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kroston

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Tout ce qui a été posté par kroston

  1. Salut Happytaz ! Bon ben nous, selon notre expérience personnelle, je te répondrais sans hésitation que oui, le français est définitivement un avantage au Canada anglophone ! Le français est la deuxième langue officielle du Canada et partout, partout, partout (j'insiste) au pays, il y a des endroits où l'on parle le français et où il existe des jobs francophones et bilingues. En partant de cette réalité : partout où la francophonie est minoritaire, ta maîtrise du français devient un atout de taille pour trouver un emploi. A contrario, au Québec, pourras-tu justifier d'une assez bonne maîtrise de l'anglais pour décrocher un poste bilingue? Tu sais, quand nous avons immigré au Canada, on a choisi de s'installer au Québec surtout pour des raisons de facilité linguistique... À l'époque, on pensait qu'immigrer comportait suffisamment de risques comme ça pour ne pas se compliquer la vie davantage, et nous pensions qu'une installation dans la belle province nous offrirait plus d'opportunités puisque nous étions francophones. Depuis maintenant bientôt 2 ans que vivons dans l'Ouest canadien, nos perspectives et notre idée sur la question ont complètement changé. Ma conjointe ne parlait pas du tout anglais quand on a quitté le Québec (elle avait quelques connaissances scolaires mais ne l'avait jamais vraiment pratiqué, et certainement pas au Québec!). Aujourd'hui, elle le maîtrise et s'entretenir en anglais ne lui demande pas plus de concentration qu'en français, c'est pareil! Quelques mois de travail dans une boulangerie à Vancouver furent la meilleure école qu'elle ait eue pour apprendre la langue(d'abord comprendre tout sans effort, puis après parler la langue). Donc, après quelques temps d'adaptation, je pense que la langue n'est plus vraiment un problème. Toutefois et pour revenir au sujet, depuis que nous sommes dans l'Ouest, nous avons surtout travaillé en français. Et, ces jobs (2 ou 3 fois mieux payées que ceux qu'on avait au Québec), nous les avons obtenus justement grâce à notre français !. Beau paradoxe, non? Aujourd'hui au Yukon, et aussi surnaturel que cela puisse paraître, nous avons même, un peu bizarrement, tendance à perdre notre anglais... Nous vivons et travaillons dans des milieux francophones, mais quand même... Pour te donner un exemple, je suis allé cherché une pizza cet après-midi en ville, et la personne parlait français, puis je suis entré dans un magasin de sport, et j'ai été servi en français. On a choisi un médecin anglophone, et surprise elle parle français... Au point qu'on recherche des activités à faire en anglais qui n'existent pas en français... mais pfff... pas évident ! Voilà pour mon petit témoignage qui n'engage que moi, et ma blonde qui me dicte quoi écrire ! Bonne change en tout cas... et fais-toi en pas... où que tu ailles, tu vas avoir du fun de toute façon !
  2. CCA BULLETIN / BULLETIN DE LA CCA TOUT N?EST PAS FINI? ATTENDEZ UN PEU AVANT DE TÉLÉCHARGER VOTRE CHANT DE VICTOIRE Ottawa, le 6 avril 2004 - La décision rendue hier par la Cour fédérale sur la légalité du téléchargement de musique de l?Internet a mis le secteur devant un dilemme. L?affaire a été réduite à la définition de « distribution » et le juge a décidé que parquer ses préférences musicales dans un site de partage de fichiers n?équivalait pas à une distribution active. La législation canadienne sur le droit d?auteur a toujours eu un train de retard sur la pratique. Aujourd?hui, la pratique a tellement d?années-lumière d?avance sur la législation que ça ne vaut pratiquement pas la peine pour le gouvernement d?essayer de se mettre à l?heure. À peine une modification commence-t-elle à prendre forme dans l?esprit d?un bureaucrate qu?elle est désuète, dépassée par la technologie. Dans quelle situation cela place-t-il le secteur culturel? D?une part, de plus en plus de gens ? toute une génération et plus ? considèrent maintenant « normal » de télécharger de la musique de l?Internet, sans égard aux droits d?auteur. D?autre part, les artistes doivent avoir le droit de recevoir des revenus de droits d?auteur de leurs ?uvres, sauf s?ils renoncent eux-mêmes à ce