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Messages posté(e)s par Dela

  1. Écrit il y a bientôt 10 ans:

    Des ponts, encore des ponts!

    Le Devoir, Jean-Robert Sansfaçon 3 mars 2003

    Ce n'est pas un, mais deux ponts supplémentaires et l'élargissement d'un troisième que vient de proposer la Commission de consultation sur l'amélioration de la mobilité entre Montréal et la Rive-Sud, communément appelée commission Nicolet. Même si le transport en commun occupe une place importante dans les recommandations de la commission, il ne fait aucun doute que l'orientation générale du rapport fait la part trop belle aux automobilistes. En fait, il y a de tout dans ce rapport auquel il faudra puiser à la pièce.

    Créée il y a deux ans par l'ancien ministre des Transports, Guy Chevrette, la commission Nicolet, du nom de son président, l'ingénieur Roger Nicolet, a beaucoup consulté avant de fournir ses propres solutions au problème de la mobilité des personnes et des marchandises entre Montréal et la Rive-Sud. Pour évaluer la situation, la commission a commandé des études de prévisions économiques et démographiques à long terme qui, selon les hypothèses, arrivent à des conclusions contraires. Dans le plus optimiste des scénarios, les prévisions permettent d'envisager une augmentation de 12 % en 20 ans du nombre d'automobiles qui emprunteront les ponts à l'heure de pointe, si rien n'est fait. À l'inverse, le nombre total d'usagers pourrait même diminuer si on ne prend en compte que les facteurs démographiques, notamment celui du vieillissement de la population.

    Évidemment, la situation étant déjà critique aux heures de pointe, on ne doit pas négliger l'effet d'une augmentation de 12 % à long terme. L'économie de la région a besoin de routes efficaces pour le transport des personnes et des marchandises. La question est donc de savoir comment empêcher que la situation ne s'aggrave, ou mieux, comment l'améliorer?

    À cela, la commission répond en proposant d'ajouter entre sept et... onze nouvelles voies de circulation, que ce soit pour les voitures, les camions, les autobus ou le train, selon le scénario retenu. Contrairement à toutes attentes, la commission rejette la plupart des solutions que l'on pourrait qualifier de lourdes en matière de transport en commun, notamment le prolongement du métro jusqu'au cégep Édouard-Montpetit et la construction d'un train léger sur rail sur l'estacade du pont Champlain. Ni l'un ni l'autre de ces projets n'attirerait suffisamment de nouveaux usagers pour justifier les investissements requis de plusieurs centaines de millions, explique le rapport. Une analyse qui est loin d'être frivole quand on l'oppose à d'autres projets moins spectaculaires mais moins coûteux et tout aussi efficaces.

    Là où le rapport déçoit, c'est que ce raisonnement à l'endroit du transport en commun, la commission l'oublie quand vient le temps de parler de circulation routière. Dans ce cas, elle y va de propositions qui frisent la fantaisie, telle la construction d'un tunnel à deux étages parallèlement au pont Champlain. Un ouvrage de près de un milliard de dollars dont le transport collectif tirerait profit, certes, mais qui ajouterait au total quatre voies supplémentaires pour le transport individuel. Sans compter les deux autres voies issues d'un second projet, celui de l'élargissement du pont Mercier. De plus, la commission propose d'étudier la faisabilité d'un troisième ouvrage, de quatre voies de largeur celui-là, une route de contournement de l'île à l'est de Montréal destinée au transport des marchandises et des matières dangereuses. En somme, voilà trois projets aussi très onéreux dont l'objectif n'est pas d'abord de limiter l'accès au centre-ville par voiture en misant sur les transports en commun, ce que font toutes les grandes villes du monde, mais de répondre à la croissance de la demande sur les routes.

    Cela dit, la lecture du rapport n'empêche personne d'en tirer sa propre analyse de la situation et même d'y puiser la plupart des éléments pertinents de solution aux problèmes qui ont été identifiés. Ainsi, on pourra fort bien se contenter d'élargir et de prolonger l'estacade du pont Champlain pour en faire une vraie voie rapide pour les autobus, les taxis et le covoiturage. Voilà une option beaucoup plus souple, économique et tellement moins coûteuse qu'un train léger sur rail, comme l'explique le rapport. La formule aurait aussi l'avantage de libérer l'actuelle voie réservée du pont Champlain au profit des automobilistes et des camionneurs.

    De même, l'idée d'élargir le pont Mercier qui doit bientôt faire l'objet de travaux de réfection majeurs apparaît comme une solution raisonnable et peu coûteuse pour améliorer les déplacements vers l'ouest de l'île, la destination privilégiée par ses usagers. Quant au projet de voie de contournement à l'est de l'île, un ouvrage de plus de un demi-milliard, il serait probablement plus intéressant que le prolongement de la 25 vers Laval, mais il apparaît plus risqué puisqu'il exigerait de traverser une zone naturelle protégée.

    Pour financer une partie de chaque projet mis en avant, la commission suggère d'imposer le péage sur ces ouvrages nouvellement construits. Cette fois encore, la logique ne tient pas. Pourquoi limiter le péage aux nouveaux ouvrages alors que voilà le meilleur moyen de contrôler la demande générale aux heures de pointe et d'inciter des milliers d'automobilistes à emprunter le transport en commun? À l'heure actuelle, deux déplacements sur trois aux heures de pointe s'effectuent en voiture individuelle entre la Rive-Sud et le centre-ville. En construisant les voix réservées sur l'estacade, en poursuivant le développement des trains de banlieue déjà en chantier et en imposant un péage significatif sur tous les ponts aux heures de pointe, on augmente la probabilité que beaucoup plus de gens modifient leurs habitudes.

