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Tout ce qui a été posté par La Féline
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En ce qui me concerne, je paye plus cher de téléphone que de d'électricité. Pourtant je n'appelle jamais hors local et j'utilise une carte sans frais pour appeler ma famille en France. Je ne trouve pas ça normal, et si quelqu'un a une autre compagnie à me conseiller que B.... j'en changerais volontier!
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Salut la gang, voilà un sujet pas très commun sur ce site et ça m'intéresse (et pourquoi ça n'aurait aucun rapport avec l'immigration au Québec puisqu'on parle de relations dans un nouvel environnement?) Je ne pense que la couleur de peau y soit pour quoi que ce soit dans tes recherches, Montréal est une ville tellement cosmopolite, alors les couples de culture différente, c'est très courant. Je suis célibataire aussi mais, malgré mon besoin d'amour, je ne cherche pas. Tout simplement car, comme l'a évoqué Zhora, les choses arrivent souvent quand on s'y attend le moins. C'est quand on veut quelque chose à tout prix qu'on est déçu de ne rien trouver. Alors patience... Je continue de penser qu'il y a forcément quelqu'un qui existe dans l'univers pour chacun d'entre nous. Par contre, les clubs de rencontre ou autres recherches sur internet, c'est le genre de méthodes que je fuis délibérément. Je sais que je serai heureuse un jour mais j'ai d'abord un gros travail à faire sur moi-même. Par ailleurs, j'ai lu effectivement que les québécois ne sont pas très expressifs lorsqu'une fille leur plait. Maintenant, je n'ai jamais testé en faisant le premier pas. Il paraît qu'un regard peut en dire long pourtant...
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Bonjour Surkouf, c'est exactement ce que j'ai fait pour mon arrivée ici; garder un certain montant en espèces pour les dépenses quotidiennes et le reste en travellers pour ouvrir mon compte. Ensuite, j'ai fait un virement Swift. Je n'ai eu aucun problème.
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Voici ce qu'il y a d'écrit sur le formulaire de bail : "À moins que les parties n'en conviennent autrement, la résiliation prend effet 3 mois après l'envoi d'un avis au propriétaire, accompagné d'une attestation de l'autorité concernée, ou un mois après cet avis lorsque le bail est à durée indéterminée ou de moins de 12 mois" Qu'est-ce qu'ils entendent par "attestation de l'autorité concernée" ? Est-ce que ce courrier au propriétaire doit être recommandé ou certifié? Ma propriétaire occupe le logement juste en dessous, alors ce serait plus simple de lui mettre l'enveloppe directement dans la boîte aux lettres, plutôt que de payer des frais. Mais est-ce que ce serait conforme? (si mon courrier n'est pas pris en compte à cause du mode d'envoi, je n'ai pas envie qu'elle dise après que je ne l'ai pas prévenue dans les délais)
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En parlant de taxes, je me suis toujours demandée (mais j'oublie toujours de poser la question) s'il y avait une redevance TV. On ne m'a rien dit quand j'ai acheté la mienne, donc je suppose qu'il n'y a rien à déclarer?
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Hé bien! Il y en a des choses matérielles dans tout ça (ça me rappelle un certain "rêve américain") Moi j'espère simplement que cette expérience va m'aider à faire de moi celle que je veux être. Que chaque bonne ou mauvaise rencontre, chaque grande ou petite chose que je vis, en s'assemblant les unes aux autres, vont m'apprendre et me faire grandir. Ça peut paraître con pour certains, puisque c'est le genre de chose qu'on peut très bien réaliser dans son pays natal, mais moi je sais que je n'aurais pas pu. Et depuis le début, cette expérience a su me prouver que je suis bien plus capable et plus forte que j'en ai l'air. Et ça, pour moi, c'est un grand pas en avant ! Et ce que mon rêve s'est réalisé? C'est encore trop tôt pour le dire. Mais je pense être sur le bon chemin. Maintenant, tout est une question de patience...
