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Tout ce qui a été posté par kroston
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Salut Nice Guy, c'est moi pardon... en gros, littératie c'est tout ce qui touche aux capacités en lecture et écriture. La numératie, c'est en rapport avec le calcul, savoir compter quoi... ces termes sont en effet très "canadiens", puisque francisés plutôt que traduits en français (literacy, numeracy). On parle plus généralement de niveaux d'alphabétisme ou d'alphabétisation. Ces niveaux varient de 1 à 5 (1= ne pas savoir lire ni écrire ou très peu, 5= être capable de comprendre un texte écrit par O'hana après l'avoir lu en diagonale LOL).
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Depuis ce matin 8:30 heure de l'Est, alors que nous étions ici toujours dans notre premier sommeil, nous connaissons les résultats de l'enquête sur le niveau de littéracie des Canadiens à travers le pays. Résumé: Le Yukon et les provinces de l'Ouest obtiennent des scores plus élevés que la moyenne nationale en littératie. Les résidents du Yukon, de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, et de la Saskatchewan ont obtenu des scores moyens significativement plus élevés que la moyenne nationale dans tous les domaines. Toutefois, c'est au Yukon, où une part plus importante de la population est en âge de travailler et occupe des emplois de professionnels, que l'on obtenait les scores les plus élevés au pays. Les scores obtenus dans le domaine de la compréhension de textes suivis étaient supérieurs aux scores moyens dans l'ensemble des autres provinces et territoires. C'est à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nouveau-Brunswick et au Nunavut que l'on a enregistré des scores de beaucoup inférieurs à la moyenne nationale dans tous les domaines. Ce n'est qu'au Québec que l'on a enregistré une variation significative des résultats dans les divers domaines. Pour ce qui est de la numératie et de la résolution de problèmes, les scores moyens du Québec étaient à peu près les mêmes qu'à l'échelle nationale. Dans le cas des deux domaines de compréhension de textes, les scores moyens du Québec étaient inférieurs à la moyenne nationale. Les immigrants obtiennent des résultats de beaucoup inférieurs à la moyenne pour la population née au Canada Les compétences en littératie sont plus faibles chez les Autochtones Les résultats en littératie chez les anglophones sont meilleurs Pour plus de détails : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/051109/q051109a.htm
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Salut Shagrine, Je viens de répondre à ton MP mais j'avais pas vu que t'avais posté publiquement. Pleure pas, va... vous allez le trouver votre petit nid d'amour. Même si, faut r'connaître, ici au Yukon c'est bin plus facile de trouver un boulot qu'un logement (surtout meublé LOL) mais tout le monde finit toujours par trouver un toit (Même Colonel Higgins a fini par trouver, c'est dire !!)... Bon maintenant c'est sûr, il regrette d'être parti (le con!) mais on l'avait prévenu... Mais te plains pas... déjà vous dormez au chaud à l'auberge de jeunesse et pour 20 $ par nuit, fais le compte, c'est bien moins cher que n'importe quel logement. (Tu vois, moi c'est 1500$ et j'en ai encore pour 24 ans à sortir ça tous les mois!!!). Tiens, ma blonde vient justement de m'appeler de Montréal où elle est présentement à une conférence de diététique nutritionnelle ou un truc comme ça, pour me dire qu'elle était bien arrivée à destination et que les 11 heures !!!! de vols depuis Whitehorse s'étaient bien passées... Sauf qu'elle avait très faim en arrivant parce que les radins d'Air Canada ne servent même plus à bouffer... (bon c'est vrai que c'était pas bon, mais quand même une femme enceinte (bon ça y'est je l'ai dit), ça a faim tout le temps!!! Non mais...) Cela dit, elle a déjà hâte de rentrer chez nous. Et elle a bien raison. Faut dire qu'on n'a plus l'habitude de la grande société, nous, à force de vivre au fond des bois. C'est tellement gros Montréal, y'a tellement plein de gens partout, sur les trottoirs, dans des voitures qui roulent comme des fous, y'a des autoroutes partout, des québécoises un peu chiantes(c'est pas moi qui dit, c'est elle!), pis des français lourdingues... il paraît qu'elle n'entend qu'eux dans la rue, ça grouille de français à Montréal qu'elle dit... et pas juste sur le Plateau (à Saint Denis et downtown aussi!!). Pis le métro... l'enfer! En plus y pleut... Heureusement que c'est pas nous qui paie... Enfin bref... finalement moi j'suis content d'être resté ici tout seul. Pis j'suis pas tout seul. En ce moment y'a des coyotes qui hurlent derrière ma porte. J'adore. Et ma p'tite Mélusine qui dort comme un ange à côté de moi... (J'suis dans mon lit avec le Wi-fi et mon laptop piqué à mon boulot). Bisous et bon courage à Philippe et à toi ! Vincent (qui va prendre congé "exceptionnel" demain, à cause de la neige qui tombe sur son driveway... pis passer la journée avec sa Mélusine et son Largo).
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Normal!... Ça n'avait pas trop l'air de gros rouge qu'y buvaient les mecs à leur buffet, ni de Bleue dégueu... En tout cas, elle a l'air bin correc' la nouvelle gouverneuse... J'ai bien aimé son speech, même si j'ai pas tout capté à cause de l'autre qui traduisait, et le son pourri de mon lap. Pas vous autres? krOSTon, qui passait par là en coup de vent avant d'aller relever ses collets.
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Salut! Un p'tit site pas pire pour ajouter à la jolie collection de looleepop: Site de l'immigration francophone en Colombie-Britannique. Ça parle, vous l'aurez deviné, d'immigration francophone en BC. Perso, je travaille en ce moment sur le site de l'immigration au Yukon, c'est-à-dire le prolongement de BC, le p'tit frangin du Nord qu'est même pas une province mais un territoire, c'est-à-dire la crème du paradis de l'immigrant... Mais l'est pas fini encore le site, faut dire qu'au rythme où on bosse, ça s'en vient mais tranquillement pas vite... peut-être d'ici la fin de l'hiver. Faites attention à vous, KrOStOn.
