Habitués isseo17 Posté(e) 25 novembre 2010 Habitués Posté(e) 25 novembre 2010 Hello Dimanche dernier, vers 10h30 j'ai écouté un reportage sur Radio-Canada, sur l'adaptation des éléves en difficultés dans les classes régulières. ( Je suis absolument nulle pour trouver et poster ici les liens de ce genre d'émission, mais si quelqu'un peut me le retrouver et le poster, je pense que ce serait interessant. Merci) La journaliste a passé une journée dans une classe d'école primaire (4 ème année : des enfants de 9 ans), qualifiée par le professeur (17 ans d'enseignement)et la journaliste , comme standard dans le systèeme public québécois. Le reportage voulait illustrer les difficultés d'un professeur a gérer la multitude des disfonctionnements des élèves perturbateurs, dont l'intégration dans les classes régulières est prônée depuis 2000. Sur 20 èleves, 7 présentaient un trouble d'apprentissage et\ou de comportement. 8 étaient médicamentés ! 8 sur 20 !Un tiers des enfants drogués dans une classe standard !!!??? Les comportements décrits allaient du : J'ai pas le goût, au :il se fâche ! Ma première réaction a été de dire que ce reportage était tendancieux et exagérait volontairement la situation pour mettre le doigt sur le problèeme énoncé. Ce matin : remise de bulletin dans l'école primaire de mon fils. Je rencontre son professeur de l'année dernière. Il me parle d'un début d'année particulièrement remuante, et je lui parle donc du reportage....Dans sa classe, cette année : au moins un quart d'enfants médicamentés pour troubles d'apprentissage ou de comportement ! La secrétaire me confirme que dans l'école, on tourne effectivement entre un quart et un tiers des enfants sous ritalin ou autre !!!! ( et encore, me dit-elle : ceux dont on est au courrant !) Mon dieu...... Est-ce ça voudrait dire que plus ou moins un tiers des enfants québécois entre 5 et 11 ans sont sous médication régulière ??? Mais combien de ses enfants ont véritablement besoin de ces drogues ? ( car je ne nie absolument pas que le besoin existe pour certains, mais pour quelle proportion ?). Faut-il vraiment croire qu'un tiers de la population enfantine a un besoin réel de drogue pour s'adapter a notre mode de vie et d'apprentissage? Et dans ce cas, que la seule question qu'on se pose est : comment gérer ses enfants de plus en plus nombreux, au point que les classes ne pourront bientôt plus être qualifiées de régulières ? Mais peut-être faudrait-il se poser la question du pourquoi ? Non? Pourquoi, les professeurs exerçants depuis de nombreuses années constatent-ils une augmentation de ces traitements en de telles proportions ? Et pourquoi personne ne s'alarme-t-il des conséquences éventuelles de cette accoutumance et de cette prise de drogue sur l'avenir de ses enfants ? Peut-être parce que ça souléverait trop de questions sur le droit au bien être des parents, le droit d'être absent de l'éducation de leurs enfants, le droits de ne pas être éducateurs mais juste copains ( ce qui est bien plus le fun),le droit de rester ados le plus longtemps possible.....Le droit de refuser toute responsabilité dès quelle entrave leur liberté ? Le droit de rester dans sa bulle et de fermer les yeux sur l'avenir.... Je suis en colère..... En colère quand je vois le jeune de ma meilleure amie, a 22 ans , lui dire qu'il ne peut pas arrêter le Ritalin parce que ça le rassure. En colère de voir le petit dernier d'une autre amie dont on bidouille les doses parce que depuis trois ans il oscille entre crises d'angoisses, d'agressivité, ou atonie quasi complète....Alors qu'une bonne prise en main pourrait suffire a régler une partie de son problème de comportement.(prouvé par un séjour en classe spécialisée ou la discipline était rigoureuse, et ou, miracle, son comportement a changé du tout au tout, jusqu'au retour en classe...) Et a ceux qui vont me sauter dessus pour me dire que je ne sais pas de quoi je parle : j'ai un fils dispraxique, hors norme, pour qui il a fallu se battre, et dont l'éducation a pomper une bonne part de notre énergie. Ce n'est qu'arrivés ici, qu'il a en plus fallu nous battre contre une médication conseillée contre tous les avis des spécialistes rencontrés depuis la pose de son diagnostique. Voila...Je ne sais plus...Mais ça m'affole. Pas vous ? Citer
Habitués babouche Posté(e) 25 novembre 2010 Habitués Posté(e) 25 novembre 2010 C'est clair que voir une telle proportion de la jeune population prendre du Ritalin, c'est tout sauf rassurant ! pour moi c'est normal que les enfants soient agités de temps à autre, mais pas normal qu'on les médicamente de force sous pretexte qu'on veut avoir la paix. athena77 a réagi à ceci 1 Citer
