Nicolas

Surtout ne confondez pas les MF (maudits français) avec les MF (maudits fatiguants), parce que je vous assure que même sans être MF y'en a qui réussissent à être des MF, et ce, quelle que soit la nationalité

Bah j'essaierai d'en goûter mais quand je voyais au Québec la pub pour le gruau Quaker ça me rappelait plus le crastillon du chef Groleau qu'autre chose Par contre, pour que ce soit bon pour la santé il faut que ce soit gluant d'après les nutritionnistes, même le gruau instantané doit être passé 2 minutes au micro ondes pour être gélatineux. C'est ce que j'ai cru comprendre

Ca fait pas assez longtemps que tu es là Cherry. Si c'était le cas tu saurais qu'ici l'expression est employée par des Français immigrés, et de manière plutôt récurrente, alors que visiblement dans la vie réelle au Québec, on en parle pas. C'est ça qui gonfle surtout, d'entendre ICI des critiques persistantes sur "les" Français, "la" France. Je ne vois pas pourquoi ce besoin de stigmatiser LE Français. Ce n'est pas l'expression "maudit français" dont à mon avis on se fout plus ou moins, ce qui est plus gênant c'est l'instrumentalisation de cette expression pour critiquer la France et les Français. Pourtant dieu sait si y'a des cons partout... des Français, des Anglais, des Québécois, des Québécoises et tout le toutim... Je comprends que lorsqu'on émigre c'est qu'on se sent pas bien chez soi, mais je ne vois pas le point de cracher sur ce qu'on a quitté ou ceux qui symbolisent ce qui a été quitté. Les discours d'amants déçus me saoûlent. Le débat n'est pas tant l'utilisation de l'expression Maudit Français, elle est juste un prétexte.

Ouais c'est vrai Benoît, je me demande à quoi ça ressemble un être mi-grenouille mi-rosbif

Moi aussi, tout à fait d'accord avec Nicoco . ← Je pense que Liberty pensait plus au côté "citoyen du monde" Faut dire aux Français qui stressent dans leur moon boots en s'imaginant leur vie au Québec qu'il n'y a guère que sur ce forum où on psychotise sur le Maudit Français, personnellement dans ma famille québécoise et lors de mes séjours j'ai jamais entendu ça, j'ai trouvé bien au contraire beaucoup d'intérêt à ce qu'on pouvait faire en France, comment c'était, etc... il ne faut pas s'imaginer, je pense, "le" Québécois comme celui qui va vous regarder comme débarquant de la planète Mars parce que vous êtes Français, guettant si vous êtes détestable ou non.

C'est ce que j'aime bien chez vous, tu n'as pas l'air d'un extra-terrestre quand tu veux souper à 17h00 dans un restau (en France tu te sens assez seul au restau à 19h00, et en Espagne à 21h30 ils se disent que tu arrives tôt pour diner ).

Ben coudonc c'est plate ça, dire que Joey pensait justement acheter un parc dans une zone éloignée

Bah personnellement ce marronier qu'est le Maudit Français me laisse plutôt indifférent. Pour moi, dès qu'on est plus dans son pays natal, on sera toujours un étranger et il y aura toujours quelqu'un (stupide ou pas) pour te le rappeler, même si tu as 80 ans et que tu es dans le pays depuis 50 ans. Je prends tout ceci avec philosophie, et même si je vais a priori au Cadenas pour toujours, je tiens absolument à garder dans mon esprit que je suis un touriste à longue durée. Et si y'a quelqu'un pour venir me dire de retourner chez moi, ben je dirai... hé je suis touriste là ! Je ne tiens pas à être plus québécois qu'un québécois, je ne serai pas non plus un français jusqu'au-boutiste en terre canadienne. Je pense qu'on vit mieux en se disant qu'on est nulle part chez soi plutôt que de chercher à se faire accepter par une communauté. Enfin je trouve que ceux qui ont du temps à perdre à détecter du Maudit Français cherchent par ce moyen à se rassurer eux-mêmes d'être des bons québécois bien adaptés, mais comme nous le rappelle la sagesse populaire de Nouvelle-Guinée, il est toujours plus facile de voir le grain de sable dans l'oeil de son voisin que la poutre qui est dans notre oeil.

Si tu veux être traitée de Maudite Française, n'hésite pas Léa à être la première à faire un procès à la ville de Québec Mais tu chutes à cause de la glace ou du mauvais état des trottoirs ? Sinon Parati a mis des liens vers des trucs qu'on met sous les chaussures et qui évitent les glissades

Plutôt vers 17-18 heures le souper, non ?

Ben ouais mais depuis le message de Laurent, Lapin a fui au Canada (ah non, désolé, pour les criminels non canadiens c'est plutôt vers l'amérique du sud où il faut fuir )

Pour nous immigrants amoureux de cuisine et ignares (pour le moment) en spécialités québécoises, l'émission l'Epicerie ( http://radio-canada.ca/actualite/lepicerie/ ) et ses reportages sont excellents. Mais là ça parle de gruau... http://radio-canada.ca/actualite/v2/lepice...eau2_1949.shtml Pour voir le reportage en vidéo : ici J'aimerai savoir s'il y a des immigrants qui aiment ça... parce que franchement rien qu'à voir cette bouillie de flocons d'avoine ça me donne la nausée Pour les Québécois de souche, vos rapports avec le gruau ?

A quand les beaux yeux d'un orignal ?

