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  1. J'aime
    immigrer.com a donné une réputation à lanasy pour un billet, Bon ben...PVT alors   
    Coucou à tous,


    me revoilà un peu plus de 5 mois après mon dernier post.

    Où étais-je passée pendant tout ce temps???? Et bien j'ai pris le temps de réfléchir et de planifier mon (nouveau) projet.

    Petit rappel: au départ, le plan était de faire une demande de résidence permanente. Malheureusement j'ai découvert en cours de route (et après avoir entamé le montage de mon dossier) que je ne faisais pas partie des personnes pouvant faire une demande de CSQ. Eh oui je suis chef de projet SI mais j'ai fait des études en communication. :-(
    J'ai pesté, j'ai ruminé...et au final j'en suis arrivée à la conclusion qu'il n'y avait pas qu'un chemin pour y arriver. Et puis je suis intimement convaincue que rien n'arrive sans (bonne) raison.

    Donc mon nouveau plan: faire une demande de PVT pour 2014. Ce n'est d'ailleurs pas plus mal; je me dis que si j'obtiens ce fameux permis, j'aurai tout le loisir de tester un an (ou deux) la vie au Canada. Si cela ne me convient pas, je reviendrai et je n'aurai pas dépenser de l'énergie (et de l'argent) pour la demande de résidence permanente. Et dans le cas où cela me plaît et que j'ai des opportunités sur place il sera toujours possible de faire une demande de RP à ce moment là.
    Je suis donc en pleine préparation de mon dossier pour le PVT 2014 dont les inscriptions débuteront en novembre. Le tout c'est d'être bien préparé parceque personne ne connaît la date d'ouverture des inscriptions et les places sont très chères (l'an dernier le quota était épuisé au bout 2 jours).

    Je ne sais pas encore si les documents demandés seront les mêmes que pour les années précédentes mais je préfère me dire que oui...
    J'ai donc déjà préparé mon CV, ma lettre de motivation, mon attestation de fonds et je me suis entraînée à remplir les formulaires en ligne (histoire de ne pas avoir de surprise le jour de l'ouverture).
    Je me suis abonnée par mail à l'alerte de l'ambassade et par sms à l'alerte d'un autre site. Et à partir de début novembre je compte aller voir tous les matins les infos sur le site de l'ambassade.
    Tout ça pour vous dire que je suis au "taquet" et que j'ai vraiment, vraiment envie de l'avoir ce PVT .Comme beaucoup d'entre nous, je sais ;-).
    Alors encore une fois souhaitez moi bonne chance.

    Et n'hésitez pas si vous avez des conseils, je suis preneuse.
  2. J'aime
    immigrer.com a donné une réputation à soulman pour un billet, Pourquoi partir ?   
    Tout à l'heure je lisais un billet sur le forum. Vous l'avez sans doute vu, quelqu'un qui repartait en France après 10 années passées au Québec. Tout ce qui ressortait du message, c'était beaucoup d'amertume, de la frustration, une liste exhaustive de tout ce que cette personne en était venue à détester ici. Loin de moi l'idée de la critiquer, je compatis vraiment et je ne connais pas son histoire.

    Mais cela m'a fait penser à trop d'histoires entendues, trop de cas d'amis, de proches ou d'inconnus qui, au moment d'aborder un changement dans leur vie, s'attardent sur tout ce qui les a écœurés dans ce qu'ils quittent au lieu de se réjouir de ce qui s'en vient. Pas forcément pour des projets aussi grands qu'une immigration, parfois c'est juste pour un nouveau travail, une nouvelle maison, voire même une nouvelle activité du dimanche matin. Que d'énergie perdue à se lamenter sur ce qui est passé sans aucun attrait pour ce qu'il reste à découvrir. J'aime tellement lire des messages qui disent :

    " Plus que 4 jours avant mon retour en France. J'ai tellement hâte, après 6 ans ici, de revoir tous mes amis. Les vacances en Bretagne, les plages désertes et les crêperies du Finistère, les marchés emplis d'accents chantants et de fromages de chèvre quand je vais voir ma famille en Ardèche, ces chaudes soirées sur la terrasse avec le chant des cigales à jouer à la belote. Me sentir à nouveau totalement chez moi quand je marche dans la rue, rire aux blagues de mes collègues parce que je comprendrai à quoi ils font référence. Pouvoir assister à nouveau à toutes les réunions familiales qui m'ennuyaient tant avant, voir grandir mes neveux, savoir que je compte dans leur vie, que je ne suis pas l'"oncle qui habite loin". Vieillir avec les miens, retrouver toutes mes références. Je suis heureux d'avoir pu vivre tout ça, j'ai appris beaucoup sur moi et sur le fait de se sentir étranger quelque part. Je ne verrai plus les immigrés de la même façon en France, parce que maintenant je les comprends. Le soleil que je chérirai dans le sud ne sera pas le même pour un Sénégalais que celui qui l'a vu naître. Je comprends ça maintenant. Tout comme je comprends désormais l'Algérien qui fête l'Aïd en famille, qui célèbre la fin du Ramadan, brève bouffée de sa terre natale qu'il partage à Angoulême, Strasbourg, Lille avec d'autres qui, comme lui, sont venus ici offrir à leurs enfants une chance que eux n'ont pas eue. Je rentre en sachant que j'ai été au bout de mon rêve, sans regret, avec la certitude que quand je serai vieux et qu'il sera trop tard pour bouger à nouveau, je ne me dirai pas "si seulement", "j'aurais du". Mais en sachant par contre que je serai là où je souhaitais vieillir, chez moi, avec les miens."