droit. On prélève actuellement des redevances sur divers types de supports inscriptibles et il existe des sites musicaux où l?on peut payer des droits pour chaque téléchargement; les bénéfices de ces deux mesures vont aux artistes. Est-ce assez? Que peut-on faire de plus pour que les artistes soient justement rémunérés pour leur travail et pour que l?industrie du disque puisse continuer de représenter et de soutenir les artistes qui veulent utiliser ses services? Une autre question liée aux droits d?auteur fait aussi les manchettes : la « disposition Lucy Maud Montgomery »*, qui avait d?abord été camouflée dans le projet de loi C-36 (C-8 sous le gouvernement Martin), la Loi sur la Bibliothèque et les Archives. (Ce projet de loi vise à fusionner la Bibliothèque nationale et les Archives nationales en un seul organisme.) La disposition de C-36 sur les droits d?auteur était très précise : augmenter le nombre d?années de protection par droit d?auteur des ?uvres non publiées d?auteurs décédés entre le 1er janvier 1930 et le 1er janvier 1949. Cette clause aurait apparemment été glissée dans le projet de loi C-36 pour corriger une erreur contenue dans les modifications apportées à la Loi sur le droit d?auteur en 1997, erreur qui aurait pénalisé les héritiers de la succession Montgomery, entre autres. Or, quand l?ancien premier ministre Jean Chrétien a prorogé le Parlement l?automne dernier, la clause s?est heurtée à sa date de « péremption » du 31 décembre 2003 et elle a maintenant été retirée du nouveau projet de loi. Réapparaîtra-t-elle sous de nouveaux atours? Les droits d?auteur sont un sujet très compliqué, qu?il vaut mieux laisser aux experts juridiques et spécialistes en la matière. La CCA travaillera de près avec l?Alliance pour les droits des créateurs (ADC) dans le futur afin de s?occuper de certaines de ces questions pour ses membres.
  3. Salut Djool ! As-tu essayé la pipe? c'est assez trippant, récemment j'ai été initié très virtuellement au monde de la pipe par mon ami Colonel Higgins et très officiellement par mes chums yukonnais... ça vous change un homme. Tu devrais essayer. Je te recommande tout particulièrement le "60 below", le "North of 60" et le "Mile 918": des tabacs sélectionnés de qualité aux saveurs multiples, sans papier qui se fume tout seul, c'est divin ! Kroston, très fier de sa nouvelle pipe qui sent bon la vanille.
  4. Salut Papillon ! Ta définition me convient... Sauf peut-être, en ce qui me concerne, pour la première ligne. Bien sûr il y avait des choses que j'appréciais dans mon pays d'origine. Mais je n'ai jamais "aimé" mon pays parce que c'était mon pays natal. Aujourd'hui, je trouve plus facile d'aimer un pays que j'ai pu choisir, et qui ne m'a pas été imposé.
  5. Bon ben moi, j'entre dans le topic avant que ça dégénère... Je suis tout à fait d'accord avec toi, Alain. Et puis, le conflit peut souvent être constructif... personnellement, j'y vois beaucoup d'intérêt et il fait souvent avancer les choses. Je ne vois pas l'intérêt de s'acharner à essayer de l'éviter à tout prix. L'important est de respecter ses interlocuteurs ou leurs avis/valeurs, même si on ne les partage pas.*** *** Moi, c'est le genre de truc que je dis dans mes entrevues d'embauche quand on me pose des questions sur la gestion du travail en équipe par ex., pis ça impressionne toujours les interviewers !
  6. kroston

    Avis aux Montréalais !

    Ben là, y'a pas gros d'amateurs de grand air qui restent à Montréal, ça a l'air... ??????? Ah, Monika... oui, c'est la mode en ce moment, on dirait. Chez nous aussi il y avait cabane à sucre au boulot aujourd'hui, après le BBQ de ce midi sur la terrasse pour fêter la neige de printemps qui perdure. M'enfin, ils se sont sucré le bec sans moi... (tu m'connais, je préfère un bon steak de caribou de mon congélateur à un morceau de neige au sirop d'érable ). Bon, alors je compte sur toi pour remettre un gros bec à Michelle de ma part, alors... Bah Nuit Bleue, c'est sympa aussi les petites terrasses ensoleillées de Paris quand on sait qu'on va partir prendre un grand, grand bol d'air tout, tout bientôt ! Dommage papillon, ce s'ra pour la prochaine fois comme on dit... mais dis donc, chapeau pour ta grande photo, un peu cheesy mais super cool: on dirait chez nous... !