    En matière de circulation, il faut gérer l'offre si on veut contrôler la demande. Il faut donc tout mettre en oeuvre dans la grande région montréalaise pour offrir des transports en commun rapides et confortables, souples et disponibles. De deux voyageurs sur trois qui traversent les ponts à des heures régulières matin et soir, il faudrait viser l'objectif de un sur deux d'ici vingt ans. Or, selon ses propres scénarios, la commission n'anticipe qu'une augmentation très marginale de la fréquentation du transport en commun une fois ses projets réalisés. Pourquoi tout ce trouble et tout cet argent pour si peu?

    En revanche, si nous prenions résolument la voie du contrôle intelligent de la demande, nous pourrions envisager de régler trois problèmes d'un coup: réduire le smog et les gaz à effet de serre au-dessus de Montréal, diminuer la congestion routière et stimuler l'activité économique.

    http://www.ledevoir....ncore-des-ponts

    La congestion des ponts et des autoroutes qui donnent accès à l’île de Montréal :

    Les conditions de circulation pour accéder à l’île de Montréal le matin et pour en sortir le soir sont préoccupantes. Sur la Rive-Sud, en 1993, les ponts Louis-Hippolyte-La Fontaine, Mercier et Jacques-Cartier étaient fonctionnels, mais en voie d’atteindre la limite de leur capacité. On prévoit que deux autres ponts, Champlain et Victoria, entre la Rive-Sud et l’île de Montréal seront également saturés d’ici 2001. La situation

    prévisible n’est guère meilleure pour les déplacements entre la couronne nord et l’île de Montréal : les huit ponts qui les relient pourraient être utilisés à pleine capacité d’ici 2001. Les conditions de circulation se

    dégraderont également pour les déplacements de la couronne nord vers Laval, alors qu’on prévoit que jusqu’à quatre ponts pourraient être utilisés à pleine capacité d’ici 2001. Une croissance démographique moins forte que prévue ne devrait pas modifier ce scénario, mais simplement en retarder la réalisation.

    Plus de 163 000 automobilistesconducteurs franchissent chaque matin les ponts donnant accès à l’île. Il y en aura 231 000 en 2016. Ces déplacements comptent pour 24 % des déplacements de véhicules de la région effectués à la période de pointe du matin, et pour 36 % des véhicules-kilomètres parcourus par les conducteurs de véhicule.

    La majorité des axes routiers du réseau stratégique de transport routier d’intérêt économique convergent vers l’île de Montréal et sont congestionnés.

    Ce flot de circulation non seulement rend difficile l’accès à l’île de Montréal, mais contribue aussi à alourdir les conditions de circulation sur l’île même.

    Le temps de déplacement moyen en automobile passera de 25 minutes qu’il était en 1993, à 39 minutes en 2016. Cela entraînera une détérioration des conditions de circulation pour les autos et les camions, avec comme conséquence une augmentation des coûts du transport des marchandises pour les entreprises et une diminution de la compétitivité économique de la région.

    Tiré du PLAN DE GESTION DES DÉPLACEMENTS RÉGION MÉTROPOLITAINE DE MONTRÉAL POUR UNE DÉCONGESTION DURABLE, Ministère des Transports, Avril 2000

    http://www.mtq.gouv....04400144F0104BD

    Et des rapports, commissions, études, expertises, etc., il y en a eu des tonnes depuis 20 ans. Mais au pays de l'immobilisme, cela ne va jamais plus loin.

  2. Je crois que cela lui plait bien à cette dame de souligner sa différence, de parler "d'eux" et de sa néo-machinchouette.

    Je connais beaucoup d'immigrants qui "oublient" qu'ils le sont. Chacun cultive ce qu'il veut...-_-

    Mon meilleur ami depuis 20 ans est un Français d'origine, arrivé à l'âge de 6 ans. Il vit à la campagne parmi des Québécois, il est souverainiste (pas obligé, hein!) et sacre contre les immigrants qui ne s'intègrent pas ou qui c**** sur les Québécois. Il a complètement perdu son accent français (lui reste un très très léger soupçon) et pour ma part, j'avais complètement oublié qu'il était aussi Français avant qu'il ne me le rappelle au hasard d'une conversation.

    À plus de 50 ans, des comme lui, j'en connais en masse.

    Ce que tu me décris ressemble étrangement aux codes pour intégrer une tribu ..... ou une secte.

    En gros un immigrant peut devenir Québécois, s'il oublie d'où il vient et renie son passé, s''il apprend à penser comme toi, à parler comme toi et à dire du mal des euzotes, pas comme nouzotes. Et c'est encore mieux s'il fait cela à la campagne, loin de la ville multiculturelle!

    Ouf .... heureusement que le Québec n'est pas une dictature :)

  3. Mon intervention n'allait pas dans le sens de dire qu'il n'était pas un "vrai de vrai". Le contraire, même.

    Un immigrant fier d'être Québécois, ça se souligne, non?;)

    Mon intervention précédente ne portait pas un jugement sur ton propos en particulier.

    Mais puisque tu parles de fierté, j'aimerai bien savoir si tu le considèrerais québécois s'il n'était pas souverainiste (et fier d'être Québécois).

    En quoi Facal, arrivé à 9 ans et plus Québécois que, par exemple, Mavrikakis arrivée à 2 mois?

    Pourquoi, le fait qu'elle soit très critique sur la société québécoise la condamne à être une néo toute sa vie?

  4. Oui mais lui il a le droit de dire ce qu'il pense sans se faire dire qu'il fait du Québec bashing... :innocent: C'est un québécois, c'est pas pareil :ph34r:

    Oui, c'est un Québécois pis un immigrant à part ça! ;)

    Et oui, c'est même pas un vrai, lui non plus:

    Joseph Facal, né à Montevideo en Uruguay le 12 mars 1961, Joseph Facal est arrivé au Québec en 1970.

    Et en plus, le boute du boute: il a fait ses études secondaires au collège Stanislas. Horreur! ;)

    Heureusement qu'il est souverainiste!