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Je crois que nous avons presque tous procédé de cette manière. Et non, ça ne pose aucun problème. La compagnie aérienne ne va pas venir te chercher par la main pour t'obliger à prendre ton avion retour. Moi j'ai symboliquement pris le temps de le mettre en pièces en jetant les morceaux un à un dans ma poubelle. Mais j'aurais préféré le brûler dans un feu de joie!
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Si les non-fumeurs sont agressifs, alors qu'en est-il des fumeurs qui leur balancent des nuages de fumée en pleine face? Si ce n'est pas de l'agressivité, je ne vois pas comment on peut appeler ça!
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Tiens, ça me rappelle le message que j'ai posté il y a quelques jours. J'y vois un peu plus clair maintenant avec cette histoire de délai. Même s'il y a des lois imposées par la régie, j'ai l'impression que ces dates sont assez variables. En tout cas, ma propiétaire ne m'a encore rien demandé relativement au renouvellement de mon bail. Même si je connais ma réponse, ça me fait fliper de dire que je déserte les lieux pour le 1er juillet prochain alors que je ne sais pas encore où je vais atterir...
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Et imposer aux autres sa dépendance à la cigarette, c'est quoi au juste? On ne demande pas aux fumeurs de se cacher pour fumer, ni de ne plus fumer carrément (qu'ils veuillent s'abréger la vie, après tout, ça les regarde), simplement de respecter les lieux publics et ce n'est pas plus mal. De toute façon, même avec de telles interdictions, on ne résoudra pas le problème. Il y en aura toujours qui garderont cet irrespect pour les autres. Tiens, il y a quelques jours encore, j'en voyais un qui fumait dans le métro. Même s'il était près de la porte, il était quand même à l'intérieur. Ça veut dire que tu te prives de certains loisirs à cause des fumeurs? Wouah! Ça c'est fort. Ce n'est pas demain la veille que ça m'arrivera, à moins de devenir vraiment allergique. Ce n'est pas dans mes habitudes de dire franchement aux gens autour de moi d'aller fumer ailleurs, mais si quelqu'un me demande si ça me dérange s'il allume sa clope, bien je ne lui cache pas. Ça peut passer s'il y a une fenêtre ouverte à proximité pour évaporer un peu les mauvaises odeurs, autrement je ne peux pas respirer. Par contre, choisir d'aller ou non dans un endroit fumeur... Quand tu vis dans logement dont l'entrée est commune à celle de tes voisins fumeurs, et que les mauvaises odeurs arrivent à passer sous les portes ou je ne sais par où dans ton appartement, t'as pas vraiment le choix... Tout-à-fait. Quand il y a des gagnants, il y a automatiquement des perdants. Alors si les uns vont être satisfaits, les autres vont être pénalisés. Mais c'est comme ça pour tout, alors pas besoin de s'en prendre au "con" qui a pondu une loi contre les fumeurs.
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C'était juste pour rappeler que, oui chacun est libre de faire ce qu'il veut mais s'il y a des normes ou règlements, ce n'est pas pour rien. Je ne souhaite à personne de ce petit monde qu'un incendie se déclare chez eux parce qu'en ces conditions, ce n'est pas sûr que l'assurance soit utile.
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Chacun est libre de faire ce qu'il veut, mais sans vouloir jouer la rabat-joie : un petit rappel ici
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Tu peux aussi aller voir au comptoir d'information pour les touristes (métro McGill si je me souviens bien, c'est face à un square mais je ne me souviens plus du nom). Ils ont toutes sortes de brochures mises à disposition gratuitement; le guide du shopping à Montréal, le guide des restos, etc, et tu peux leur demander un plan de l'île de Montréal avec les lignes de métro et de bus (le même qu'on trouve affiché dans les stations de métro et les arrêts de bus). C'est le plus complet que j'ai trouvé en tout cas. Lorsque le mien se fait un peu vieux, je vais en chercher un autre.