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Ben moi aussi, je me sens chez moi dès que je passe la frontière à Ruyn, et à chaque fois que j'atterris à Whitehorse et que je me retrouve au Yukon, cela me fait chaud au coeur, cela me rassure. Les impressions ne se discutent pas, comme dirait Colonel. On discute d'ailleurs souvent nos impressions avec Colonel qui sent bon la pipe. On aime, on n'aime pas... le Québec, c'est un peu comme les petits choux de Bruxelles. Ça dépend des goûts. L'important c'est d'être conscient de ce qu'on aime moins pour se donner plus de chance de découvrir ce qu'on aime mieux après. Ou le contraire. Galérer un peu pour trouver n'est pas plus mal d'ailleurs, ça met du piment et on apprécie mieux quand on trouve. Moi, j'ai eu du bol, j'ai un peu galéré pour trouver mais pas trop... Je vis aujourd'hui dans un endroit magnifique qui m'a plu d'emblée (le Yukon) et davantage que tout ce que j'aurais pu imaginer dans mes rêves les plus fous d'immigrant (et javais de l'imagination!). Tout cela est bien sûr tout à fait personnel et très subjectif. Je suis un peu mitigé par contre quant aux différences dont vous semblez parler. En même temps, je suis d'accord avec Frenchpeg, je trouve que tout le monde se ressemble éventuellement, et d'autre part je trouve aussi que c'est différent partout. Pas seulement le Québec. Pour moi, le Yukon, l'île du Prince Edouard ou l'Ontario sont complètement différents l'un de l'autre aussi, mais tout se ressemble quand même un peu d'un bout à l'autre du pays. Whitehorse (Yukon) et Yellowknife (TNO) n'ont par exemple absolument RIEN à voir à pas mal de niveaux. Mais ce sont mes impressions toutes personnelles. Ça se discute pas, mais c'est bon d'en parler malgré tout... surtout avec une bonne pipe. En tout cas, avec le recul, si je devais choisir, je préfèrerais aller vivre en France qu'au Québec (dans le Jura ou un petit coin sauvage en Ardèche par exemple), mais je continuerai d'aller en vacances au Québec... ne serait-ce que pour apporter un bon sac de tabac à la vanille North of 60 à Colonel
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Un Sasquatch aurait récemment été aperçu au Yukon. Lire l'article: Article et video Radio Canada Amicalement, Kroston. ******************************** P.S.: c'est malin Colonel, toi qui voulais filer à l'anglaise sans laisser de traces... t'aurais quand même pu te retourner
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Salut, Le serveur de l'AFY est sur le point d'être changé. Il ne devrait plus y avoir de problèmes dans le futur (ça devrait!) Kroston
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Coucou, Ben oui, comme dit Monika, je m?envole bientôt pour Francfort. Après plus de 4 ans sans sortir du Canada, ça va faire tout bizarre... Jean-Paul, je vous oublie pas, c?est juste qu?en ce moment, je profite au maximum des journées yukonnaises délicieuses avant ce grand départ d?un mois en Belgique et aussi en France. Je vais rejoindre mes deux amoureuses (ma blonde et ma fille qui y sont déjà). Au programme : festival Brassens près de Paris où notre ami yukonnais Didier interprète ses propres adaptations du grand maître, en anglais ! Ensuite une petite tournée dans le pays Mélusin (Poitou) nous attend, pour montrer à la petiote son château (Lusignan). Puis direction l?Ardèche pour se reposer, poursuivre les sangliers et nager tout nu dans les rivières près de notre petite maison qui doit être encore plus en ruine qu'à l'époque où nous l?y avons laissée, un petit tour à Lyon, puis en Bretagne et enfin quelques jours chez Le Marquis à Calais histoire de se rendre compte si les pompes a bière 'south of the border' fonctionnent toujours... Bref, un petit tour de Gaule en toute simplicité pour se rappeler d'où on vient Ici.... aaah ici, les petits zoiseaux chantent, les grizzlis s'empiffrent de bearberries écarlates, la neige a laissé place au sable jaune et chaud du désert de Carcross, le soleil brille un peu plus haut tous les jours, les moustiques sont assoiffés, je déborde d?énergie malgré la fatigue accumulée par mes veillées tardives et mon boulot qui, heureusement, me passionne? hé oui, le printemps est là, juste de l?autre côté des portes de mon petit bureau exigu d'où je vous écris en ce moment? Les petits plaisirs laissés de côté pendant ces longs mois d?hivers se dévoilent tout à coup, comme par magie en même temps que les petites fleurs sur les arbres, l?odeur du poisson grillé et du citron vert, le cri du lac qui dégèle, les longues fins de semaines aux nuits ensoleillées, la saison touristique avec l?arrivage massif de petites campeuses (moins jolies que Manu, mais quand même?) et auto-stoppeuses en jupettes, camisoles ou shorts étroits qui me déconcentreraient presque du droit chemin qui m'emmène chez nous. Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes ici? j?ai déjà hâte de rentrer? Bises à vous tous. Vincent kroston..