  5. Oui mais lui il a le droit de dire ce qu'il pense sans se faire dire qu'il fait du Québec bashing... :innocent: C'est un québécois, c'est pas pareil :ph34r:

    Exact ... et c'est pourquoi j'ai choisi d'intervenir sur ce sujet, non pas en disant ce que j'en pense, mais en citant un vrai québécois qui a le droit de dire ce que je ne peux pas.

    Comme le disait Catherine Mavrikakis, professeure de français à l'université de Concordia:

    Je suis arrivée ici à deux mois. Ça fait quarante et un ans que je suis là, avec eux, et je suis encore néo. Quand j'aurai 90 ans, ils parleront encore de ma néo-québécitude...
  6. Cela vient d'un Québécois (pas d'un Français adepte de Québec bashing):

    http://lejournaldemo...213-052405.html

    http://lejournaldemo...215-052207.html

    </h3>

    <h3>L'anguille et l'éléphant

    Joseph Facal

    Collaboration spéciale

    13/12/2010 05h24

    Voici une autre chronique qui risque d'être mal reçue. Je m'en fous. Je suis habitué.

    Imaginez un bar dans lequel il y a trois clients : le premier gagne 20 000 $ par année, le second gagne 25 000 $ et le troisième 55 000 $. Le revenu moyen des clients est donc de 33 333 $. Tout à coup, un joueur du Canadien, qui gagne 6 millions $ par année, entre. Le revenu moyen dans le bar vient de passer au-dessus de 1,5 million $. Vu de l'extérieur, si on n'a pas les détails, on se dit : ça doit être un bar fréquenté par des riches.

    Bref, un calcul peut être juste, mais donner un reflet complètement trompeur de la réalité.

    CLASSEMENT

    Les derniers résultats du test PISA, réalisé tous les trois ans par l'OCDE, classaient les jeunes québécois de 15 ans dans le peloton de tête mondial en mathématiques et en lecture. On a surtout retenu leur bonne performance en lecture : 496 points pour les Français et 522 points pour les Québécois. Tienstoé! J'ai tout de suite soupçonné qu'il y avait anguille sous roche.

    Prenons d'abord une grande inspiration. Nos enfants demeurent bien classés, mais ils perdent quelques rangs de-puis que les Asiatiques participent à l'épreuve. Au-dessus de la moyenne canadienne en 2000, les jeunes du Québec sont maintenant en dessous. Le plaisir de lire recule aussi de façon notable au fil des ans. On ne peut évoquer les jeux vidéo et autres excuses habituelles puisque ce goût grimpe ailleurs.

    Les partisans de la réforme ont évidemment claironné qu'elle n'avait pas entraîné la catastrophe appréhendée. Ses détracteurs ont répondu qu'elle devait permettre des progrès que l'on ne voit guère. Mais mon malaise est ailleurs.

    ON MESURE QUOI ?

    Allez sur le site Internet de l'OCDE et regardez en quoi consiste le test de lecture. Parmi les courts textes que l'épreuve impose de lire, on trouve une facture et une posologie de médicaments. Le test mesure surtout les aptitudes à être fonctionnel dans la vie de tous les jours. Et je ne dis pas que ce n'est pas important.

    À l'évidence, notre système éducatif réussit, dans l'ensemble, à outiller les jeunes pour se débrouiller dans la vie, à les mouler pour être fonctionnels sur le marché du travail. Mais nous échouons dans quelque chose que le test PISA ne mesure pas et qui met en cause toute notre société, pas seulement notre système scolaire.

    Je parle d'avoir un vocabulaire assez riche pour exprimer toutes les nuances de la pensée. Je parle de la capacité à construire une argumentation et pas seulement à donner une opinion. Je parle de curiosité intellectuelle et de culture générale. Je parle de tout ce qui per-met justement à quelqu'un d'être plus qu'un petit rouage du système économique.

    Ce ne sont pas des difficultés de plomberie éducative que nous avons. C'est un problème plus profond, plus diffus, moins mesurable de rapport à la culture, qui est toujours vue chez nous comme quelque chose de non essentiel, réservé à une élite, et non comme un air que tout enfant devrait respirer naturellement. C'est à l'université qu'on s'aperçoit que l'anguille du début s'est métamorphosée en éléphant.

    À chaque automne depuis sept ans, j'enseigne, à HEC Montréal, un cours de sociologie à des étudiants qui entrent tout juste à l'université. Nos critères d'admission sont assez exigeants. Nos étudiants ont donc eu de bonnes notes aux paliers précédents. Il y a beaucoup de Français parmi eux.

    Mon cours les oblige à analyser, oralement et par écrit, des questions d'actualité. Pour aller au-delà du bavardage, ils doivent construire un raisonnement, savoir l'exprimer et avoir un certain bagage de culture générale.

    Ce que je vois

    Je suis obligé de constater que, dans mes classes, quand les Français s'expriment, ils ont, en général, une maîtrise de la langue écrite et parlée indiscutablement supérieure à celle des jeunes d'ici. Je ne parle pas ici d'accent pointu, mais d'un vocabulaire plus étendu, qui leur permet de s'exprimer non plus intelligemment, mais plus subtilement. Leur coffre à outils linguistique est mieux garni et davantage maîtrisé.

    Quand j'évoque la Révolution américaine ou la Guerre froide, les Français savent généralement de quoi il est question. Les nôtres ont entendu ces expressions, mais ils n'en connaissent habituellement ni le contenu, ni la signification. Les faits ne sont pas non plus ordonnés chronologiquement, et l'importance des uns par rapport aux autres ne ressort pas. Dans leur tête, tout est mélangé comme dans une poche de linge plutôt que bien classé sur des étagères.