  7. kroston

    Vous ètes au Québec ?

    Salut Idelom, Très bonne idée de refaire des études en enseignement... ! D'autant plus que les perspectives d'emplois sont excellentes. J'ai voulu moi aussi retourner sur les bancs de l'école l'année passée afin d'obtenir mon bac en enseignement à Vancouver , mais pour des raisons financières et de nouveaux projets, j'ai finalement laissé tomber l'idée... Cependant, je m'étonne un peu de ton affirmation : En tout cas pour info, si la Colombie-Britannique te fait de l'oeil, l'université Simon Fraser à Vancouver propose le programme en Français... Il y a aussi la faculté Saint-Jean en Alberta... Bonne chance en tout cas! P.S. : sinon, as-tu le TOEFL? ça te permettrait aussi de t'inscrire dans une université anglaise si tu le désires...
  8. Oui Hicoune: au vin blanc, petits oignons et à la moutarde ! C'est comme ça que je le préfère aussi, moi, le lapin... bien que je ne mangeais que le foie quand j'étais petit... kroston. P.S. : Connais-tu le lapin aux pruneaux? La spécialité de ma maman, qui nous a fait bouffer du lapin à toutes les sauces à chaque dimanche au point que j'en suis un peu écoeuré aujourd'hui... faut dire qu'elle les pendait à un crochet devant la fenêtre de ma chambre, après les avoir dépiautés...
  9. Pour ceux et celles qui demeurent dans la région de Montréal, ne manquez pas d'aller faire un saut au Salon National du grand air qui aura lieu du 2 au 5 avril 2004, au stade olympique de Montréal. Le Yukon francophone y sera fièrement représenté par notre charmante Michelle qui distribuera des brochures et ne manquera pas de vous raconter la beauté des paysages et de vous parler de la gentillesse des gens d'ici.
  10. J'ai, pour ma part, croisé un jour une vieille fiat 500 rouge dans le quartier Jean Talon à Montréal... j'y croyais tellement pas mes yeux que je suis allé parler au propriétaire: même couleur, même modèle, même année (69), que la mienne... à l'époque, j'étais un véritable passionné de ce genre de cacahuète ! En ce qui concerne les vieilles VW (Coccinelles et autres Westfalias...) elles courent véritablement les routes... même ici, j'ai au moins 3 amis qui possèdent des "VW campers" datant des '60ies.
  11. Oui... j'avais été aussi plutôt étonné de voir ces chiffres du temps que je travaillais avec Santé Canada. Si le Yukon détient le record du taux de consommation de bibine, le Québec détient le record du taux de suicide chez les jeunes. Finalement, à chacun sa tare... . Cependant, les raisons ne semblent pas liées au climat : Article sur le taux de suicide au Qc Par contre moi, je ne me suis pas suicidé au Québec... à choisir, je l'aurais fait en Belgique mais finalement j'ai préféré immigrer.
  12. Très jolie chronique, Peggy ! Tiens au fait, aucun rapport avec ta chronique, mais j'ai pensé à toi ce matin en écoutant les infos à la radio : onze loups ont été repérés à proximité des habitations et les autorités prévoient de "prendre des mesures"... "Certaines zones deviennent dangereuses pour les chiens et les jeunes enfants"... "L'homme est un loup pour l'homme", a dit je ne sais plus quel romain qui insultait les loups. Mais bon, l'homme a toujours essayé de croire qu'il y avait des bêtes plus dangereuses que lui.
  13. kroston

    dédicace spéciale

    Salut O'Hana, Bon anniversaire et bonne continuation aussi ! Je me retrouve particulièrement beaucoup dans cette phrase, excepté pour la Calédonie bien entendu... Comme quoi, c'est rassurant de savoir qu'on n'est pas tout seul à ressentir certains trucs.
