il était une fois...

[fariza]

bonsoir !

je te demande ce soir une derogation pour écrire quelque chose sur toi.

ça fait quelque temps deja que je n'ai rien écris, ce soir j'aimerais te commenter toi si tu permets bien sûr !?

voilà d'abord je te trouve pleine de vie, je t'envie pour ton energie et ta force; je t'imagine aussi trés caractérielle bien que tu sois naÏve comme tu le dis; tu n'as pas peur des mots et l'ambition est la source de ta puissance mentale; je te sens aussi sensible interieurement; tu es trés agreable à lire; Molière peut dormir dans sa tombe tellement tu cultives bien son champs.

pour tes goûts, je prefere observer et contempler, ça fait de toi toi.

voici grosso modo mon point de vue sur ta personne, si c'est proche de la realité ne changes pas, si c'est loin ne changes pas non plus car c'est comme ça qu'on a choisi d'être et pas autrement.

ecoutes "le monsieur qui passe" de Regianni, j'aime beaucoup !

bonne nuit !

BONJOUR!!!

dérogation accordée sous réserve de m'expliquer auquel des deux sens du mot "caractérielle" fais-tu allusion? le sens psychologique ne me va pas, enfin pas complètement! !quant au sens qui définit ce mot comme le fait d'avoir du caractère, celui là me va comme un gant! !! il m'arrive comme dans "le monsieur qui passe ", de vouloir être un femme plus calme qui parle avec douceur et à voix basse! ça arangerait bien du monde!! lol! mais j me donne une grosse claque pour me réveiller et voir ce que je suis: MOI!! j'ai un sale caractère,je parle haut, je ris aux éclats, et je pleure seule!j'aime l'originalité,les défis et les situations impossibles! j'aime l'avis de la minorié!un peu rebelle et trés révolté!e un sac à défauts, trés maladroite! mais c'est moi, il faut s'aimer comme on est!!!

tu as vu juste, sur toute la ligne! bravo pour ta clairvoyance, tes radios sont de trés bonne qualité! tu fais honneur à ta profession! tu es trés proche de la réalité!! j'espère que je ne suis pas aussi transparente toutefois; le mystère devrait s'entretenir un peu quand meme!!!

il ne faut pas se leurer, nous somme la résultante de beaucoup d'interventions, divine, familiale, culturelle.... ETC.mais il y'a aussi la notre et elle est capitale dans le tournant que prend notre vie!!

tu n'a rien à m'envier, ta force à toi est tranquille et elle est plus impressionante et enviable!!

non, je ne changerais pas. dans quelques années, je serais surement une vielle femme ridée aux cheveux blancs, mais mon coeur et mon cerveau garderont la fougue de la jeunesse!!! à me enfants je lèguerai mon sens de la répartie, de l'intelligence (si j'en ai), de la force de caractère pour affronter les aléas de la vie,un peut de naiveté pour qu'ils ne deviennent pas imbus de leurs personnes!! je leur parlerai de ce qui m'a fait telle que je suis, y compris de mes erreurs,je n'en ai pas honte! au contraire!!!

heuuuuuuuuu! il faut que j'arrête parce que ça nei figure peut etre pas dans tes radios mais je suis trop bavarde!! (comme une italienne qui se chamaille!!n'est ce pas??? )!

merci pour les éloges!!! ça fait toujours plaisir!! et merci de superviser mon histoire, tu es un mentor exceptonnel!

aciao ERROU!!

Modifié 26 octobre 2010 par fariza

[fariza]

bien que l'appréhension était toujours en lui, SASHA ne put s'empêcher d'aller à l'hopital. il arrive que les ames soient ravagées par l'arrivée d'un malheur, que j'on ressente ce feu qui consomme les viscères ,que cette douleur qui plie le ventre et nous fait courber le dos vers l'avant et le menton vers le sol; mais l'ame de Sasha, elle, était dans un deuil inexplicable et sans raison comme celui de Paul verlaine dans "il pleut doucement sur la ville". il avait ce tremblement au ventre comme si quelque chose allait arriver! "mon dieu ayez pitié" une phrase qu'il ne cessait de répeter.<BR><BR>à l'entrée du rez de chaussée, Sasha entendit quelqu'un pleurer de chaudes larmes, c'était une voix de femme, il chercha des yeux sans vraiment vouloir voir d'où venait les gérémiades. c'est là qu'il vit la mère de Taous vidant son corps de toute larme qu'il pouvait contenir, elle se tappait la poitrine avec la paume de la main en prononçant des mots dans une langue que Sasha ne comprenait pas. le père était à deux mètres de sa femme, il ne s'occupait guère de la douleur de cette dernière car la sienne était écrasante. Sasha s'en approcha en trainant des pieds et le regarda avec un air de suplication.<BR>- qu'arrive t-il? il s'est passé quelque chose? pourquoi votre femme est dans tout ses états?<BR>- ma pauvre petite ne remarchera plus!! mon dieu, que deviendra ma petite fille?<BR>Sasha sentit le sol se dérober sous ses pieds, il saisissait à cet instant pourquoi il se sentait mal et la raison de la noirceur de ses idées. <BR>il laissa tout le beau monde au rez de chaussée et se dirigea comme un automate vers la chambre de Taous; il s'approcha d'elle le coeur serré. <BR>elle était là, alongée comme une sirène la tête tournée vers la fenêtre, elle tournait son dos, au sens propre et figuré, à ceux qui franchissait la porte de sa chambre. <BR>-bonjour Titi!<BR>aucune réponse ne se fit entendre. un silence pesant s'installa soudain et empoisonna l'athmosphère. <BR>- Titi? tu dors? ok, je reviendrai plus tard!<BR>- Sors et ne reviens plus!!! le ton était bas mais dur et sourd à faire frémir les plus courageux.Elle poursuivit sur sa lancée et se leva comme une somnambule et s'adressa à lui le regard perdu, dans un cris assourdissant.<BR>-Sors!!! <BR>....... à suivre.<BR>FARIZA

