Suite de l'affaire : faut-il exporter l'eau du Québec ? Métro du 25 juin 2004 Pas d?eau exportée à court terme Le ministre de l?Environnement, Tomas Mulcair. Le ministère de l?Environnement refusera d?exporter l?eau en vrac avant plusieurs années, tant que l?étude des nappes phréatiques du Québec ne sera pas complétée, assure le cabinet du ministre de l?Environnement, Thomas Mulcair. «Il faut connaître la nature des ressources aquifères du Québec avant d?envisager l?exportation d?eau en vrac», a concédé le chef adjoint du cabinet du ministre de l?Environnement, Paul-YanikLaquerre. Dans combien de temps l?étude sera-t-elle complétée? «C?est impossible à évaluer, affirme M. Laquerre. Peut-être 10 ans.» Cette nouvelle soulage les écologistes, alarmés par le désir du ministre de relancer le débat sur l?exportation de l?eau en vrac. «Si j?ai des milliards à aller chercher avec de l?eau sans affecter les écosystèmes aquatiques, pourquoi je nous priverais par dogme de la possibilité d?avoir une activité économique importante? » avait déclaré le ministre la semaine dernière. «On a gagné du temps, ça me rassure un peu que le ministre recule», affirme Gaétan Breton, auteur du livre Tu me pompes l?eau et vice-président d?Eau Secours. «C?est une très bonne nouvelle», renchérit Louise Lavoie, présidente de Réseau Environnement, qui regroupe 1900 industriels de l?eau. «Au moins, ça nous dit qu?on ne mettra pas la charrue devant les boeufs.» (PC)