    " Je suis dans l'avion, ça y est, l'inconnu. Ce n'est pas avec deux séjours de quelques semaines qu'on peut connaître un pays, je ne sais donc pas ce qui m'attend. Mais c'est exactement pour ça que je suis là, prêt à commencer une nouvelle vie. J'ai hâte de vivre ce dépaysement, ce décalage, de pouvoir me plonger intégralement dans un pays, un continent qui m'est étranger. La Gaspésie ne sera jamais la Vendée, Vancouver n'est pas Rome et New York n'est pas Berlin. Mais ça, je le sais, je ne pars pas à 6000 kilomètres pour essayer de tout rapprocher de ce que je connais déjà, sinon j'aurais juste déménagé à 100 kilomètres de Brive. Ça me rappelle mes potes qui étaient partis s'installer en Guadeloupe, ils chialaient tous les jours sur le fait de ne pas avoir de fenêtre, que les laitages étaient chers, que les gens étaient moins souriants que quand ils étaient venus en touristes. Je ne vois pas l'intérêt de vouloir vivre sur une île aussi loin en retrouvant son confort de Paris. Quand je vivais à Marseille je mangeais des sardines sur le Vieux Port, quand j'étais étudiant à Strasbourg j'allais au marché de Noel boire du vin chaud. J'ai découvert le foie gras à Périgueux et la truffade à Clermont. C'est court une vie, on change souvent de place, autant s'attacher à ce qui est bon là où on est que de regretter ce qu'on n'y trouve plus. Je ne vais pas chercher des pistes de ski en Martinique et ne chercherais pas plus à faire de la plongée sous marine dans les Alpes. J'allais au Parc des Princes voir le PSG à Paris, quand je suis arrivé à Brive j'ai découvert le rugby. J'ai hâte d'aller voir un match de hockey, ça a l'air super. J'ai tellement hâte de plonger dans une routine, découvrir de nouvelles personnes, de nouveaux amis, apprendre à me faire accepter. Une nouvelle vie."

    C'est certain que pour avoir le goût de partir, ça peut venir au départ d'un ras le bol de sa vie actuelle. C'est sûr. Pas forcément, mais c'est courant. Ceci dit au moment de construire un nouveau projet, on doit selon moi totalement se tourner vers ce qui s'en vient, ce qui reste à construire. J'ai rencontré beaucoup d'immigrants qui arrivaient ici en disant qu'ils venaient parce que c'est "plus facile de trouver du travail", "il parait que ça paye mieux", "j'en avais marre de la France". La plupart sont repartis. Parce que leurs problèmes les ont suivis, évidemment. Certains souffraient de dépression et n'ont fait qu'accentuer leur mal-être, d'autres n'avaient aucune idée de ce qu'ils voulaient faire dans la vie, d'autres enfin n'en pouvaient plus de leur vie de famille et cherchaient un moyen de sauver leur couple, en pensant qu'un changement d'air leur ferait le plus grand bien. Autant dire que leurs problèmes toujours là à leur arrivée couplés aux difficultés de l'immigration, au coût du projet et à tout ce qui peut saper le moral les premiers mois, ça a été dans la majorité des cas la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Immigrer peut aider à résoudre ses problèmes si ceux-ci étaient liés à votre vie passée, c'est certain, mais ça ne va pas effacer un problème de fond que vous traînerez avec vous où que vous alliez.


  3. J'aime
    immigrer.com a donné une réputation à soulman pour un billet, Festival du Cinéma de Québec   
    Ahhhh ça y est, on y est presque, dans quelques jours va s'ouvrir la 3ème édition du Festival de Cinéma de Québec. Merci encore à Laurent qui l'année passée avait prévenu sur le forum que ça commençait bientôt. Pour commencer, j'aime vraiment le cinéma. Ou plutôt les festivals de cinéma. J'ai jamais été un assidu, du genre à y aller toutes les semaines, non. Par contre mes plus beaux souvenirs en salle sont toujours reliés à des événements spéciaux. Une nuit Kubrick quand j'étais étudiant, une nuit de la pub, une nuit du Grand Zapping. Quel pied, passer la nuit complète. J'ai connu aussi les premières fêtes du cinéma, c'est Lang qui avait lancé ça je pense, comme la fête de la musique ? Ce que j'aime dans ces événements, c'est d'être plongé pendant des heures dans des univers différents, découvrir plusieurs films, suivre un réalisateur à travers son "catalogue" pour voir son .évolution, retrouver ses "tics" de réalisation.

    Pour toutes ces raisons, quand je suis venu m'installer à Québec avec ma blonde, on était ravis de pouvoir assister tous les ans au Festival du Film des 3 Amériques, 3-4 jours de films venant du Canada, des États Unis mais surtout d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Des films, des documentaires, des courts métrages, un peu de tout. En moyenne on en regardait 12-14 en tout sur les 4 jours et on découvrait tous les ans des perles. Seulement toute bonne chose ayant une fin, 2 ans après mon arrivée le festival s'est éteint. C'est un peu de notre faute, le studio où je travaille a offert un poste de producteur à l'un des piliers de l'organisation, l'âme du festival, qui n'a pas survécu à sa défection.

    C'est donc avec grande joie qu'on a vu renaître un festival ici, après 2 ans de platitude (bon bon, on en a profité pendant ce temps pour aller à Montréal au Festival du Nouveau Cinéma, très très sympa aussi, mais ça nous manquait pareil). Belle sélection de films, des petits bijoux venus de partout, une sélection qui va de l'Asie à l'Europe, beaucoup de films scandinaves de qualité, et des perles Québécoises qui n'ont pas eu de visibilité sur grand écran. Du film d'animation, du court métrage, des films de tous genres. La grande originalité, c'est que les films sont présentés dans des salles qui d'ordinaire ont une autre vocation. Cartier étant un peu loin (et haut, on se fait vieux), je vais aux deux salles proches de chez moi, soit au Carré d'Youville. Une salle dans le magnifique Palais Montcalm et une autre en face, dans le Capitole. Et comme je préfère les activités de fin de soirée, travail oblige, c'est pas mal sympa d'avoir des films qui commencent à 10h, 10h30, voire 11h parfois.