Modifié 26 octobre 2010 par fariza

[fariza]

bonjour!

je veux juste dire que les <BR< se sont introduits en parasites de je ne sais où!! il était tard et je ne répodais plus de moi! mon adiction au thé me fait faire des bizareries! bonne journée à tous

fariza

[errou]

salut !

conformément aux compléments d'infos que tu as donné. je crois pouvoir te situer. ou plus concrètement je me permets de resumer ton profil en un ou deux mots avec ton accord au préalable !

tu es une dissidente et une non-conformiste...

logiquement et selon ma modeste experience. tu devrais être quelqu'un qui dort les poings fermés et qui ne connaît pas beaucoup le regret; enfin je suppose toujours; car vu les revirements de situations que je lis dans ta prose. je t'imagine comme un jeune qui fonce avec un bolide sur une autoroute et qui se deporte dangereusement et sans avertir d'une voie à l'autre. creant une panique parmi les usagers sans s'y soucier car debordant de maîtrise...

errou

[fariza]

salut errou!

mais qui ne connait pas le regret? hein qui osera affirmer de telles balivernes?! en plus le regret, la conscience et le remord sont salvateurs pour nos âme de pecheurs potentiels (rire)!!! je ne suis qu' un être humain qui essais de cacher sa sensibilité hors de la norme en étant exigeante avec elle meme!!!

non conformiste?absolument!!!! j'aime les marges!!!!

oui, en passant à une vitesse dangereuse dans mon histoire, je suis consciente que ça peut sembler vertigineux mais ne t'inquiète pas! je maitrise (waw tu es d'une clairvoyance: hercule poirot!)!! ne t'inquiète pas comme dirait Taous " tout ira bien!!!"!

j'aime qu'on me fasse confiance, et je fais tout pour faire honneur à ce précieux placement en ma personne, quit à me léser pour ces autres qui ont mis leur confiance en moi ( je le fais souvent)!

j'aime rêver et comme disait R. DARIO " voici mon mal: rêver. La poésie est la chemise de fer de mille pointes cruelles que je porte sur mon âme. Les épine sanglantes laissent tomber les goûtes de ma mélancolie" (chant de vie et d'ésperance).

bon le "profiler" (in english please!!), tu auras la suite des événements plus tard! trés bientot!!!

fariza

[fariza]

Bonjour, le moral est entrain de creuser alors je ne sais pas ce que ça va donner sur nos deux filous! on verra bien allez GO!!!

Sasha ne réalisait pas la situation dans laquelle il se trouvait; il était là debout au milieu d'une chambre d'hopital, à des miliers de kilométres virtuels du lit ou était assise Taous, ou plutot cette etrangère démoniaque qu'elle était devenue. elle lui demandait de sortir en hurlant maintenant. son coeur a failli s'arrêter quand elle a commencer à lui jeter tout ce qu'elle pouvait attraper dans le diamètre qui lui été permis par son immobilité soudaine. Sasha a eu la peur de sa vie quand elle commença à s'arracher tout les tuyaux et à pleurer comme un enfant enragé en répétant " sors! je te deteste! je vous deteste tous!", il voyait la pièce qui tournait autour de lui. ce fut l'infermière qui le tira de son coma éveillé, il se trouvait dans le couloir sans trop savoir comment; le choc de la scène le faisait encore trembler, l'infermière fut trés douce avec lui en le prennant par les épaules et en le regardant de ses yeux les plus rassurants

- ne t'en fait pas mon petit Othélo, c'est normal comme réaction, ce n'est pas spécialement contre toi. tu devrais rentrer chez-toi; elle est sous calmant, tu pourra revenir demain.

revenir demain? non!!! et oui, c'est contre lui!!! bon dieu, elle le detestait, il le savait. Elle le lui a crié si fort. et puis ce regard, dieu quel impitoyable regard!! ce n'est pas la haine qui s'y dégageait qui le choqua mais plutot cette indifference. Par ce simple regard, elle avait balayé quinze ans de vie.

qu'allait-il devenir? que ferait-il de toute cette culpabilité, elle ne lui pardonnerai jamais et il ne se pardonnerai jamais.

il faut qu'il parte, il faut qu'il fuit, qu'il quitte cette ville. elle le detestait et il l'adorait. il venait de se rendre compte qu'il était amoureux de Taous.

un autre choc, une autre panique s'est emparé de lui.

- ayez pitié mon dieu, je m'en remet à votre mésiricorde.

Sasha, ce brave enfant se remettait toujours à dieu même pour affronter ses sentiments. si fragile ce Sasha. Pourtant, sans se rendre compte, il avait l'arme contre la haine et l'indifférence; il avait l'amour. Mais la lacheté ou le courage, on ne sait pas trop, le poussent à partir; cours Sasha cours, ne t'arrête pas! fuis et ne te retourne pas! que peux-tu contre la haine, alors mets les voiles, bon vent, i barca nova!!!

.....à suivre.

fariza.