Habitués pninon Posté(e) 25 novembre 2010 Habitués Posté(e) 25 novembre 2010 Hello Dimanche dernier, vers 10h30 j'ai écouté un reportage sur Radio-Canada, sur l'adaptation des éléves en difficultés dans les classes régulières. ( Je suis absolument nulle pour trouver et poster ici les liens de ce genre d'émission, mais si quelqu'un peut me le retrouver et le poster, je pense que ce serait interessant. Merci) La journaliste a passé une journée dans une classe d'école primaire (4 ème année : des enfants de 9 ans), qualifiée par le professeur (17 ans d'enseignement)et la journaliste , comme standard dans le systèeme public québécois. Le reportage voulait illustrer les difficultés d'un professeur a gérer la multitude des disfonctionnements des élèves perturbateurs, dont l'intégration dans les classes régulières est prônée depuis 2000. Sur 20 èleves, 7 présentaient un trouble d'apprentissage et\ou de comportement. 8 étaient médicamentés ! 8 sur 20 !Un tiers des enfants drogués dans une classe standard !!!??? Les comportements décrits allaient du : J'ai pas le goût, au :il se fâche ! Ma première réaction a été de dire que ce reportage était tendancieux et exagérait volontairement la situation pour mettre le doigt sur le problèeme énoncé. Ce matin : remise de bulletin dans l'école primaire de mon fils. Je rencontre son professeur de l'année dernière. Il me parle d'un début d'année particulièrement remuante, et je lui parle donc du reportage....Dans sa classe, cette année : au moins un quart d'enfants médicamentés pour troubles d'apprentissage ou de comportement ! La secrétaire me confirme que dans l'école, on tourne effectivement entre un quart et un tiers des enfants sous ritalin ou autre !!!! ( et encore, me dit-elle : ceux dont on est au courrant !) Mon dieu...... Est-ce ça voudrait dire que plus ou moins un tiers des enfants québécois entre 5 et 11 ans sont sous médication régulière ??? Mais combien de ses enfants ont véritablement besoin de ces drogues ? ( car je ne nie absolument pas que le besoin existe pour certains, mais pour quelle proportion ?). Faut-il vraiment croire qu'un tiers de la population enfantine a un besoin réel de drogue pour s'adapter a notre mode de vie et d'apprentissage? Et dans ce cas, que la seule question qu'on se pose est : comment gérer ses enfants de plus en plus nombreux, au point que les classes ne pourront bientôt plus être qualifiées de régulières ? Mais peut-être faudrait-il se poser la question du pourquoi ? Non? Pourquoi, les professeurs exerçants depuis de nombreuses années constatent-ils une augmentation de ces traitements en de telles proportions ? Et pourquoi personne ne s'alarme-t-il des conséquences éventuelles de cette accoutumance et de cette prise de drogue sur l'avenir de ses enfants ? Peut-être parce que ça souléverait trop de questions sur le droit au bien être des parents, le droit d'être absent de l'éducation de leurs enfants, le droits de ne pas être éducateurs mais juste copains ( ce qui est bien plus le fun),le droit de rester ados le plus longtemps possible.....Le droit de refuser toute responsabilité dès quelle entrave leur liberté ? Le droit de rester dans sa bulle et de fermer les yeux sur l'avenir.... Je suis en colère..... En colère quand je vois le jeune de ma meilleure amie, a 22 ans , lui dire qu'il ne peut pas arrêter le Ritalin parce que ça le rassure. En colère de voir le petit dernier d'une autre amie dont on bidouille les doses parce que depuis trois ans il oscille entre crises d'angoisses, d'agressivité, ou atonie quasi complète....Alors qu'une bonne prise en main pourrait suffire a régler une partie de son problème de comportement.(prouvé par un séjour en classe spécialisée ou la discipline était rigoureuse, et ou, miracle, son comportement a changé du tout au tout, jusqu'au retour en classe...) Et a ceux qui vont me sauter dessus pour me dire que je ne sais pas de quoi je parle : j'ai un fils dispraxique, hors norme, pour qui il a fallu se battre, et dont l'éducation a pomper une bonne part de notre énergie. Ce n'est qu'arrivés ici, qu'il a en plus fallu nous battre contre une médication conseillée contre tous les avis des spécialistes rencontrés depuis la pose de son diagnostique. Voila...Je ne sais plus...Mais ça m'affole. Pas vous ? Bonjour, Quand je lis ceci je suis très heureux de ne plus avoir d'enfants en âge scolaire. Bon courage avec cette problématique car c'en est vraiment une sérieuse. Pierre. Citer
