Habitués errou Posté(e) 17 juillet 2011 Habitués Posté(e) 17 juillet 2011 salut les ecrivains informels ! à deux ça devient plus excitant, car on est face à deux styles qui se relayent en essayant de maintenir le sens de la prose; je sais que qu'on dirige sacha c'est déja pas facile, raconter taous est encore plus difficile, mais le plus dur dans tout ça c'est de les reunir dans Citer
Habitués errou Posté(e) 17 juillet 2011 Habitués Posté(e) 17 juillet 2011 pardon j'ai touché quelque chose et c'est parti comme je disais, le plus dur dans l'ecriture de cette belle histoire c'est de reunir les deux acteurs, là il faut vraiment trouver quoi mettre sur la ligne et c'est là où ça capte au maximun; de virage il n'y en a eu qu'un seul pour le moment c'etait l'accident, ça avait donné un coup de rein à l'histoire, mais depuis la separation des concernés, c'est le tracé plat comme on dit dans le jargon medical, alors peut être qu'il est temps d'amorcer un second virage pour mettre en evidence sacha et sa titi autrement... ALLEZ Y ! Citer
Habitués fariza Posté(e) 18 juillet 2011 Auteur Habitués Posté(e) 18 juillet 2011 hello à tous!!!! je vais surement lpoursuivre par un passage, long ou court cela dépend!! de quoi? bin de ce je ne sais quoi!! lol!! pour le moment, je dois payer ma facture de téléphone sinon je ne pourrais plus faire la pipelette au téléphone, j'adore papoter!lol! errouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu,merci! pourquoi? bin... tu le sais!! pas la peine que j'use des mots! à plus tard Citer
Habitués fariza Posté(e) 22 juillet 2011 Auteur Habitués Posté(e) 22 juillet 2011 (modifié) hello! on y va pour un court moment d'improvisation? Le tribunal était bouillonnant de monde.Sasha se posait deux questions; la première était ce que trouvaient tous ces gens en venant réchauffer les bancs et être spectateurs de la vie des autres.il trouvait ceci tellement impoli car dans l'affaire, , en amont ou en aval de la tenue de cette audience, il y'a surement un perdant. alors comment peuvent-ils se réjouir du malheur d'autrui, c'est écurant se dit-il. La deuxième question était ce que lui faisait là. puisqu'il trouvait que le tribunal et ses occupants sont une scène théâtrale où il se produit un grand paradoxe qui conclue à une grande injustice, qu'est ce qu'il faisait là? Sasha, après mure réflexion,ce qui n'est pas nouveau, décida de grignoter sur le temps qu'il a accordé, après de grands calculs, pour se reposer et aller assouvir une curiosité qui le prit à la gorge comme une grande soif. En effet, en se rediffusant la discussion sourde qu'il a eu avec Taous, il s'est rappelé avec un semblant d'effroi de la manière dont elle a pris congé de lui en lui disant que le dossier qu'elle allait plaider était délicat et qu'il fallait qu'elle se repose. Sasha était conscient que ceci n'était qu'une diversion pour éviter toute communication, Taous était excellente pour éviter ce dont elle ne voulait pas parler. il prit place au dernier rang, personne ne le verra au milieu de cette foule assoiffée de faits divers.et combien même, on le reconnaitrai même pas. Taous défendait un jeune homme de couleur, d'une trentaine d'année accusé de viol par une jeune fille et ses parents chez qui il livrait des fruits et légumes provenant de sa proprepetite ferme. Sasha observe le jeune noir avec beaucoup d'intérêt, il essaya de voir s'il pouvait y détecter l'innocence ou la culpabilité sur ses traits. ce jeune homme était tout ce qu'il y avait de normal. Grand, d'apparence posée et calme, élégant pour l'occasion, la carrure témoignant de grands efforts physiques sans doute liés à sa fonction de fermier et il semblait serein. Sasha se disait que s'il était ainsi c'est sans doute qu'il est innocent et surtout qu'il a confiance en son avocate. Mais est - ce suffisant pour s'en sortir quand on est noir, habitant à Nice où habitaient des gens qui n'aimaient pas tellement la différence et la diversité. Taous s'est acharnée à détruire tout les témoignages de la partie plaignante. Elle faisait voler toutes les certitudes dans la tête des gens et du juge en s'y prenant avec tact et beaucoup de passion. Sasha semblait à des