    Régulièrement, les Français me citeront des auteurs classiques, comme Jean-Jacques Rousseau ou Adam Smith. Les nôtres, jamais. Nous devons maintenant les obliger à citer au minimum deux livres. Sinon, ils n'utiliseraient que l'Internet et ne mettraient jamais les pieds à la bibliothèque. Inutile de me dire qu'il y a des exceptions: il y en a toujours.

    Du calme

    Vous aurez beau me mettre sous le nez tous les tests PISA du monde, vous ne me ferez JAMAIS avaler que nos enfants ont une maîtrise de la langue écrite et parlée supérieure à celle des Français, pour ne rien dire de la culture générale. Je parle ici de ce niveau de langue et de culture qui permet d'aller au-delà des nécessités de base de la vie. Et je n'aborde même pas le décrochage scolaire.

    Je ne blâme personne en particulier, et surtout pas nos enseignants, généralement dévoués et compétents. L'explication est historique : notre société est jeune, nord-américaine, matérialiste et peu confiante. L'école est donc simultanément utilitariste et thérapeutique. Elle veut outiller pour le marché du travail et fabriquer des petits citoyens politiquement corrects.

    Il y a deux ans, en Suisse, sur les ondes de TV5, j'ai vu un téléroman québécois sous-titré en français. Quand il y a des journées pédagogiques, les nôtres iront en randonnée écologique plutôt qu'au musée. C'est tout un climat de société, une mentalité qui sont ici en cause. Chez nous, la culture classique est vue comme une vieillerie élitiste et dépassée, et la richesse langagière est considérée comme un snobisme prétentieux.

    Nos enfants sont peut-être performants en mathématiques, mais ils ignorent d'où ils viennent. Ils ne savent pas qu'ils se posent des questions auxquelles d'autres avant eux ont déjà répondu. Leurs idées peinent à se frayer un passage à travers les «tsé» et les «genre». Réjouissons-nous de nos progrès, mais gardons-nous une petite gêne.

  7. Juste tané de répondre encore et encore les mêmes choses aux français qui sont en territoire conquis dans ces quelques arpents de neige. C'est tout...

    1) Ce qui est chiant avec les français, c'est qu'ils savent toujours tout mieux que les autres.

    2) typique du français qui ne supporte pas que l'on puisse avoir l'outrecuidance de critiquer ses propos.

    3) Les français qui sont en territoire conquis dans ces quelques arpents de neige

    Malheureusement, tu n'es pas tanné des expressions toutes faites.

  8. Ce qui ennuyant avec les Québécois, c'est qu'ils connaissent peu leur histoire et en plus, dès qu'on ose écorcher leurs certitudes (fantasmes?), on se fait traiter:

    1) de méprisant, d'inconscient, d'utiliser une mauvaise documentation? (Zogu)

    2) de prendre les Québécois pour des colons (toi)

    AS-tu fait le test du Maudit français ?

    J'ai eu 17 sur 20. C'est-tu correct ou bien je risque l'excommunication?

    Je peux aussi faire mon auto-critique ou bien répété 100 fois:

    - -Tout ce qui sort de la bouche dun Québécois est vrai et courtois. Tout ce qui sort de la bouche dun Français est pédant et méprisant . sauf si celui-ci est génétiquement modifié et certifié non maudit-Français.

    - -Je ne chercherai plus à me poser des questions, à argumenter et ne discuterai plus le consensus collectif, les idées reçues et la doctrine officielle.

    - -Le fromage et le vin ont évidemment été inventés par les Québécois, tout comme le train à grande vitesse et les fusées spatiales (Bombardier), la pénicilline (Jean Coutu), le papyrus (Cascadus), la lunette astronomique ( Farhat), etc.

  9. Pour en revenir au sujet:

    Celui-ci est bizarrement énoncé et est équivoque.

    Parle-t'on:

    1) De ce dont les Québécois actuels ont hérité de leurs ancêtres de Nouvelle-France, Français bien-sur, mais les Français de cette période n'ont pas grand chose à voir avec ceux d'aujourd'hui. Donc il faudrait chercher quel héritage de la France d'avant le milieu du 18e siècle reste vivant en 2010 en France et au Québec et voir s'il y en a en commun.

    Et à mon avis, à part la langue française, pas grand chose.

    2) De ce dont a hérité le Québec des différentes vagues de l'immigration française au Québec depuis le début du 20e siècle et là, le sujet est vaste et assez polémique puisque les apports des immigrants sont souvent minimisés.

    Je me rappelle d'une conférence de presse, il y a quelques années ou Eric Debargis (ancien président de l'Union Française), à moins que ce ne soit François Lubrina de l'AFE, regrettait qu'aucun média au Québec ne se soit jamais intéressé aux apports et contributions des Québécois d'origine française (nés en France) au Québec, ce qui aiderait à briser les stéréotypes notamment. A mon avis, c'est tombé dans l'oreille d'un sourd (je rappelle que la France est le pays de naissance hors Québec le plus important des résidents du Québec, ensuite c'est l'Italie et Haïti.

    Finalement, je me permet d'user du droit de réplique à Ensaimada.

    Zogu fait une affirmation que je trouve gratuite et erronée et qui concerne l'histoire du fromage au Québec. Je donne mon avis que j'argumente. Et les seuls arguments (très courtois d'ailleurs) qu'on me sort c'est que je suis méprisante, je prend les Québécois pour des colons, que ce n'est pas mon histoire, mes luttes, ma culture donc que je dois la fermer parce que je ne suis pas une vraie Québécoise. J'aurai aimé qu'on me donne des arguments un peu plus étoffés et non pas de l'émotionnel à fleur de peau. Quant à l'argument de l'oncle de ma tante qui avait une cave à vin, puis du reblochon, je me permet de rappeler encore une fois l'adverbe SURTOUT (qui veut dire principalement, plus que toute autre chose). Ainsi si tu lis correctement le texte sur l'histoire du fromage au Québec, tu verra qu'il n'est pas incompatible avec toi, ton oncle et ta belle-sœur:

    1) En 1960, la production de fromages fins ne représentait que 8 % de la consommation (elle est passée à 46 % en 1987). Toi et ton oncle faisiez donc partie des consommateurs de ce 8% (il y a 50 ans). Je pourrais te chercher les pourcentages de consommation d'alcool dans les années 60 (bière vs vin), mais je doute que cela t'intéresse vraiment, tu as déjà ton opinion définitif, verrouillé.

