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rechy

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  1. J'aime
    rechy a reçu une réaction de MASTER P dans Les attendeux d'Haïti (CSQ, IVM....)   
    Bonjour Master P,
    Bienvenue sur le forum et sur ce fil en particulier.

    Je rejoins NegPaP et Nipmas, je te déconseille de payer les services d'un consultant qui ne fera pas grand chose pour toi, sinon te faire perdre de l'argent et du temps.

    J'ai crée ce fil en 2010 pour qu'on s'entraide, cela fera 3 ans que je suis installée au Québec et je viens encore de temps en temps sur le forum, question d'apporter ma contribution. Je te garantis qu'ici tu trouveras ici plus de réponses et ton dossier aboutira plus vite que si tu utilises les services d'un consultant.

    Pour répondre à ta question, la première étape est effectivement le CSQ, je te conseille de rassembler tous les document, de faire en sorte que tout soit prêt à partir dans une enveloppe. Ainsi, dès que l'immigration recommencera a recevoir les dossiers, tu ne perdras pas de temps et tu n'auras qu'à l'envoyer. Tu n'as donc aucun choix que de visiter régulièrement le site du ministère pour connaitre la date de la réouverture www.immigration-quebec.gouv.qc.ca . Cela ne prend qu'une minute.

    Tel que mentionné sur le site et j'ai confirmé l'information après avoir communiqué avec le ministère de l'immigration, toutes les demandes de SCQ doivent être acheminées à Montréal à l'adresse indiquée sur le site.

    Enfin, si tu vois 765 dollars sur le site, tu devras effectivement payer ce montant pour le CSQ, la première étape. Et, ce pas uniquement avec la scotiabank, tu peux acheter ton chèque dans n'importe quelle banque, ce qui compte c'est d'accompagner le dossier des frais. Prendre note qu'il y a certains qui payent par carte de crédit également.

    Au plaisir,

    Rechy
  2. J'aime
    rechy a reçu une réaction de Rbreg dans Les attendeux d'Haïti (CSQ, IVM....)   
    Cela m'etone car mon diplome a ete reconnu par le ministere de l'immigration et meme mon master 1 qui n'a pas ete legalise par le MENJS.

    J'etais en gestion

    Desolee pour les accents.
  3. J'aime
    rechy a reçu une réaction de dentan dans Les attendeux d'Haïti (CSQ, IVM....)   
    Salut Rbreg,

    Je suis une ancienne etudiante de l'ESIH. En quoi puis-je t'aider?
  4. J'aime
    rechy a reçu une réaction de Alfra dans Les attendeux d'Haïti (CSQ, IVM....)   
  5. J'aime
    rechy a reçu une réaction de kimbley dans Les attendeux d'Haïti (CSQ, IVM....)   
    Bonjour a tous!
    Ce fil est crée pour tous les haïtiens qui attendent soit leur CSQ, Visite medicale, Brune, Visa. Enfin pour tous ceux qui attendent une réponse de l'ambassade. Beaucoup de publications sur le site de CIC, dont les unes font beaucoup plus peur que les autres, non!
    Vu le séisme qui a frappé notre pays, les délais ne sont plus les mêmes, des dossiers sont traités en priorité, on ne se sait plus ou nous en sommes.
    Je crée ce fil pour que nous puissions nous rejoindre afin de suivre l'évolution des traitements ensemble.
    "L'UNION FAIT LA FORCE"
    Je pense avoir tout dit sinon, j'attends vos reponses, réactions par rapport a ce nouveau fil.
    Rechy
  6. J'aime
    rechy a reçu une réaction de Yardley dans Les attendeux d'Haïti (CSQ, IVM....)   
    Bonjour Rbreg
    J espere que ca va. Tu peux ne pas etre au meme niveau que bon nombre dans ton processus, mais tu es aussi attendeux comme tous. Ce fil a ete cree pour TOUS les attendeux.

    Viens de temps en temps partager ton experience tu n'imagines pas combien sont au meme niveau que toi mais ne reagissent pas.