milliers de kilomètres de là. il tombait de haut. On lui a parlé de la férocité de titi à la barre, on lui a décrit ses performances et son talent, mais il ne s'attendait pas à un volcan pareil. Elle avait la grâce d'une panthère. On en oublie le fauteuil, elle investissait l'espace environnant et dégageait une aura incroyable qui le clouait d'admiration. "Madame la juge,mon client est innocent. Cela devrait suffire, je devrais mettre un point et me rasseoir . Mais non, il faut qu'on entende le résumé de la situation et le fin mot de l'histoire que j'espère injecterait un peu de conscience et de bon sens chez les plaignants. Mon client est un citoyen honnête qui travaille dur pour se faire une place au soleil. il ne vit au crochet de personne, il a réussi à se procurer un travail et une dignité. Mais il ne faut pas se leurrer,par sa couleur, par ses origines et par sa réussite il dérange!!! on a saccagé ses plantations et sa maison et on s'en est pris à sa personne physique. La partie adverse s'est cru au dessus de la loi et a voulu se faire justice d'elle-même (et quelle justice!!!) en attentant à la vie d'un homme. pour qui se prennent-on pour décider dequi doit vivre ou mourir? Madame la présidente, la jeune fille qui crie au viol n'est guère victime d'un tel acte odieux. Nous avons eu la preuve qu'elle était consentante et que son partenaire, qui a reconnu les fait à la barre, n'est pas mon client. Fallait-il aller jusqu'à accuser un homme d'un tel crime par peur d'affronter des parents intolérants et conservateurs? pour tout ces fait, qui sont réel contrairement aux accusations de la partie plaignante, je vous demande d'acquitter mon client avec qui nous nous sommes concerti et décidé deporter plainte pour coup et blessures graves avec prémiditation de meurtre, discrimination,propos racistes, accusations calomnieuses et destructions de ses biens. merci madame la présidente". Sasha avait la chair de poule, il était si........... fier de sa Titi. Après le verdict bien évidemment positif aux réquisitions de Taous, son client se mit à son niveau en pliant ses genoux et lui a pris les mains dans une poignée forte de reconnaissance. Le sourire de Taous était si vrai, elle était contente mais pas pour sa victoire mais juste pour le jeune homme et c'est une Taous que Sasha ne connaissait pas.Il faisait connaissance avec une facette qu'il ne lui connaissait pas et c'est un régal pour les yeux. - Bravo, tu m'as scotché! Félicitations maître. Tu es vraiment douée. Elle le regarda d'abord un moment se demandant ce qui l'amenait. Puis elle préféra sourire et lui répondre. -Merci Sasha!!! C'était dur mais on y est arrivés. -je suis fier de toi, tuas vraiment fait quelque chose de ta vie! Une vraie furie à la barre! Je n'aimerai pas être ton adversaire!! -à y penser, on a jamais été adversaires! Sauf pour se rouler du haut de la pente! et je t'ai à chaque fois battu.. Un rire court mais vrai avait suivi ce petit échange. - je ne sais pas pour toi, mais ton affaire m'a donné un creux! Je t'invite à déjeuner. -et j'aurais droit à la cérémonie d'un grand restaurant chic et choc? -tu leur casseras la vaisselle alors je m'abstiens! Il y'a un super grec en bas de la rue! Ça te tente? -ok! De toute façon jen'ai pas beaucoup de temps! Allons-y!!! Cette bonne humeur était si inattendue et Sasha était à la fois jovial et un peu méfiant, on ne sait jamais avec cette tête de mule versatile! Il préféra vivre l'instant présent etouvrit la porte pour que Titi puisse rouler dehors. ............... à suivre. <br style="mso-special-character: line-break;"><br style="mso-special-character: line-break;"> Modifié 22 juillet 2011 par fariza Citer