  14. Salut Katy, Si tu viens en été, oublie le traineau à chien. Viens plutôt à cheval ou en canoë ! Je dirai à mon chien de t'attendre au-dessus de la falaise chez nous... (Cool, ton Ran tan plan...) Chaque saison a ses petits plaisirs... Mais pour un premier voyage au Yukon, je te recommande vivement de venir en été, la période idéale étant la fin du mois de juin lorsque lorsque le soleil ne se couche plus ou à peine... psychologiquement, cela a un impact sur la quantité d'énergie qu'on peut dépenser sans débander. L'ambiance est à son comble, tu peux partir en rando dans la montagne, prendre ton vélo et descendre au bord de la mer à Skagway (Alaska), ou à Haines... parcourir le désert de Carcross, commencer une activité même tard le soir car tu sais que la nuit ne te surprendra pas... c'est aussi le temps des festivals qui commencent. Pour les maringuins, autour de Whtse, ils sont anéantis en digérant une substance qu'on déverse par avion... donc aucun problème de ce côté-là... et les touristes d'ici, ben ils sont plutôt très cools et discrets... les gens se rencontrent, tout le monde se parle. Rien à voir avec les cars de touristes de Niagara Falls ou Lake Louise... en général, ils viennent ici pour prendre un grand bol d'air et se déconnecter du monde. Inconvénient : pas d'étoiles, pas de nuits, et pas d'aurores boréales (enfin si, mais on ne les voit pas). Par contre, moi, je suis tombé en amour pour le Yukon au printemps, quand je suis arrivé. C'est fleuri, les grands oiseaux reviennent... Fin avril, le climat change subitement, la température devient très chaude pour redescendre au mois de mai (un phénomène bizarre qui survient à chaque année à cette période, une espèce d'été indien à l'envers !) et c'est aussi le temps d'enlever son pantalon pour remettre son short et ses sandales. L'automne... ah l'automne, dois-je t'en parler? La saison des couleurs... l'été des indiens... tout se transforme, les aurores boréales réapparaissent au travers de la noirceur d'un ciel qui permet de dormir à nouveau la nuit... les touristes sont partis, les ours repus, la quiétude reprend son cours, restent les Sourdough (true yukoners) prêts à accueillir avec excitation un nouvel hiver. C'est le moment pour les solitaires de partir en expédition, d'aller camper, d'utiliser les centaines d'aires de campings redevenues désertes... et découvrir un endroit différent à chaque fin de semaine. Et puis vient l'hiver... T'es tu frileuse? Aimes-tu la raquette? les balades en traineau à chien, le ski, les levers de soleil roses, suivi d'un long coucher de soleil violet? Les soirées au coin du feu? les troupeaux de caribous qui traversent la route sans regarder à gauche et à droite? Apprécies-tu le chant des loups dans la nuit? Les aurores boréales qui couvrent tout le ciel t'inspirent-elles? Toute une série de question qu'il faut te poser avant de venir, au risque de t'ennuyer sinon. En tout cas, moi, à ta place je viendrais en été... ou alors en automne, mais alors c'est trop dommage pour l'hiver... Finalement, viens au printemps... À toi de décider quand, trop compliqué ta question! Bah, bienvenue en tout cas, n'importe quand !
  15. peut-être, mais plus dangereux quand même au moment où tu te retournes pour frencher la pitoune... que euh... à pied sur une plage déserte à écouter le chant des mouettes en Gaspésie... sauf si t'es en haut du rocher percé.
  16. Hello, hello... Euh... Qu'est ce que je voulais dire, moi... ? Ah oui... En ce qui concerne les régions au Québec, si l'on aime la grande ville, mieux vaut s'installer à Montréal ou à Québec, je suis parfaitement d'accord... Par contre si c'est juste pour une question de boulot, je serais plus nuancé... spécialement si on désire travailler dans le domaine de la santé et des services sociaux. Nous, par exemple, on se félicite tous les jours d'avoir commencé notre immigration en région éloignée (Chibougamau)... d'abord, parce que personnellement cela correspondait plus à nos souhaits, nos aspirations, mais surtout dans notre cas justement pour le boulot!! Il y a évidemment moins de boulots en quantité, mais peut-être plus en qualité. J'ai décroché mon premier boulot (pour Santé Canada) après 3 jours... et ma conjointe a travaillé pour