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Bon lundi matin tout le monde, Juste un petit point pis je file: Le Yukon, territoire unilingue anglais (faut-il le rappeler autant qu'il faudra) compte : une école francophone (de la prématernelle à la douzième année): l'école émilie-tremblay. une école primaire d'immersion française une école secondaire d'immersion française d'autres écoles anglophones, qui proposent des programmes d'immersion en français... ... Et étonnament, vous me croirez si vous voulez, aucun programme de Japonais, ou d'Ukrainien, ni même d'Allemand. D'ailleurs, l'un des mes amis allemand a choisi le français comme langue de fonctionnement pour lui et ses enfants. Il vit en français, mais je ne pense pas qu'il soit répertorié comme "francophone". D'autres connaissances hispanophones ont opté pour la vie en français au Yukon... La liste pourrait continuer. Stadak, au Yukon, ce n'est pas juste une "communauté francophone", l'ennsemble du territoire est aussi une communauté. Tu sais, Whitehorse est très étendue et il y a seulement 20,000 hab. Le reste du territoire (et non province: nous autres on paie juste une taxe) sont des communautés qui dépassent rarement 400 hab., et principalement peuplées par des premières nations. Il n'y a donc ni université francophone, ni d'université anglophone au Yukon, non. Cela dit, Vancouver n'est qu'à 2h30 d'avion. Et je souhaite bien que mes enfants auront envie d'un peu bouger à 20 ans. (Tiens au fait, l'Université Simon Fraser de Vancouver, ou la Faculté St-Jean en Alberta, est-ce aussi des "farces"? Pourtant, pas plus tard que le mois passé, je suis allé m'y balader.) Malgré tout, le problème des universités s'est posé il y a quelques temps, car les jeunes franco-yukonnais sortaient de l'école et déclaraient qu'ils n'avaient pas nécessairement envie de partir pour aller aux études ailleurs. D'où la création "d'université à distance" en français, grâce à des ententes avec d'autres universités. Mais, rassurez-vous, j'ai décidé d'arrêter de m'ostiner sur ce fil de discussion. Happy? Allez, baillebaille... Kroston.
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Scuze... pourquoi? tu veux tu un bizou dans le cou aussi? Sinon, moi, c'est quand vous dites que le français n'est pas fort au Québec que vous me faites rire...
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D'abord, merci Épervier... tu es le premier de ce fil à reconnaître qu'il y a des francophones ailleurs au Canada et qu'il faut les supporter. Merci vraiment. T'as de la chance que tu es loin, sinon tu aurais un gros bisou dans le cou. Malheureusement, je ne pense pas que tu sois vraiment représentatif de ce que pensent énormément de Québécois qui les dénigrent (comme vient encore de le faire notre ami PP). L'autre jour à un congrès à Ottawa auquel je participais, où on étudiait la manière d'attirer davantage d'immigrants francophones à l'extérieur du Québec, face au problème, semblait dire l'orateur, "qu'ils ne sont pas au courant de l'existence d'une francophonie vivante au Canada", quelqu'un dans la salle a lancé : "il faudrait d'abord en parler aux Québécois qui sont les premiers à ne pas être au courant ou à l'admettre" (rire général dans l'audience). Ta réflexion m'amuse beaucoup. Elle est vraie. À quék'part, elle est aussi vraie que celle-ci: les francophones au Canada se sentent proches des Québécois. Maintenant, la comparaison est peut-être osée, mais je trouve aussi qu'on pourrait dire: les Québécois se sentent aussi proches des franco-canadiens que les Français se sentent proches des Belges. Car, souvent, ils ne les connaissent pas, ou juste à travers des "clichés". J'ai souvent été surpris d'ailleurs, en discutant avec des amis québécois ou canadiens, que ceux-ci connaissaient davantage de trucs à propos de la Belgique, que les Français eux-mêmes. (Fermons la parenthèse). Red, Ben oui, mon Red... j'aime les situations paradoxales. Et il faut croire que j?aime me positionner du côté de la cause du plus faible. Tu sais, souvent dans la vie rien n?est noir ou blanc, tout est gris. Et je constate qu?on les voit, ou vit plus clairement en envisageant les choses dans toute leur complexité, plutôt que de les simplifier, comme, exemple pris au hasard, de dire : « le Québec est le plus bilingue de toute le Canada, le reste du Canada n?est juste qu?un monde anglophone calqué sur les États-Unis, et la vie n?existe réellement qu?en anglais. » Il y a parfois des petites nuances qu?on oublie, et néanmoins qui sont importantes. Dans mon cas personnel, et dans le contexte de la petite ville où j?habitais, il aurait été bien plus appréciable pour mes enfants d?aller à l?école anglaise. Ici, le fait de fréquenter l?école francophone leur donnera accès à ce qu?on appelle savamment « le bilinguisme additif ». Chose qui m?importait, et qui eût été moins facile d?accès dans notre contexte québécois. Cela dit, rassure-toi, fervent admirateur de longue date, je te prenais moi aussi pour un gars étrange. « Redflag », quel étrange pseudo? Pourquoi pas Redneck? Et j?ai cru comprendre un jour que ce qui t?avait amené au Québec était « les drôles de dames ». Moi, c?était plutôt Magnum, Bob Dylan et Blueberry. Salut PP, ça fait plaisir dis-donc? t?en as mis du temps, je commençais à m?ennuyer. Il y 1500 francophones sur Whitehorse, tête de n?uds. Probablement le double en été pendant la période touristique. Sans compter le nombre impressionnant de personnes francophiles. Sur une population totale de 20,000, c?est pas si pire. Et justement, tous ces services en place pour un nombre aussi dérisoire (selon toi), c?est-y pas beau? Ce matin, j'ai téléphoné à un écrivain-journaliste de Whitehorse (un anglo pur et dur), je suis tombé sur son répondeur. Et si je m'y attendais???... Sais-tu quoi? son message était en FRANÇAIS !!! Dis donc, il faudra que tu élargisses ton répertoire de connaissances. Ton argument avec ton chum anglo qui a été partout au Canada commence à saturer. Je n?ai pas immigré au Canada il y 3 siècle, mais il y a 4 ans, dans le monde d?aujourd?hui, avec les réalités de maintenant. La francophonie au Yukon est toute neuve, dans les années 80 il n?existait rien ou pas grand-chose pour les francophones. Elle en a fait du chemin la francophonie yukonnaise en 20 ans! Et ça se voit, se sent, se respire... et s'entend (choses difficilement chiffrables dans des tableaux statistiques). Elle a une nouvelle forme aujourd?hui, en 2004 (mais, de toute façon je crains que tu ne la connaîtras jamais). Je concluerai la-dessus. Merci à Jimmy, Red, Jayjay, Épervier et tous les autres pour vos commentaires et de m?avoir laissé m?exprimer. Courage Guilloumette! À plus! Kroston.