    Si le cinéma vous intéresse, je vous donne le lien de leur site : http://www.fcvq.ca/fr/accueil C'est du 19 au 29 septembre.

    Plus tard dans l'année, quand la date approchera, je vous parlerai des Sommets d'animation, programme présenté conjointement à Québec et à Montréal pour la première année (bon, avant c'était officiellement 2 festivals à part, mais anyway ils programmaient exactement la même chose déjà, ça ne change donc pas grand chose ).
  4. J'aime
    immigrer.com a donné une réputation à soulman pour un billet, Fierté nationale   
    C'est marrant quand même... Quand j'habitais en France, j'étais très partisan de certains sports, les sports collectifs notamment. Foot, basket, handball, rugby... Je suivais les matchs en espérant que notre équipe paraisse le mieux possible, parce que j'aimais ces sports et que tant qu'à faire je voulais qu'on aille le plus loin possible dans ces compétitions. À l'inverse, dans beaucoup d'autres sports je m'en foutais comme de l'an 40. Le tennis, par exemple. Maudit qu'un gars comme Henri Leconte m'énervait. Toujours en train d'acter, d'en mettre des tonnes, de se crier à lui-même. Un show off tellement franchouillard, quand il criait ses "Vas-y Riton" pour se motiver j'avais juste le goût de le voir perdre en 3 manches. C'est surtout que les commentateurs me tapaient sur les nerfs. Quand je regardais le tour de France y en avait que pour les Français, même si ils étaient au fin fond du peloton en train de tirer la langue et de cracher leurs poumons. Sur France2 on s'extasiait d'un Guy Forget, d'un Fabrice Santoro et si dans le fond j'avais rien contre eux, les pauvres bougres, nos journaleux étaient tellement de mauvaise foi que ça me les rendait antipathiques. Oui, j'avoue, quand on est devant sa télé une bière à la main on peut vraiment perdre son temps sur des niaiseries de même. Enfin bref, pour faire court, en dehors des sports que je suivais le plus, où là j'étais le pire des partisans de mauvaise foi, le reste du temps je ne me sentais pas spécialement fier de nos athlètes.

    C'est donc étrange qu'il m'ait fallu 6000 kilomètres pour commencer à devenir... comment dire... sportivement patriote ? Au quotidien je me concentre toujours sur ce que j'ai plutôt que sur ce qui me manque, quand j'habite un nouveau pays ou une nouvelle ville je m'attache à ce que j'y trouve de plus que dans la précédente, pas de moins. Je ne regarde pas TV5, je n'achète pas de produits Français pour me dire que "c'est bon comme là-bas, diiiiiis" (ok, cette référence faut avoir au moins 35 ans pour la comprendre). Mais par contre je me suis trouvé une belle fierté nationale pour plein de petites choses.

    La raison principale ? Ma blonde, évidemment ! Elle est Québécoise, quand elle me dit "hey vous êtes forts les Français pour ça ou ça", bin je suis fier. Des exemples ? J'ai quitté la France en partie parce que les querelles incessantes, l'agressivité ambiante me fatiguaient. Mais quand elle me dit "Vous avez de la colonne, vous vous laissez pas marcher dessus", je la contredis pas, ça me donne un côté tough Quand on regarde un bon film français et qu'elle l'aime, comme les Intouchables dernièrement, ça me fait une pointe de plaisir, c'est une cinéphile et avant de me connaître elle ne s'intéressait pas spécialement au cinéma des cousins. Je sais pas pourquoi, le fait qu'ici justement les gens ne sont pas vendus à la France et que les commentaires sont plus objectifs, du coup ça rend les compliments agréables et gratifiants. Ouuh ça n'est pas un mal français, hein, loin de là ! Pour la même raison avec ma blonde on regarde le hockey sur les chaînes anglo. Parce que les fatigants de RDS qui mettent les Québécois sur un piédestal c'est tout aussi insupportable, et qu'on veut avoir des commentaires le plus objectifs possibles.

    Je pensais à ça l'autre jour en regardant l'US Open, c'était Gasquet contre Raonic, le petit Français courageux contre le grand Canadien mou (je vous le dis, je suis super nationaliste maintenant !). Bin en regardant ça, je me suis senti d'avantage Français que je ne l'ai jamais été, j'avais VRAIMENT envie qu'il gagne, surtout en entendant Yvan "Jacques Mercier" Ponton et sa matante s'extasier devant chaque coup de Milos. Ohhh, joie, quand Richard a fini par gagner ce marathon haletant. C'est dans les cas-là qu'on peut se permettre d'être très beau joueur, genre " Oh mince, il a quand même bien joué Milos, ça va le faire progresser, c'est bien ce genre de matchs et puis anyway, l'un comme l'autre n'a AUCUNE chance contre Ferrer qui va leur botter le cul PARCE QUE L'ESPAGNE EST FORTE DANS TOUS LES SPORTS !!!"

    Euh, je vous ai dit, que j'étais né en Espagne ?!