[errou]

azul !

ya pas longtemps tu me demandais de te sortir de l'impasse quand tu as jetté les deux malheureux dans l'arène lors de la fameuse dispute en classe.tu as tant bien que mal rattrapé le sens logique de l'histoire. je ne m'attendais pas à ce que tu remettes cette dose d'incertitude. bien qu'en réalité l'incertitude est l'essence même de l'aventure amoureuse (Oscar Wilde) mais je ne sais pas quoi penser. j'ai même un brin de soupçon que sacha et taoues ne soient pas le fruit de ton improvisation mais plutôt l'expression de ta conception de la chose. par la chose je veux dire l'idylle... enfin j'espère que tu me comprends. c'est pour cette raison que je t'avais dit un jour que écrire necessite beaucoup d'energie et que j'ai pas la force de te suivre.... quand je lis. je vis et j'essaye de comprendre les personnages. bien sûr ya un message dans tout écrit. celui ci peut arriver comme il peut échouer... en tout cas c'est intrigant et plein de surprises: moi qui ai éssayé de deviner la suite. je me suis retrouvé lâché par mes prévisions et tout ça parceque tu ne veux pas cesser de m'etonner(laughing out loud) ! comme tu aurais rigolé toi !

pourquoi ne pas avoir fait de sacha un dur qui collectionne les conquêtes. et de taoues celle qu'il n'a jamais pu atteindre: quelque chose qui ressemble à l'histoire de Mitchum dans °adieu ma jolie° ...en tout cas ça me rappelle les années où je lisais DES CARS... beaux souvenirs !

errou

[fariza]

Sasha demanda à son père de l'envoyer en angleterre dans un panssionat sur lequel sylvie avait des vues et ne tarrissait pas d'éloges. Sasha était fort en langues, Sasha était fort en tout, comme Taous. des lumières ces deux bombins.

la fuite, c'était tout ce qui l'interessait. toutefois, il décida d'aller voir Taous une dernière fois, une manière de modérer sa lacheté et ne rien avoir à regreter surement; il detestait les regrets.

taous est maintenant rentrée chez elle, cela fait deux semaines qu'il n'a plus eu de nouvelles, la scène de l'hopital n'a jamais quité son cerveau.

deux jours avant de partir, il se présenta devant la porte de Taous un paquet à la main, il sonna et ce fut la mémé arménienne qui ouvrit. cette fois-ci, il la regarda sans crainte pour la première fois depuis qu'il la connaissait.

-Bonjour Madame, je suis venu voir Taous.

elle le fixa un moment et voyant qu'il soutenait son regard, elle s'écarta lui signifiant de rentrer.

il savait qu'elle serait dans la cours à coté de l'arbre; aussi il se dirigea d'un pas sure vers "leur" arbre.

le petit Sasha avait grandit d'un coup, le chagrin et la résignation le rendaient si fort et décidé.

-Bonjour Titi! ne parle pas si tu veux, mais ne me tourne pas le dos, regarde moi, j'en ai besoin pour te dire ce que j'ai à te dire.

il resta planté là, ayant devant lui une cevelure blonde et lachée sur les épaules frèles de la jeune fille, qui était désormais clouée sur un fauteuil. Taous avait quelque part honte de son état, elle ferma les yeux et avala sa salive douleureusement avant de sortir un mot.

-qu'est ce que tu me veux?

la voix était à la grande surprise des deux, calme et si fine, pleine de souffrance.

- Voir ton visage en te disant aurevoir.

elle pivota doucement son fauteuil roulant pour lui faire face; dieu qu'elle parraissaint fatiguée et triste, ses yeux était marqués par des cernes impitoyablement installés en dessous de ses long cils. Sasha failli se tenir le ventre en se courbant de douleur devant cette beauté attendrissante malgré les ravages des larmes.

pourquoi n'est elle pas méchante comme la dernière fois qu'il l'avait vu? ça serait plus facile de la quitter. mais là, dans cet état, il avait juste envie de la prendre dans ces bras. il se secoua et se plia en position assise pour etre en face de son amie.

- je vais partir Titi, je ne peux plus rester ici aprés ce que j'ai causé comme dégats. je te demande pardon, quant à moi je ne me pardonnerai jamais. je ne sais pas si on se reverais un jour, sois heureuse ma Titi, même si je te suis indifferent, sache que je t'aurais toujours dans mon coeur.

il a regarda avant de poursuivre, mais comme dans son coma elle ne réagissait toujours pas, pas un batement de cil !!! serait-ce possible d'être si froide? il se décida à la faire réagir et il continua à parler avec sincerité et passion.

- tu sera toujour ma Titi, personne ne me privera de ça, même pas toi! promet moi de ne pas etre aigrie et amere, n'accepte pas ton sort, bats toi ma titi, tu es si forte. C'était prévu qu'à nos 15ans, c'est toi qui devait partir, quelle ironie n'est ce pas! je pars pour que tu n'ais pas l'occasion de cottoyer la haine.

alors regarde-moi et dis moi aurevoir!!!

elle le regarda de ces grands yeux si petillants et il eut en vie de s'approcher de plus prés de ce visage et d'exprimer toute sa souffrance avec un baiser qui serait celui de l'adieu. Devinant cette pensée, Taous se décida d'utiliser ses lèvres à une autre fin que la sensualité d'un baiser et elle articula une phrase tant bien que mal tout en regardant son Sasha:

-j'aimerai toujours cet arbre, je n'aurai que lui désormais. j'ai froid, tu me ramène à la maison? aprés tu peux partir!!! je supose que ce paquet m'est destiné? je paris que c'est ma boite à musique! elle n'est pas abimée elle au moins!! donne-la moi et fais moi rentrer si ce n'est pas trop demandé.

il lui tendit la boite qu'elle ouvrit sur une musique magnifique.