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Bien moi je suis déçue! :glare: En effet, l'année dernière, je m'étais préparée psychologiquement à passer un "vrai" premier hiver québécois et je n'en ai pas eu. J'espèrais avoir plus de chance cette année, mais apparemment, c'est mal parti... Je sais que je vais me faire foudroyée à coup sûr par les québécois purs laines ou autres immigrants qui sont là depuis plusieurs années, mais l'une des choses que j'apprécie ici, ce sont les saisons bien marquées (très chaud l'été, très froid l'hiver) contrairement à ce qui se passe depuis quelques années en Europe (même si l'hiver semble repointer son nez), j'aimerais bien connaître un bon hiver québécois pour mieux apprécier le retour des beaux jours. En sortant ce matin, j'avais vraiment l'impression d'être au printemps avec cette "chaleur" et cette pluie qui fait fondre la neige!
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Bien oui, c'est pour ça que je m'y prends maintenant mais qui connait des bons sites ou journaux ou je peux trouver des annonces d'appartements libres pour mai ou juin, alors qu'on n'est qu'en janvier? Je crois que pour le meilleur choix, c'est d'attendre fin mars que les propriétaires aient les réponses de leurs locataires pour passer leur annonce. Mais c'est aussi à cette période que je devrai aviser ma proprio, c'est ça qui me stresse; lui dire que je quitte mon appartement sans en avoir un autre en vue...
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Si j'avais l'habitude de faire confiance au réseau ferré en France (malgré les grèves...), je n'ai encore jamais pris le train depuis que je suis au Québec. J'ai fait Montréal-Québec-Montréal, Montréal-Ottawa-Montréal et Montréal-New-York-Montréal en autobus et, même si le confort n'est pas toujours là, c'est vraiment bien organisé et pratique. Pour cette fin d'année où je devais retourner à Québec, je craignais des difficultés sur les routes à cause de la neige, car on m'avait dit que les autoroutes pouvaient fermer en cas de tempête. Alors, j'ai regardé pour le train et je suis vite revenue sur ma première option. Le prix d'un aller-retour Montréal-Québec pour 2 personnes m'aurait coûté le double des 2 mêmes aller-retours en autobus! De plus, on parle d'enregistrement des bagages sur le site internet, et qu'un seul bagage par personne est autorisé (j'ai bien vérifié si j'étais sur le site de Via Rail et non pas celui d'Air Transat ou autre, mais j'avais vraiment l'impression que j'allais réserver des billets d'avion). Non, franchement, en car, t'es tranquille. Il y a des départs toutes les heures et aucun horaire n'est précisé sur le billet. Tu l'achète et tu pars quand tu veux. Tu rates un bus, tu prends le suivant. Même s'il y a du monde, tu es sûr de partir. Quand je suis allée à New-York, il y avait une file d'attente presque jusqu'au bout de la gare. Je me disais que je ne prendrais jamais le car de 23h30, comme je l'avais prévu. Et à ma grande surprise, 6 cars Greyhound (la compagnie de bus pour les États-Unis, Orléans Express ne fait pas ce genre de liaison... du moins je ne crois pas) sont arrivés en même temps, tout le monde est monté! Vraiment ils m'épatent! Alors, jusqu'à ce qu'une mauvaise expérience me prouve le contraire, pour moi, c'est assurément le car (ou l'autobus, plus commun comme mot ici)!
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J'ai ressenti ce petit tremblement aussi, en croyant que c'était un gros camion. Mais quand même, la terre a vraiment vibré sous mes pieds, alors qu'habituellement, quand un camion passe, ce sont surtout les fenêtres qui vibrent. Enfin, ce n'est pas la première fois (déjà ressenti ça en région parisienne, un peu plus fort comme tremblement; j'ai eu l'impression qu'un météorite était tombé sur la fenêtre de ma chambre un beau matin que je trainais au lit). De toute façon, n'importe où dans le monde, nous marchons sur des plaques. La Terre est en perpétuel mouvement, et depuis quelques années, elle se venge des mauvais traitements que la race humaine lui fait subir, donc toutes les zones de la planète finiront bien par être classées "à risque" un beau jour...