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Bravo Jimmy, On est enfin d?accord. Cela dit, je suis sûr qu?on doit avoir d?autres points d?intérêts en commun, mais faut dire se jase toujours à propos des mêmes trucs. Mais non, par rapport au message, le plus grand cadeau que je pense me faire et faire à mes enfants, c?est d?être en mesure de leur offrir le Yukon, bien plus que de leur offrir une langue? ou deux. Ceci est secondaire finalement. Merci Stadak pour ton mépris, ça me fait plaisir. Moi tu vois, c?est marrant, tu m?as fait repensé très fort à ceux qu?on appelait chez nous, en wallon: "gros potikèt". Mais, je suis prêt à douter de cette vérité, à revenir sur mes propos (de toute façon, je gage que personne ne comprenne)? Après tout, t?es peut-être pas gros. P.S. : Pour ton info, et ton complexe de supériorité apparent, le Yukon possède l?un des plus haut taux d?universitaires et post-secondaire au Canada. La population est principalement migrante et immigrante et plus de 30% des emplois sont des emplois gouvernementaux. On a aussi les deuxièmes plus hauts salaires (même si on travaille pas toujours très fort). Et non, on ne peut pas vivre en Ukrainien aussi bien qu'en français. Si je n'étais pas francophone, je ne serais sûrement pas au Yukon, car je n'aurais pas les moyens de vivre juste d'amour et d'eau fraîche...
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Hello, J?avoue que ça m?amuse beaucoup. Quand Monika m?a parlé d?une nouvelle controverse sur cette fable du bilinguisme au Canada, je suis allé jeter un oeil, suite à quoi je n?aurais pas trouvé honnête de nier « cette farce » que je vis quotidiennement, juste pour faire plaisir et renforcer les convictions de quelques-uns. D?où mon intervention. Le but de mon message initial était modestement d?apporter mon témoignage personnel d?immigrant francophone et de souligner le fait que j?ai toujours vécu le Canada comme un pays bilingue. Résultat : j?ai toute la gang bien-pensante sur le dos (je regrette toutefois un peu mon ami PP, où est-il donc?). Désolé, je n?invente rien, c?est ma réalité et plus particulièrement depuis que j?ai quitté le Québec. En outre, les réflexions que je peux émettre sur le Québec sont le résultat de mon expérience personnelle, je ne les qualifie en aucun cas de vérité absolue, mais sont le fruit de ce que j?y ai pu ressentir et le reflet de nombreuses conversations avec plusieurs de mes amis, québécois, franco-canadiens ou immigrants. Je suis navré si certains ont pris cela pour des critiques. Il y a certaines choses qui m?ennuyaient au Québec, c?est vrai, elles ont fait partie des raisons de mon départ. Mais, hormis ces petits détails, je m?y sentais bien, j?y ai passé des moments extraordinaires, j?apprécie la culture québécoise et j?y retourne toujours avec beaucoup de plaisir. Cela dit, j?ai constaté que d?autres places au Canada correspondaient plus à mes attentes, à mes goûts. En effet, je préfère l?Ouest canadien à bien des points de vue, et aujourd?hui, pour la première fois de ma vie, au Yukon, je me sens vraiment chez moi. C?est tout à fait personnel et pour d?autres, ce sentiment se produit au Québec. En outre, j?y vis une certaine « harmonie linguistique » pour la première fois. Cela dit, vous avez raisons sur plusieurs points : Je n?ai jamais prétendu que le Yukon était une société francophone, c?est quoi cette connerie? Le territoire est officiellement anglophone. Et en gros, je trouve que le message de Laurence (relisez-le) résume bien la situation de la francophonie au Canada. J?ai simplement affirmé qu?il était possible aujourd?hui de vivre en français, notamment au Yukon, ce qui pour moi démontre une volonté et prouve que le bilinguisme Canada existe. Cela ne veut rien dire pour d?autres, tant pis. Au Yukon, cette « force francophone », appelons-là comme ça, était encore inimaginable il y a 15 ans. Quoi qu?il en soit, la première chose qui m?a frappé quand je suis arrivé au Yukon il y a 2 ans, a été le nombre époustouflant de services en français, cette présence de la francophonie à la plupart des niveaux, et la francophilie de la population. Tout cela continue de se développer et les francophones sont très sereins par rapport à l?avenir. Merci Stadak, j?en suis très flatté. J?ai d?ailleurs gagné un beau grand drapeau canadien à la cérémonie de la fête du drapeau (merci Momo) dont je suis assez fier, il flotte désormais sur le ponton au bord de mon lac. Que les Québécois soient le plus bilingues au Canada, je vous le concède. Dans mon monde à moi, c?était loin d?être le cas. L?ai-je nié? Au même titre que d?autres cultures francophones en Amériques du Nord. Faut-il que je prétende que le Québec détient le monopole de la culture francophone? Beaucoup de Québécois ignorent qu?il existe d?autres réalités francophones à travers le pays, et je trouve au contraire qu?ils devraient les soutenir, plutôt que de nier leur importance, voire leur existence en contribuant ainsi peut-être à leur disparition. Je ne désespère pas, Red, un jour je suis sûr que tu viendras me sauver? D?où sors-tu que mes enfants iront à l?école anglophone? J?aurais aimé, en effet, que mes enfants aillent à l?école anglophone au Québec, où ils auraient inévitablement "attrapé le français" de toute façon? ceci avait du sens là-bas, pour moi (je t?ai déjà expliqué pourquoi). Ici au Yukon, le français est déjà la première langue de ma fille (ben oui, ses premiers mots sont français, mais j?avoue qu?elle a eu très peu de contact avec l?anglais à date... et j'ai balancé ma télé). La plupart de ses fréquentations sont à la garderie francophone où elle va. Et de temps en temps, elle va aussi à la garderie autochtone du village près de chez moi (le jour où les Anciens viennent raconter des histoires en Tinglit). Je ne pense pas qu?elle sera plus conne que les autres jeunes franco-yukonnais de 20 ans qui sont nés ici, dont la langue maternelle est d?abord le français, mais qui se revendiquent « bilingues ».