-n'est ce pas magnifique Sasha? brave Sasha, pas si ignard que ça!!! Merci Sasha!

il la contempla un moment, puis refoula son envie de pleurer, il était déchiré par une foule d'émotions trop forte pour ses quinze ans.

aulieu de guider son fauteuil vers la maison qui était à deux pas, il souleva la jeune fille dans ses bras, et la porta avec une facilité étonnante. la jeune fille nullement farouche et retissante mis ses bras autours du cou du jeune garçon et appuya sa tête ,si remplie de choses compliquées, sur l'épaule qui lui a été prêtée pour quelques secondes, pour une dernière fois. sa chevelure débordait, presque à trainer par terre; que ça setait bon pensait Sasha en fermant les yeux, il aurait aimé que la distance s'étire en kilométres.

quinze ans et quelques poussières, un amour, une passion, un drame et un départ imminent et déchirant, n'est ce pas trop pour un gamin?

il la déposa avec une douceur exagérée sur le vieux canapé d'une couleur bleue trop vive, sachant que sa grand-mère était loin, Taous laissa ses bras autour de son ami, et lui chuchota à l'oreille d'une voix agonisante: "Adieu Sasha, sois heureux pour deux!", elle lacha sa prise et laissa le jeune garçon partir hors de chez elle, hors de sa vie. un jeune garçon qui part plus confus qu'au moment de sa venue. intrigué, agassé par cette attitude paradoxale.

il peut sembler que ce comportement, ces gestes et cette maitrise intervenant dans un amour naissant et presque conflictuel, sont de trop. mais ça se justifie par la maturité de Taous et Sasha et leur vision de la vie ainsi que leur sens de la possessivité, ils ont eu l'audasse d'anticiper la pensée de s'appartenir.

que deviendront-ils? que se passera t-il?

.....à suivre.

fariza.

[fariza]

salut, j'ai horreur des fautes alors j'ai relu et j'ai un peu corrigé et je suis sure que j'en ai laissé plein!!! errou, je te jure que c'est de l'improvisation? biensur que j'ai mis un peu de moi en chaqu'un des personnages mais pas tout! bonne lecture à ceux qui me feront l'honneur de me lire! merci

Sasha demanda à son père de l'envoyer en Angleterre dans un pensionnat sur lequel Sylvie avait des vues et ne tarissait pas d'éloges. Sasha était fort en langues, Sasha était fort en tout, comme Taous. des lumières ces deux bambins.

la fuite, c'était tout ce qui l'intéressait. toutefois, il décida d'aller voir Taous une dernière fois, une manière de modérer sa lâcheté et ne rien avoir à regretter surement; il détestait les regrets.

taous est maintenant rentrée chez elle, cela fait deux semaines qu'il n'a plus eu de nouvelles, la scène de l'hôpital n'a jamais quitté son cerveau.

deux jours avant de partir, il se présenta devant la porte de Taous un paquet à la main, il sonna et ce fut la mémé arménienne qui ouvrit. cette fois-ci, il la regarda sans crainte pour la première fois depuis qu'il la connaissait.

-Bonjour Madame, je suis venu voir Taous.

elle le fixa un moment et voyant qu'il soutenait son regard, elle s'écarta lui signifiant de rentrer.

il savait qu'elle serait dans la cours à coté de l'arbre; aussi il se dirigea d'un pas sure vers "leur" arbre.

le petit Sasha avait grandit d'un coup, le chagrin et la résignation le rendaient si fort et décidé.

-Bonjour Titi! ne parle pas si tu veux, mais ne me tourne pas le dos, regarde moi, j'en ai besoin pour te dire ce que j'ai à te dire.

il resta planté là, ayant devant lui une chevelure blonde et relâchée sur les épaules frêles de la jeune fille, qui était désormais clouée sur un fauteuil. Taous avait quelque part honte de son état, elle ferma les yeux et avala sa salive douloureusement avant de sortir un mot.

-qu'est ce que tu me veux?

la voix était à la grande surprise des deux, calme et si fine, pleine de souffrance.

- Voir ton visage en te disant au-revoir.

elle pivota doucement son fauteuil roulant pour lui faire face; dieu qu'elle paraissait fatiguée et triste, ses yeux était marqués par des cernes impitoyablement installés en dessous de ses long cils. Sasha failli se tenir le ventre en se courbant de douleur devant cette beauté attendrissante malgré les ravages des larmes.

pourquoi n'est elle pas méchante comme la dernière fois qu'il l'avait vu? ça serait plus facile de la quitter. mais là, dans cet état, il avait juste envie de la prendre dans ces bras. il se secoua et se plia en position assise pour être en face de son amie.

- je vais partir Titi, je ne peux plus rester ici après ce que j'ai causé comme dégâts. je te demande pardon, quant à moi je ne me pardonnerai jamais. je ne sais pas si on se reverais un jour, sois heureuse ma Titi, même si je te suis indiffèrent, sache que je t'aurais toujours dans mon cur.

il a regarda avant de poursuivre, mais comme dans son coma elle ne réagissait toujours pas, pas un battement de cil !!! serait-ce possible d'être si froide? il se décida à la faire réagir et il continua à parler avec sincérité et passion.