Invité Posté(e) 25 novembre 2010 Posté(e) 25 novembre 2010 (modifié) Hello Dimanche dernier, vers 10h30 j'ai écouté un Voila...Je ne sais plus...Mais ça m'affole. Pas vous ? Il y a une probabililité non négligeable qu'une bonne partie des enfants médicamentés le soient pour cause de trouble de la concentration produit par un défaut de convergence des yeux. Mais comme au Québec, on ne fait pas de rééducation fonctionnelles, on file des médocs pour se débarrasser du problème. La grande classe... Modifié 25 novembre 2010 par egl Citer
Habitués seve kekebequoise Posté(e) 25 novembre 2010 Habitués Posté(e) 25 novembre 2010 Entre 1/4 et 1/3 des enfants qui sont drogués... Ben mince alors, j'hallucine. Je n'ai pas vu ce reportage mais ça fait vraiment peur, en effet. Ces enfants là sont les adultes de demain, ils passeront à quoi pour être "apte"? à la cocaine? Je n'en revient pas... Bon sang, il faudrait vraiment faire quelque chose pour arrêter de prendre tous les enfants pour des hyper-actifs... Ça n'a vraiment plus de sens. Il est tout bonnement impossible qu'au moins 1/4 des enfants aient besoin de ces médicaments. Je dénonce un laxisme grandissant des parents à renoncer à éduquer leurs enfants. Il est tellement plus facile de les shooter plutôt que de les élever, tssss. Un enfant a de l'énergie à revendre, c'est normal. Je ne comprend plus ce monde décidemment. Cela dit, je n'en ai pas... mais j'ai quand même mon avis la dessus. Quand j'étais gamine, ma maitresse d'école avait convoqué ma mère pour lui dire que j'étais souvent "dans la lune". J'avais des moments d'absence, je regardais dans le vide. Ma foi... j'avais des coups de pompe, ça va pas plus loin...Mes parents ne m'ont pas drogué pour autant. Ça m'a pas empêché de poursuivre des études et d'être une adulte équilibrée (enfin presque ). Le monde devient fou, moi je vous le dis... Je te souhaite bien du courage Isseo. Sève. Citer
Habitués Equinox Posté(e) 25 novembre 2010 Habitués Posté(e) 25 novembre 2010 (modifié) Hello Dimanche dernier, vers 10h30 j'ai écouté un Voila...Je ne sais plus...Mais ça m'affole. Pas vous ? Il y a une probabililité non négligeable qu'une bonne partie des enfants médicamentés le soient pour cause de trouble de la concentration produit par un défaut de convergence des yeux. Mais comme au Québec, on ne fait pas de rééducation fonctionnelles, on file des médocs pour se débarrasser du problème. La grande classe... Jugement un peu trop rapide et probablement lié à une expérience toute personnelle... La prise en charge des TDAH est un processus complexe et pour ce qui de notre secteur, les enfants sont pris en charge par des équipes multidisciplinaires, la prescription du Ritalin est rendu très loin dans le processus ! Modifié 25 novembre 2010 par Equinox Bobinette a réagi à ceci 1 Citer
Habitués pninon Posté(e) 25 novembre 2010 Habitués Posté(e) 25 novembre 2010 Hello Dimanche dernier, vers 10h30 j'ai écouté un reportage sur Radio-Canada, sur l'adaptation des éléves en difficultés dans les classes régulières. ( Je suis absolument nulle pour trouver et poster ici les liens de ce genre d'émission, mais si quelqu'un peut me le retrouver et le poster, je pense que ce serait interessant. Merci) La journaliste a passé une journée dans une classe d'école primaire (4 ème année : des enfants de 9 ans), qualifiée par le professeur (17 ans d'enseignement)et la journaliste , comme standard dans le systèeme public québécois. Le reportage voulait illustrer les difficultés d'un professeur a gérer la multitude des disfonctionnements des élèves perturbateurs, dont l'intégration dans les classes régulières est prônée depuis 2000. Sur 20 èleves, 7 présentaient un trouble d'apprentissage et\ou de comportement. 8 étaient médicamentés ! 8 sur 20 !Un tiers des enfants drogués dans une classe standard !!!??? Les comportements décrits allaient du : J'ai pas le goût, au :il se fâche ! Ma première réaction a été de dire que ce reportage était tendancieux et exagérait volontairement la situation pour mettre le doigt sur le problèeme énoncé. Ce matin : remise de bulletin dans l'école primaire de mon fils. Je rencontre son professeur de l'année dernière. Il me parle d'un début d'année particulièrement remuante, et je lui parle donc du reportage....Dans sa classe, cette année : au moins un quart d'enfants médicamentés pour troubles d'apprentissage ou de comportement ! La secrétaire me confirme que dans l'école, on tourne effectivement entre un quart et un tiers des enfants sous ritalin ou autre !!!! ( et encore, me dit-elle : ceux dont on est au courrant !) Mon dieu...... Est-ce ça voudrait dire que plus ou moins un tiers des enfants québécois entre 5 et 11 ans sont sous médication régulière ??? Mais combien