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Article rédigé parAnne-Laure Dagnet Radio France Publié le 06/07/2024 06:56 De plus en plus d'infirmières choisissent de partir exercer au Québec. Malgré quelques inconvénients, elles y trouvent de meilleures conditions de travail et une meilleure reconnaissance. C'est le choix de franceinfo. Alors qu'on manque d'infirmières en France, plusieurs centaines d'entre elles partent chaque année travailler au Québec. Des équipes du ministère de la Santé québécois viennent tous les ans en France pour les recruter et les postulantes y trouvent leur compte au point que certaines décident de rester vivre sur place. à lire aussi"On a l'impression d'être des oubliés, dont tout le monde se fout" : comment la dissolution impacte les infirmiers et infirmières ? Tout commence au salon des infirmiers à Paris, terrain de chasse favori des équipes de Recrutement Santé Québec. Une délégation du ministère de la santé québécois vient jusqu'ici pour débaucher des infirmières françaises et ils n'ont pas eu de mal à convaincre Vanessa Desmarets. Elle était infirmière dans un grand hôpital parisien. "En France j'ai travaillé quatre ans et demi, je me suis retrouvée sur des horaires de nuit, alternés avec parfois des horaires de jour donc je me suis retrouvée avec des journées de 16 heures de travail, peu de temps pause, parfois pas de repas, j'hésitais entre arrêter la profession d'infirmière étant donné que je ne voyais pas d'autre choix de carrière pour moi que les soins critiques." Intégrées professionnellement et socialement Une fois la candidate ferrée, l'équipe de Recrutement Santé Québec s'occupe de tout : demande de visa, permis de travail, lieu du stage d'intégration, et ça va même bien au-delà. "Il n'a pas seulement l'intégration professionnelle, il y a l'intégration sociale aussi", souligne Luc Mathieu, président de l'Ordre des infirmiers au Québec. "Certaines personnes viennent avec leur conjoint, leurs enfants aussi, alors il faut s'occuper de ce volet-là aussi." Le Québec offre des conditions de travail assez avantageuses aux infirmières au point que Malou Leroy a repris goût au métier en arrivant sur place. "On a le temps pour faire notre travail, pour la relation d'aide avec le patient, pour les familles, c'est ce qui me manquait le plus en France". "On a cinq patients pour une infirmière, en France par exemple en Chirurgie j'avais 15 patients à ma charge. Ici on est beaucoup mieux payées, avec les médecins c'est totalement différent, on est reconnues à notre juste valeur". Un "bon métier", qui rapporte, selon le poste occupé, 30 à 50% de plus qu'en France. suite et source : https://www.francetvinfo.fr/sante/reportage-ici-on-est-reconnues-a-notre-juste-valeur-le-quebec-eldorado-des-infirmieres-francaises_6648192.html#xtor=CS2-765-[autres]-
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Une bonne idée pour se faire reconnaître ces équivalences dans un CEGEP du Québec ---------------- Une 2e cohorte menant à une AEC en soins infirmiers avec diplômés internationaux est lancée au Collège de Rosemont! Montréal, le 27 mai 2024 – Le Collège de Rosemont lance aujourd’hui une 2e cohorte de l’attestation d’études collégiales (AEC) en soins infirmiers avec diplômés internationaux et participe ainsi à la phase 4B du projet Infirmier(ère)s diplômé(e)s hors Canada (IDHC) du gouvernement du Québec. Dix-neuf étudiantes et étudiants ont participé ce lundi 27 mai 2024 à une journée d’accueil – première activité faisant partie de deux semaines d’intégration avant le début des cours – avec nos partenaires du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, des centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Est-de-l’Île-de-Montréal et du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal ainsi que du Carrefour d’aide aux nouveaux arrivants (CANA). Les étudiantes et les étudiants réaliseront leur stage de programme dans ces CIUSSS et y exerceront leur profession par la suite. Très prochainement, les formations de Réanimation cardiorespiratoire (RCR) et de Principes pour le déplacement sécuritaire des bénéficiaires (PDSB) leur seront données, ce qui permettra aux CIUSSS de les employer pendant leurs études en tant que préposées ou préposés aux bénéficiaires. Concernant CANA, son rôle est de soutenir les membres du groupe afin de favoriser leur intégration au Québec, par exemple dans la recherche d’un logement ou d’un service de garde. Une offre collégiale incontournable dans les sciences de la santé au Québec Le catalogue de formations du Collège de Rosemont dans le domaine des sciences de la santé comprend une offre diversifiée : trois attestations d’études collégiales (AEC) dédiées aux professionnel(le)s de l’international; un programme préuniversitaire en sciences de la nature; 7 programmes techniques menant à un diplôme d’études collégiales (DEC); 2 AEC spécialisées en cytologie; de la reconnaissance des acquis et des compétences en Techniques de pharmacie; des cours de perfectionnement en thanatologie et des activités de perfectionnement en acupuncture. source : https://www.crosemont.qc.ca/formation-continue/attestations-etudes-collegiales/une-2e-cohorte-menant-une-aec-en-soins-infirmiers-avec-diplomes-internationaux-est-lancee-au-college-de-rosemont/
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Lisa-Marie Gervais 27 mars 2024 Difficultés d’intégration, stress et anxiété, échecs. Un an et demi après l’arrivée des premières cohortes, le programme québécois visant à recruter 1000 infirmières et infirmiers à l’international connaît des ratés, selon ce qu’a constaté Le Devoir. Alors qu’environ 300 de ses étudiants ont passé l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers mardi — les résultats seront connus d’ici quelques mois —, 737 sont toujours en formation ou sur le point de la commencer et une cinquantaine ont échoué ou abandonné en cours de route, selon les données du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI). Démarré à l’automne 2022, le programme, au coût de 65 millions, n’a pas eu pour seul effet d’amener de la main-d’oeuvre partout dans la province : il a également généré beaucoup de stress et de déception chez ces futurs soignants de notre réseau, dont plusieurs disent avoir été « trompés » par le Québec. « Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais. Il y a eu beaucoup de non-dits », a déploré Katia, une infirmière africaine toujours dans le programme qui veut taire son identité pour ne pas nuire à ses chances. « Ça n’a pas été facile du tout. » Il y a environ un an, cette mère de famille est arrivée dans une région québécoise seule avec quatre enfants, dont un bébé de quelques mois. L’organisme d’aide local lui avait trouvé un appartement, mais il lui a fallu le meubler, inscrire ses enfants à l’école et trouver une garderie pour son nourrisson. Tout ça dans les 10 jours avant que ne commence le cours. « C’est un programme intense. Tu dois étudier, tu dois t’occuper des enfants… Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte », raconte-t-elle. suite et source: https://www.ledevoir.com/societe/809753/immigration-stress-colere-infirmieres-recrutees-etranger
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