  5. J'aime
    immigrer.com a donné une réputation à soulman pour un billet, Pensée de fin de journée   
    Il est 6 heures et quelques, le travail commence à ralentir dans le studio, de mon bureau j'entends peu à peu le silence s'installer à l'étage. Beaucoup de mes artistes sont partis, la majorité en fait, restent juste les habituels. Les animateurs qui en mettront toujours un peu plus que demandé sur leur scène parce qu'ils aiment le travail bien fait, mes directeurs artistiques qui aiment autant que moi ce qu'on fait et qui passeront me voir avant de partir, pour s'assurer que la journée s'est bien passée et demander si de nouveaux projets s'en viennent pour leur unité, si je prévois de muter des artistes, si j'ai bien lu leurs messages. Dans une demi-heure, le seul qui passera encore sa tête dans l'encadrement de ma porte, c'est notre René, l'homme de ménage, qui va venir me raconter sa petite blague quotidienne et me demander si oui ou non Marc Bergevin va finir par aller chercher un gros attaquant pour épauler les petits joueurs du CH.

    En général c'est là que je commence à répondre à mes courriels en retard, ceux qui ont besoin de concentration pour être écrits. Dans un quart d'heure maximum je sentirai une vibration dans ma poche, un SMS qui me dira "j'ai faiiiiiim, aweyyy rentre donc" de la part de ma blonde et comme d'habitude je lui dirai, "mais oui, une demi-heure max". Mais ce soir, j'avais le goût plutôt d'écrire ici mon premier billet. Pourquoi ? Je ne sais pas trop, pas que je pense avoir grand chose de plus à dire que les autres, mais surtout, pourquoi pas ? Ce qui me fait "prendre la plume" ce soir, c'est que tout va bien. Vraiment. J'avais envie en quelques mots de dire à quel point j'aime tous ces petits rituels. Sentir toute cette vie autour de moi et avoir l'intime conviction d'y avoir une place. J'ai aimé le Québec du moment où j'y ai mis le pied, à l'aéroport, il y a 6 ans, et je ne l'en aime que d'avantage aujourd'hui. C'est comme une relation avec la femme ou l'homme de votre vie. Passé le coup de foudre, la passion des premiers mois, ce qui fait que vous l'aimez ce n'est plus la perfection qu'il ou elle incarne, la magie, l'attraction irrépressible, c'est au contraire tout le reste. Le quotidien, la confiance, l'impression de partager quelque chose, d'être aussi important pour l'autre que l'autre l'est pour vous. Ce sont les mille défauts, tout ce qui rend l'autre particulier et unique.

    Ce soir je n'avais pas envie d'écrire une longue lettre, de donner des leçons ou d'émettre de grandes vérités, juste le goût de vous dire que oui, on peut être Français et se sentir parfaitement chez soi ici.

  6. J'aime
    immigrer.com a donné une réputation à Toolle pour un billet, Le commencement   
    Voilà maintenant plusieurs années que je souhaite immigrer au Québec, et depuis deux ans ma moitié et moi-même étudions vraiment cette possibilité.
    Il y a un an, je me suis retrouvée sans emplois à la suite de la fin de mon CDD, une reconversion me semblait judicieuse.
    Je m’inscris à pole emplois et demande une formation en cuisine, un an plus tard toujours pas de formation FRANCAISE.

    Car entre temps, je me suis rendu au forum emploi à Lyon.
    Là, j'ai trouvé un stand nommé "Education internationale " "Québec métier d'avenir".

    Un jeune Québécoise renseigne des gens sur divers formations.
    Mon tour arrive enfin, je lui demande si il y aurait des formations en cuisine et quel sont les modalités pour prétendre être acceptée.
    Elle me dit de la contacter par mail, ce que je fais.
    Et à ma grande surprise j'ai obtenu une réponse dans la journée qui a suivis (alors que j'attend depuis 3 mois une réponse de ma conseillère pole emplois).

    Dans ce premier mail très courtois, elle m’expliquait les premières démarches à effectuer.

    A savoir:
    - Evaluation comparative des études.
    - demande d’admission au CFP à Trois-Rivières.

    Lors de ces premières démarches des tas de questions se bousculaient dans ma
    tête, Education internationale y a toujours répondu très consciencieusement et dans les plus bref délais.

    15 jours après l’envoi de mon dossier d'admission je recevais une réponse positive du centre de formation.


    J'envoyais mon dossier pour le CAQ avec une grande appréhension. Est-ce que mon dossier va passer????

    Un mois plus tard je recevais la confirmation par mail de la délivrance de mon CAQ.
    Ce fut un pur moment de bonheur, la première partie était réussie.

    Tous les mois Education Internationale prend contact avec moi afin de faire le point sur l'avancement de mon dossier et de répondre aux éventuelles questions que je me poserais.
    Ils sont vraiment compétant, charmant et très rapide dans leur réponses ce qui est très agréable car cela m'a évité beaucoup de stress supplémentaire.

    Il y a presque un mois maintenant j'ai envoyé ma demande de permis d'étude et de travail.

    J'attends avec impatience la réponse, je croise les doigts, j'espère que tout va bien ce passer et du premier coup.

    Je vous invite à nous suivre sur notre blog fraichement créé:
    http://lesmuzesl.wordpress.com/
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    immigrer.com a donné une réputation à damdidg pour un billet, Bientôt 3 ans   
    J'peux pas croire que je vis icitte depuis bientôt trois ans.

    My god que le temps file!

    Ça paraît si loin le forum, les démarches administratives, le stress de l'attente, les préparatifs de départ...

    Une vie volontairement bouleversée et tellement de changements.

    Pourtant on peut pas dire que je le connaissais pas ce beau pays : J'y venais régulièrement depuis 2007.

    J'ai eu cette chance d'en faire un joli tour d'horizon et chaque nouvelle découverte m'ancrait un peu plus à cette terre, à ses hommes et à ses femmes.

    Du fin fond du bois Mauricien, rongé par les mouches noires, jusqu'au bout du Forillon, nez à nez avec maman ours et sa progéniture, des chaleurs accablantes et moites de l'été Montréalais jusqu'au froid polaire du nord et de ses hivers implacables où t'es mieux de pas niaiser si tu veux rester en vie, pas une fois je ne me lassais de cette magie.