- tu sera toujours ma Titi, personne ne me privera de ça, même pas toi! promet moi de ne pas être aigrie et amère, n'accepte pas ton sort, bats toi ma titi, tu es si forte. C'était prévu qu'à nos 15ans, c'est toi qui devait partir, quelle ironie n'est ce pas! je pars pour que tu n'aies pas l'occasion de coutoyer la haine.

alors regarde-moi et dis moi au-revoir!!!

elle le regarda de ses grands yeux si pétillants et il eut en vie de s'approcher de plus prés de ce visage et d'exprimer toute sa souffrance avec un baiser qui serait celui de l'adieu. Devinant cette pensée, Taous se décida d'utiliser ses lèvres à une autre fin que la sensualité d'un baiser et elle articula une phrase tant bien que mal tout en regardant son Sasha:

-j'aimerai toujours cet arbre, je n'aurai que lui désormais. j'ai froid, tu me ramène à la maison? après tu peux partir!!! je suppose que ce paquet m'est destiné? je paris que c'est ma boite à musique! elle n'est pas abimée elle au moins!! donne-la moi et fais moi rentrer si ce n'est pas trop demandé.

il lui tendit la boite qu'elle ouvrit sur une musique magnifique.

-n'est ce pas magnifique Sasha? brave Sasha, pas si ignare que ça!!! Merci Sasha!

il la contempla un moment, puis refoula son envie de pleurer, il était déchiré par une foule d'émotions trop forte pour ses quinze ans.

au-lieu de guider son fauteuil vers la maison qui était à deux pas, il souleva la jeune fille dans ses bras, et la porta avec une facilité étonnante. la jeune fille nullement farouche et retentissante mit ses bras autours du cou du jeune garçon et appuya sa tête ,si remplie de choses compliquées, sur l'épaule qui lui a été prêtée pour quelques secondes, pour une dernière fois. sa chevelure débordait, presque à trainer par terre; que ça sent bon!!! pensait Sasha en fermant les yeux, il aurait aimé que la distance s'étire en kilomètres.

quinze ans et quelques poussières, un amour, une passion, un drame et un départ imminent et déchirant, n'est ce pas trop pour un gamin?

il la déposa avec une douceur exagérée sur le vieux canapé d'une couleur bleue trop vive, sachant que sa grand-mère était loin, Taous laissa ses bras autour de son ami, et lui chuchota à l'oreille d'une voix agonisante: "Adieu Sasha, sois heureux pour deux!", elle lâcha sa prise et laissa le jeune garçon partir hors de chez elle, hors de sa vie. un jeune garçon qui part plus confus qu'au moment de sa venue. intrigué, agacé par cette attitude paradoxale.

il peut sembler que ce comportement, ces gestes et cette maitrise intervenant dans un amour naissant et presque conflictuel, sont de trop. mais ça se justifie par la maturité de Taous et Sasha et leur vision de la vie ainsi que leur sens de la possessivité, ils ont eu l'audace d'anticiper la pensée de s'appartenir.

que deviendront-ils? que se passera t-il?

.....à suivre.

fariza.

[fariza]

ERATUM: rétissante pas retentissante.

je m'excuse pour tout déraillement mais le stress me ploque jusqu'à ma machoire! alors j'essai de ne pas me venger sur nos deux personnage, mais ça sort tout seul!!!

bonne nuit

fariza:innocent:

[errou]

bonsoir !

t'as pas à t'excuser, moi personnellement j'y suis en plein ddans, j'essaie de pas trop intervenir, mais j peux pas, jveux pas qu'il arrive malheur à nos deux amoureux, parfois je me dis qu'il faut que sacha fasse ceci ou cela tellement je le vois complètement perdu, je me dis que si c'etait vrai j'irai à sa rencontre et lui parlerai, le rassurerai, lui filerai quelques trucs pour le faire sortir un peu de sa detresse, tu as bien mené la barque comme on dit, c'est pas un reproche mais tu te defoules bien n'est ce pas, en tout cas ça me plaît ton histoire et je l'imagine tellement bien que si je pouvais j'en ferait un film...

cette chanson correspond bien à ton aventure, j'ai choisi la chanson kabyle car en amour j'ai pas trouvé de paroles plus justes et des mots plus forts dans une langue autre que celle de nos aieux... bonne écoute !

http://www.youtube.com/user/rafiklani

errou

[errou]

excuses moi pour le lien ça doit être celui là :

[fariza]

salut errou!

merci !!! c'est rassurant d'avoir tes impressions si avisées et sincères. je te remercie aussi pour cette chanson de Lani Rabah qui, à ma grande surprise, résume assez les aventures de nos deux amoureux. tu as remarqué que dans nos chansons, l'amour est presque toujours tragique?Bon dieu!! il y'a des chansons divinement interprétées qui donnent envie d'être maleureux en amour (rire)!!! le sentiment d'amour est universel, standard, ce qui lui donne sa touche c'est ce qui fait l'individu et toutes ces entraves culturelles et autres auquelles il doit se plier! ça donne un sens et une originalité à chaque histoire.je t'offre ces chansons parmis tant d'autres que j'adore, ce sont mes gout, toi, je sais que tu observe et contemple!lol!

http://www.youtube.com/watch?v=wRp56wjzVD4&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=MWVulnmwVMk ( passe celle ci à quelqu'un qui ne connait ni la chanson ni le monstre qui l'interprète et tu te régaleras de son embaras!! j'adore l'art de l'allusion qu'il y fait! chapeau l'artiste).