Habitués errou Posté(e) 25 juillet 2011 Habitués Posté(e) 25 juillet 2011 azul fellawen ! je pense que la dramaturgie auquelle on a eu droit cet été ( ce que les relayeurs ont appellé l'affaire dsk ) t'a inspirée cette fois, puisque maître taous essaye, enfin reussit à extirper un accusé à tort de viol de la vindicte judiciaire et populaire, c'est pas mal comme pas et puis sacha est complètement impressionné par l'aura de titi; je cois que certaines revelations devraient être faites ( durant le dejeûner ) pour ouvrir d'autres sentiers dans cette expedition si tu permets que j'appelle ainsi ton histoire; des idées y en a mais j'apprecie mieux tes ecrits et tes derapages contrôlés, ça me donne envie de revisiter certains pans de ma vie anterieure et surtout ça me fait sourir tout le temps ! je sais qu'à chaque fois que j'interviens je bouscule un peu les choses et que je retarde un peu ta reprise mais c'est ainsi avec moi, je reflechis peut être un peu différrement mais c'est tout dont les neurones qui me restent sont capables. allez j'attends la suite... à tantôt ! Citer
Habitués fariza Posté(e) 25 juillet 2011 Auteur Habitués Posté(e) 25 juillet 2011 (modifié) erouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu!!! salut mon ami! j'espère que tu vas bien! je te remercie pour ton intervention et j'adore tes interventions. Aussi ne t'en fais pas pour tes neurones; il t'en restent beaucoup et elle sont en perpetuelle activité!! dsk ne m'a pas inspirée!! je m'abstiens de te dire ce que je pense de cette affaire trop médiatisée; ils sont tous fautifs: lui, la presse, les usa, la france, le ps, l'ump, sarko, annes saint clair, la plaigante............. ce que je voulais faire, c'est mettre en évidence, le talent de taous et son audace à deffendre l' indefendable. sa hargne et sa soif de vaincre, sa manière d'être debout sur ses pieds dans un sens figuré puisque le propre ne le permet pas! le défi est son moteur! sa manière de tomber vers le haut! je poursuivrai plus tard dans la journée! toi, reste à coté! merci! je t'offre un sourire, un grand!! ainsi tu le partagera avec ta petite et jolie tribu!! aciao l'ami! à plus!!!! fariza Modifié 25 juillet 2011 par fariza Citer
Habitués errou Posté(e) 5 août 2011 Habitués Posté(e) 5 août 2011 azul et saha ftorkom ! first; j'ai bien ri pendant les 24 heures où tu es passée maman d'une petite femelle et que beaucoup de forumistes sur ton autre fil ont fait passer... ta reaction fût un peu tardive au point où j'ai failli demander à ma femme de preparer "thimchpouchth" et d'aller faire le tour des hôpitaux pour essayer de te retrouver et te feliciter de visu...vu le nombre de messages de felicitations comment veux tu ne pas douter ? ce fût un agreable passage pas de ton histoire mais de ta realité, ce passage que j'espere se realisera un jour pour toi et ton epoux afin que vous goûtiez au plaisir d'être papa et mama nchallah ! second;où est passé GASA ? ne voit il pas qu'il ya sous production en matiere de faits; je pensais qu'il allait te booster en ramenant sa touche d'imagination; mon attente est vaine, enfin j'espere qu'il reviendra et nous regalera de ses essais... third; le jeûn a l'air d'accaparer la suite, allez envois taous et sacha dans un resto et débloque le play please ! à plus tard ! Citer
Habitués fariza Posté(e) 5 août 2011 Auteur Habitués Posté(e) 5 août 2011 (modifié) Le restaurant grec était situé deux ruelles plus loin. Taous avait du mal à se frayer un chemin au milieu de la foule, il y'avait beaucoup de monde à l'heure du déjeuner qui marchaient dans tous les sens pour pouvoir trouver un lieu pour grignoter un morceau. -Maudit fauteuil, dit-elle en essayant de le débloquer lorsqu'il s'est coincé entre deux galets. - attends, laisse-moi faire. Sasha n'attendait pas de réponse, il entreprit de pousser le fauteuil et son occupante tout au long du chemin. Elle a failli lui dire NON, qu'elle n'avait pas besoin de lui, ni de personne. Qu'elle s'est toujours très bien assumée seule. Mais bizarrement, elle n'en fait rien, elle se laissa guider sans rouspéter, ce qui ne manqua pas d'étonner Sasha. Pour rompre le silence,ce dernier accélère la cadence avant de cabrer le fauteuil ce qui arracha un cri à Taous. -Arrête, t'es malade ou quoi? Sasha ne l'écoutait même pas, il courrait derrière le fauteuil et s'adressait à la foule: - Attention, attention,laissez passer le carrosse de madame. la course s'est arrêtée devant le restaurant grec du nom de "Narcisse", dans des éclats de rire qui se sont accentués quand un gros bonhomme avec des moustaches fournies leur dit, les bras sur les hanches et roulant les "r": -vous cassez,vous remboursez, moi c'est