    17 ans à faire du rock et à errer d'études ratées en petits boulots de survivant.

    Tout était à rebâtir et je me suis retroussé les manches:

    Après ma 14ème entrevue et 6 mois de galères on me donne enfin ma chance dans un département d'archives médicales d'un hôpital de Montréal: Je vais y passer un an et demi, à accepter tout et n'importe quoi, à la lumière triste d'un néon. Moi le nomade, le marcheur, l'auto-stoppeur, celui qui ne se préoccupait jamais du lendemain, je rentre dans le rang... ou pas.

    Je me prépare un avenir en fait: Je cherche à retourner aux études et comme je ne peux me permettre le coût des formations universitaires je me tourne vers une technique au collégial. Première tentative ratée, c'est tellement contingenté que je n'ai aucune chance... Et pourquoi pas après tout? L'année suivante je persiste et signe. Arguments, rencontres, lettre de recommandation de mon employeur et... BINGO!

    Je suis officiellement admis en réadaptation physique, une formation de trois années qui se rapproche de la kinésithérapie en France. J'ai débuté en octobre dernier et je m'accroche du mieux que je peux après une absence de près de 15 ans des bancs d'école. C'est difficile, le rythme est infernal et bien sur je dois en plus travailler à côté pour m'en sortir. Heureusement cette année et demi de sacrifices au travail ont porté fruit et j'ai de belles références d'emploi alors je trouve un temps partiel pas trop loin de mon Cegep et avec un horaire flexible s'il vous plait!!!

    Récemment, j'ai participé à un concours de bourses d'études de la caisse Desjardins et on m'a sélectionné pour une bourse de 500 dollars ! Ça paiera mes cours d'été et un bout de ma saison de hockey yes sir!

    Bref, tout ça pour dire au futur immigrant (genre masculin utilisé pour alléger le texte) que :

    - oui tu vas en ch**r c'est normal, tu t'apprêtes à vivre dans un nouveau pays (nouvelle culture, nouvelle société, nouvelles lois, nouvelle langue et oui!, nouveau système scolaire, de santé...)

    - oui tu vas t'intégrer sans problèmes si tu laisses tes habitudes de français derrière toi et que tu fais l'effort d'aller vers ceux qui t'ont ouvert la porte de leur pays (c'est pas rien quand même nan???!!!)

    - oui on te donnera ta chance si tu persévères, que tu tires des enseignements de chaque échec ou refus et que tu en apprends plus sur ton nouveau toi chaque jour)

    - oui tu peux réussir si tu as autant à donner que ce que tu es venu prendre (emprunter plutôt c'est plus poli quant à moi)

    - oui la vie est dure, qu'est ce que tu crois, que c'est pleasantville icitte?

    Hey mon homme le paradis, avant tout, il est en toi, nulle part ailleurs. Pis si tu veux en laisser sortir une p'tite affaire de toé je te gage que tu vas aimer ce que tu vas voir, peu importe ou tu te trouveras à ce moment là sur la mappemonde.

    Je m'estime chanceux dans un sens, mais à l'instant où j'écris ces quelques lignes, je me rend compte, tout simplement, que je mérite ce qui m'arrive...

    J'ai jamais réussi à être fier de moi, question de tempérament, trop plein d'humilité, gène constante ou auto-sabotage.

    Mais aujourd'hui cré moé, maudit qu'j'suis fier d'être Québécois.

    Damien

    Montréal, 2013-05-04 19h00


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    immigrer.com a donné une réputation à lanasy pour un billet, Tefaq   
    Juste pour vous raconter comment se passe ce fameux test obligatoire de francais.

    Je me suis inscrite début février pour passer le test de francais (j'ai choisi le Tefaq qui est specialement fait pour le Quebec). La première session de libre etant le 22 mars pour un montant de 100€.

    Il faut savoir que sur Paris il y a de multiples organismes qui proposent des sessions pour passer le test de francais; contrairement au test d'anglais (IELTS) qui ne compte qu'un seul organisme reconnu. Donc pour ceux qui souhaitent passer l'IELTS, je vous conseille de vous inscrire au plus vite. Les places sont comptées...

    Bon, revenons à notre test de francais.
    Ma langue maternelle etant le francais je me suis dit que je ne devrais pas avoir de gros problèmes. Je me suis tout de meme renseignée sur internet sur le format de cet examen.

    Premiere partie - 40 minutes sur la compréhension orale
    Nous sommes une dizaine dans la salle. Il faut répondre sous forme de QCM à des questions portant sur des sequences audio diffusées une ou deux fois sur un simple poste CD.
    Eh bien figurez vous que ce n'est pas si evident que cela. Alors oui, j'ai compris parfaitement tout ce qui a été dit sur le CD, mais certaines questions sont plus de l'ordre de l'interpretation. J'avoue avoir eu quelques doutes sur certaines questions. Et pour ne rien arranger, je me suis permise de rever pendant l'écoute d'une séquence qui n'était diffusée qu'une fois. Quelle gourde, je ne sais pas ce qui m'a prise !!! Moi qui suis si concentrée d'habitude.

    Deuxieme partie - 35 minutes sur l'expression orale
    Suite au test de compréhension orale, l'examinatrice nous envoie dans la salle d'attente/caféteria. Là je vois une trentaine de personnes attendre...et ils ont l'air d'être assis depuis un moment pour la plupart...Bon eh bien on va attendre aussi. Pas trop quand même, car je dois aller récupérer mes copies de relevés de notes que j'ai laissé en debut de semaine au rectorat pour les faire certifier conformes (ca aussi c'est une vraie aventure, mais la nenette du rectorat a vraiment été SUPER).
    Heureusement je n'attends qu'un petit quart d'heure avant qu'une jeune fille appelle mon nom. Je la suis dans la salle d'examen. Ils seront deux examinateurs. Cette epreuve est beaucoup plus simple. Il s'agit de poser des questions sur une publicité puis de présenter un prospectus et d'argumenter afin d'essayer de convaincre son interlocuteur. Les scènes de la vie de tous les jours quoi!