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Howdy Jayjay, Good for you... and happy to see you're as talented in both official languages, at least in your writing. Still, I don't really see your point and apparently I am afraid you don't understand mine either. Anyway, my experience is that : in Nothern Quebec, none of my friends, neighbors, workmates would have been able to have a damn simple conversation in English. Except maybe a couple of them: one coming from Vancouver and another Indian friend of mine. Et puis... Faut-il le préciser ici, afin que ce soit clair : la loi 101 je m'en fous comme de mes premières bobettes. Cela ne me concerne plus et j'en suis fort aise. Tant mieux pour vous si vous êtes contents, mais vous avez pas l'air. Et plus j'entends vos réflexions, plus je suis content d'être loin du Québec, et plus je me complais loin de vous, dans mon petit cocon... bilingue. qui correspond davantage au Canada dont je rêvais... Stadak, LOL. Pas d'université au Yukon, juste un collège. "Nos francophones", comme tu dis, qui veulent aller aux études ont l'opportunité de suivre des cours à distance et obtenir un diplôme en français, grâce à des ententes avec d'autres universités canadiennes. L'organisme où je travaille propose aussi le GED aux adultes francophones qui le souhaitent. Le GED (études secondaires en français) n'est malheureusement pas encore reconnu au Québec... Aucun. Ni en anglais, ni en français. Il existe 1 journal anglophone (le Daily Star), 1 journal anglo, partiellement bilingue (le Yukon News), et 1 journal francophone (l'Aurore Boréale). Et c'est bien assez pour moi. Le seul avocat que je connaisse au Yukon, est justement francophone. J'ai eu affaire avec lui pour l'achat de ma maison. Sans savoir préalablement d'ailleurs qu'il était francophone. Acadien d'origine, il a fait ses études à l'université de Moncton. Remarque: j'ai répondu à un sondage téléphonique organisé par le ministère de la Justice l'an passé, je crois, qui consistait à savoir si l'on était satisfait des services judiciaires en français. pas vraiment beaucoup de chantiers de construction au Yukon. Désolé. T'en as d'autres ? Allez je file. Adieu.
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Stadak et les autres copains, Merci pour les exemples... je les connais. Mon intervention portait simplement sur ma vision personnelle du bilinguisme et de la francophonie en milieu minoritaire, comment je la ressens, comment je la vis, dans les endroits où je suis allé et avec les gens que j'ai cotoyés. Ça s'arrête là... Il est évident que nos histoires de vie et nos expériences sont différentes, et qu'on vit les choses différemment... En outre, je travaille à temps plein sur des projets visant le développement de la francophonie au Yukon et au Canada, ici depuis deux ans, et je n'ai pas vraiment de leçons à recevoir à ce propos. D'autre part, je constate régulièrement le changement d'attitude de Québécois dont les idées qu'ils avaient du monde depuis le Québec changent complètement lorsqu'ils débarquent dans des endroits comme ici (et pas seulement par rapport à la question francophone d'ailleurs). Cette semaine, ma blonde a invité un conférencier de Montréal qui débarquait à Whitehorse pour la première fois. Et bien, son voyage a révolutionné l'idée préconçue qu'il avait sur la francophonie yukonnaise, des gens d'ici et par rapport à la qualité de l'endroit notamment. "Je vais en avoir des choses à raconter en rentrant à Montréal", disait-il hier la bouche entr'ouverte... "les gens vont jamais me croire" T'exagères, je lui ai dit !
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Petit Lion, je travaillais dans des écoles primaires à Chibougamau, en garderie et à la polyvalente (secondaire V). C'est pourquoi sans doute, j'aurais préféré que les miens apprennent à écrire... plutôt à l'école anglaise. Bon j'arrête, c'est juste pour vous taquiner. Mais le bilinguisme est un sujet qui me tient à coeur.