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Bonjour, Tout d'abord, je vous présente à tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année (je ne l'ai pas souhaité officiellement, et tant quon est encore en janvier, il n'est pas trop tard). Pour moi, l'une des choses primordiales à envisager ces prochains mois est de me trouver un autre appartement. J'aime beaucoup l'actuel mais je sais que je ne supporterai pas cet environnement bruyant à long terme. J'ai commencé à regarder mais comme je ne compte pas déménager avant mai/juin, il n'y a pas encore d'annonces pour logements à louer à cette période. Ce qui m'inquiète, c'est que beaucoup de gens autour de moi me parlent de délai pour confirmer à son propriétaire si on souhaite renouveler le bail ou quitter le logement. Ma prorio ne m'a encore rien demandé mais je me pose la question suivante: si vraiment il faut donner sa réponse à l'avance mais qu'on ne trouve pas d'appartement à la fin de la date convenue, est-ce qu'on risque de se trouver à la rue? Avant, j'étais en coloc donc le problème ne s'est pas encore posé. Mon déménagement va être plus compliqué aussi à cause des meubles (électro & co) que j'ai acheté une fois que j'ai emménagé dans mon appartement (et je ne veux pas m'en séparer maintenant puisqu'ils sont neufs). Alors j'aimerais savoir aussi comment m'organiser par rapport au transport. Combien de temps avant le déménagement faut-il réserver un déménageur? Combien coûte un déménagement à Montréal (même quartier)? Vous auriez des noms à me (dé)conseiller? Et dans quel délai prévenir pour les abonnements (téléphone, internet, Hydro-Qc, assurance...), impôts, etc? Merci pour vos réponses et autres "tuyaux" à propos des déménagements intra-Montréal
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Moi aussi j'étais un peu déçue l'an dernier à la même période, en cherchant des galettes au Provigo ou Metro près de chez moi. Mais qu'ai-je trouver tout-à-l'heure en passant par une boulangerie (revenant les joues bien rouges d'une bonne marche dans le parc Mont-Royal)? Une bonne petite galette à la frangipane! Rien que pour ça, je sais que je vais passer un bon week-end!
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8h30-16h30 Pour didine; il y a beaucoup de mots masculins que les québécois mettent au féminin. LA job en est un exemple. Ça peut choquer au début mais on s'y habitue vite
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Certes. Cependant, les écrits sont aussi une façon de moduler l'esprit des gens. Les médias en sont un parfait exemple (puisque tu parles de journaux). Je préfère croire à ce que je vois plutôt que ce qui est écrit dans le livre d'une personne qui n'aura pas forcément vécu les mêmes expériences que moi et qui aura donc une toute autre vision des choses. Mais chacun son opinion... Ah! Bien je suis contente de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas (je commençais à me demander si c'était moi qui avait mal compris ou qui n'avait pas appelé au bon endroit). Merci pour l'anecdote!