    20 minutes plus tard je suis dehors. OUUUUUUF! Ca c'est fait!
    J'espere n'avoir pas perdu trop de points sur la première partie. Les tests de langues sont les parties qui peuvent rapporter des points facilement. Et plus on a de points, plus on a de chance de ne pas passer d'entretien de selection; ce que je souhaite (ce que nous souhaitons tous!) d'ailleurs.

    Je ne sais pas quand je vais recevoir ces résultats, mais j'ai cru comprendre qu'il fallait compter un bon mois avant de recevoir le document par la poste.

    Prochaine étape: test d'anglais dans 2 semaines. Là, il va falloir que je me mette au travail...

    Souhaitez moi bon courage



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    immigrer.com a donné une réputation à akedesign67 pour un billet, Le changement c'est maintenant   
    Bilan de 1 an de PVT

    Ce n’est pas non sans une certaine émotion que je me permet de rédiger nos 1 an de vie au Québec.

    Tout a démarré pour nous il y’a 2 ans. Ma ‘’blonde’’ brune et moi (en fait surtout moi) en avions marre de la France. Petits boulots peu payant mais toujours gratifiant de vivre sans aides, la vie devenait monotone.
    De plus nous étions vraiment agacé de tout ce qui se tramait là-bas, que ce soit en politique, l’administration, la mentalité des gens, toujours entendre ‘’aboyer’’ les français sur tout mais sans apporter de solution, les ‘’réactionnaires bobos’’, le racket fiscal, travailler pour les même, cet assistanat qu’on sert depuis des années à des gens qui ne font pas d’efforts pour s’en sortir...
    BREF : RAZ LE BOL

    Si de mon côté ce n’était pas compliqué pour moi d’être loin du peu de ‘’famille’’ qui me reste, en revanche pour Marielle c’était plus compliqué. De longs mois de discutions l’ont au final décidée à franchir le pas de partir vivre au Québec, à Québec avec moi.

    L’éternelle question : Pourquoi le Canada
    L’éternelle réponse : Pour vivre loin d,Un pays dans lequel je ne me reconnais plus, pour être entouré de gens agréables, travailleurs, débrouillards. (bien évidemment je savais déja tout ceci car j’étais venu ici en visite).

    Notre choix a été confirmé lorsque nous nous sommes rendus à la foire internationale de Nancy, lorsque nous avons rencontré Marc, un entrepreneur québécois, qui vendait sur son stand des produits du Canada, le sempiternel sirop d’érable mais aussi les gateaux Leclerc au beurre d’erable et les cramberriesainsi que du cidre de glace, mais surtout ce qui fait la renommée de Marc ce sont ses produits ‘’Qimmik’’ vêtements polaires de haute qualité, puis quelques maillots de hockey en petit bonus.
    Admiratif des maillots hockeys, nous avons très vite engagé la conversation et cet homme est tout simplement génial. Sa grande sympathie, ses rires, sa façon d’être et de parler nous a charmé de suite. De plus cet homme incroyable connais pas mal de monde de l’OFQJ et c’est lui qui nous a orienté vers le PVT.
    Nous sommes allé le revoir 3 fois dans la semaine puis une autre fois à la foire de Metz, et le plaisir de se faire reconnaitre de suite alors qu’il ne nous connaissais pas depuis longtemps est quelque chose de tràs appréciable.

    Le PVT... je ne vais pas entrer dans les détails des demarches administratives, tout les PVT ont vécu les même choses, l’attente, l’angoisse d’avoir monté efficacement son dossier, ‘’est-ce que j’ai oublié quelque chose? ‘’ ….
    Toujours est il que fin decembre : C’est bon, on est accepté !!!

    La mission premiere : vendre tous nos biens, si on part là bas, ce n’est pas pour revenir dans quelques mois, on a fait le PVT pour s’installer provisoirement légalement avant un visa plus permanent et envisager un nouveau départ, une nouvelle vie.

    Une fois presque tout vendu, la recherche de billets d’avions et d’un appart au Québec.

    La chance est de notre coté, par l’intermediaire de Kijiji nous tombons sur une annonce avec une femme adorable qui sous loue son appartement pendant 5 mois ( ca nous laissera le temps de nous retourner) . On rit comme des fous au téléphone alors qu’on se parle que depuis 10min, rien n’est solennel comme quand vous voulez louer un apprtement en france.
    Elle nous transfert le numero du propriétaire, le gars super sympa, il nous a jamais vu mais il nous promet de nous garder l’appartement et meme de venir nous chercher à l’aéroport de Québec.

    Quelques semaines, et heures de vol plus tard nous arrivons à Québec. Nous avons quitté l’Alsace à -26degrés, il en fait -12 à Québec, youpi on va se mettre en T-shirt bientôt!!!
    J’ai oublié aussi, notre petit bichon frisé nous accompagne bien évidemment dans notre nouvelle vie, lui il a moins adoré le vol, et il est très très heureux de nous revoir.

    Comme prévu le propriétaire est là. On charge nos 5 grosses valises dans lesquelles sont stocké tout ce que l’on voulait garder de notre vie en France, quelques photos, mon petit bordel électronique, l’armoire complète des vêtements de Marielle et moi j’ai fais un tres gros tri de mes vêtements.