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Jayjay, Je parle ici de ce que j?ai vécu personnellement, et de certaines frustrations que j?avais lorsque j?étais au Québec, que je n?ai plus aujourd?hui. C?est très mal d?avoir de telles idées (comme celle de vouloir inscrire mes futurs enfants à l?école anglaise de Chibougamau), je sais, on me l?a déjà dit, il n?empêche que ces choses nous embêtaient. Tu es bilingue, mais je ne pense pas que tu as été élevée à Chibougamau ou au Lac Saint-Jean? car effectivement, les personnes bilingues dans ces patelins sont plutôt des extraterrestres. J?ai envie de te raconter l?anecdote de mon ami allemand en visite chez nous (pauvre de lui, il ne parlait que l?allemand et l?anglais) et qui n?a pu communiquer avec personne pendant son séjour, même pas pour demander son chemin. Grand voyageur et baroudeur, c?est la première fois de sa vie qu?il se retrouvait dans une région de la planète où personne ne comprenait l?anglais. Très fort. Je rappelle que nous parlions de bilinguisme au Québec? Stadak, Pourquoi le serait-il? comprends pas, désolé. Tu veux sans doute dire : "un unilingue néerlandophone en région francophone, est-il un citoyen de seconde classe?" Il ne doit pas en exister beaucoup dans cette situation, sauf des touristes du dimanche en camping. Automatiquement, il devra aussi parler français pour vivre en Wallonie. Viens leur dire ça au Yukon. Tu vas te faire de nouveaux amis? Parfois même au contraire ils sont privilégiés, tiens par exemple? l?autre jour ma boss s?est faite arrêter par un policier qui ne parlait qu?anglais. Elle a exigé d?être arrêtée en français, il a finalement laissé tomber? LOL J?ai également contesté une contravention l?an passé que je n?ai toujours pas payée car j?ai demandé d?être reçu en français. C?est cool parfois d?être citoyen de seconde classe, je trouve. D?autre part, je n?ai pas émis de jugement de valeur sur le système québécois? j?ai simplement répondu à un message sur ma vision du bilinguisme. De toute façon, je suis très loin du Québec aujourd'hui, je vis harmonieusement dans deux langues, et je suis très content. Et ça me fait plaisir de le dire. Même si je sais que ça ferait plus plaisir à Jimmy que je souffre le martyre au milieu des méchants anglos.
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Quelle ignorance du Québec ! Les anglophones, qui représentent une minorité au Québec, ont autant accès sinon plus que les francophones minoritaires du ROC à des services et écoles dans leur langue ! Cégep anglophones, universités anglophones et franophones, écoles arménienne, française, et probablement d'autres... Redflag ← Hello Red, pour que mon message soit moins confus, j'ai effacé une partie qui disait en gros : "... au Québec, si tu ne fais pas partie de la minorité anglophone, aucun de ces services ne te sont accessibles en anglais". Si j'avais su, j'aurais laissé... C'est vrai, la minorité anglophone est privilégiée, particulièrement bichonnée au Québec, et souvent davantage que la minorité francophone ailleurs au Canada. Tu as tout à fait raison. Par contre, j'aurais aimé moi aussi, en tant qu'immigrant, y avoir accès. Cela n'était pas possible. Tu vois, mes enfants n'auraient jamais eu la possibilité d'aller à l'école en anglais et cela les condamnait, comme nous, à l'unilinguisme, comme tout le monde en région éloignée au Québec. Ici au Yukon, peu nombreux sont les gens strictement unilingues, et mes enfants seront nécessairement bilingues, voire trilingues. Quand au permis de conduire yukonnais bilingue, c'était juste une réplique facile et une boutade en réponse à Peanut, pour dire que le permis de conduire au Québec, lui, est juste en français (même pour les anglos).
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Hello Peanut, ouaip... moi aussi, on m'avait menti là-dessus. Mais ici, c'est pas mal ça. Faut dire que, l'absence de loi 101, ça facile un peu le bilinguisme et le rend plus accessible à la population: Permis de conduire dans les deux langues, certificats de mariage ou de naissance dans la langue de son choix, écoles française, d'immersion ou anglaises au choix, etc etc... ben des affaires pas vraiment possibles au Québec. Sans compter ici également, des secteurs d'activités en français, à l'initiative et gérés par des francophones et qui n'ont même pas leurs équivalents en anglais ... mais qui leur sont malgré tout accessibles aussi et dont ils peuvent s'inspirer. La magie et le mystère
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Je n?ai pas lu tout le fil de messages... j?arrive trop tard pis c?est rendu ben trop long. Mais je trouve que le message de Laurence clarifie assez bien la situation concernant "le bilinguisme" au pays. Comme Laurence le souligne, seul de NB est officiellement bilingue, toutes les autres provinces et territoires sont officiellement unilingues. Le pays est donc bilingue par définition, mais ça n?implique évidemment pas que les gens ou les services le soient forcément... Cependant, c'est toujours bien divertissant de voir comment, en général, les Québécois dénigrent ou ignorent les réalités francophones en dehors de leur province. Personnellement, je suis originaire de la Belgique, un petit pays également officiellement bilingue (français et néerlandais), voire même trilingue avec l?allemand un petit peu. Les régions linguistiques