BON!!! j'arrête !!!!ce n'est qu'une esquisse de mon gout concernant ce sujet précis interprété par LOUNIS dont toutes les oeuvres quelque soit le thème, reste magnifiquement ficelées. sinon tu as raison!! on chante merveillleusement l'amour et à notre manière!! (je n'aime pas ceux de maintenant je les nomme les chanteur nivéa!) bonne écoute!!

revenant à l'histoire, je pense que la rupture est marquée par le départ de l'un et l'handicap de l'autre. alors maintenant, il est temps de les faire grandir, on va laisser passer quelques années et on tenter d'épicer un peu!!!! la vie sans ce qui l'épic est si fade et quelconque. les rides doivent avoir un argument car elles viendront surement quoique l'on fasse, mais que chaque gouffre microsscopique sur les visages des individus ait sa part de mystère ,sa petite histoire et une raison d'exister, il faut que l'on puisse les egarder en souriant mais sans regrets.

je réfléchis, peut être que je vais leur faire prendre une dizaine d'année ou un peu plus! on verra bien ce que ça va donner!!!

si je me défoule? et comment!!! je m'offre le luxe d'être une malade mentale et de jouir et non souffrir d'un dédoublement de personalité! looooooooool! et je n'ai pas envie de guérir!!! alors je te dis à trés bientot pour un nouveau souffle dans l'idylle de nos deux chenapans!!

fariza.

[fariza]

bonsoir!

je suis désolée pour tout ce temps sans écrire! vous me comprendrez quand je vous direz que j'était à plat physiquement et moralement! mais là je pète le feu!lol!! alors allons-y!!

" mon cher et tendre frère Sasha,

j'espere que ma lettre te trouvera dans le meilleur de ta forme. ici, tout va bien; nos parents sont toujours en vacances, et je dois t'avouer que cela me va trés bien, mère est trés envahissante et Jean ne la suporte plus. Ce dernier te passe un grand bonjour; il t'aime beaucoup et je ne peux qu'en être ravie; mon mari et mon frère s'entendant, je me retrouve bien entourée.

ma petite fanny a fait ses premieres dents, et tu as interet à venir la voir avant qu'elle ne se marie. tout de même Sasha, dix ans ne sont elles pas suffisante pour expulser tes démons?

je n'ai jamais eu le courage de te dire m tristesse quant au traitement que tu as eu de notre part quand on était petits, mais les enfants sont connus pour être cruels, et tu as un coeur indulgent. je sais que tu m'a pardonné mon insolence et vois -tu l'amour m'a transformé, aujourd'hui je suis une autre personne.

en parlant de coeur, j'ai appris que tu étais un vrai tombeur, fais attention petit frère, à force de butiner de fleur en fleur, tu tombera sur une belle plante carnivore.

au cas où, et je dis bien au cas où, tu voudrais avoir des nouvelles de Titi, sache qu'elle se porte comme un charme. Dieu que c'est dommage qu'une beauté pareille soit clouée dans un fauteuil. Mais je crois, qu'elle a fini par l'accepter. je la vois de tepms à autres au parc; elle fait des toiles magnifiques". Elle est douée aussi dans son travail d'avocate. la plus jeune du barreau de nice.

je dois m'arrêter ici mon cher Sasha, mon petit ange va alerter les voisins par ses cris, je l'adore mais elle ressemble à ma mère, toujours à exiger qu'on soit là que pour ses beaux yeux.

je t'embrasse trés fort.

ta soeur qui t'adore.

ps: ta nièce, si jolie, si adorable réclamerait son oncle pour noel qi elle pouvait parler, alors fais un effort cette année!!"

Sasha lisait cette lettre pour la troisième fois. il aimait recevoir ces jolis billets de la fille de Sylvie. ils se sont beaucoup rapprochés depuis le mariage de celle-ci avec jean, un brave garçonn qui a partagé le service militaire avec Sasha.

le passage sur Taous le torturait, il était à la fois ravi et ennuyé et come pendant son jeune âge, il ne comprenait rien à la situation.

il a entrepris de lire une derniere fois la missive et s'endormit en rêvant de la pente en dehors de la ville de nice où ils s'amusait à rouler poings et pieds liés avec sa titi.

..... à suivre

fariza

[fariza]

aprés Londres, Sasha s'était installé à Tel-Aviv où il il essayait de devenir un grand chirurgiens ses pairs le considéraient comme une lumière, un jeune homme très prometteur. il aimait son métier et les patients le lui rendaient bien.

Sasha avait beaucoup changé, et à lhôpital avait la réputation du jeune célibataire le plus convoité par ces dames. il en jouait et avait eu une multitudes d'aventure qui n'ont abouti nul-part.

à 22 ans, il était même sorti avec Marie, la nièce de Sylvie, qu'il rencontra dans un séminaire à paris portant que les possibles réparations chirurgicale dans les accidents à diagnostics irréversibles. les deux jeunes gens ne savaient pas ce qui les a conduit à ce séminaire, la culpabilité peut etre? le passé sinon? qui sait!! en tout cas, leur aventure n'avait pas fait long feu et fut purement physique. la rancune de Sasha l'avait empêcher de voir dans son lit la beauté renversante et la passion volcanique de la jeune femme! il s'en redit compte et l'attendit un un matin au pied du lit pour lui dire au-revoir ou plutôt adieu, car entre eux le gouffre du passé est infranchissable.

De rage, Marie tetorqua avec le même rictus qu'à ses 15ans en ricanant avec une pointe d'amertume et de méchanceté:

- Pauvre de toi, j'en ai bouffé ds mieux que toi rien qu'aux petits déjeuners, mais toi tu fais la eine bouche devant moi? tu me fais pitié!! tu sais pourquoi? Tu ne l'auras jamais ta Titi! tu entends? jamais!!

elle s'habilla comme une folle furieuse et quitta le petit studio loué par Sasha en claquant la porte aussi fort qu'elle avait pu.