la commission scolaire dès la rentrée scolaire (sans expériences préalables dans le domaine et nous avons obtenu les boulots parce que nous avons appliqué, insisté un peu, pis surtout, on était sur place et y'avait pas de concurrence): on a donc pu dès notre arrivée mettre un peu de sous de côté grâce à des jobs de qualité pour partir plus loin après, et ces expériences sont gravées sur nos cv, nous ont obtenus de bonnes références, et nous ont ouvert bien des portes par la suite... c'est peut être un coup de bol, mais bon, il y a peu de chance qu'on aurait eu ces boulots directement dans une grande ville. Salut Bouh! oui, tu as raison, pour une population totale de 30,000 habitants sur tout ce grand territoire, 20,000 habitent la région de Whitehorse. Pour les espaces vides, vierges et sauvages, mettons que j'en ai pour mon argent. Je ne me plains donc pas trop (mais ça tu le sais... ). Toutefois, la population double pendant l'été puisque le Yukon vit du tourisme d'aventure. Cela dit, Whitehorse est une ville un peu particulière composée d'un centre ville bordé par la Yukon River et les montagnes. Il y a peu d'habitations véritablement dans la ville-même, qui est surtout le centre des "affaires", avec les bâtiments gouvernementaux, les services, on y vient surtout pour le travail, magasiner, aller aux spectacles, au cinéma, ou simplement prendre une marche le long de la rivière ou écouter les petits concerts de rue... Les gens résident plutôt dans des quartiers résidentiels qui fourmillent tout autour avec tout le confort moderne, la ville est donc très étendue. Les autres gens, dont je suis, vivent complètement à l'extérieur, par choix, quelque part dans une "cabin" (chalet en bois rond) dans le bois. Parfois rudimentaire... la mienne est de luxe puisque j'ai l'électricité, le téléphone... et même depuis quelques semaines Internet haute vitesse, mais toujours pas l'eau courante qu'on vient nous livrer deux fois par mois. J'adore ce genre de paradoxe! On ne se refait pas... En dehors de ça, Whitehorse n'a rien d'une "petite ville de région", si ce n'est la proximité à la nature, c'est une capitale avec tout ce que cela comporte, un aéroport "international" à 5 minutes et même un nombre de services disproportionné par rapport au nombre d'habitants puisque la population à tendance à doubler en été, ce qui crée une ambiance un peu euphorique dès la venue des beaux jours... Whitehorse reste néanmoins un point de chute, car les touristes partent jouer à cache-cache dans tout le Yukon ou l'Alaska... principalement ils empruntent le Klondike et vont visiter l'historique "Dawson City" et participer au festival d'été, ou vont se faire manger par un grizzly dans la région du parc national Kluane, ou encore prennent la route du cercle polaire et montent à Inuvik juste pour le plaisir de rouler sur la "Dempster highway" en repassant par la "Top of the world Highway". Ce tourisme d'aventure amène un autre paradoxe: alors que de n'importe quelle région du monde, on ne peut se rendre à Whitehorse qu'en passant par Vancouver... Une ligne directe relie Whitehorse à Frankfort, en Allemagne! Un peu étonnant quand on sait que pour m'envoyer à Québec par exemple, mon employeur débourse $1500 et ça prend 2 jours et trois avions... Pour 700 euros, on peut s'envoler d'Europe au Yukon et arriver le même jour à la même heure (avec les 9 h de décalages horaires!). On comprend aisément pourquoi les Allemands sont plus proches du Yukon que n'importe qui, malgré la distance... Un petit lien pour en savoir plus à propos de Whitehorse : Whitehorse et Krostonville
  17. Salut Alain, hé oui, les peuples nordiques ont cette fâcheuse réputation... Et puis, au Yukon, n'oublions pas que le territoire est principalement occupé par des autochtones (excepté les villes de Whitehorse et Dawson) qui ont ce petit penchant pour la boisson... au point que les villes éloignées du Nord et de l'Arctique sont même des communautés sèches (l'alcool y est interdit). Cependant, ici la pauvreté a peu de rapport. Apparemment, les Yukonnais ont une bonne descente, et on est loin d'être dans un territoire "pauvre". L'économie tourne exclusivement ici autour de 3 secteurs florissants : les services, les emplois du gouvernement et le tourisme. En dehors de Terre-Neuve, les autres provinces où on a l'air de bien picoler aussi (l'Alberta, la Colombie-Britannique et l'Ontario) ne sont pas vraiment des provinces "pauvres" non plus. P.S. : Pas grave Sophie, tu peux quand même venir... il y a ici aussi de l'excellent café (celui qu'on met dans notre whiskey)
