Salut tous, Je vais vous donner un exemple concret des problèmes des chercheurs en France avec un cas précis... le mien. J'ai passé ma thèse en 2000, à la suite de quoi, on m'a dit qu'il n'était pas envisageable de postuler en tant que chercheur à l'INSERM ou au CNRS, dans la mesure ou je n'avais pas fait de post-doc et que de toutes manières, il n'y avait pas de poste : l'année de ma thèse, dans ma discipline, l'INSERM a ouvert... 2 postes pour toute la France et tout les post doc Français de la planète. J'avais donc environ 1 chance sur 300 d'avoir un poste (en terme de candidature). J'aime les challenges, mais là..... J'ai eu la chance de trouver un poste de chercheur dans une petite start-up en biotech à Paris. Malheureusement, celle-ci a rencontré de gros problèmes de financement. Eh oui, financer un labo de recherche avec 10 roubles, ça ne marche pas... donc adieu la start-up. Malheureusement, tant que l'Europe n'y mettra pas le prix, comme en Amérique du Nord, le secteur privé de la biotech sera à la traîne.... Les postes de maitre de conf à l'univ ? Ils ne seront pas remplacés dans les années qui viennent du fait du désintérêt des jeunes pour la filières scientifique. Chouette, encore une possibilité d'embauche qui saute.... Alors je fais quoi ???? Eh bien je pars à l'étranger, trouver des hospices plus accueillantes.... au Québec. Et tant pis pour l'Europe et la France si tout ses chercheurs se barrent... et ne revienne plus jamais. On récolte se que l'on sème. Tant pour le Canada et les USA qui récoltent pleins de jeunes chercheurs bien formés et prêt à acepter des salaires moindre que les gens du cru. En France, j'ai envoyé plus de 100 CV... que des réponses négatives (post-doc, CDI, CDD, bref la totale). Au Québec, à titre de "test" : 5 CV envoyés pour des post-doc, 4 réponses positives. Entre l'amour de sa patrie et bouffer tout les jours, que dois-je choisir ? ZigZag92 chercheur en colère et signataire de la pétition "sauvons la recherche"