Habitués palmeto Posté(e) 9 juin 2011 Habitués Posté(e) 9 juin 2011 http://www.courrierlaval.com/Actualit%C3%A9s/2011-06-09/article-2572619/Mieux-arrimer-limmigration-aux-besoins-du-marche/1 Selon le président du Conseil du patronat du Québec, il est essentiel de mieux arrimer la politique dimmigration aux besoins spécifiques du marché du travail. Yves-Thomas Dorval prend à témoin le vérificateur général du Québec qui déplore le fait que Québec ne tienne pratiquement pas compte des besoins de main-duvre dans son choix dimmigrants. «Il constate que la grille de sélection des travailleurs qualifiés accorde peu d'importance au domaine de la formation. Dans les deux tiers des dossiers acceptés entre 2006 et 2008, l'immigrant n'obtenait aucun point dans cette catégorie.» Pis encore, poursuit M. Dorval, moins dun candidat sélectionné sur dix avait une formation dans un secteur menacé par la pénurie de main-doeuvre. Les immigrants reçus le sont essentiellement grâce à leur niveau de scolarité, leur connaissance du français et leur âge, sans égard aux besoins du marché. «Avec comme résultat que le taux de chômage des immigrants au Québec était de 13,7 % en 2009», observe le président du Conseil du patronat. Autre fâcheuse conséquence de cette inadéquation est que les nouveaux venus se trouvent plus souvent quautrement dans des emplois pour lesquels ils sont surqualifiés. «C'était le cas de deux immigrants sur cinq en 2006.» En 2009, toutefois, la grille de sélection a été modifiée pour tenir compte davantage des formations en demande, ce qui augure bien pour lavenir se réjouit Yves-Thomas Dorval. Reconnaissance des compétences Pour faciliter lintégration des immigrants, le Conseil du patronat du Québec encourage le gouvernement à poursuivre ses efforts en matière de reconnaissance des compétences et des diplômes des travailleurs étrangers. «Dans les cas où les qualifications des immigrants ne satisfont pas aux normes québécoises, on devrait s'assurer qu'un immigrant diplômé puisse suivre un parcours accéléré et accéder à une formation dappoint menant à une qualification suffisante», fait valoir M. Dorval, précisant que la reconnaissance des compétences est un problème qui dépasse les ordres professionnels. «Il est difficile, par exemple, de comprendre pourquoi dans certains cas, on demande à des travailleurs spécialisés, dans des domaines ne relevant pas dordre professionnel, ayant de lexpérience dans leur domaine de retourner aux études à temps plein pour plusieurs mois ou même années avant de pouvoir exercer leur métier au Québec, alors quils peuvent souvent lexercer ailleurs au Canada? Nest-ce pas là un moyen de les décourager et de priver léconomie québécoise dun apport considérable», questionne-t-il. Autres recommandations Parmi dautres mesures proposées, le Conseil du patronat évoque la bonification des enveloppes pour lembauche dun immigrant de première génération, comme le Programme d'aide à l'intégration des immigrants et des minorités visibles en emploi (PRIIME) qui est financé à même le programme Immigrant Investisseur. M. Dorval voit également en les stages un moyen particulièrement efficace pour faire tomber les préjugés et dénouer les réticences que certains employeurs ont à embaucher des immigrants Laurent a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 9 juin 2011 Habitués Posté(e) 9 juin 2011 Hey! T'es en forme Palmeto ! Citer
Habitués palmeto Posté(e) 9 juin 2011 Auteur Habitués Posté(e) 9 juin 2011 Hey! T'es en forme Palmeto ! Laurent a réagi à ceci 1 Citer
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