de ses enfants ont véritablement besoin de ces drogues ? ( car je ne nie absolument pas que le besoin existe pour certains, mais pour quelle proportion ?). Faut-il vraiment croire qu'un tiers de la population enfantine a un besoin réel de drogue pour s'adapter a notre mode de vie et d'apprentissage? Et dans ce cas, que la seule question qu'on se pose est : comment gérer ses enfants de plus en plus nombreux, au point que les classes ne pourront bientôt plus être qualifiées de régulières ? Mais peut-être faudrait-il se poser la question du pourquoi ? Non? Pourquoi, les professeurs exerçants depuis de nombreuses années constatent-ils une augmentation de ces traitements en de telles proportions ? Et pourquoi personne ne s'alarme-t-il des conséquences éventuelles de cette accoutumance et de cette prise de drogue sur l'avenir de ses enfants ? Peut-être parce que ça souléverait trop de questions sur le droit au bien être des parents, le droit d'être absent de l'éducation de leurs enfants, le droits de ne pas être éducateurs mais juste copains ( ce qui est bien plus le fun),le droit de rester ados le plus longtemps possible.....Le droit de refuser toute responsabilité dès quelle entrave leur liberté ? Le droit de rester dans sa bulle et de fermer les yeux sur l'avenir.... Je suis en colère..... En colère quand je vois le jeune de ma meilleure amie, a 22 ans , lui dire qu'il ne peut pas arrêter le Ritalin parce que ça le rassure. En colère de voir le petit dernier d'une autre amie dont on bidouille les doses parce que depuis trois ans il oscille entre crises d'angoisses, d'agressivité, ou atonie quasi complète....Alors qu'une bonne prise en main pourrait suffire a régler une partie de son problème de comportement.(prouvé par un séjour en classe spécialisée ou la discipline était rigoureuse, et ou, miracle, son comportement a changé du tout au tout, jusqu'au retour en classe...) Et a ceux qui vont me sauter dessus pour me dire que je ne sais pas de quoi je parle : j'ai un fils dispraxique, hors norme, pour qui il a fallu se battre, et dont l'éducation a pomper une bonne part de notre énergie. Ce n'est qu'arrivés ici, qu'il a en plus fallu nous battre contre une médication conseillée contre tous les avis des spécialistes rencontrés depuis la pose de son diagnostique. Voila...Je ne sais plus...Mais ça m'affole. Pas vous ? Bonjour, Voici un billet intéressant sur le sujet : http://www.masantenaturelle.com/chroniques/chroniques2/enfants-hyperactifs.php Bonne fin de journée. Pierre. Citer
Habitués Kweli Posté(e) 25 novembre 2010 Habitués Posté(e) 25 novembre 2010 Ton témoignage vient me chercher Isseo ... Faits vécus au cours des dernières semaines: Ado numéro deux rentre au secondaire cette année. Premier bulletin (octobre) : bons résultats scolaires, mais comportements à surveiller, manque d'attention, manque d'organisation ... Affolée, je contacte l'école pour savoir exactement ce qui se passe. On me dit que la fille est désordonnée (je le sais depuis 12 ans et on y travaille), est parfois dans la lune (sur neuf profs, il y en a sûrement un ou deux qui l'ennuient à mourir comme moi à l'époque), oublie ses affaires, etc. D'après ma compréhension (et mon expérience d'enseignante), elle aurait besoin d'un peu de temps pour faire la transition. Au primaire, ils ont un prof, un local. Au secondaire, 1800 élèves changent de local, de prof, de livres aux deux heures. Normal qu'ils s'y habituent difficilement. Une personne-ressource pourrait aider, donner des trucs, etc.. Je demande à l'école. La réponse est niet, nada. Ils en ont trop sur les bras avec les élèves en difficultés, ils ne vont pas s'embêter en plus avec des élèves brillantes ... Quelques jours après, je reçois un appel de la psy. Selon les évaluations qu'elle aurait faites, ma fille aurait un TDAH, et elle veut me recommader un bon pédopsy pour une prescription Je lui dis: un quoi?????? Je prends quand même RV avec le médecin. J'entre dans son bureau avec ma fille. Après les formalités d'usage, le médecin me demande si j'ai une assurance-médicament qui pourrait assumer les prescriptions ... Il n'a fait aucune contre-évaluation, ni parlé à ma fille, ni aux profs, mais il pense déjà à lui prescrire J'ai juste envie de lui dire: mande donc de la m...! Ma question est: Le Québec a mal à ses enfants ou quoi? Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 25 novembre 2010 Auteur Habitués Posté(e) 25 novembre 2010 Merci pour vos encouragements....mais je n'en ai pas vraiment besoin : mon ainé est sorti du système scolaire ( sans médication) et si mon dernier est soupçonné de "déficit d'attention", parce qu'il laisse son imagination l'entrainer à écrire des textes de 4 pages quand on lui demande 200 mots ( dont il est bien sûr incapable de corriger l'ortographe ! )son bon comportement ( calme, poli, respectueux )le mets à l'abri de la médication. De toute façon, l'école connait ma façon de penser sur la question.... Non. Mon but était plutôt de soulever un fait de société, qui me semble vraiment sérieux, puisqu'il concerne l'avenir des jeunes et donc le nôtre. Peut-être qu'en ayant des réponses aux pourquoi, on pourrait enchainer sur les comment redresser la barre ? Est-il trop tard pour une prise de conscience du problème ? Et puis, après tout, faut-il le considérer comme un problème si tout le monde ( parents, profs, médecins ...) s'en accomode ? Est-ce seulement une différence culturelle de plus ? Le pédiatre que l'on m'avait envoyé voir pour Alexis, devant mon refus de le mettre sous Ritalin ( pour voir...) m'a dit texto : " Vous, Européens n'êtes pas assez interventionistes. Nous nous préférons agir avant que les problèmes ne se posent!" Or, le ritalin n'a aucune action sur la dispraxie ( confirmé par un neuro-pédiatre , spécialiste de ce genre de traitement).Mais peut-être que des parents auraient été rassurés en ayant l'impression de pouvoir "faire" quelque choses ? Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 25 novembre 2010 Auteur Habitués Posté(e) 25 novembre 2010 Oui, Kweli : ton cas ressemble au mien ! Aucune contre analyse, aucun bilan complet ( et pour cause, pour les bilans, on en est à plus de 18 mois d'attente), mais une solution, là, tout de suite : on drogue... A ceci près que l'adage : si ça ne fait pas de bien , ça ne peut pas faire de mal...Ne s'applique absolument pas à ce cas. C'est dramatique, il me semble, de droguer des enfants, parce que leur comportement n'est pas tout à fait dans les normes....Mais je raisonne avec mon esprit européen... Surtout, ne laisse pas faire : ça semble¸ être la solution de facilité pour tout le monde. Citer
Habitués Kweli Posté(e) 25 novembre 2010 Habitués Posté(e) 25 novembre 2010 Merci pour vos encouragements....mais je n'en ai pas vraiment besoin : mon ainé est sorti du système scolaire ( sans médication) et si mon dernier est soupçonné de "déficit d'attention", parce qu'il laisse son imagination l'entrainer à écrire des textes de 4 pages quand on lui demande 200 mots ( dont il est bien sûr incapable de corriger l'ortographe ! )son bon comportement ( calme, poli, respectueux )le mets à l'abri de la médication. De toute façon, l'école connait ma façon de penser sur la question.... Non. Mon but était plutôt de soulever un fait de société, qui me semble vraiment sérieux, puisqu'il concerne l'avenir des jeunes et donc le nôtre. Peut-être qu'en ayant des réponses aux pourquoi, on pourrait enchainer sur les comment redresser la barre ? Est-il trop tard pour une prise de conscience du problème ? Et puis, après tout, faut-il le considérer comme un problème si tout le monde ( parents, profs, médecins ...) s'en accomode ? Est-ce seulement une différence culturelle de plus ? Le pédiatre que l'on m'avait envoyé voir pour Alexis, devant mon refus de le mettre sous Ritalin ( pour voir...) m'a dit texto : " Vous, Européens n'êtes pas assez interventionistes. Nous nous préférons agir avant que les problèmes ne se posent!" Or, le ritalin n'a aucune action sur la dispraxie ( confirmé par un neuro-pédiatre , spécialiste de ce genre de traitement).Mais peut-être que des parents auraient été rassurés en ayant l'impression de pouvoir "faire" quelque choses ? C'est le principe du médicament pour soigner les rhumes. Tout le monde sait que les rhumes ne se soignent pas. Mais combien de médicaments contre les rhumes avons-nous sur les tablettes des pharmacies? Des dizaines. Quand on les prend, ça nous évite de devoir faire la seule chose qui pourrait vraiment nous aider à nous en débarrasser (repos et boire beaucoup). C'est la même chose avec ces médicaments. Ça donne aux parents l'impression de faire quelque chose pour leurs mômes. Peu importe si c'est "The right thing to do" ou pas. Ainsi, les enfants vraiment TDAH (et il y en a) et les enfants juste un peu turbulents ou lunaires prennent la même chose. En même temps, ça fait le bonheur des compagnies pharma ... Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 25 novembre 2010 Auteur Habitués Posté(e) 25 novembre 2010 Equinox Votre mode de fonctionnement, à St tite, semble exemplaire. Mais voyez-vous vraiment et suivez-vous vraiment en multidisciplinarité, un quart ou un tiers des enfants des écoles primaires de votre secteur ? Le problème n'est , apparemment, pas pour les enfants diagnostiqués ( quoique...) mais pour tous ceux ( et ils semblent nombreux) dont le comportement plus ou moins hors norme ou dérangeant ( pour tout un tas de raisons) sont mis sous ritalin avant même un semblant de diagnostique autre que "ça pourrait peut-être l'aider". Et au vue des engorgements des listes d'attentes, ils doivent représenter la majorité... Mais toi, en tant que médecin, la proportion enoncée ne te fait pas frémir ? Citer
