Salut! Manneken-Pis est le symbole de l'indépendance d'esprit des Bruxellois. Cependant, les origines de cette statue sont très incertaines. D'après l'histoire, une statue portant le même nom existait déjà au moyen-âge, mais la statue subit les dommages du temps. C'est pourquoi, en 1619, les autorités bruxelloises commandèrent à Jérôme Du Quesnoy la statue que l'on peut encore voir aujourd'hui sur sa colonne de 2 m de haut, à l'angle des rues du Chêne et de l'Étuve, non loin de la Grand-Place où se trouve l'Hôtel de Ville de Bruxelles. Manneken-Pis ne restera pourtant pas juché sur son pilier. En 1695, lorsque LouisXIV assiège Bruxelles, Manneken-Pis est caché par les Bruxellois. Notre petit bonhomme reviendra prendre sa place après le douloureux bombardement français. Montrant l'indépendance têtue des Bruxellois, Manneken-Pis fut encore transplanté de nombreuses fois : il fut dérobé d'abord par les soldats anglais, puis par des grenadiers français, ensuite par Antoine Lycas. Il fut encore volé plusieurs fois au vingtième siècle, mais toujours le chérubin fut ramené sur sa colonne. De nombreuses légendes circulent sur ce petit bonhomme. La plus connue veut qu'au cours de réjouissances populaires un riche bourgeois de la ville aurait perdu son fils unique. Tentant de le retrouver dans les rues de Bruxelles, le père le découvrit après cinq jours de recherches au coin de la rue de l'Étuve, dans la position que l'on imagine. Ravi du dénouement, l'heureux père aurait installé un Manneken-Pis à cet endroit. Depuis, le jeune garçon arrose la fontaine. Une salle du musée de la ville de Bruxelles et une chanson lui ont même été consacrées. Alain