    2) Dans les années 1950-1970, des savoir-faire ont été importés par des ressortissants français, suisses, allemands, grecs, italiens, hollandais, danois et juifs venus s'installer au pays. Le travail de ces importateurs s'avère précieux, car il fait connaître de nouveaux fromages aux consommateurs québécois.

    3) À la fin des années 1960, la croissance des importations de fromages de spécialité au port de Montréal atteint 20 % ou plus par année. (dont le Reblochon?)

    Aux modérateurs: Fin de la digression pour moi.

  10. En passant, notre « engouement » pour les bons vins et les fromages ne datent pas d'il y a vingt ans. Nous sommes sortis du bois bien avant cela. J'ai l'impression parfois que les Français s'imaginent qu'il y a encore du « colon » en nous.

    Ensaimada,

    Ce qui ennuyant avec les Québécois, c'est qu'ils connaissent peu leur histoire et en plus, dès qu'on ose écorcher leurs certitudes (fantasmes?), on se fait traiter:

    1) de méprisant, d'inconscient, d'utiliser une mauvaise documentation? (Zogu)

    2) de prendre les Québécois pour des colons (toi)

    Ben oui, C'était la grande noirceur jusqu'aux années 60 et la révolution tranquille, l'expo 67 ... hé bien, cela fait seulement 40-50 ans et pas 3 siècles. Il faudrait finir par l'accepter.

    En quoi le fait de dire que le fromage (hors Cheddar frais ou non, tranché ou non), le vin, le pain genre baguette, la restauration hors cuisine canado-chinoise, étaient peu développés il y a 30-40 ans, renvoie une image de colons.

    A moins que ne pas paraitre colon soit le boute du boute, un peu comme les Russes, Ukrainiens d'aujourd'hui qui font tout pour ne pas paraitre soviétique (l'insulte suprême).

    Bon pour revenir à nos fromages:

    Pour ceux qui mettent continuellement le fromage d'OKa comme exemple de la tradition québécoise du fromage, je rappelle que le fromage d'Oka est né à la fin du 19e siècle des connaissances acquises par le père Alphonse Juin, qui fabriquait déjà un fromage renommé, le Port-Salut, alors qu'il résidait en France.

    Pour un bon reportage sur les produits laitiers au Québec (ben oui, il y a aussi les yaourts qui ne sont populaires au Québec que depuis peu):

    http://www.radio-can...0321/lait.shtml

    Enfin, une petite histoire du fromage au Québec:

    1865-1890 : Implantation progressive

    Les premières fromageries du Québec se sont implantées dans les Cantons-de-l'Est, à

    proximité de la frontière américaine. La première aurait été érigée en 1865 à Durham,

    dans le comté de Missisquoi (Fournier, 1995). Au début des années 1860, les Québécois

    importaient du fromage, mais en 1870, ils en ont exporté un demi-million de livres

    (Guay, 1992). Déjà en 1871, on comptait 10 fromageries pour ce même comté (Fournier,

    1995). C'est à Rougemont, en 1872, que les francophones ouvrirent leur première

    fromagerie pour être ensuite imités par les paroisses avoisinantes (Fournier, 1995). Ce

    mouvement d'implantation s'est propagé dans les autres régions du Québec à partir de

    1890 (Fournier, 1995). Cette implantation a été favorisée par la conjoncture nordaméricaine

    des années 1860 et par la demande britannique en produits laitiers qui est

    devenu, à cette époque, un marché privilégié pour les cultivateurs canadiens (Guay,

    1992).

    Voyant l'importance de l'industrie laitière, le gouvernement québécois autorisa, en

    1882, la création de la Société d'industrie laitière de la province et encouragea également

    la création de fabriques-écoles. Devant le nombre croissant de fabricants, cette société fut

    remplacée, en 1891, par un système de syndicats de fabriques et d'inspecteurs ambulants

    (Fournier, 1995). Entre 1868 et 1906, l'exportation du fromage a connu une croissance

    géométrique (Guay, 1992). Désirant exercer un contrôle sur cette industrie, le

    gouvernement ordonna à partir de 1912, que toutes les fabriques soient enregistrées et

    que les fabricants détiennent un certificat de compétence de l'École de laiterie de Saint-

    Hyacinthe, seule institution accréditée par le gouvernement (Fournier, 1995).

    Parallèlement à ces mesures visant à améliorer cette industrie viennent s'ajouter des

    découvertes et des innovations technologiques telles que les progrès enregistrés dans le

    domaine de la réfrigération artificielle, l'introduction du séparateur-centrifugeur en 1882

    et, finalement, le développement du réseau routier et ferroviaire. (Fournier, 1995).

    1890-1920 : Expansion rapide

    La production fromagère de l'époque est essentiellement celle du cheddar. Le Canada

    en produit et en exporte beaucoup grâce à son appartenance au Commonwealth. À la fin

    du XIXe siècle et au début du XXe siècle, quelque 200 millions de livres de cheddar

    fabriqué au Canada, dans de petites fromageries paroissiales ou locales, quittent les

    campagnes en train pour l'exportation. Le Québec en produit pour le marché anglais et

    selon le goût anglais, mais il se distingue, pour sa propre consommation, par son intérêt

    pour le cheddar frais (MAPAQ, 2004).

