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International / Export

C'est le moment de s'implanter au Québec

La conjoncture est propice. Le Québec a bien résisté à la précédente crise et un accord majeur de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne devrait être finalisé en 2012, et lever les obstacles de toute nature (diminution des taxes, des droits de douane, unification des normes techniques...).

Par Par Nathalie Mourlot, avec le réseau Baker Tilly, publié le 28/10/2011

Serge Rosier et Alain Lemaire dirigent la société International Trade Connexion, spécialisée dans l'aide au développement commercial des TPE et des PME à l'étranger. Leur connaissance des marchés internationaux couvre plus de 60 pays. A leurs yeux, il n'y a pas d'hésitation à avoir : "Pour les entrepreneurs français, c'est le moment idéal pour se lancer sur le marché québécois, car tous les facteurs favorables sont réunis !"

Premier point capital en ces temps moroses : "Le Canada dans son ensemble, et le Québec en particulier, a bien traversé la crise de 2008-2009. Le pouvoir d'achat des Canadiens est très important et demeure l'un des plus élevés au monde."

Les experts font valoir que, pour s'introduire sur ce marché porteur, les entrepreneurs français possèdent deux atouts spécifiques : la communauté de langue entre l'Hexagone et la Belle Province, bien sûr, mais aussi - on le sait moins - la bonne image des entreprises françaises sur place. "Le savoir-faire de la France, la qualité de ses produits sont reconnus au Québec", indiquent les dirigeants d'International Trade Connexion.

Un puissant accélérateur nommé AECG

Un deuxième facteur conjoncturel positif tient à la parité entre l'euro et le dollar canadien. "Le cours de change euro/dollarcanadien a longtemps pénalisé les entreprises françaises, tellement l'euro était cher. Or, dans ce domaine, la situation apparaît bien meilleure aujourd'hui."

Troisième motif pour s'implanter maintenant sur le marché québécois : un accord majeur de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne devrait être finalisé en 2012. Son nom ? Accord économique et commercial global, ou AECG. Son objectif ? Doper le courant d'affaires entre le Canada et l'UE, en réduisant les obstacles de toute nature (diminution des taxes, des droits de douane, unification des normes techniques...). Impact attendu ? Rien de moins qu'un accroissement de 20 % des échanges commerciaux entre les partenaires d'ici à la fin de 2014. "Les Français ont intérêt à se dépêcher : les négociations bilatérales sont très avancées, et dans d'autres pays de l'Union, les entrepreneurs ont commencé à prendre pied au Canada !", avertissent Serge Rosier et Alain Lemaire.

Pour ne pas gâcher leurs chances, les dirigeants de PME de l'Hexagone devront éviter de commettre une gaffe aussi fréquente que rédhibitoire : "Les Français ont tendance à voir les Québécois comme des cousins qui vivent un peu loin d'eux. C'est une lourde erreur : les Québécois sont des Nord-Américains qui parlent français. Et dans les relations d'affaires, ils se comportent en Anglo-Saxons", expliquent les spécialistes d'International Trade Connexion. N'abordez pas le Québec comme une province française, mais comme vous aborderiez une région des Etats-Unis...

Source : http://lentreprise.l...ebec_31136.html

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