En France tu n'auras rien... enfin tu peux toujours faire un procès... mais d'ici au "verdict" tu seras grand-mère Moi je dis que ça peut se plaider... on peut accuser les trottoirs... ou la négligence des passants, et une tenue non adéquate.

Laurent il me semblait que Lapin avait refusé que tu utilises son témoignage, pourquoi l'avoir mis dans la pub ?

Ben Parati, où t'es ?

Kicéki qui m'vole mes smileys ?

T'a pas ton VISA ?

Moi aussi je suis poëlé

Moi par principe je ne rencontre pas ceux qui disent LE Nutella au lieu de LA Nutella

Comme sur son avatar

100 % des gens que j'ai rencontrés étaient super sympas, d'ailleurs j'ai vu que Chouchou22

D'ailleurs les Français devraient se révolter et dire aux accusateurs : lâchez-moi les basques !

http://www.cyberpresse.ca/actualites/artic...2005,907194.php Le jeudi 03 février 2005 À l'école 54 % des immigrants ados se disent mal accueillis Alain Bouchard Le Soleil Québec Plus de la moitié des immigrants adolescents de la région de Québec disent avoir été mal accueillis par les jeunes Québécois de souche à l'école. Le tiers d'entre eux soutiennent y avoir ressenti du racisme. Et près de deux sur cinq croient même leurs professeurs racistes. Ces données, sans précédent à Québec, sont le fruit d'une enquête menée par le groupe Motivaction Jeunesse auprès de 385 jeunes immigrants de la région âgés de 10 à 17 ans, ainsi qu'auprès de la direction et du personnel de sept écoles. Cette démarche a été effectuée dans une perspective de prévention de la criminalité juvénile. Le rapport de l'enquête, intitulé L'Intégration et la réalité des jeunes immigrants 10-17 ans à Québec, explique que le racisme perçu chez les enseignants provient du fait qu'ils sont mal préparés à accueillir ces jeunes immigrants d'origines et de cultures fort différentes. La presque totalité de 16 intervenants scolaires interrogés estiment que les enseignants connaissent mal les pays d'origine de leurs élèves immigrants, ainsi que le contexte de leur immigration et la nature des chocs culturels qu'ils doivent vivre. Plus de détails dans la version papier du journal Le Soleil.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/artic...2005,907342.php CHUTES SUR DES TROTTOIRS À MONTRÉAL Le nombre de réclamations a doublé en quatre ans Maxime Bergeron La Presse Paul Cohen, un avocat de 66 ans qui a fait une mauvaise chute sur un trottoir du centre-ville l'été dernier, réclame 30 000 $ à la Ville de Montréal. Ils sont de plus en plus nombreux à faire comme lui: le nombre de piétons qui exigent un dédommagement après s'être blessés a doublé en cinq ans. Entre 2000 et 2004, le nombre annuel de réclamations pour dommages corporels, causés dans 80 % des cas par une chute sur un trottoir, glacé ou pas, est ainsi passé de 252 à 494. Seulement le mois dernier, la Ville en a reçu pas moins de 111! Et ce n'est pas seulement la création de la nouvelle Ville de Montréal en 2002 qui est responsable de cette hausse. Selon Amélie Régis, porte-parole de la Ville, les gens sont de plus en plus au courant de leurs droits, et les font valoir. «Par exemple, concernant les nids-de-poule, beaucoup de gens ne savaient pas qu'ils pouvaient faire des réclamations. Ils l'ont appris par les médias. On présume que ça peut être la même chose dans le cas des trottoirs.» Paul Cohen en doute. Selon lui, l'état «scandaleux» des trottoirs, criblés de trous et de crevasses et souvent mal déglacés en hiver, ne fait qu'empirer d'année en année. Le sexagénaire a subi une grave fracture de l'humérus en tombant dans un trou recouvert de feuilles alors qu'il marchait devant le palais de justice, le 9 août dernier. Il a déposé cette semaine une poursuite de 30 000 $ contre la Ville à la Cour du Québec et il n'écarte pas l'idée d'intenter un recours collectif si d'autres plaignants se manifestent. «Franchement, on peut choisir n'importe quelle rue à Montréal et le constat sera le même: elles sont toutes un désastre!» dénonce le résidant de Westmount. Selon Robert Laramée, conseiller municipal de Ville-Marie (centre-ville), c'est le budget «totalement insuffisant» alloué à son arrondissement qui est à blâmer. Cette année, 1,3 million sera consacré à la réfection des rues et trottoirs dans Ville-Marie, dont 300 000 $ serviront exclusivement à réparer les portions de trottoir «les plus dangereuses». Ce montant devrait tripler, dit le conseiller. Trois ans pour réclamer Fait à noter, les Montréalais qui font une mauvaise chute ont trois ans pour faire une réclamation à la Ville. Ils ont une chance sur deux d'être dédommagés, en tout ou en partie. Dans 5 % des cas, la Ville verse la totalité de la somme réclamée par le plaignant. Dans 45 % des cas, elle fait un remboursement partiel (frais d'ambulance, de physiothérapie, etc.). Il est aussi possible de poursuivre la Ville en Cour. Entre le 1er janvier 2000 et le 1er février 2005, Montréal a versé 1 130 665 $ en «dommages corporels» à des citoyens à la suite de réclamations. Les poursuites judiciaires engagées pour le même motif ont quant à elles coûté 702 670 $ depuis 2002. Ce qui enrage Paul Cohen au plus haut point. «C'est totalement incompréhensible! La Ville préfère payer les réclamations que de réparer les trottoirs...»