Laurent Posté(e) 13 février 2012 Posté(e) 13 février 2012 Des formations qui ont de l'avenir Publié le 13 février 2012 à 07h22 | Mis à jour à 07h22 Agrandir PHOTO LAETITIA DECONINCK, LE SOLEIL Le secteur des TIC a de grands besoins de main-d'oeuvre: 3000 travailleurs, notamment des analystes et des consultants en informatique, seront recherchés d'ici 2014. Iris Gagnon-Paradis, collaboration spéciale LA PRESSE (Montréal) Comme chaque année, Jobboom recense dans sa publication Les carrières d'avenir les formations qui permettent aux diplômés de trouver rapidement un emploi dans leur domaine. Pour cette 15e édition, 15 carrières offrant des perspectives très prometteuses se retrouvent sous les projecteurs. Le marché du travail tend la main aux jeunes alors que les baby-boomers partent massivement pour la retraite. Et ce sont des jeunes avec un diplôme qui sont massivement recherchés: 70% des emplois qui seront créés d'ici 2020 demanderont une formation professionnelle, collégiale ou universitaire. Malheureusement, en 2010, 20% des jeunes de 25 à 34 ans n'avaient pas de diplôme qualifiant, a souligné Patricia Richard, directrice générale de l'information chez Jobboom, lors du lancement de la 15e édition du guide Les carrières d'avenir 2012. Il faut donc encourager les jeunes à obtenir un diplôme, un objectif que poursuit Jobboom en mettant de l'avant les secteurs présentant de grands besoins de main-d'oeuvre, comme celui des TIC, où 3000 travailleurs comme les analystes et consultants en informatique seront recherchés d'ici 2014. D'autres secteurs présentent des chiffres éloquents: 14 000 emplois en construction pour 2012-2013, 10 000 en assurances et services financiers d'ici 2019, de 15 557 à 21 570 travailleurs d'ici 2016 en santé, sans compter le boom du secteur minier, qui embauchera près de 13 000 personnes d'ici 2020. Chômage: 0% Certaines formations affichent même un taux de chômage de 0%. C'est d'ailleurs un des critères sur lesquels s'est basé Jobboom pour déterminer son top 15 des formations gagnantes. Parmi les autres critères, la publication a aussi pris en compte les salaires, le fait d'être embauché rapidement et le ratio diplômés/offres d'emploi. En résultent 15 formations où le salaire hebdomadaire moyen varie de 655$ (techniques d'orthèses et de prothèses orthopédiques) à 1827$ (génie minier), avec des taux de chômage entre 0% et 2%. Le rêve, quoi! Pas tout à fait, nuance Guy Coutlée, directeur adjoint du Centre de formation en conduite d'engins de chantier et de grues, seul établissement au Québec à offrir conduite de grues, un DEP qui se classe tout en haut du palmarès. «Le problème, c'est que nous recevons beaucoup plus de demandes qu'il n'y a de places disponibles, soit environ 150 pour seulement 30 places», explique-t-il. En effet, plusieurs programmes qui apparaissent dans ce palmarès sont contingentés; n'entre donc pas qui veut! C'est le cas pour le DEC en Techniques de denturologie, offert exclusivement au Collège Édouard-Montpetit: «On prend environ 32 élèves par année, mais nous recevons une centaine de demandes», explique le coordonnateur du programme, Christian Boisvert, qui ajoute que le dossier scolaire et un test psychométrique servent à déterminer les admis. Comme la moyenne d'âge des denturologistes est de 59 ans au Québec, pas étonnant qu'on s'arrache les diplômés, surtout en région. Pour la maîtrise en ergothérapie, qui se classe en deuxième position, la pénurie est si grande que les élèves se voient souvent offrir des emplois avant même d'avoir terminé leurs études: «Les possibilités d'emploi sont très élevées», constate Louise Demers, directrice du programme à l'Université de Montréal. Et ce, même si l'UdeM, qui forme 25% des ergothérapeutes au Canada, a augmenté son admission de 80 à 100 puis à 120 étudiants par cohorte au cours des dernières années. C'est le cas de Anda Gauléa, 26 ans, qui a terminé sa formation d'ergothérapeute en septembre 2011. «J'ai reçu trois offres d'emploi avant de terminer et je n'étais pas la seule de ma cohorte», explique-t-elle. La jeune femme, qui désirait travailler comme ergothérapeute à l'enfance, a aussi fait appel à une agence, curieuse de voir ce qu'on lui offrirait. Elle a finalement choisi un emploi aux Services de réadaptation du Sud-Ouest et du Renfort en Montérégie. «J'ai pu mettre mes critères et choisir la clientèle avec laquelle je voulais travailler. Mais je n'arrivais pas à croire que je refusais d'autres offres si intéressantes!», conclut-elle. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/cv/201202/13/01-4495259-des-formations-qui-ont-de-lavenir.php nejib75 a réagi à ceci 1 Citer
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