  18. Un nouveau guide, reprenant un certain nombre d'expressions quotidiennes, vient de sortir à l'intention des immigrants allophones qui arrivent au Canada, dans le but de les aider à apprendre au plus vite les deux langues nationales... En voici un petit extrait : c't'assez capoté, alors enjoy ! Well there you go - Ben coudon. I don't believe it - Ben wéyon donc. What's new? - Pis? Check that out! - Gar. Look at her - Gar la. Look at him - Gar lé. Do you believe me? - Tume crétu? Do you think I care? - Quesse tuveux ksam fasse? Me and You - Moé pi Toé. I'm gonna yell at him. - J'ma y parler dans'l'casse. I'm gonna beat him up. - J'ma yarranger a'face. I'm gonna beat him up. - Ma y crisser'n'volé. You're kidding me - Vatendon. It stinks. - Sassen l'chorogne. I was scared. - Jéu à chienne. Get out of there - Aut' toé dedla/Tasstwé, sti. What are you doing? - Kesse tufaih. I 'm spaced out - Chudanlune. Right there - Drette la. Don't go out of your way - Bawd tazempa. Let's say - Meton. Can you believe it? - Tatu d'javusa? Move your ass - Anweille. It looks that way - Sad'lairasah. I tell you - Chtedi. I am so confused - Chtoute fourré. I am so tired - J'cogne des clous. Look at that guy - Chek moilédon. Get lost - Décrisse. A lot of trouble - Un siau'd'marde. It's because - Stacose que. Anyways - Antéka. That's enough - Stacé. See you later - mat'Woère tantôt. Relax - Cammtoué. Damn - Viarge. She's crying - A braille. Make me believe - Fairacraire. He has bad breath - Y pudlayeul. I'm in trouble - Chu danmarde
  19. Non, c'est plutôt l'été. Faut dire qu'il fait plutôt sec ici... (Whitehorse est la ville canadienne la plus sèche, selon les statistiques de sécheresse canada de je sais plus quelle année...). Puis, en été, on veille tellement tard au soleil jusqu'au bout de la nuit qu'on oublie parfois d'aller dormir, mais pas d'aller boire un coup avant l'apéro Par contre, là, je suis un peu déçu 14 litres par habitant en 2000 ! Fiouuu... Les statistiques vont sûrement remonter avec l'arrivée massive des Belges au Yukon... parce que ça, c'est un peu la quantité consommée lors d'un petit BBQ sardines, tranquille après la pêche avec les voisins, ou encore d'un lendemain de brosse avec mon ami le Marquis à Vancouver ) ou, plus raisonnablement, la moyenne mensuelle routinière depuis que j'ai découvert les excellents petits vins du liquor store de Whitehorse qu'on met soi-même en bouteille et qui reviennent à $4.95 la bouteille !! Presqu'aussi bons que le petit Gamay de la coopérative quand j'étais en Ardèche... Monika, fais attention à toi, à force de me parler, tu vas devenir alcoolique...
  20. Hello la gang, Salut Baloo, oui, j'avoue que la comparaison du Yukon avec des rillettes était un peu tirée par les cheveux... D'abord j'avais pensé aux crêtons, mais je voulais pas vous écoeurer non plus... Puis, l'idée du crabe géant d'Alaska m'a traversé l'esprit. Mais finalement celui-ci est bien trop pathétique : à la poissonnerie vendredi, j'ai réalisé qu'il faisait exprès d'être répugnant d'aspect pour pas se faire manger... par un goéland, un immigrant ou un allemand en vacances. Ce qui n'est pas du tout le cas du Yukon, qui attire chaque année de nombreux touristes, oiseaux ou nouveaux arrivants, justement à cause de sa grande beauté. Alors, comme il était tard, j'ai laissé les rillettes. Rassurez-vous, je continuerai de vous poster sporadiquement des petites nouvelles yukonnaises sur le forum... puis peut-être, prochainement, je vous en abreuverai copieusement (pas dans un livre Greg!), mais sur un petit site perso qui complètera celui de Chibougamau, Calgary et Vancouver que j'avais fait pour ma mère, mais qui préfère que je lui envoie les impressions noir et blanc de mes photos par la poste pour faire des albums avec, parce qu'elle ne connait pas l'informatique et a très peur d'Internet, bien plus que du crabe géant... Merci pour vos commentaires!