    Cette phase se traduit par une diffusion intense des établissements à la grandeur du

    territoire (Fournier, 1995). Pendant cette période, le nombre a grimpé jusqu'à 348

    fabriques combinées (beurre et fromage), 669 beurreries, 605 fromageries et 57 postes

    d'écrémage pour un total de 1679 usines de transformation (Côté, 2005). Le sommet a

    atteint le nombre 2 142 (1 062 fromageries) en 1911 grâce à la production de fromage qui

    connaît une croissance extraordinaire (Guay, 1992). La qualité des produits est cependant

    le point faible d'une industrie laitière en développement rapide (Guay, 1992).

    L'entrée en jeu de nouveaux pays producteurs donne un coup dur à l'industrie laitière

    canadienne bien qu'elle ait eu un court répit pendant la Première Guerre mondiale (1914-

    1918). La fin de la guerre marque la fin de la prospérité de l'industrie fromagère

    québécoise. Les principaux éléments responsables sont le contrôle insuffisant du lait, le

    trop grand nombre de fabriques, le système d'inspection inadéquat et la qualité inférieure

    du produit. À cela vient s'ajouter la concurrence des autres produits laitiers (Fournier,

    1995).

    1920-1950 : Concentration des entreprises

    Les années 1920 furent catastrophiques pour l'industrie fromagère québécoise en

    raison de l'effondrement des prix du cheddar sur les marchés. Les fabricants ont alors

    délaissé le fromage pour se tourner vers la production de beurre (Fournier, 1995). Le

    commissaire fédéral de l'industrie laitière J.-A. Ruddick est d'avis qu'il faut faire

    disparaître les fabriques en « bout de planche » si le Canada veut concurrencer la

    Nouvelle-Zélande et augmenter la qualité de ses produits laitiers (Guay, 1992).

    L'arrivée de Kraft en 1921 avec son fromage fondu a aussi été un élément majeur

    avec lequel les petites fabriques devaient composer. En plus de cette importante société

    privée, plusieurs coopératives se sont formées à cette époque cherchant aussi à accaparer

    leur part du marché. NUTRINOR, AGRINOVE et AGROPUR sont des exemples

    d'imposantes coopératives qui sont nées pendant cette période (Fournier, 1995).

    Ne parvenant plus à compétitionner avec les grands, plusieurs fabriques ont fermé

    leurs portes même après la tentative du gouvernement canadien de relancer l'industrie du

    cheddar pendant la Deuxième Guerre mondiale. À la fin de cette guerre, on note une

    baisse significative de plus de 50 % de la production fromagère tant québécoise que

    canadienne (Fournier, 1995). Les fabriques de fromage voient leur nombre réduit à 320

    en 1931.

    1950-1970 : Restructuration

    En 1950, on comptait plus de coopératives que de particuliers dans la gestion des

    établissements laitiers d'autant plus que les législateurs provinciaux et fédéraux aidaient

    financièrement les petites entreprises à se fusionner (Fournier, 1995). Cela a amené les

    entreprises à se diversifier dans la production de divers produits laitiers tels que le beurre,

    le yogourt, la crème glacée et la poudre de lait pour pallier les fluctuations du marché et

    diminuer les coûts d'exploitation et de mise en marché (Fournier, 1995). Parmalat

    Canada et Saputo inc. sont des exemples d'entreprises de l'époque qui ont fusionné et

    diversifié leur production. La dernière est maintenant d'envergure internationale

    (MAPAQ, 2004).

    La période des années 1950 aux années 1970 est aussi caractérisée par l'amorce du

    développement de la fromagerie, qu'on nomme à cette époque « fromagerie de

    spécialité » (MAPAQ, 2004). Dans ces années, des savoir-faire ont été importés par des

    ressortissants français, suisses, allemands, grecs, italiens, hollandais, danois et juifs venus

    s'installer au pays. Le travail de ces importateurs s'avère précieux, car il fait connaître de

    nouveaux fromages aux consommateurs québécois et canadiens et il donne lieu à une

    demande suffisante pour que puisse s'installer une fabrication locale (MAPAQ, 2004).

    L'école de laiterie a aussi contribué à l'évolution des fromages de spécialité au Québec

    en faisant la démonstration et l'adaptation, entre autres, des fromages gruyère, richelieu,

    gouda, bleu etc. (Fournier, 1995).

    À la fin des années 1960, la croissance des importations de fromages de spécialité au

    port de Montréal atteint 20 % ou plus par année. C'est alors que le bureau du ministère de

    l'Agriculture du Canada, responsable du contrôle et de la compilation des volumes

    transités aux fins d'inspection et d'étiquetage, réalise les possibilités que représente ce

    phénomène pour l'industrie. Quant au ministère de l'Agriculture du Québec, son travail

    de conseiller, jumelé à l'apport qu'il fournit pour appuyer et faire connaître ces nouveaux

    produits, prépare la première vague d'implantation de la fine fromagerie au Québec

    (MAPAQ, 2004).

    1970-1995 : Nouvel essor

    Cette période est principalement caractérisée par la naissance de nouvelles

    productions de fromages de spécialité et le cheddar frais du jour est en plein essor

    (MAPAQ, 2004). En 1960, la production de fromages fins ne représentait que 8 % de la

    consommation; elle est passée à 46 % en 1987 (Guay, 1992). Ces productions éprouvent

    cependant des difficultés, car l'approvisionnement est irrégulier et insuffisant, surtout

    l'automne et l'hiver, un temps de l'année où l'on note une baisse de la production de lait.

    Ces difficultés sont éprouvées par les petites et moyennes entreprises qui produisent non

    seulement des fromages fins, mais aussi du fromage cheddar frais ou destiné au

    mûrissement (MAPAQ, 2004).

    La principale difficulté des années 1980, outre l'approvisionnement en lait, est de

    faire connaître les produits et de lutter contre un préjugé très courant selon lequel les

    fromages importés seraient meilleurs parce qu'ils sont faits en Europe, où l'on possède un

    savoir-faire traditionnel (MAPAQ, 2004).