    Nous emménagons Rue Père Grenier, du coté de Saint-Sauveur, saint Vallier, Saint Roch.
    Certes le quartier n,est pas le plus beau mais un T2 de 55m2 chauffé, éclairé, eau, et electro inclus ca ne se refuse pas pour 420dollars. Surtout que la locataire nous a laissé son lit, plein de vaisselle, des casseroles, un canapé. En gros de quoi commencer a vivre un peu.
    Le contre coup de voyage pour Marielle est un peu dur, un petit coup de blues et de stress pour starter cette nouvelle vie.

    Le lendemain on est reveillé de bonne heure, direction le centre ville, la rue Saint-jean, le vieux québec, le port, notre premièere poutine,...Marielle va déja mieux, elle tombe sous le charme de la ville, moi je suis renforcé dans mes idées que je vais bien me plaire ici.

    On commence à se renseigner les jours suivants, sur les transports en commun, où chercher un N.A.S, trouver un cellulaire, Internet, TV...

    Les jours passent très vite et la reserve d’argent diminue, on imprime les CV et en avant.
    Nous travaillons tous les deux dans la vente, moi de cellulaires et Marielle dans le prêt-à-porter.

    5-6 CV posés et 1 ‘’dodo’’ plus tard nous avons déjà des appels pour un entretien de travail.
    Je signe mon contrat 2 jours plus tard, Marielle suivra 2 jours plus tard.
    Nous sommes amenés à travailler dans ce que nous aimons et faisions déjà en France...
    mais payés jusqu’à 3 fois plus.
    Certes on travaille 40h et alors?? on est là pour travailler, pour montrer qu’on en veut, pas pour faire les ‘’osti de maudits français téteux’’.
    Je gagne jusqu’à 3600CAD par mois impôts déduits, avec mes commissions. Marielle gagne pas loin de 1600CAD, elle n’a pas de commissions.
    Un loyer de 420, un Vidéotron de 135, 2 Rogers à 40 chacun 2 RTC a 75, tout le reste nous sert pour la nourriture, les sorties...
    En France ce n’etait pas le cas nous étions toujours dans le négatif...

    Les mois s’installent, je fais la connaissance de Jimmy, un nouvel ‘’associé aux ventes’’ à mon magasin et nous devenons très vite de vrais amis. Jimmy a 19 ans, moi 29 ans, mais son passé fait que c’est un jeune très débrouillard. Il nous montre plein d’endroits à aller voir, des petits restau sympas... Jimmy est quelqu’un qui a le coeur sur la main. C’est grâce à lui que nous avons notre premier ‘’bazoo’’, une Toyota Echo de 2001 en triste état, verte, avec un bumper raffistolé au sert-joint ( TyRap), que nous appelerons Frankenstein.

    Frankenstein a du mal dans les côtes et rend l’âme quelques semaines après. Encore une fois, Jimmy est là pour nous aider à joindre les deux bouts et nous avancer la somme pour se payer un véhicule plus neuf.

    Je connais ce gars depuis 2 mois et nous avons une réelle amitié. N’en déplaise à mes amis français qui liront ce billet : C’est mon premier réel ami, qui est toujours là pour nous quand ca va pas, ou pour se taper de bons délires.Sans lui beaucoup de choses n’auraient pas été possibles et nous lui en seront éternellement reconnaissant.
    Nous rencontrerons par son intermédiaire d’autres personnes avec qui nous avons lié d’amitié. Et de son coté, Marielle se fait aussi des ami(e)s par l’intermédiaire de son travail.

    le printemps est là, il fait 6 degrés et on sue comme des yachs, on se trimballe en T-shirt a 5 degrés, on est des fous.

    Une petite parenthése concernant mon travail. Je rencontre les québécois de tout âge, dans la vente les échanges se font directement. Bien sûr mon accent ne passe pas inaperçus et je n’ai été qu’une seule fois mal accueilli par un client parce que je suis français. Tous les autres clients ont été géniaux, on se moquait meme des fois les uns les autres sur nos origines, exagérant les aprioris que chacun a sur l’autre :
    ‘’vous devriez nous servir en marinière et en berret’’ ‘’ je le ferai quand vous viendrez à dos d’orignal avec une bouteille de sirop d’érable’’
    Je parlais de tout avec mes clients, beaucoup sont très curieux de la vie en France, si tous les ‘’on dit’’ sont vrais, etc... Et puis les gens qui avaient visité la France étaient toujours interessés de savoir où je vivais en France.
    Ces gens sont extra-ordinaires et très chaleureux, certains me laissent leur carte professionnelle en me disant que si j’ai ‘’besoin de quoi’’ je n’hésite pas à appeler.



    L’été est là, je suis monté en grade, je suis à présent ‘’Assistant-Gérant’’ et Marielle quant à elle a changé d’employeur et travaille pour la chaine de boutiques Mexx où elle évolue comme
    ‘’3ème clé’’ (imaginez nos tronches quant on nous a parlé de 3eme clé , kézako ksa??).
    Cependant je travaille désormais pour Jimmy qui a monté sa propre société de protection de personnes, transport d’urgence et surveillance routière et résidentielle.

    Le contraste hiver-été est très grand. Même si l’hiver n’a pas été si rude que ca, l’été est vraiment caniculaire.
    On en profite pour visiter ‘’les chutes’’ (Montmorency) et puis on se décide à faire le tour
    de l’île d’Orléans, et c’est magnifique. Fenêtres baissées, gros soleil, le vent presque dans la face avec quelques morceaux de musique Country on se sent si bien. On est en Amérique, c’est sûr.
    On prend plein d’étoiles dans les yeux, et on se dit chaque soir que ‘’on a bien fait de recommencer notre vie ici’’
    Le mois d’Août sera aussi la venue de la famille de Marielle pendant quelques jours, emerveillés eux aussi par ce qu’ils visitent. Nous en profitons pour visiter Montréal avec eux également mais je suis plutôt déçu, le tour est vite fait il n’y’a pas grand chose à voir par ici.