    Bon courage dans l'attente, que j'espere ne durera pas trop!
  7. J'aime
    rechy a reçu une réaction de Kweli dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  8. J'aime
    rechy a reçu une réaction de Leilou dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  9. J'aime
    rechy a reçu une réaction de mornmegil dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  10. J'aime
    rechy a reçu une réaction de jackyna dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  11. J'aime
    rechy a reçu une réaction de mi12 dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  12. J'aime
    rechy a reçu une réaction de Cherrybee dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  13. J'aime
    rechy a reçu une réaction de Scarlyn dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  14. J'aime
    rechy a reçu une réaction de _Mathilde_ dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  15. J'aime
    rechy a reçu une réaction de sophie.1940 dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  16. J'aime
    rechy a reçu une réaction de PHINACHAR dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  17. J'aime
    rechy a reçu une réaction de Fuschiagirl dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  18. J'aime
    rechy a reçu une réaction de aurelie47300 dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  19. J'aime
    rechy a reçu une réaction de cruiser dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  20. J'aime
    rechy a reçu une réaction de caroline77 dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  21. J'aime
    rechy a reçu une réaction de Kermelinda dans Les attendeux d'Haïti (CSQ, IVM....)   
    Félicitations lisa01.

    Courage aux autres
  22. J'aime
    rechy a reçu une réaction de Negkafou dans Les attendeux d'Haïti (CSQ, IVM....)   
    Salut à tous,

    Effectivement Novak à parfaitement raison. Il vous faudra de l'argent, bcp d'argent. Toutefois, il n'y a pas mal d'endroit ou vous pourrez acheter des meubles d'occasions en très très bon état à des prix modiques. Vous pourrez aussi vous acheter des vêtements chaud en très bon état à la Renaissance.

    Moi j'ai loué un appartement contenant que poèle et frigo, et il est déjà presque rempli. Juste pour vous donner un exemple: j'ai acheté un grand meuble de salon qui me sert de bibliothèque et de meuble de télé+ un microwave + une table+ 4 chaises en bois et en très très bon état. Devinez le prix? 75 dollars au total pour tout. Il faut juste bien vous informer. Sur kijiji également vous pouvez trouver de très bonnes affaires, j'y ai acheté un set de cham bre presquèà l'état neuf et pour pas cher.


    Mais attention! le transport est très tès cher, 3 $ pour le ticket de bus et a peu près 117 dollars l'abonnement mensuel.

    Oh j'allais oublier, dès votre arrivée après avoir obtenu vote NAS ( Numéro d'assurance sociale) courez sur le net et cherchez le CLE( centre local d'emploi) le plus proche de chez vous, allez-y et dites leur que vous cherchez du travail, ils vous aideront a trouver du travail dans votre domaine. Ils ont un programme appelé PRIME, c'est un programme qui en quelque sorte subventionne les entreprises pour qu'elles embauchent les nouveaux arrivants.

    Bon je vais y aller, n'oubliez pas que vous pouvez TOUJOURS compter sur moi, si vous avez des questions. Félicitations a Latibonit, et bienvenue a damze.

    Votre fidèle amie rechy
  23. J'aime
    rechy a reçu une réaction de les diff dans Les attendeux d'Haïti (CSQ, IVM....)   
    Félicitation les diff,

    Très très bonne installation, mais aussi et surtout bonne intégration.

    Merci pour ton récit

    @ roosse,

    Félicitations pour ton AR

    @ tous ceux qui attendent encore,

    Tenez bon, Dieu est au contrôle il fait toutes choses au temps convenable.

    @ misbal
    Bonne préparation de ton entrevue


    rechy
  24. J'aime
    rechy a reçu une réaction de les diff dans Les attendeux d'Haïti (CSQ, IVM....)   
    Se bèl bagay!

    Pendant qu'on y est je passe demain aussi à la même heure ainsi on pourra faire connaissance!

    Lol je suis à l'autre bout du monde!
  25. J'aime
    rechy a reçu une réaction de les diff dans Les attendeux d'Haïti (CSQ, IVM....)   
    Moi j'ai dossier en cours depuis le 22 juin
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