    L'industrie laitière du Québec était aussi très critiquée par les autres provinces

    canadiennes en raison de la trop grande part de marché qu'occupait la production du

    beurre et de poudre dans l'utilisation de son lait (MAPAQ, 2004). La diversification des

    produits fabriqués au Québec en vue de la production de fromages fins était donc

    stratégiquement importante pour le maintien du plan national du lait; c'est pourquoi, au

    début de 1984, on a fondé l'Association des fabricants de fromages du Québec qui

    regroupa les entreprises intéressées à travailler à la mise en marché des fromages

    (MAPAQ, 2004). L'Ontario, à cette époque, produisait un plus grand volume de

    fromages de spécialité que le Québec (MAPAQ, 2004).

    En 1990, la tendance à la concentration força les coopératives laitières à se regrouper

    pour faire face à la concurrence des entreprises privées, nationales et multinationales, et

    s'inscrit ainsi dans le mouvement de mondialisation des marchés (Guay, 1992). En 2003,

    le Québec comptait 103 fromageries sur son territoire (MAPAQ, 2004), nombre qui ne

    cesse de croître depuis.

    http://atlas.uqac.ca...ute-fromage.pdf

  11. Et alors? Vous connaissez une autre région d'Amérique où il y a cet engouement pour les fromages artisanaux et de lait cru?

    Nous, mais cette engouement ne date que de 20 ans. Même chose pour l'engouement pour la cuisine et le vin.

    Elle est actuellement extraordinaire pour l'Amérique du Nord .... mais ne date que de 20 ans. Et cela ne lui enlève rien.

    Nier ce fait, s'inventer une tradition millénaire, fantasmer son histoire en faisant fi de la réalité historique, fabriquer sa mémoire collective, ce n'est pas très sain ;)

  12. L'amour du VRAI fromage (celui de lait cru!)

    C'est une blague, j'espère!

    Histoire du fromage au Québec:

    Au Québec, les colons de la Nouvelle-France ont apporté avec eux leurs traditions en matière de fabrication de fromages. Mais, après la Conquête, la production s'est limitée surtout au cheddar, fromage d'origine anglaise.

    Années 1980: le retour à la terre et aux valeurs traditionnelles insuffle une nouvelle vie à la production de fromages fins. L’arrivée en sol québécois d’un artisan-fromager d’origine suisse, Fritz Kaiser, attise l’engouement des producteurs québécois pour les fromages traditionnels européens. Plusieurs s’intéressent donc à la production de fromages dits « de spécialité » et leurs produits commencent à remporter des prix dans des concours internationaux.

    Fin des années 90: des micros fromageries ont vu le jour, dans différentes régions du Québec, pour nous offrir une panoplie de fromages artisanaux dont plusieurs fabriqués à partir de lait cru.

    Donc de 1763 à 1990: le gène amour du vrai fromage était plutôt endormi ;)

    http://fromagesdici....omages/histoire

  13. L'empreint à l'anglais du terme arena est masculin (vous avez écrit cette aréna, au lieu de cet aréna) d'après l'office de la langue francaise du Québec. Ce qui est d'ailleurs étrange puisque arena vient du latin à l'origine (arène) et est donc féminin en latin.

    Sinon pour le texte: les Québécois manifestent de temps en temps, surtout dans des marches annuelles organisées par des groupes et des associations (toujours les mêmes). Les Irlandais à la St-Patrick, les Souverainistes à la St-Jean, les Gais et Lesbienne à la gai pride, les FFQ à la journée contre la violence faite aux femmes.

    Exception: la marche bleue. Mais disons que j'aurai été plus impressionnée si les gens de Québec avaient manifesté contre la corruption et le copinage. Mais pour cela, je pense que le Québec est loin d'être en marche!

  14. Ah ben, je pense que c'est le premier sketch sur les Français qui me fasse rigoler depuis longtemps.

    C'est vrai que le dernier que j'avais vu ne m'avait franchement pas fait marrer, c'est le moins que l'on puisse dire.

  15. Les fonctionnaires et les gouvernements ont depuis longtemps essayé d'envoyer des immigrants vers les régions et vers la ville de Québec. Déjà en 1994, le gouvernement du Québec avait créé le Fonds de développement de l'immigration en région afin d'encourager la régionalisation de l'immigration. Dans leurs plans quinquennaux, ils prévoyaient atteindre 25% d'établissement hors Montréal, ce qui n'est évidemment jamais arrivé. Les immigrants sont malheureusement libres de choisir de s'établir ou ils veulent. Heureusement que les réfugiés n'ont pas ce privilège: c'est ainsi que pendant très longtemps (jusqu'au début des années 2000), 50% des installations à Québec étaient celles de réfugiés assignés à cette région. Hors les réfugiés sont de moins en moins nombreux en proportions au Québec-Canada.

    Outre les réfugiés, les Européens (Français et Belges) formaient en 2006 36% des immigrants à Québec.

    Et voila en gros la dualité de l'immigration dans la ville de Québec: des Européens assez à l'aise et des réfugiées qui rament depuis des années.

    Quand aux locaux, les Européens sont pris pour des touristes de passage (avec un gros signe de Euros sur le front) et les non blanc catholiques comme des habitués du BS, des aides de toutes sortes, qui doivent surtout pas, en plus, la ramener avec leurs accommodements.

    Conclusion: le maire Labeaume devrait travailler autant sur les futurs candidats à l'immigration que sur sa population pur-laines.