Habitués tohonu Posté(e) 25 novembre 2010 Habitués Posté(e) 25 novembre 2010 Ce n'est pas la premiere fois que je lis que les enfants sont sous medicaments ou que l'on diagnistiqque beaucoup de cas d'hyperactivite chez les jeunes. Vu le nombre de cas ici en rapport avec ceux trouves en France je me dis que soit au Quebec on diagnostique un peu vite le TDAH soit en France on est completement a cote de la plaque (cela ne serait pas etonnant). J'aimerai voir l'etude qui met en parallele les gamins TDAH avec le nive ud'equipement TV, ordinateur, console de jeu .. dans la maison. Un gamin bouge, saute, crie .... et ayant eu mon neveu 15 jours, je peux dire qu'au Quebec il aurait ete avec une perfusion permanente et pas seulement des cachets. Il fallait le recadrer un peu ... mais cela provenait qussi a mes yeux de l'education (1er garcon donc choye un peu trop). Mais pas avec des medicaments. Je suis d'accord avec ce qui a ete ecrit dans un post qui laisse a penser que cela facilite la vie de tout le monde: enseignants et parents... JE vais aller me faire un petit "The Wall" de Pink Floyd tiens .... Citer
Habitués Mowgli Posté(e) 26 novembre 2010 Habitués Posté(e) 26 novembre 2010 Isseo, moi aussi ton message vient me chercher car je me questionne bcp là dessus en ce moment... je pense retourner faire un stage pour pouvoir exercer comme neuropsychologue ici, je voulais faire un stage avec des enfants, et l'essentiel du travail semblerait être du diagnostic de troubles d'apprentissage, trouble de l'attention etc. Et à voir la proportion d'enfants sous traitement ici, je me demandais si vraiment c'est ce que je veux faire... je pense que oui, pour au moins éviter à des gamins de se retrouver sous ritalin si ils n'en ont pas besoin! Je suis sur le luc de lire que des médecins prescrivent sans autre examens, sans évaluation par des professionnels qualifiés qui ont des outils pour évaluer ces troubles. D'un autre côté, au public, ça prend des années d'attente pour qu'un enfant soit évalué, donc j'imagine qu'on prescrit "au cas où" en attendant, et au privé, une évaluation neuropsy, c'est autour de 1000$. Mais en effet, ça a l'air que le Qc ne sait plus quoi faire de ses enfants. Je suis allée récemment à une conférence sur le sujet, et je trouve que le prof avait un super bon point de vue: est-ce que vraiment il y a plus d'enfants à "étiquette" qui doivent être pris en charge de nos jours, ou est-ce qu'ils sont mieux diagnostiqués... ou bien le système scolaire n'est plus adapté aux enfants? Il penchait pour la dernière option: l'école attend des enfants sages, hors, des gamins de 7-8 ans, ça ne tient pas en place, ça se bagarre, et c'est bien normal. Sauf que dans l'école d'aujourd'hui, on ne peut pas se bagarrer dans la cour de récré, c'est pas bien c'est violent , et donc les gamins sont intenables en classe... Je me demande par contre, la tendance n'est pas similaire en Europe? J'ai plusieurs amis en Belgique dont les enfants sont sous ritalin aussi. Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 26 novembre 2010 Auteur Habitués Posté(e) 26 novembre 2010 Je n'ai pas la réponse... Je viens pourtant de lire un article sur un média français,où on déplorait que les 7% d'enfants en trouble d'aprentissage ne trouvent pas leur place dans le système scolaire français ( Alexis faisait parti de ceux là, lorsque l'on est partis!). Mais on parle de 7% et non de 25 à 30 %. Même si on suppose que tous les enfants sous médication ici en ont réellement besoin, et que c'est une bonne chose pour eux....Ben y a encore de sérieuses questions à se poser : 30% de la population ne pourraient vivre "normalement" que drogués ? Alors oui, je pense que ce sont les normes qui seraient à changer ! Mais vu la légéreté avec laquelle sont proposés les traitements, je ne crois pas qu'ils répondent à de réels besoins, au moins pour une bonne partie des enfants concernés.C'est ça que je trouve affolant. À moins que je ne me trompe, il ne me semble pas que ce genre de médication soit sans effets secondaires à plus ou moins long terme ( ne serait-ce que l'accoutumance....). Je viens de trouver ce lien :Mon lien Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 26 novembre 2010 Auteur Habitués Posté(e) 26 novembre 2010 J'ai retrouvé l'émission en question. Il s'agit du dernier reportage de la série. émission du 21 nov 2010. Radio Canada Citer