Sasha se souvient être resté sur le bord du lit à réfléchir une bonne heure avant de bouger.

Tel-Aviv était comme pour les juifs une terre de seconde chance et de renouveau pour Sasha qui aimait à fuir dés qu'il ne se sentais pas rassuré.

A présent , il était sure de lui et avait acquis un charisme qui laisse les regards admiratifs. pour notre Sasha, aucune femme ne mérite qu'on souffre pour elle en restant à ses cotés assez pour y prendre habitude et avoir du mal à la quitter.

....à suivre

fariza.

[fariza]

EROUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU TU ES OU MON AMI? TU VAS BIEN?

[errou]

bonjour ou bonsoir ma chère, c'est selon l'heure où tu lis ce message !

eh oui, l'insomnie moi aussi je connais; ça me rend visite de temps à autre et quand elle vient je m'en accommode et je me laisse aller dans mes réflexions et mes délibérations à propos de tout ce qui touche mon quotidien, alors permets moi d'écrire même si ça ne voudra rien dire, tout comme celui qui rentre saoul et qui n'a envie de rien à part parler, parler et parler.

en réalité j'ai pas mal de choses que je voudrais faire, à commencer par me programmer dans le temps de 2011, car les actions à faire sont claires dans ma tête, mais l'ordre dans lequel elles devraient se faire n'est pas encore établi. ceci dit je ne suis pas inquiet mais je suis entrain de naviguer dans le brouillard, chose que j'ai pas l'habitude de faire, du moins depuis que j'ai une famille, par ailleurs je pense que la brune si elle venait à arriver, elle m'indiquerait le nord comme on dit, ma femme et mes gosses me donnent l'air d'être prêts au déracinement; ça me réconforte un tant soit peu, ça me permet de me vaquer à autre chose, d'abord m'extraire de mes deux milieux professionnels chose que je veux faire en douceur, je veux surtout pas de clash ! quoi d'autre ? tu vois j'arrive pas à me retrouver, dans ma tête ça foisonne, mais l'expression ne suit pas, ah oui ya aussi ma maman qui représente tout pour moi, je tiens à ce qu'elle soit le moins triste possible à notre départ, je sais que c'est quasi impossible, mais c'est une femme courageuse, tu sais comment je la prénomme ? " l'intouchable". c'est elle qui a fait de moi ce que je suis... je me suis promis de la faire venir au quebec au printemps 2012 nchallah; pour mes amis ça c'est mon drame intérieur, j'essayerai de survivre au dicton qui dit : partir, c'est mourir un peu.

allez je me ressaisis, ça suffit pour maintenant, je te prie de m'excuser de d'avoir embarquée dans cette tumulte qui ne concerne qu'errou en réalité, normalement je devrais te parler de sacha, mais ce soir ma petite personne a pris le dessus; c'est humain l'égoïsme !

puisque le sommeil me boude, je te dis ce que que pense de ton dernier passage:

je ne puis partager cette tournure, je ne pense pas qu'un Sacha connu pour sa réserve dans tout, même s'il est au fond d'un abîme puisse changer à ce point; ni le temps passé, ni les études accomplies fussent elles dans une école de la C.I.A ou du MOSSAD ne peuvent transformer l'enfant de Nice en collectionneur d'aventures et de conquêtes éphémères, et puis il ya les lésions de son cur qui n'ont pas cicatrisé...

ça va j'arrête, au plaisir de te relire !

errou

[fariza]

Mon cher Errou!!

Merci de m'avoir parlé si franchement et de m'avoir ouvert ton cœur! ce dernier est si fort mais si sensible à la fois et ça ne fait qu'agrandir la beauté de ton âme.

en aucun cas tu ne m'as dérangée, les tempêtes tumultueuses ça me connait!!! alors ne t'en excuses pas.

je ne te comprends que trop. je me retrouve dans un brouillard même avec l'approche du départ, dieu que j'apréhende mais je ne le montre pas car j'ai appris à donner l'image d'une batante aux miens. et surtout je ne voudrais en aucun cas faire paniquer ma maman! tu sais comme c'est précieux une maman!!!! ces jours-ci, je surprends son regard inquiet et affectueux s'attarder plus que d'habitude sur moi et ça me fend le coeur. pourtant cela fait des années que je n'arrête pas de partir! mais là, c'est différent: sa fille va non seulement aller loin mais va aussi se marier. si la tienne est intouchable, la mienne est hyper fragile, la sensibilité personnifiée. alors le fait de la quitter me déchire de l'intérieur. je le cache sous des sourires et un tempérament de chien! lol! j'ai l'habitude de masquer ma douleur même dans des drames qui ont changé ma vie; mais dieu seul sait combien j'ai mal!!

il faut être forte, ne serait-ce que pour les autres, ne serait-ce que pour ma tendre maman;etre digne de ma descendance de femmes de caractère! mon arrière grand-mère était une sorte de "xéna" et je tiens un peu d'elle.

voilà, une demi-confession d'une soularde !(j'éclate de rire!!).

Quant à Sasha, j'ai voulu suivre l'un de tes conseils précédents en lui donnant cette personnalité torturée et atteinte au point de devenir un chouïa mauvais et insensible aux femmes mais je crois que j'en ai tropfait ! je vais arrondir un peu! histoire de redonner un peu d'innocence dedans!!

sois fort et patient! pff qu'est ce que je dis là? tu es fort et patient! un gars sensé!! je ne m'inquiète pas pour toi! et tu sais quoi? j'adore ta façon de parler des femmes de ta vie!!

au plaisir de te lire et de te faire lire mes délires!!