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C'est la première chose que j'ai faite d'appeler le CLSC le plus proche de chez moi; on m'a dit qu'il y avait déjà 25 personnes en attente. J'ai dit "ok, ce n'est pas grave si ce n'est pas pour aujourd'hui", et là elle m'a répondu un truc du genre "non, je veux dire que j'ai déjà 25 personnes qui attendent pour avoir un RDV ultérieurement". S'il est si facile de se présenter au CLSC pour avoir une consultation sans rendez-vous, pourquoi les gens se prennent la tête à attendre un RDV? Une autre clinique m'a dit "nos médecins ne prennent pas de nouveaux clients" Ça veut dire quoi exactement? Si on vient d'emménager dans le quartier, on n'a pas le droit de se faire soigner? En tout cas, j'ai vraiment du mal à comprendre ce système... Apparemment, tu te bases beaucoup sur ce qui est écrit. Je n'ai pas inventé de mythes ou préjugés contre les québécois, ils existent depuis des années, tout comme ceux sur les français ou autres cultures. Je me base sur le comportement des gens autour de moi, leur avis, etc, et je me rends compte que certaines réactions sont justifiées, d'autres non. On ne se comprend pas parce que nous ne vivons probablement pas la même chose, nous ne voyons pas les choses de la même façon. Personnellement, je n'ai jamais eu affaire à un quelconque racisme de la part des québécois envers les français. Aussi, je n'ai jamais dit qu'il n'y avait pas de québécois méchants. La méchanceté, la connerie ou autre, ne sont pas des choses propres à un peuple en particulier, il y en a partout... même au Québec! Ces français auquels j'ai eu affaire, dans le premier cas, ils ont commencé à balancer des conneries dès leur arrivée (donc avant de consommer, puisqu'ils semblaient sains par rapport à la fin de la soirée), quant au second cas, si le gars n'était pas sûr que je parle la même langue, ç'aurait été la première chose qu'il m'aurait demandé. Puis en ayant constaté lors de ma réponse que je parlais la même langue et, de plus, que j'avais le même accent que lui, il aurait pu le remarquer aussi. Mais aucun signe de sa part en ce sens. Donc, je l'ai vraiment interprété comme s'il se foutait de ma gueule. Et si j'avais été québécoise, je l'aurais encore plus mal pris. Il y a certainement ce problème de mauvaise interprétation qui y est pour beaucoup, puisque les mentalités sont différentes, des choses pouvant paraître normales, courtoises ou je-ne-sais-quoi pour les français peuvent paraître insultantes ou mettre mal à l'aise les québécois, et vice-versa. Je ne dis pas qu'il faut s'en prendre uniquement et constamment aux français. C'est juste que je trouvais que tu y allais un peu fort dans tes propos, sans vouloir te froisser à ce point...
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Ouh la la! Ça devient de plus en plus hard vos échanges! Je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais on vit tous des expériences différentes, souvent contradictoires. On réagit selon notre propre vécu mais tout ça ne donne pas de quoi se tirer dans les pattes. On répond quand on se sent concerné par un sujet, on échange nos versions des faits, on s'entre-aide (je croyais que ce site était fait pour ça?) mais quand un fil prend ce genre de tournure, ça devient franchement désagréable. Alors, il y en a qui vont me dire : "si t'es pas contente, dégage" Je suis susceptible et il m'arrive souvent de mal interpréter les choses, et j'ai déjà blessé quelqu'un une fois sur ce forum, par ce genre de réflexion maladroite. En tout cas, ce sont des choses qui arrivent souvent, bien regrettables, et qu'il faudrait arrêter de répéter trop souvent. Ok, je ne veux provoquer personne. Simplement répliquer suite aux dernières réponses; ça ne fait pourtant pas si longtemps que j'ai quitté la France et il me semble qu'il m'était bien plus facile d'obtenir des RDV. Devoir passer par un généraliste, avant d'être dirigée vers un spécialiste, pour éviter les abus, ok. Mais personnellement, je me sens plus rassurée entre les mains de quelqu'un qui connaît une spécialité de manière approfondie, que celles de quelqu'un qui a des connaissances plus générales. C'est peut-être purement psychologique mais j'aurais d'avantage confiance. Aussi, je voyais toujours le même dermato et je pouvais le voir en moins