Anatole, entrez, mais la jolie dame d'abord". - Salut Anatole, la jolie dame et moi avons une faim de loup, alors une salade de poivrons et aubergines, de l'agneau aux pommes de terre, pour finir un bon café et du baklava. le tout multiplié par deux. - c'est parti!! Taous regardais Sasha avec stupéfaction, - depuis quand tu t'y connais autant en mets grecs? et puison va pas tout manger!! - Je te promets que si tu ne manges pas tout, je m'en occuperai! la bonne humeur semblait avoir conquis le visage de Taous et ça faisait longtemps qu'elle n'avait passenti cette brise passer dans sa vie, elle riait sans retenue. - ça fait longtemps que je n'ai pas autant mangé ni... -ni quoi titi? -ni autant ri! -tu devrais pourtant, tues sublime quand tu ris! ce compliment était déconcertant pour Taous. Elle ne savait plus comment réagir; doit-elle encore s'abandonner à sa répartie et l'envoyer sur les roses? Elle se parlait à elle-mêmedans un monologue interne et elle finit par se dire: oh et puis ça va! ce n'estqu'un compliment, accepte-le et ferme-la bon son!!! le restaurant était presque vide. il y avait une grosse dame assise à la deuxième table à droite,deux ados un peu plus loin et une maman avec ses deux petites filles qui necessait de se chamailler. Mais Taous était soudain subjuguée par deux silhouettes qui évoluaient au centre du restaurant, leurs pas répondaient à une suite de slow qui passait à la radio que le gros Anatole avait mis au plus fort. Deux sexagénaires dansaient sur "ma vie" d'Alain BARRIERE. Elle n'écoutait plus Sasha, elle ne voyait que ces deux être enlacés avec une tendresse immense et évoluant dans des pas harmonieux et semblaient vivre chaque parole de la chanson. Sasha se rendit compte del'attraction et de l'effet qu'elle produisait sur sa Titi. il eut un pincement au coeur lorsqu'en suivant le regard de la jeune femme, il tombe dans un axe droit sur les jambes des danseurs. il la regarda et surprit son sourire mélancolique. Sasha posa sa main sur celle de Taous qui, surprise par le contact, tourna brusquement la tête vers lui et c'est à ce moment-ci qu'il lui demanda: M'accordes-tu cette dance ? -mais, je... tu vois bien que je....... . taous était déboussolée et elle respirait très mal. - ne t'en fais pas, et laisse-moi faire. fais-moi confiance s'il te plait. il se leva et tira le fauteuil roulant vers l'arrière de façon à ce qui puisse la soulever. il avait pris tellement de précaution comme si'l avait à faire à un objet fragile qui risquait de se briser si l'on fait un faux pas ou si l'on tribuche. "dieu qu'elle est légère" se dit-il. il la porta au centre de la salle et valsait encore et encore en la tenant dans ses bras, au bout d'un moment, elle finit par se décrisper et resserrer les bras autour du cou de son cavalier. .....................à suivre. Modifié 5 août 2011 par fariza Citer
Habitués fariza Posté(e) 5 août 2011 Auteur Habitués Posté(e) 5 août 2011 hello à tous! errou! tu me diras ce que tu en penses! tu as vu ce que les malentendus font? moi qui crève d'envie d'avoir un enfant voilà qu'on rajoute à la sauce!lol! en tout cas c'est agréable! "thimchewecht" c'est moi qui vais la faire pour ma belle soeur!! waw, comme ça change un foyer, je te jure que de leur maison émane une lumière et un bonheur sans semblable! quelle chance!!!! bref, au moins ça t'a fait rire, c'est déja ça!!! quant à GASA, je ne sais pas où il est parti! à bientot! prends soin de toi et ... des autres. fariza Citer
Habitués errou Posté(e) 6 août 2011 Habitués Posté(e) 6 août 2011 salut ! j'ai lu et j'ai aimé, seulement j'ai cru que les slows et les valses n'etaient pas ce qu'on trouvait dans les etablissements grecs, bref c'est mon imagination qui me fait dire ça, je dis imagination car tout se qui se passe s'illustre dans ma memoire, et ma foi par fois ya des choses qui ne collent pas, souvent quand il s'agit de mettre les decors en place, j'ai du mal à placer certaines choses, peut être que c'est par manque d'imagination ou bien même peut être par excés, je ne sais pas mais enfin crois moi ça me fait travailler, sinon ya un declic ou un clic comme tu veux qui doit s'operer maintenant pour relancer l'histoire, surtout ne pas les envoyer dans les bras de l'un et l'autre, c'est peut être pas une bonne idée, ou bien couper court à la rencontre en provoquant un dispute comme tu sais si bien le faire, de tout ça voila ce que je propose; tu vas sûrement te dire qu'errou a un esprit de synthèse mais ecoutes ma chanson preferée d'aznavour(bon anniversaire) et essayes de puiser le savoir être que l'amour puisse inculquer à l'homme... allez j'en dis pas plus, je vais t'attendre et je te laisse innover... à plus ! Citer