Habitués redsoxs24 Posté(e) 26 novembre 2010 Habitués Posté(e) 26 novembre 2010 Peut-etre qu'Equinox aura de meilleures infos sur le sujet, mais je me souviens avoir lu plusieurs articles ces dernières années soupçonnant l'influence des additifs alimentaires et colorants chimiques trop largement répandus dans notre alimentation sur les troubles de la concentration des enfants et sur les syndromes l'hyperactivité. C'est vrai que ma premiere reflexion était de me dire qu'il y a encore 20 ans les parents nous foutaient dehors qu'il pleuve ou qu'il vente à aller jouer au foot, à aller à la pêche, faire du vélo, bref on allait se dépenser et on rentrait crevés pour 5h, l'heure du nesquik et des tartines de nutella. On avait aussi des activités qui nous stimulaient mais pas au rythme des jeux videos ou d'internet, ca prenait plus de temps de patience ou d'effort qu'un simple clic. On a fait grandir les gamins dans un monde du clic et du resultat immédiat. Les premiers jeux videos que j'ai eu sur les premieres pétoires Thomson ou Amstrad, il fallait brancher la machine et aller faire un tour de vélo le temps que ca chauffe...pour jouer au pingpong ou au petit bonhomme qui faisait du ski en vert et noir...nostalgie quand tu nous tiens.... Et à l'école on craignait encore de se faire coller ou de prendre une bonne claque par le prof si on avait poussé le bouchon trop loin. Hélas je pense que l'environnement général a aussi bouleversé certains équilibres naturels dans notre comportement et que le mal est bien réel chez les enfants actuellement ( génération du "clic", familles éclatées, pression sociale et économique, médias et cinéma...) J'imagine aussi que les lobbies pharmaceutiques ultra puissants sont pour quelque chose dans ces prescriptions à outrance comme c'est le cas pour les adultes avec le Lexomil et autres anti-anxiolitiques que l'on mange comme des smarties actuellement... Peu de médecins en parlent ouvertement mais on connait quand même les leviers de pression que les pharmas sont capables d'activer pour ouvrir les robinets des prescriptions pour tel ou tel produit... Citer
Habitués barcanour Posté(e) 26 novembre 2010 Habitués Posté(e) 26 novembre 2010 (modifié) Bonjour, Je suis enseignante au secondaire et croyez-moi, ce que peut vivre l'enseignante de quatrième année, le même sort est réservé au secondaire. J'ai vu des enfants arrivés du primaire avec un dossier vierge et peu de temps après on apprenait que l'enfant était maintenant sous Ritalin (ou autre). Je déplore cette pratique! Imaginez ceci: après un certain temps de consommation de Ritalin, l'enfant oublie ou s'entête à ne pas prendre ce médicament... résultat: il est déchaîné! C'est comme Lindsay Lohan qui fait une cure de désintoxe!!! Il y a aussi le fait que, depuis 2000, on veut "saupoudrer" les enfants avec un TD dans les classes régulières afin qu'ils aient de bons modèles (enfant dit normal)! Que fait-on des enfants plus forts dans une classe ou des enfants moyens qui cheminent bien et qui en demandent plus (dans le bon sens) alors que les enfants TD prennent tellement d'énergie et d'attention qu'on "oublie" de pousser les plus forts à aller plus loin?! Dommage! Annecdote: J'enseigne en secondaire 4, un élève âgé de 15 ans qui préfère jouer au basket, rire et faire rire, ne fait pas ses travaux et quand il les fait...c'est bâclé! Cet élève veut s'amuser, or il dérange la classe! Passe beaucoup de temps dans le corridor et dit aux enseignants: si vous avez un problème appelez mon père,LUI il est directeur d'école pis y va vous arrangez ça! Bref, il s'avère que Monsieur prend beaucoup la défense de fiston... Cette année, fiston est en secondaire 5, et ce, après avoir fait des cours de rattrapage durant l'été!! Monsieur veut que fiston réussisse! Ils sont donc allés voir un médecin afin de lui faire diagnostiquer un trouble d'apprentissage... Résultat: L'élève revient avec un billet indiquant qu'il a un TDA sévère et qu'il doit disposer d'un peu plus de temps que les élèves réguliers pour faire ses évaluations ainsi que ses travaux... Qu'en pensez-vous? Vite sur la prescription de temps de le DOC! J'appelle cela du nivelage par le bas! Cela va être beau sur le marché du travail!!! Modifié 26 novembre 2010 par barcanour SusanSouris a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Kweli Posté(e) 26 novembre 2010 Habitués