de 2 mois à compter de mon coup de téléphone. Ça paraît peut-être comme un délai normal mais ce qui m'inquiète, c'est qu'en passant par un généraliste, le temps d'obtenir un RDV chez lui, puis d'attendre un RDV chez l'autre, une maladie a le temps d'évoluer. Je pense que le plus dur est de se trouver un médecin régulier, afin de faire partie de sa clientèle et qu'une certaine confiance s'installe. Aller de clinique en clinique (sans ou avec RDV), jusqu'à trouver la bonne personne, ce n'est pas si évident. Ce n'est pas question de mauvaise volonté mais la santé, pour moi, ça ne compte pas pour du beurre. Alors un médecin qui me range dans une catégorie (migraineuse, insomniaque, dépressive ou autre) quand je réponds à ses questions en lui avouant que j'ai parfois mal à tête, que je suis fatiguée ou stressée, ça ne m'inspire pas confiance. Donc, je comprends CM par rapport à ce qu'elle vit. Je ne connais pas les problèmes des autres alors je ne vais pas me permettre d'agresser tout le monde en jugeant qui a tort ou qui a raison. Je ne fais juste que donner mon avis. Pour Laulau, je trouve que ce que tu décris à propos des relations entre québécois et français n'est pas tout à fait fondé. Déjà, les québécois nous reprochent les mythes et préjugés dont ils font l'objet (bucherons à chemise à carreaux, avec la barbe à la ZZ-Top, vivant dans une cabane en rondins avec Kouyou le caribou, leur accent, "nos cousins", etc) bien qu'ils aient aussi les leurs à notre égards (les françaises ne s'épilent pas, etc). Un soir, bien avant de me lancer dans mes démarches d'immigration, j'ai été au saloon Billy Bob's à Disney Village. Il y avait des chansonniers québécois qui animaient la soirée. À côté de moi, il y avait toute une bande de pecnos qui ont passé leur temps à boire en se foutant de leur gueule, imitant leur accent et disant qu'ils ne savaient pas parler et que ce qu'ils chantaient ne voulait rien dire, que c'était des paroles bêtes. J'avais envie de leur rentrer dans le lard mais ça m'aurait gâcher la soirée encore plus de me bagarrer avec eux. Et dernièrement, j'ai croisé un couple de français qui cherchait une boîte aux lettres pour déposer leurs cartes postales. Je ne sais pas si le mec a cru que j'étais anglophone et voulait bien se faire comprendre, ne parlant pas anglais, ou bien s'il prend vraiment les québécois pour des cons mais il a demandé : "vous savez où je peux trouver une boîte aux lettres? Vous savez... pour mettre le courrier..." Alors, si on entretient les mythes du genre " les français savent mieux que tout le monde" ou "les québécois sont arriérés", je comprends qu'ils soient tannés et qu'ils se défendent, puisque c'est comme ça qu'on perdure l'image du maudit français. Se représenter les québécois comme des frères ou nos cousins sous prétexte qu'on a les mêmes origines et la même langue, c'est une erreur. S'ils le disent eux-mêmes, je trouve ça flatteur mais je n'irais pas les aborder dans cet état d'esprit. Ça évite les déceptions.
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Je n'ai pas encore vraiment testé le système de santé ici mais je peux dire qu'il n'est pas facile de se trouver un médecin généraliste ou spécialiste. Paraît qu'il faut d'abord consulter un généraliste pour nous diriger vers un spécialiste. Donc, le temps que j'obtienne un RDV chez un généraliste parce que j'ai un grain de beauté qui grossit ou devient plus foncé (sachant qu'on m'a déjà retiré un mélanome et que j'ai une peau "à risque") pour enfin avoir une chance de consulter un spécialiste (mais dans combien de semaines?), j'ai largement le temps de développer un cancer de la peau. Enfin, ce serait dans le pire des cas mais c'est une hypothèse à laquelle j'ai aussi songé quand j'ai immigré. Aussi, le seul médecin que j'ai consulté ici était en train de noter dans son dossier que je suis migraineuse parce qu'il m'arrive d'avoir des maux de tête quand je suis fatiguée. J'ai tout de suite rectifié en précisant que c'est temporaire, que ce ne sont pas des maux de tête chroniques (mais je précise aussi que l'objet de ma consultation n'était pas un simple mal de tête...) La consultation n'a pas duré plus de 10 mn. Alors je dirais que oui, ça ne fait pas très sérieux, les soins ici laissent à désirer. Je comprends les réactions de certains mais ceci n'est pas une raison pour s'en prendre à son pays d'adoption en intégralité... (je ne dis pas ça en réponse à d'autres répliques mais pour en revenir au sujet de départ)