    L’automne et l’hiver s’installent et la boucle est presque bouclée, la vie suis son court. Nous avons déménagé en Septembre à Cap Rouge avant un petit détour par Ste-Foy.
    Je ne parlerai pas de toute l’histoire de Visa etc.. Ca doit se passer pour tout le monde à peu près pareil.

    Ce que j’ai retenu et noté de cet année pasée à Québec c’est que les gens ici, il faut les aborder avec précaution, se faire adopter et leur montrer qu’on n’est pas là pour faire nos français tanants, leur montrer qu’on est là pour travailler, vivre, respirer comme des québécois et surtout ne pas vivre entre français comme je peux le lire à mon sens trop souvent ici et pour lesquels j’ai des petits sautes d’humeur parfois de voir que les gens restent des français de base nombrilistes, trop communautaires et parfois même démago et bordés de prjugés débiles indécrottables. Je ne sais pas si beaucoup se rendent compte de la chance qu’ils ont de pouvoir vivre ici. (le problème est le même en France mais c’est un autre débat)
    Pouvoir se balader dans des rues sûres, sans avoir peur de se faire agresser par une bande de fous, je n’ai plus peur quand Marielle sort seule le soir, même à l’époque de Saint-Sauveur, quartier reconnu pour ne pas être le top de la sécurité...
    Lors de nos premiers déplacements en bus, nous etions parfois perdus avec notre grand ^plan RTC en main, il y’a toujours eut quelqu’un pour nous aider sans meme avoir besoin de le demander. Un gars une fois a même fait un détour dans son trajet pour nous pour que nous descendions à la bonne station.
    Combien de fois en France avez vous vu cela? moi ZERO.

    Enfin pour finir, oui le fromage est hors de prix, oui avoir une voiture au Quebec coute cher niveau taxes, oui l’hiver y’a des -40, oui la charcuterie n’est pas au top, oui la baguette voute 2.49CAD mais après?? Par rapport à tout ce que l’on vous apporte quand vous êtes quelqu’un de serieux....
    Comme je le dit souvent, je sais pourquoi je travaille le matin quand je me leve ici, je sais que je vais avoir plein de bonnes choses en retour. En France je sais pour QUI je travaillais et ce n’était pas pour moi. (et puis, rien a voir mais... vous avez déjà parlé de la Taxe Audiovisuelle à un québecois? )

    Nous aimons ce pays, je suis meme assez radicaliste dans le fait que je n’ai pas peur de dire souvent que j’ai honte d’être français et que je ferai tout mon possible pour avoir la citoyenneté unique canadienne, mais ca n’engage que moi et mon avis.
    Marielel revit également de son côté et ça emplifie mon bonheur de voir que j’ai fais le bon choix pour nous deux, que le changement : C’est maintenant, mais ici
    Le petit nerveux avec la grosse montre disait : ‘’ La France tu l’aime ou tu la quitte’’ c’est fait, pour notre plus grand bonheur

    Amicalement

    Alexis , Marielle et Milky
  10. J'aime
    immigrer.com a donné une réputation à sophie.guincetre pour un billet, resumé de 5 années au Canada   
    Allo, c' est Sophie, He oui ici on dis pas bonjour mais allo!!

    Je commence mon blog pour vous resumer un peu ma vie depuis juin 2008 que je suis ici.
    Deménagement en France,Normandie, vendu voiture, meuble,s etc etc , demissionné de mon emploi, divorce et quitté toute la famille, une grande etape, mais dans ces coups de temps, nous sommes dans une bulle et rien ne nous arrete.

    Visite 1 semaine au Canada avec mon nouveau conjoint pour se donner une idée de notre nouvelle vie,
    J'ai surement du tomber en amour sans le savoir car 5 ans plus tard je suis encore ici.
    Un beau village Lefaivre en Ontario, une grande maison et une vue magnifique sur la riviere.
    Un travaille pour moi, 1 mois apres, dans le secteur automobile , representante en ventes autos et une licence OMVIC à passer en Anglais, à notre charmant Anglais... des anecdotes j'en n'est)

    8 mois aprés notre installation, une nouvelle, un bébé vas se presenter dans 9 mois.....
    Novembre 2009,bebe Lalie arrive, elle est formidable, 6 mois de congé et je reprend la job...2 ans s'ecoule avec toutes les embuches immigrante...... un million de choses à raconter.

    Et en janvier 2012, séparation
    papa repart en France, moi je reste et retrouve un appartement au sous sol à Hawkesbury proche de mon travaille, je m'en sors financierement, défois je deprime mais je ne lache pas, 5 mois plus tard
    ma boite annonce le chapitre 11 qui veut dire proche d'etre en faillite.
    je prend la decision de quitter mon emploi avec tout les amis et collegues que j'avais, transition trés difficile encore, mais je le fais....

    Toujours dans l'automobile me voila encore avec des nouvelles personnes et moi toujours l'intru ( la Francaise) je m'adapte tout doucement.
    Septembre 2012, ils me proposent un nouveau poste Directrice commerciale, oui un grand mot pour nous francais mais c'est juste un mot.

    Je me lance dans cette nouvelle job.... qui tout doucement s'apprend..

    Janvier 2013 je decide encore de m'aventurer toute seule, je demenage encore....fevrier
    1mars, j' enménage.... suite...

    Et tout ca pour conclure, je suis encore décider à rester ici avec des hauts et des bas, des coups de gueule apres l'immigration et des montagnes de papiers
    Je continue et fais ma demande de residence permanente ......
    voila mon histoire....

    Sophie Lalie



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