  21. Je viens de lire l'éditorial écrit par la rédac en chef de l'Aurore Boréale (le journal franco)... et je la trouve pas mal jolie (la chronique, pas la rédactrice, sots!), alors je vous l'envoie : Se lasse-t-on de la beauté? Si vous nêtes pas né ici, vous vous êtes sûrement déjà demandé : « quest-ce que je fais ici? Pourquoi ne suis-je jamais reparti? Quest-ce qui me retient ici après toutes ces années ou seulement après ces quelques mois? » Certains vous diront que leur coup de foudre avec lendroit ne sest jamais atténué. Ce coup de foudre était et est toujours intimement lié à la splendeur de lenvironnement. La beauté de la nature a scellé leur destin depuis longtemps. Cette beauté les nourrit jour après jour, année après année. Se lasse-t-on de la beauté? Ce nest pas comme de la crème fouettée! Cela ne tombe jamais sur le cur! Mais pourquoi sétablit-on si loin, si loin que ce soit du Manitoba, du Québec, des Maritimes ou de la Belgique? Pour pouvoir être soi-même et faire ce que lon veut quand on le veut à 20, 30, 40, 50 ou 60 ans Pour pouvoir vivre pleinement à cent mille à lheure, même si lon a souvent limpression que le train navance pas assez vite et quil ne sarrête pas à la bonne gare! Si loin, si loin que la voie ferrée en est coupée et que lisolement peut apparaître comme la destination ultime. Le Yukon apporte des certitudes immuables et rassurantes. Ici, ce sont les grands cygnes qui marquent larrivée du printemps. Un beau jour, quelquun appelle la station de radio locale : « Il y a des cygnes à Teslin ». Alors, la couleur du temps change. Tout le monde sait que dans quelques jours, quelques semaines, les grands oiseaux seront à Marsh Lake. Des centaines y feront une halte santé avant de reprendre la route ou devrait-on dire « reprendre le ciel? » pour aller faire des bébés dans le Grand Nord Mais pourquoi sétablit-on si loin, si loin? Parce que lamour guettait les voyageurs ou les voyageuses, sourire en coin, au bout du chemin. Cest ici que certains ont rencontré leur conjoint ou leur conjointe. Après quelques saisons, ils ont fait comme les cygnes : des bébés dans le Grand Nord. La naissance des enfants a marqué la fin de leur errance. Pourquoi partir quand la vie est belle et bonne? Leurs enfants sont Yukonnais et ils ne veulent pas les déraciner, pas tout de suite, car ils savent que ceux-ci partiront un jour. Les enfants sont faits pour partir. Surtout au Yukon surtout du Yukon. Cest comme cela. Les jeunes filles et les jeunes hommes doivent découvrir le monde et le monde est ailleurs. Mais ces jeunes auront toujours limmensité du ciel au fond des yeux, même dans un petit appartement du centre-ville de Toronto. Ils sont nés sous des ciels roses démoi et cela ne soublie pas! Et tous les autres, ceux qui parlent peu ou pas, ceux qui affichent un air tranquille et un sourire serein, invoqueront la chaleur communautaire comme port dattache. Ils se sentent en pays connu, entre amis. Ils savent que lentraide et lamitié sont là comme ultime police dassurance. Ils savent que leurs propres défis sont à la mesure du pays et des gens! Cécile G.
  22. Épervier, oui sûrement, mais bon au Yukon, ça répond aux sourires pas mal plus fort qu'ailleurs quand même ! Salut Alain, content de faire ta connaissance... et bon retour chez vous, alors! Nuit Bleue, tu vas l'écrire aussi un jour Caresse au chat! Carine, Schumarette et Yukonica : rassurez-vous, mon petit doigt me dit que la relève s'en vient ! ... Bon, j'ai bien envie de vous poster une nouvelle petite chronique yukonnaise que je viens de lire dans le journal aujourd'hui! Merci en tout cas pour vos mots... z'êtes cutes toutes et tous !
  23. Ben riez pô, y faut quand même faire gaffe Ici, par exemple, on est plus d'ours que d'habitants Ceci dit, y dévorent que les touristes, pas les immigrants...
  24. kroston

    Le Quebec Independant

    Bah, c'est un peu normal... Finalement, les Français, ce sont un peu les "Américains" d'Europe... Et comme en Belgique francophone, on fait tout comme eux, la distinction est parfois difficile à faire outre-Atlantique... En effet, on oublie souvent la communauté germanophone, c'est bien dommage. Mais elle fait partie de la province de Liège, de la Wallonie, si vous voulez... c'est une communauté linguistique et culturelle, pas économique.