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C'est vrai que beaucoup de personnes se fient aux mythes, à ce qu'ils entendent d'un pays alors qu'il n'y ont jamais mis les pieds, pour certains. Quand j'ai dit à des amis que je préparais une immigration au Québec, j'ai entendu toutes sortes d'exclamations; "Whoooo! Tu vas te faire du fric! Les salaires sont plus élevés et tu paieras moins d'impôts..." Ah bon? T'as vu ça où? Quant aux réunions d'informations de la délégation du Québec ou autres services d'immigration qui nous font miroiter Disneyland grandeur nature, il faut être bien naïf pour mordre à l'hameçon! Je plains ceux qui plongent tête la première sans avoir pris le temps de faire une pause, d'analyser sa situation personnelle, faire le point sur sa vie, évaluer le besoin de partir, peser les pours et les contres, les avantages et les inconvénients, les risques à prendre, les conséquences à assumer, etc. Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises expériences en immigration. C'est ce que je me suis dit en partant; si je m'en sors, ce sera génial. Si je rentre l'année prochaine parce que pas trouvé de boulot ou autre problème, je ne le considèrerais pas comme un échec. Le fait d'avoir fait toutes ces démarches, d'avoir essayé est déjà en soi un point positif. Et même si j'échouais, ça ne voudrait pas forcément dire que je suis nulle pour autant. On l'a déjà dit et répété plusieurs fois : tout dépend de ce qu'on attend de cette expérience, de ce qu'on vient chercher ici. Ça ne veut pas dire non plus qu'on a quitté son pays natal parce qu'on le renie totalement. J'aime la France. C'est chez moi, ce sont mes racines (mes ancêtres de Normandie et de Picardie), et oui ma famille me manque. Mais c'est un exemple des nombreuses conséquences de mon départ, j'ai fait ce choix et je l'assume. Ce qu'il y a de meilleur en moi, c'est la France et ça le restera, même si mes jours doivent se terminer un jour ici. Je ne sais pas ce que mon avenir me réserve, peut-être que demain, je me casserai la gueule; je peux perdre mon emploi, me retrouver à la rue, ou me faire renversée par un bus, mais ce genre de chose pourraient très bien m'arriver si j'étais restée chez moi. Ce ne sont pas des risques propres au Québec. Faut arrêter de tirer à gros calibre sur le pays que l'on vise, que l'on voit comme un rêve et qu'on accuse au final parce que ça ne correspond pas à l'image qu'on avait ces nuits où un beau visa tout neuf venait hanter nos pensées. Oui, il y a des points noirs au Québec (système de santé, éducation, conditions de travail...) mais si vous vous fiez uniquement aux dires des autres, vous êtes bien loin de la réalité. À ceux qui ne trouvent pas de satisfaction dans la bouffe, au lieu de rester entre immigrants à la critiquer en regrettant les bons produits de France, sortez de chez vous à la grande découverte. Moi aussi, j'ai dit que les fromages québécois n'avaient pas de goût puis à force de regarder plus loin, d'essayer d'autres produits, j'ai eu le plaisir de découvrir un excellent cheddar dernièrement. De même, en ces fêtes de fin d'année, j'ai été agréablement surprise en dégustant de délicieux vins de glace. Tout ça n'est pas seulement question de bouffe, bien sûr (mais comme ça revient souvent aussi). Oui, il y a moins de congés, la semaine de 40 heures, pas de plan de retraite ou de mutuelle dans toutes les entreprises, pas de remboursement du coupon de transport en commun non plus. C'est pourquoi j'étais tout autant étonnée de tomber dans une boîte où je fais 35 heures/semaine, où j'ai eu 3 semaines de vacances dès la première année, la possibilité d'adhérer à un régime de traite et une augmentation sur mon salaire, dès la première année également. Le Québec n'est pas la France. C'est différent, c'est clair. Ça tombe bien, c'est que je suis venue chercher. Maintenant, ceux qui ne s'informent pas assez sur les réalités et qui pensent trouver la même petite vie confortable, voir mieux, que celle qu'ils avaient en France, bien je comprends qu'ils soient déçus, qu'ils rentrent chez eux mais ce n'est pas le Québec qu'il faut blâmer.