à bientôt

fariza

Modifié 9 décembre 2010 par fariza

[fariza]

CES derniers mois, Sasha s'appliqua plus que jamais à son travail. ses yeux était souvent cernés à force de veiller et de s'acharner visant toujours à perfectionner ses connaissances et sa maitrise.

un jour il fut convoqué dans le bureau du Professeur LEVY. jacques Levy a construit une notoriété sans faille en faisant des recherches fructueuses sur la stérilité et la fécondation et l'insémination.

dans le grand couloir le menant au bureau du grand homme, Sasha était nerveux et se demandait ce que peut bien lui vouloir ce brave professeur; il tapa timidement à la porte et entra dés qu'on lui permis.

-ah Sasha, merci d'être venu si rapidement.

-bonjour professeur Lévy, que puis-je pour vous?

-eh bien, je vais aller droit au but, je prévois une série de séminaires notamment en France, et je me demandait si vous voudriez bien m' y assister. je vous observe depuis un bon bout de temps et je voudrait vous prendre sous mon aile si ceci vous intéresse.

Sasha était resté figé d'admiration devant le vieil homme mais aussi d'émotion de se savoir si apprécié. devant ce silence, le vieux professeurs à la barbe blanche rajoute:

- écoutez mon petit, on trouve de jeunes médecin talentueux un peu partout, mais quand la passion se mèle à ce talent comme j'ai cru le voir en vous, cela mérite un coup de pousse. et puis vous êtes natif du sud de la france, vous n'aurez pas de problème à tout organiser et les séminaires et notre installation temporaires de six mois.

-six mois? dans le sud de la France?

- oui, ça vous permettra de revoir les votre entre autre! allez mon petit, je vous fait confiance et je vous confi toute la logistique ainsi que quelques articles à rédiger.

Sasha ne savait plus comment réagir. c'est là une chance inouïe qui se présente à lui sur le plan professionnel. mais revenir à Nice le clouait de peur. son coeur battait la chamade. il accepta la proposition du professeur Lévy comme un somnambule et sortit de son bureau l'air pensif et tourmenté.

eh voila, le passé, Nice, Taous le rattrapaient!!!!

............à suivre.

fariza

[fariza]

hello à tous ceux qui lisent cette histoire.

je sais que dernièrement je tarde à mettre un écrit en ligne. j'ai essayé de mettre mes idées d'abord sur papier, j'aime les crayons, les stylos et les plumes. Mais je me suis rendu compte que j'ai perdu de vue un principe fondamental de cette initiative, à savoir la spontanéité! j'avais décidé d'écrire sur le vif! et de délirer en direct et pas en "reprise"! lol!! alors je fais honneur à tout les délires instantanés et je reviens ici pour me laisser aller!

bonne lecture à tous et n'hésitez pas.... on y retourne alors?allez respirez un grand coup et allons-y!

Le grand retour pour Nice était prévu pour la fin du mois de juillet et Sasha avait tout le mois d'Aout pour préparer la venu de l'équipe du Professeur Lévy.

méticuleux dans son travail, il entrepris de contacter les organismes et personnes concernés pour préparer le terrain avant qu'il ne puisse se rendre sur place pour la concrétisation de tout accord.

de son coté, Taous gagnait procès après procès, elle était déchainée. il faut dire qu'elle aime son travail. ses collègues et confrères les plus jaloux de sa renommée l'appelaient la banquise sur roulettes. coté cœur, elle semblait résignée et s'est laissée convaincre que nul homme ne s'intéresserait à elle. elle se disait que personne n'aimerait s'encombrer d'une femme et d'un fauteuil. elle ne s'avoue jamais à quel point elle aurait aimé avoir une personne sur qui compter, en qui avoir confiance, qu'elle retrouverait le soir en rentrant chez elle, qui égaierait son quotidien, à qui elle offrirait son cœur, contre qui elle se serrerait dans les nuits angoissantes où elle se réveillait en sursaut. quelqu'un à coté de qui vieillir, qui ne verrait guère les roues de son fauteuil ni le fait qu'elle ne pourrait jamais mettre son visage devant le sien en position debout. dans ses monologues concernant le sujet elle se disait " pauvre de moi, je me mets à rêver d'un grand amour, d'un amour fou, comme si quelqu'un dans ma situation pouvait se le permettre!! qui accepterait de ne jamais faire un jogging à deux, de ne jamais marcher sereinement sur la plage à deux, de ne jamais pouvoir serrer l'autre dans ses bras sans se baisser!! quelle idiote je fais!! allez, il faut revenir à la réalité!!!!". Aussi, elle consacra tout l'amour qu'elle avait en elle à sa peinture et à une association de bienfaisance qui s'occupe des enfants handicapés. elle les connaissait tous par leurs petits prénoms et leur consacra dons, temps et affection.

Taous était loin de se douter que son ami d'enfance était sur le point de revenir à Nice. même si elle en été informée, il était fort probable qu'elle s'en ficherait royalement vu qu'elle avait l'air d'avoir tourner une grande page et que de l'eau avait coulé sous les ponts depuis.

quoi que, sait -on jamais, peut être bien que ..... QUI SAIT. on verra bien.

.... à suivre.

fariza

Modifié 28 décembre 2010 par fariza