  25. kroston

    Vive le Canada...

    Re-re-re! Bon... vous avez réussi à énerver ma blonde, qui d'habitude s'en fout... Tirez les conclusions que vous voulez de ces chiffres, mais ne me donnez pas des propos que je nai jamais tenus. Je pense quil y a ici une confusion, les petits amis! Et si vous avez mal interprété certains de mes propos, je men excuse humblement et je tiens ici à remettre les choses au clair. Je nai jamais prétendu que le Yukon nétait pas un territoire officiellement et majoritairement anglophone, comme je nai jamais non plus forcé, ni encouragé quiconque à immigrer au Yukon (j'ai les meilleurs copains du monde ici!). Jai affirmé quil était bilingue dans les faits, et cerise sur le gâteau, extrêmement francophile. Je le re-redit. Mais ça, je peux difficilement vous donner des chiffres pour vous le montrer... Nous sommes francophones, cest quand même quelque chose que nous ressentons. Si je ne la vivais pas cette francophonie depuis que je suis arrivé, je naurais dailleurs aucune raison den parler. Parlez-en aussi aux nombreux québécois qui viennent ici pour apprendre l'anglais et se plaignent après quelques mois de ne pas avoir assez d'occasion de le pratiquer... excepté à l'épicerie quand on leur demande "paper or platic ?" (type de sac) Croyez-moi, venant de Vancouver, je vois la différence, et sincèrement, lorsque je me suis installé ici, même si cela ressemble à une caricature, jai eu aussi cette idée quils étaient toute une armée! Riez si vous voulez, jen ai assez rigolé détonnement avec ma blonde! On sest remis à parler français avec tout le monde... Jai voulu acheter une voiture, la personne qui me la vendue était dorigine québécoise (je lui ai même dit quelle avait un accent gaspésien et cétait vrai!), jai cherché un logement provisoire, le gars était francophone (de B.C.), ma proprio est aussi québécoise, j'ai voulu ouvrir un compte en banque, le gérant est québécois, jai dû me présenter en urgence chez le dentiste : je suis tombé sur un arracheur de dents québécois, j'ai voulu acheté des pneus dans un garage, le patron était québécois, j'ai essayé de les commander au Canadian Tire, ils nous ont rappelé chez nous par téléphone en français, et dans les bars c'est difficile de tomber sur une serveuse qui n'est pas francophone(... ce ne sont que quelques exemples qui me passent par la tête... ah oui, de nombreux anglophones ne veulent pas parler autre chose que le français avec les francos... au magasin, à la boulangerie, quand on se promène sur Main, ou à la piscine... on entend des gens partout autour de nous qui parlent français. Cela surprend toujours aussi les québécois qui arrivent... et qui étaient loin d'imaginer cette ambiance francophone avant de venir, depuis leur grande ville, à 6000 km et 2 jours davion dici... (surtout s'ils s'en étaient fait une idée avec les fausses légendes admirablement bien entretenues par des gens qui ne sont jamais venus). Je parle ici de la région de Whitehorse... et évidemment, à Old Crow ou à Beaver Creek, lambiance est nettement moins francophone! Cependant, 1200 résidents francophones dans la capitale, hé bien, au Yukon, ça se remarque...! Sans compter quen été, viennent aussi sajouter les nombreux travailleurs saisonniers et les touristes, parmi lesquels de nombreux francophones qui arrivent de partout. De plus, le déploiement et le nombre de services qui existent pour permettre aux gens de ne vivre rien quen français sils le désirent (jinsiste) mépatent tous les jours... Outre les nombreux services, les parents ont aussi le choix de choisir lécole de leurs enfants : en anglais ou en français! C'est-y pas beau, ça?... Non? ah bon... Et alors, si même cétait le cas (ce que je ne pense pas)... devrait-on la faire disparaître? Ou rapatrier et parker tous les francophones au Québec? Selon toi, quelle est la meilleure solution? Et non, Redflag, je ne fais pas de francisation, heureusement! Ce mot aurait même tendance à me donner de lurticaire, surtout après avoir lu le message de Monika. Petit Prince... si je fonctionnais avec des chiffres, jaurais sûrement fait comptable. Bon... au dodo! Ouaaa... les journées s'allongent !!!! Déjà 12 h de clareté, y'a de nouveau plein de lumière pour faire des trucs en plein air le soir! On a passé le cap.
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