sont séparées et on ne se mélange pas trop non plus, sauf à Bruxelles. En gros, c?est un peu comme au Canada, mais en plus compliqué. Bref, toute ma vie avant d?immigrer au Canada, j?ai toujours lu deux langues sur ma boîte de céréales, mangé mon Nutella du côté "pâte tartiner aux noisettes" un jour, et le lendemain du côté "hazelnoot chocopasta". J?ai toujours rempli qu?un seul côté des paperasses administratives, et mes oreilles ont toujours connu la voix gracieuse des chefs de gare qui criaient le lieu de ma destination dans plusieurs langues sans que je comprenne leur vomi de parole plus en français qu'en néerlandais (c'est pareil aujourd?hui mais maintenant avec les stewards d?Air Canada). Et, pendant que j?envoyais des boulettes de chewing gum mâché sur mes copains avant de les coller délicatement sous ma table, en évitant adroitement les crottes de nez de mes adversaires du premier rang, j?ai été contraint d?apprendre le néerlandais à l?école comme tout le monde? bref, j'ai été elevé dans un environnement bilingue et multi-culturel, et malgré tout cela j?ai toujours été bien incapable de pratiquer les autres langues de mon pays et n'en ai jamais éprouvé le besoin. Avec mes compatriotes flamands j?ai d?ailleurs toujours parlé en français ou en anglais ? pas parce que j?étais paresseux ou irrespectueux, mais même si j?avais voulu les aborder dans leur langue, pas eux. Je n?ai jamais appris l?allemand par contre, j?aimais mieux l?espagnol et mes fiancées étaient plutôt italiennes (mais ça n'a rien à voir). Bref avant de mettre le pied au Canada la première fois, j'avais déjà mon idée du bilinguisme et ne m'attendais pas à ce que les anglophones parlent le français. Ça me paraissait logique. En revanche, je pensais que tout le monde parlait parfaitement l?anglais, Québécois compris. Ma vision du bilinguisme aurait donc peut-être été différente si j?avais été originaire d?un pays unilingue. Mais par exemple, contrairement à mon ami Redflag, je ne me suis jamais attendu à ce qu?on m?adresse la parole en français dans un Tim à Saskatoon, pas plus que je m?attendais qu?on me servît en néerlandais dans l?un de ces bistrots liégeois pourris que j?affectionnais, sous prétexte que je suis dans un pays bilingue! Ça me semble logique à moi, et plein de bon sens. Mais pour moi, le Canada m?est toujours apparu comme un pays bilingue, et constaté que les deux langues officielles étaient pratiquées un peu partout. Depuis que je suis petit, j?ai toujours beaucoup aimé l?anglais et eu envie de vivre dans cette langue. Maintenant je suis grand et le monde qui m?entoure est anglophone. Ça me rend heureux. Toutefois, j'avoue que ce qui m?a frappé le plus depuis que j?ai quitté le Québec pour le ROC (car j?étais vraiment loin de l?imaginer à l?époque et c?est pas ce que j?entendais): c?est l?importance ici de cette dualité linguistique et ce français que je constate malgré tout bien vivant d?un bout à l?autre du pays. Peu présent dans le sud et les grands centres, davantage présent dans le Nord, mais qu?on entend, qu?on côtoie tous les jours où qu?on se trouve au Canada... Ceci m?impressionne. Et puis surtout, cette présence et cette vitalité des communautés francophones qui parsèment le pays m?a subjugué. Je les croyais mortes et au contraire elles se développent. Je sais que ça n?a pas toujours été le cas et que c?est un phénomène récent, mais certaines deviennent même extrêmement florissantes, comme ici au Yukon et à d'autres endroits où, quoique dans un territoire unilingue anglais (je le rappelle), on est accueilli en français et TOUT, ou à peu près, existe en français? En aucun cas, on n?est déconnecté du français, même dans ce bout du pays. En dehors des francophones proprement dits, on remarque aussi une population extrêmement francophile. Tout ceci d?ailleurs au grand malheur de nombreux québécois ou de français qui viennent avec l?objectif d?apprendre l?anglais, de "s'immerger" et qui après de nombreuses années ne sont toujours pas capables d?aligner 3 mots dans la langue de Shakespeare, car ils n?ont pas l?occasion de la pratiquer ben ben ici. Bref, le français n?a peut-être pas encore la place qu?il mérite, mais personnellement, je vois son avenir d'un oeil très serein, et me suis toujours senti dans un véritable pays bilingue au Canada (sauf peut-être au Québec), et bien plus que lorsque je vivais en Belgique. Question de perception, sans doute... Kroston.
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Ben Yukonika, j'ai raté ça, moi. J'étais pogné en Alberta pendant tout le Sourdough Rendez-vous.... Mais... je crois bien que je t'ai trouvée... hihihi petite cachotière, promis, je ne dirai pas où tu es sur la photo... Alors, tu as eu du fun? As-tu pu assister au concours de la plus grande barbe? J'irai l'an prochain quand Pascal y participera... En tout cas, je ne manquerai plus ça, même pour tout l'or du Yukon! Moi, l'an passé, j'ai marié la plus ravissante "Yukon Queen" de la gang... (si jamais elle voit ça, je vais encore me faire engueuler, mais bon...) Préviens-nous quand t'arrives Bobinette... Kroston.
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Bah... ma foi, euh... ben des trucs comme: la mer, le houmard... pis aussi la musette et la bière hic Kroston, toujours à l'heure du Pacifique... qui doit encore terminer sa case d'Alex Keith avant d'aller faire dodo.