    Enfin il y a un truc qu'il semble avoir déjà décidé: tout miser sur les Belges et les Français

    http://www.cyberpres...ans-la-mire.php

  16. 70% du personnel du Collège est recruté localement, donc Québécois

    Pas forcément, je pense que ce sont plutôt des enseignants français en contrat local (c'est à dire qu'ils ne payent pas la prime d'expat)

    Si ce sont des Français en contrat local ... ce sont donc des immigrants reçus (canadiens potentiels 4 ans après leur arrivée) ou des Canadiens d'origine française. Définition de Québécois: personne de nationalité canadienne qui réside au Québec

  17. 70% du personnel du Collège est recruté localement, donc Québécois

    Pas forcément, je pense que ce sont plutôt des enseignants français en contrat local (c'est à dire qu'ils ne payent pas la prime d'expat)

    En effet, est-ce 70% du personnel au complet ou 70% du personnel enseignant qui est recruté localement?

    70% du personnel au complet.

  18. En général, plus le lecteur est cheap (et chinois) plus il est facilement dézonnable. Le dernier que j'ai acheté date de plusieurs années et c'était un philips acheté à Wallmart. Voici la bible du dézonage (le Philips DVP642 semble être un bon candidat): http://www.videohelp.com/dvdhacks?dvdplayer=&hits=50&topcomments=List+all+by+Hack+Comments Cela fait longtemps que j'utilise plus de lecteur DVD, plutôt le WESTERN DIGITAL WD TV HD Media Player qui permet de lire les fichiers mkv et autre avi HD. Les derniers films que j'ai vu en 1080i (copies de disk blu-ray) sont tête de turc et l'arnacoeur .... qui viennent à peine de sortir au cinoche ici :)

  19. C'était, ce soir à Stanislas, la rencontre entre les parents des nouveaux élèves et les membres de la direction. Voici certaines informations intéressantes données par le Proviseur: 70% du personnel du Collège est recruté localement, donc Québécois. 40% des élèves détiennent la nationalité français et 70% la citoyenneté canadienne. Environ 50% des nouveaux élèves (de la pré-maternelle à la Terminale) étaient scolarisés l'an dernier en France ou à l'étranger dans un lycée français. L'autre 50% vient du système québécois. 98% des bacheliers de Stanislas continuent leurs études à l'université québécoise. Enfin pour la petite Histoire: le Collège Stanislas a été créé à l'origine par le sénateur Dandurant pour donner une éducation moins rigide et plus ouverte sur le monde que celle des écoles du Québec contrôlées par le clergé québécois (ex: les livres de Voltaire étaient interdits dans les écoles). Le Clergé québécois s'est opposé à ce que cette école prenne le nom de Lycée Stanislas car le mot Lycée avait une connotation trop laïque. Ce fut donc le Collège Stanislas et un membre du Clergé québécois devait être sur le conseil d'administration. Le dernier est parti en .... 1976! Sur le sénateur Dandurant: http://www2.parl.gc....3b-1d39e452fd86 . Et pour la toute petite histoire, Pierre-Karl Péladeau a été au Collège Stanislas.

  20. ciao,

    je voudrais savoir combien le prix d'un adaptateur 110/220 V au Québec? et est ce c'est mieux d'amener avec moi un adaptateur ou bien il vaut mieux l'acheter au québec? parceque je vais amener avec moi mon téléphone portable qui phonctione v220, 50Hz, et autres apareils électronique qui fonctionnent par 220 V. ce quer nécessite un adaptateur.

    merci.

    es-tu certain que tes appareils ne sont pas déjà en 110V/220V ? c'est écrit dessus tout simplement ...

    Excellente question ... puisqu'un adaptateur de prise ne coute que quelques dollars. Normalement la plupart des produits électroniques sont en 110V/220V. Même chose pour le portable. Et vérifier s'il est quadband (incluant UMTS 850-1900 et GSM 1900).

  21. Je vous remercie tous pour vos conseils. Sur le principe, j'aurais préféré mettre ma fille dans une école québécoise pour que toute la famille s'intégre plus facilement, même si c'est pour 2 ans maxi. Si le programme est le même qu'en pensez-vous??

    Auriez-vous dans ce cas là, des écoles à me conseiller?

    Encore merci d'avance pour vos réponses.

    Ça, c'est le stéréotype commun: choisir l'école québécoise pour l'intégration!

    Les écoles à programme francais (Stanislas et Marie-de-France) SONT des écoles québécoises!

    Le pourcentage de présence de petits Francais est faible (25%-30%). En plus, si on enlève les enfants des couples mixtes nombreux (franco-québécois), ce taux diminue.

    Le reste des élèves sont des Québécois pur-laines et des néo-Québécois de toutes origines.

    Donc, il n'y a aucun problème d'intégration en allant à l'école française, comme les enfants de Trudeau, de Charest et d'autres politiciens. Parizeau, Couillard, et autres personnages politiques, ne sont pas moins québécois parce qu'ils ont étudié dans le programme français.

    sur ce point je suis d'accord avec toi,

    par contre comme tu a l'air de t'y connaitre,

    peut tu nous dire si les enseignants sont français ou québécois,

    car le pédagogie peut être vraiment différente si il s'agit de profs venant de France vs des profs d'ici.

    Il y a 3 types de personnel:

    Les expatriés, les résidents et les contrats locaux

    L'agent recruté local est recruté par l'établissement scolaire ou le comité de gestion avec lequel il a signé un contrat conforme au droit local. Les recrutés locaux peuvent être de nationalité française ou étrangère, et occupent aussi bien des postes d'enseignants, que des emplois administratifs, ou des postes de personnels ouvriers et de services.

    Il est vrai que certains postes sont réservés aux titulaires de l'Éducation nationale française.

    Mais il n'y a rien d'étonnant là: si un professeur essaie de rentrer dans une école privée (Brébeuf, Jean Eudes, etc.), non seulement il doit être de haut niveau, mais aussi avoir une expérience solide dans la classe ou il va enseigner. Les professeurs qui enseignent dans le système québécois n'ont pas l'expérience du système français. Par contre, pour les cours extra-scolaires (sport, musique, théatre, etc.), le personnel est évidemment québécois.

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