Posté(e) 26 novembre 2010 Peut-etre qu'Equinox aura de meilleures infos sur le sujet, mais je me souviens avoir lu plusieurs articles ces dernières années soupçonnant l'influence des additifs alimentaires et colorants chimiques trop largement répandus dans notre alimentation sur les troubles de la concentration des enfants et sur les syndromes l'hyperactivité. C'est vrai que ma premiere reflexion était de me dire qu'il y a encore 20 ans les parents nous foutaient dehors qu'il pleuve ou qu'il vente à aller jouer au foot, à aller à la pêche, faire du vélo, bref on allait se dépenser et on rentrait crevés pour 5h, l'heure du nesquik et des tartines de nutella. On avait aussi des activités qui nous stimulaient mais pas au rythme des jeux videos ou d'internet, ca prenait plus de temps de patience ou d'effort qu'un simple clic. On a fait grandir les gamins dans un monde du clic et du resultat immédiat. Les premiers jeux videos que j'ai eu sur les premieres pétoires Thomson ou Amstrad, il fallait brancher la machine et aller faire un tour de vélo le temps que ca chauffe...pour jouer au pingpong ou au petit bonhomme qui faisait du ski en vert et noir...nostalgie quand tu nous tiens.... Et à l'école on craignait encore de se faire coller ou de prendre une bonne claque par le prof si on avait poussé le bouchon trop loin. Hélas je pense que l'environnement général a aussi bouleversé certains équilibres naturels dans notre comportement et que le mal est bien réel chez les enfants actuellement ( génération du "clic", familles éclatées, pression sociale et économique, médias et cinéma...) J'imagine aussi que les lobbies pharmaceutiques ultra puissants sont pour quelque chose dans ces prescriptions à outrance comme c'est le cas pour les adultes avec le Lexomil et autres anti-anxiolitiques que l'on mange comme des smarties actuellement... Peu de médecins en parlent ouvertement mais on connait quand même les leviers de pression que les pharmas sont capables d'activer pour ouvrir les robinets des prescriptions pour tel ou tel produit... Tu peux lire à ce propos le magazine "Protégez-vous", édition de mai 2010. Assez édifiant merci. Citer
Habitués Kweli Posté(e) 26 novembre 2010 Habitués Posté(e) 26 novembre 2010 Bonjour, Je suis enseignante au secondaire et croyez-moi, ce que peut vivre l'enseignante de quatrième année, le même sort est réservé au secondaire. J'ai vu des enfants arrivés du primaire avec un dossier vierge et peu de temps après on apprenait que l'enfant était maintenant sous Ritalin (ou autre). Je déplore cette pratique! Imaginez ceci: après un certain temps de consommation de Ritalin, l'enfant oublie ou s'entête à ne pas prendre ce médicament... résultat: il est déchaîné! C'est comme Lindsay Lohan qui fait une cure de désintoxe!!! Il y a aussi le fait que, depuis 2000, on veut "saupoudrer" les enfants avec un TD dans les classes régulières afin qu'ils aient de bons modèles (enfant dit normal)! Que fait-on des enfants plus forts dans une classe ou des enfants moyens qui cheminent bien et qui en demandent plus (dans le bon sens) alors que les enfants TD prennent tellement d'énergie et d'attention qu'on "oublie" de pousser les plus forts à aller plus loin?! Dommage! Annecdote: J'enseigne en secondaire 4, un élève âgé de 15 ans qui préfère jouer au basket, rire et faire rire, ne fait pas ses travaux et quand il les fait...c'est bâclé! Cet élève veut s'amuser, or il dérange la classe! Passe beaucoup de temps dans le corridor et dit aux enseignants: si vous avez un problème appelez mon père,LUI il est directeur d'école pis y va vous arrangez ça! Bref, il s'avère que Monsieur prend beaucoup la défense de fiston... Cette année, fiston est en secondaire 5, et ce, après avoir fait des cours de rattrapage durant l'été!! Monsieur veut que fiston réussisse! Ils sont donc allés voir un médecin afin de lui faire diagnostiquer un trouble d'apprentissage... Résultat: L'élève revient avec un billet indiquant qu'il a un TDA sévère et qu'il doit disposer d'un peu plus de temps que les élèves réguliers pour faire ses évaluations ainsi que ses travaux... Qu'en pensez-vous? Vite sur la prescription de temps de le DOC! J'appelle cela du nivelage par le bas! Cela va être beau sur le marché du travail!!! Si Papa est si merveilleux, pourquoi il ne le prend pas dans sa propre école? Y a des claques qui se perdent dans ce pays, pfffttttt! Je déteste le mouvement de culpabilisation des parents qui s'est amorcé ces derniers temps (d'ailleurs, Jean Charest a aussi embarqué là-dedans aussi). Mais franchement ... Citer
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