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Bonjour tout le monde, Cela fait à peu près 4 ans que mes yeux vagabondent sur ce forum, souvent captivés par des commentaires, des avis, des expériences ou des récits palpitants, et je pense pouvoir compter sur les doigts de ma petite menotte, les fois où j?ai lu des témoignages à propos de l?Acadie, envisagée comme une terre de destination et d?accueil intéressante. Cela me frappe un peu, mais ne me surprend pas vraiment. D?ailleurs, lorsque l?idée d?immigrer au Canada s?est concrétisée dans ma petite tête pleine de projets migratoires, je me suis aussi très peu intéressé à l?idée de m?installer dans l?une des provinces Atlantiques. Y ai-je même pensé? Pas sûr? Comme tout le monde, au cours de mes démarches, sans investiguer ou chercher trop, j?ai pu récolter une tonne d?informations sur le Québec. Je m?installerai donc à Montréal ou en tout cas quelque part au Québec, me disais-je ? Loin de me douter à l?époque que la province bénéficiait de moyens promotionnels bien plus importants qu?ailleurs pour y attirer et recruter des immigrants francophones, Montréal était même rendue pour moi la seule option non utopique où j?avais une chance de « réussir » ma nouvelle vie. Bon vous allez dire, c?est un peu facile, j?aurais pu récolter aussi très facilement de l?information pour Toronto, mais comme j?étais principalement francophone, ce choix me paraissait a priori moins judicieux, en tout cas au début. De toute façon, j?étais plutôt attiré par l?Ouest et les endroits le moins peuplés possibles? Quoi qu?il en soit, et sans doute grâce, ou à cause de la facilité d?accès à de l?information sur cette province et aux stratégies promotionnelles efficaces du MRCI, j?ai choisi de m?installer au Québec plutôt qu?ailleurs. Pourtant, des francophones, il y en a partout au Canada? Chose que j?ignorais totalement avant d?immigrer. Je pensais bien erronément que les francophones vivaient juste au Québec, et que le reste du Canada était parsemé ci et là par de petites communautés francophones moribondes dont quelques anciens utilisaient probablement un vieux patois qui rappelle vaguement le français? Beaucoup d?immigrants, et même de Québécois ont malheureusement encore cette vision caricaturale et archaïque du pays? Aujourd?hui, ce préjugé que j?avais me fait sourire. Quoique minoritaire, la francophonie est très forte et très présente d?un bout à l?autre du pays. Je le constate d?ailleurs quotidiennement depuis plus de 2 ans, et de plus en plus. Ce que j?ignorais également, c?est que ces francophones, selon leur contexte géographique, se distinguent complètement les uns des autres par des mentalités, des accents, des histoires, des cultures, des origines, des manières de parler ou de voir les choses et des contextes économiques complètement différents. Un franco-tennois, par exemple, a autant de points communs avec un acadien que ce dernier en a avec un fransaskois, un Québécois, ou même un Suisse? Bien sûr ces gens ont tous la langue française en commun, avec ses particularités régionales. Autre surprise: ces francophones du Canada sont jeunes, et de toutes origines, comme ici au Yukon. Des francophones, il y en a partout donc. Et ils sont particulièrement présents en Acadie, depuis très longtemps. L?Acadie est méconnue. L?Acadie, pour beaucoup c?est le Nouveau-Brunswick? Toutefois l?Acadie se situe dans 4 provinces distinctes! Les Acadiens possèdent par ailleurs beaucoup de similitudes avec nous-autres, et notamment les Bretons. D?autres part, des ententes de coopération, spécialement au niveau culturel avec le gouvernement de l?Acadie existent. Certaines de ces ententes sont même toutes récentes : la France (1968), le département du Nord, la communauté Wallonie-Bruxelles (1984), le Québec (2001) et nouvellement la province du Hainaut (Belgique) en 2005. En matière d?immigration l?Acadie a entamé depuis quelques temps un travail de promotion afin de recruter des francophones de partout au monde. Signalons ici que tant au niveau national qu?au niveau des communautés, l?on travaille à la promotion des communautés francophones et l?immigration fait partie des stratégies développées pour atteindre 10% partout au Canada d?ici 2010. Une autre volonté gouvernementale est de répartir plus adéquatement le flux d?immigrants, en les invitant à s?éloigner des grands centres d?immigration : Toronto, Vancouver et Montréal. Ceci est difficile par contre, car il est impossible de contrôler le déplacement des immigrants. Je pense personnellement, et d?après mon expérience, qu?on peut trouver plus facilement du boulot intéressant lorsqu?on s?éloigne des grands centres, où la concurrence est moins rude, spécialement pour un nouvel arrivant. Par ailleurs, quand on demande aux immigrants « quelle est votre préoccupation première, votre motivation principale d?immigrer? », ils répondent en premier « pour les enfants ». Contrairement à ce qu?on pourrait s?attendre, la perspective d?emploi arrive bien après la qualité de vie familiale dans la motivation des candidats à l?immigration. Je pense que je suis d?accord avec cela? Aussi, sachant que nous partageons énormément de similitudes culturelles avec le peuple acadien, que celui-ci possède une mentalité et une manière de vivre qui se rapproche beaucoup de la nôtre (les Belges), des racines communes avec les amis bretons, une capacité et une volonté d?accueil extraordinaire... bref un ensemble de points communs et d?attraits qu?à force de rencontrer des Acadiens, je me rends compte que nous partageons peut-être même davantage avec eux qu?avec les Québécois, je lance la question : certains d?entre vous ont-ils des témoignages à partager à propos de l?Acadie? Kroston. P.S. : Pour ma part, j?ai trouvé un bonheur dans l?Ouest, bien au-delà de mes attentes. Et ce choix est désormais définitif. Mais, j?aurai toujours une petite turpitude de n?avoir pas exploré cette possibilité de m?installer en Acadie?. Heureusement, j?ai un meeting à Moncton en septembre, et j?ai bien hâte de découvrir ce coin de pays.
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Hello Monika, Étant donné que ça fait un boutte qu'on ne s'est plus croisés au détour d'un couloir ou d'un trottoir enneigé, j'en profite pour venir te faire un petit coucou ici... Hé oui, l'un des avantages de travailler au Yukon, c'est que souvent, cela permet de voyager dans tout le pays (les rencontres professionnelles et formations ayant souvent lieu proches des grands centres). Même si, malheureusement on passe davantage de temps dans des hôtels ou des avions qu'à magasiner ou faire du tourisme, ça permet toujours de découvrir de nouveaux bars et restos et rencontrer du nouveau monde, voir des buildings et des petites autos toutes propres, ou simplement profiter de la télé dans son lit, qu'on est même pas obligé de faire soi-même... Ce qui est génial, dans un territoire aussi grand que le Yukon, c'est que tout le monde est voisin malgré les incroyables distances, et souvent ami... T'as remarqué... Quand on aperçoit un yukonnais (vu le nombre d'habitants, on les connait tous ou à peu près) dans un aéroport ou dans une grande ville comme Vancouver, ben il y a toujours un petit regard complice qui s'échange. Je reviens d'Ottawa ce matin et je repars dans quelques jours à St Albert, dans le Nord de l'Alberta.... mais à chaque fois que je pars, que je me retrouve ailleurs, hé bien, j'ai hâte et je jubile toujours à l'idée de rentrer chez nous... au Yukon. Belle chronique Monika.