Habitués fariza Posté(e) 23 août 2011 Auteur Habitués Posté(e) 23 août 2011 le brave Anatole admirait le centre de la salle de son restaurant. la tête callée par sa main posée sur le comptoir, il suivait chacun des mouvements de Sasha qui semblait évoluer dans une sphère impénétrable. le couple enlacé n'avait plus la notion du temps ni celle de l'éspace. Sasha fermait les yeux et ne voulait plus les ouvrir; il voulait que ce moment puisse durer une eternité. il resserrait son étreinte comme pour essuyer les années écoulés et les mauvais souvenirs. il voulait seulement qu'elle comprenne qu'il était là et rien que pour elle. dieu si elle savait à quelle point elle lui était importante. il sentit un mouvement chatouillant sa nuque , quelque chose de chaud et d'humide,un liquide. Mon dieu!non non non!! elle pleure! je vais mourir!non pas elle! Titi ne pleure pas. Il tenta de l'écarter de lui pour voir son visage mais elle s'accrochait comme une ventouse refusant de se faire voir ainsi. - EHHHH! mais qu'y ' a t-il? j'ai fait quelque chose d'inapropriée? -non Sasha, c'est moi qui suis inapropriée! - Titi............. - ramène moi à la maison stp, je veux rentrer. -Mais attends, tu..... - s'il te plaie, ramène-moi. n'insiste pas, je ne veux pas, je ne peux pas te tenir tête ni me chamailler avec toi! pas aujourd'hui! je veux seulement rentrer. - d'accord. Sasha était dépité, il ne savait plus sur quel pieds danser. Taous essuya ses larmes d'un geste rapide et arbora un sourire en s'adressant à Sasha: _ on y va? Sasha baladait ses yeux sur le visage de sa Titi un moment en essayant de comprendre les choses. il se demandait ce qui se passait dans la tête de Taous. mais au fond de lui, il savait trés bien de quoi il en retourne. ............à suivre. Citer
Habitués fariza Posté(e) 8 septembre 2011 Auteur Habitués Posté(e) 8 septembre 2011 (modifié) Le vehicule de Sasha n'était pas loin. il poussait le fauteuil de Taous dans la petite ruelle par laquelle ils étaient venus mais pas avec le même enthousisasme. Il avait l'estomac noué- non par la nouriture d'Anatole- mais c'est une sensation de vide vertigineux, une angoisse folle et affolante, un noeud qui lui revient de loin. il avait mal mais c'était un mal familier comme quand il était plus jeune. Titi ne disait rien, elle ne se souciait pas du silence qui mettait une distance démesurée entre elle et Sasha. arrivés à l'emplacement où la voiture était garée, ce dernier entreprend de la placer sur le siège avant, aussi il la souleva comme si c'était une routine, son regard était vague, ses gestes ceux d'un automate. il ne se rendait pas compte que la scène attirait quelques regards curieux des passants, et puis zut!! il s'en fichait royalement. il plia le fauteuil de Taous et le rangea dans la mâle qu'il referma brusquement sans que cela ne le tire de ses pensées. toujours aussi pensif, il s'installa au volan; en réglant le rétroviseur, il tomba sur son regard où il décelait une fatigue étrange, comme s'il avait pris une dizaine d'années de plus en quelques heures. c'est ce genre de fatigue qui vous rend résigné sans pour autant se lasser de vivre ou verser dans la lassitude. Sasha agrippait le volan avec toute l'assurance qui lui restait. il s'engagea sur la route pour ramener sa passagère chez-elle. aucun d'eux ne sentait le besoin de parler; ils se contentaient d'errer chacun dans ses pensées et de se parler à eux-même. Sasha se retourna vers Taous; elle regardait vers l'avant sans sourciller; elle lui offrait un profil digne des muses des peintres d'antan. Dieu qu'elle était belle, pensa t-il. il roulait doucement comme s'il avait à bord la vie la plus