c 'est normal?

[Nour Bell]

bonjour tous le monde

est ce que normal que j'ai envoyer une pièce manquante et pas de réponse depuis 2 mois sachant que mon domaine de formation soudeur (prioritaire)

nb : traitement de dossier à traver d'un avocat

merci d avance

[Silicon]

2012-05-25 17:52:49

(Source: Radio-Canada) Sans emploi depuis le 7 mai, la vingtaine de soudeurs tunisiens temporairement mis à pied par les entreprises Charl-Pol se retrouvent face à un mur. De par leur statut, ils peuvent difficilement chercher ailleurs un autre contrat de travail. De ce fait, ils n'ont pas droit aux prestations de l'assurance-emploi.

« C'est l'oeuf et la poule à l'heure actuelle », résume Sébastien Boies, le permanent syndical de l'entreprise de la rue de l'Innovation, à La Baie. Ces travailleurs sont arrivés au Québec dans le cadre du Programme canadien des travailleurs étrangers temporaires (PTET). Pour les recruter, Charl-Pol a donc dû démontrer qu'il existait une pénurie de soudeurs au Saguenay Lac-Saint-Jean.

L'employeur qui voudrait aujourd'hui les embaucher devrait accomplir la même démarche auprès du ministère canadien des Ressources humaines. C'est-à-dire prouver qu'il manque de main-d'oeuvre qualifiée. Or, « il faut compter de trois à cinq mois pour obtenir un tel permis de travail », explique Sébastien Boies. Un délai souvent rédhibitoire pour nombre de compagnies.

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1

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En théorie, ces Tunisiens ont les mêmes droits que les travailleurs canadiens, et les mêmes devoirs. Depuis le début de leur contrat travail, à l'automne dernier, ils ont ainsi payé les primes de l'assurance-emploi.

Des agents de Service Canada viennent toutefois de les informer qu'ils ne sont pas accessibles aux prestations de l'assurance-emploi. Pour en bénéficier, un chômeur doit en effet être en recherche active d'emploi. Une mission quasi impossible pour ces travailleurs qui se retrouvent présentement sans revenus.

Assouplir les règles?

Face à cette situation inextricable, le Syndicat des employés de service a demandé à Ottawa d'assouplir les règles. Soit pour qu'ils puissent chercher un autre emploi. Soit pour qu'ils puissent toucher les prestations de l'assurance-emploi, indique Sébastien Boies.

En visite jeudi à La Baie, le chef du NPD Thomas Mulcair estime que la situation des soudeurs tunisiens constitue « la pointe de l'iceberg qui illustre que le programme est mal ficelé, mal conçu, et qu'il est en train d'être mal appliqué. Ce sont des êtres humains, a ajouté le député d'Outremont, et il faut s'en occuper. Ils ne sont pas responsables de la défaillance du [PTET] », a-t-il argumenté, concluant qu'il s'agit plutôt d'un « état de fait provoqué par le gouvernement canadien ».

Interpellé sur le sujet, le ministre et député de Roberval-Lac-Saint-Jean, Denis Lebel, a indiqué qu'il en savait encore peu sur ce dossier. Il s'en est tout de même servi pour fustiger ceux qui critiquent le resserrement des règles de l'assurance-emploi.

« On va à l'extrême et on essaye de trouver la faille dans le système pour que ça devienne la généralité. La généralité ce n'est pas ça », estime le ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités. « Notre objectif, poursuit-il, c'est que les emplois disponibles soient d'abord comblés par des gens du Canada, et qu'on aille chercher des gens à l'extérieur que quand il n'y en a pas. »

[francknathalie05]

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