importante au monde. il n'osait même plus lui adresser la parole comme si c'était un oiseau rare qui risque de s'envoler au moindre bruit; alors il se contentait de contempler le volatile. le temps passait en étirant le chemin pour rentrer chez taous. Aprés tout ce n'est pas aussi loin que ça. en fait, rouler faisait du bien aux deux passagers. passagers non seulement d'une vulgaire auto, produit d'une intelligence humaine, mais aussi passagers d'une vie qui est le produit de leur deux destins qui se tirraillent, qui se repoussaient et qui se retrouvent enmélés malgrés tout. ils ont roulé pendant des heures; oh ils le savaient surement, mais cette sorte d' hypnose leur est nécessaire. Il faisait noir à Nice, la nuit tombait et les lampadaires scintillaient tels des diamants pendu au cou d'une femme des plus charnues et désirables. Quand Sasha était sorti de sa longue absence, il se retourna vers Taous et se rend compte qu'elle s'était endormie. il se garra à quelques patés de maisons de chez-elle. il voulais profiter de son inconscience pour la contempler à son aise et sans que personne ne puisse le remarquer, même pas elle. il n'a pas pu s'empêcher de sourire en la regardant. cette fatigue l'habitait toujours autant mais il était serein enfin. il se met à parler, juste à lui-même, dans une voix presque inaudible, tout en retenant sa main qui voulait s'avancer et enlever les mêches de cheveux qui couvraient le visage de sa Titi. - Tu es incroyable; j'ai envie de t'étrangler des fois , quand tu te comportes en insollente, juste parceque tu me blaisses, tu arrive toujours à m'atteindre, et de quelle façon!!; Mais là, tu ressemble à un ange; j'ai fait de toi un ange impotent, ça ne t'a pas empêcher de t'éloigner de moi! je suis parti et tu es restée mais tu as réussi ta fuite mieux que moi! tu m'a chassé de ton coeur, mon refuge, je l'ai mérité peut être!! dieu que tu es sereine quand tu dors!! je n'ai aucune pitié à ton égard, j'ai juste envie de récupérer ma Titi, mon amie de toujours, celle qui savait tout ce qui m'arrivait dés que je croisait mes pieds pour les ramener à ma poitrine et me balancer pour me rassurer; je veux juste avoir une place au pied de "notre" arbre; je veux juste que tu restes ma TITI. le resteras-tu? l 'es-tu restée? me detestes-tu à ce point? il la regarda avec une affection qu'il ne contenait plus, il ne savait plus ce qu'il devait éprouver envers cette jeune femme, de la culpabilité ou s'abandonner à cet attachement qui le reliait à elle. il ferma les yeux en renversant sa tête vers l'arriere pour la loger dans son siège, puis il se décida à reprendre la route. si seulement il pouvait lui dire tout ceci, si seulement ............... De l'autre coté de la voiture, Titi se retourna dans son someil pour faire face à la vitre sans que le bas de son corps en fasse autant. Ce mouvement n'a pas échapé à Sasha, qui venait d' avoir le coup de grâce. "Dieu que c'est injuste! elle ne pourras jamais dormir sur le coté. il avait une envie soudaine d'hurler sa douleur. Ce que Sasha ne savait pas, c'est que les larmes qu'il a retenu ont fini par couler mais sur d'autres joues, celles de Taous. ce qu'il ne savait pas non plus c'est qu'elle avait tout entendu de son petit monologue.................... à suivre. Modifié 8 septembre 2011 par fariza Citer
Habitués errou Posté(e) 28 mars 2012 Habitués Posté(e) 28 mars 2012 azul ! il est minuit passée, je viens de relire le dernier morceau de texte écrit ya maintenant 06 mois. c'est vrai que ca fait quand mème un bout de temps que je ne suis pas revenu par là mais en tout cas j'ai tout de suite retrouvé le sens de l'histoire, cela veut evidemment dire que j'ai adoré cet essai et aussi j'y ai des souvenirs dont le plus agreable etait la connaissance de son auteure avec laquelle j'ai partagé beaucoup de bonnes choses même si elles furent par claviers interposés... sinon je m'adresse à toi fariza, j'espère que tu vas bien et que epoux aussi va bien, tu as abandoné sacha et titi sans avoir scellé leurs sorts ! je mets ca sur le compte du temps, je présume que tu n'en as plus avec tes études et tes autres obligations...en ce qui me concerne je vais bien et ma femme et mes enfants aussi vont bien dieu merci, l'algerie nous manque mais on se fait une raison... moi par exemple j'ai un cd de ezzahi et el kobbi que j'ecoute dans la cuisine à chaque fois qu'alger m'interpelle, parfois on se laisse même aller à des danses de heddi quand amar se lance dans ses improvisations magiques, je te le jure que quand nos enfants nous voient ainsi ils n'arrettent pas de rire et finissent par nous rejoindre et partagent avec nous ces moments de fuites qu'eux ne comprennet evidemment pas... à part ca dans l'ensemble on s'en sort pour l'instant, on a appris des choses et on a perdu d'autres, le reste on laisse venir et on fait avec, voilà je souhaiterais avoir de tes nouvelles et surtout que celles ci soient bonnes. errou Citer
Habitués massyle Posté(e) 25 mai 2012 Habitués Posté(e) 25 mai 2012 azul ! il est minuit passée, je viens de relire le dernier morceau de texte écrit ya maintenant 06 mois. c'est vrai que ca fait quand mème un bout de temps que je ne suis pas revenu par là mais en tout cas j'ai tout de suite retrouvé le sens de l'histoire, cela veut evidemment dire que j'ai adoré cet essai et aussi j'y ai des souvenirs dont le plus agreable etait la connaissance de son auteure avec laquelle j'ai partagé beaucoup de bonnes choses même si elles furent par claviers interposés... sinon je m'adresse à toi fariza, j'espère que tu vas bien et que epoux aussi va bien, tu as abandoné sacha et titi sans avoir scellé leurs sorts ! je mets ca sur le compte du temps, je présume que tu n'en as plus avec tes études et tes autres obligations...en ce qui me concerne je vais bien et ma femme et mes enfants aussi vont bien dieu merci, l'algerie nous manque mais on se fait une raison... moi par exemple j'ai un cd de ezzahi et el kobbi que j'ecoute dans la cuisine à chaque fois qu'alger m'interpelle, parfois on se laisse même aller à des danses de heddi quand amar se lance dans ses improvisations magiques, je te le jure que quand nos enfants nous voient ainsi ils n'arrettent pas de rire et finissent par nous rejoindre et partagent avec nous ces moments de fuites qu'eux ne comprennet evidemment pas... à part ca dans l'ensemble on s'en sort pour l'instant, on a appris des choses et on a perdu d'autres, le reste on laisse venir et on fait avec, voilà je souhaiterais avoir de tes nouvelles et surtout que celles ci soient bonnes. errou attention, je vois nettement les signes de déprime chez vous. au lieu de danser sur les aires de Ezzahi, sortez et profitez-en des belles journées du printemps, faites du vélo, promenez-vous dans les beaux endroits que recèle Montréal. et surtout, arrêtez de lire les navets de Fariza, ce sont des répliques parfaites de films turques télévisés sur notre chaîne unique aux fins de rendre le peuple encore plus débile que débile. bon courage !!! Citer
Habitués massyle Posté(e) 25 mai 2012 Habitués Posté(e) 25 mai 2012 Le vehicule de Sasha n'était pas loin. il poussait le fauteuil de Taous dans la petite ruelle par laquelle ils étaient venus mais pas avec le même enthousisasme. Il avait l'estomac noué- non par la nouriture d'Anatole- mais c'est une sensation de vide vertigineux, une angoisse folle et affolante, un noeud qui lui revient de loin. il avait mal mais c'était un mal familier comme quand il était plus jeune. Titi ne disait rien, elle ne se souciait pas du silence qui mettait une distance démesurée entre elle et Sasha. arrivés à l'emplacement où la voiture était garée, ce dernier entreprend de la placer sur le siège avant, aussi il la souleva comme si c'était une routine, son regard était vague, ses gestes ceux d'un automate. il ne se rendait pas compte que la scène attirait quelques regards curieux des passants, et puis zut!! il s'en fichait royalement. il plia le fauteuil de Taous et le rangea dans la mâle qu'il referma brusquement sans que cela ne le tire de ses pensées. toujours aussi pensif, il s'installa au volan; en réglant le rétroviseur, il tomba sur son regard où il décelait une fatigue étrange, comme s'il avait pris une dizaine d'années de plus en quelques heures. c'est ce genre de fatigue qui vous rend résigné sans pour autant se lasser de vivre ou verser dans la lassitude. Sasha agrippait le volan avec toute l'assurance qui lui restait. il s'engagea sur la route pour ramener sa passagère chez-elle. aucun d'eux ne sentait le besoin de parler; ils se contentaient d'errer chacun dans ses pensées et de se parler à eux-même. Sasha se retourna vers Taous; elle regardait vers l'avant sans sourciller; elle lui offrait un profil digne des muses des peintres d'antan. Dieu qu'elle était belle, pensa t-il. il roulait doucement comme s'il avait à bord la vie la plus importante au monde. il n'osait même plus lui adresser la parole comme si c'était un oiseau rare qui risque de s'envoler au moindre bruit; alors il se contentait de contempler le volatile. le temps passait en étirant le chemin pour rentrer chez taous. Aprés tout ce n'est pas aussi loin que ça. en fait, rouler faisait du bien aux deux passagers. passagers non seulement d'une vulgaire auto, produit d'une intelligence humaine, mais aussi passagers d'une vie qui est le produit de leur deux destins qui se tirraillent, qui se repoussaient et qui se retrouvent enmélés malgrés tout. ils ont roulé pendant des heures; oh ils le savaient surement, mais cette sorte d' hypnose leur est nécessaire. Il faisait noir à Nice, la nuit tombait et les lampadaires scintillaient tels des diamants pendu au cou d'une femme des plus charnues et désirables. Quand Sasha était sorti de sa longue absence, il se retourna vers Taous et se rend compte qu'elle s'était endormie. il se garra à quelques patés de maisons de chez-elle. il voulais profiter de son inconscience pour la contempler à son aise et sans que personne ne puisse le remarquer, même pas elle. il n'a pas pu s'empêcher de sourire en la regardant. cette fatigue l'habitait toujours autant mais il était serein enfin. il se met à parler, juste à lui-même, dans une voix presque inaudible, tout en retenant sa main qui voulait s'avancer et enlever les mêches de cheveux qui couvraient le visage de sa Titi. - Tu es incroyable; j'ai envie de t'étrangler des fois , quand tu te comportes en insollente, juste parceque tu me blaisses, tu arrive toujours à m'atteindre, et de quelle façon!!; Mais là, tu ressemble à un ange; j'ai fait de toi un ange impotent, ça ne t'a pas empêcher de t'éloigner de moi! je suis parti et tu es restée mais tu as réussi ta fuite mieux que moi! tu m'a chassé de ton coeur, mon refuge, je l'ai mérité peut être!! dieu que tu es sereine quand tu dors!! je n'ai aucune pitié à ton égard, j'ai juste envie de récupérer ma Titi, mon amie de toujours, celle qui savait tout ce qui m'arrivait dés que je croisait mes pieds pour les ramener à ma poitrine et me balancer pour me rassurer; je veux juste avoir une place au pied de "notre" arbre; je veux juste que tu restes ma TITI. le resteras-tu? l 'es-tu restée? me detestes-tu à ce point? il la regarda avec une affection qu'il ne contenait plus, il ne savait plus ce qu'il devait éprouver envers cette jeune femme, de la culpabilité ou s'abandonner à cet attachement qui le reliait à elle. il ferma les yeux en renversant sa tête vers l'arriere pour la loger dans son siège, puis il se décida à reprendre la route. si seulement il pouvait lui dire tout ceci, si seulement ............... De l'autre coté de la voiture, Titi se retourna dans son someil pour faire face à la vitre sans que le bas de son corps en fasse autant. Ce mouvement n'a pas échapé à Sasha, qui venait d' avoir le coup de grâce. "Dieu que c'est injuste! elle ne pourras jamais dormir sur le coté. il avait une envie soudaine d'hurler sa douleur. Ce que Sasha ne savait pas, c'est que les larmes qu'il a retenu ont fini par couler mais sur d'autres joues, celles de Taous. ce qu'il ne savait pas non plus c'est qu'elle avait tout entendu de son petit monologue.................... à suivre. tu serait certainement parfaite dans un job de scénariste pour feuilletons turques ou égyptiens de l'ancienne époque. franchement, tu nous casse les noisettes avec tes sornettes qui nous parviennent de tes frustrations de jadis et de tes manques. arrête de nous polluer avec tes navets directement dénichés du bout de ton subconscient. Citer
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