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  1. Situé à l'est du Canada, entre le Québec et la Nouvelle-Ecosse, le Nouveau-Brunswick est particulier. Tout d'abord, parce que c'est la seule province officiellement bilingue du pays. Ensuite parce qu'elle forme le coeur historique de l'Acadie, où près de 250 000 francophones résident encore aujourd'hui : les Acadiens, nos cousins d'Amérique. Ceux-ci continuent de défendre leurs traditions et leurs coutumes. Avec ses forêts, ses plaines, ses collines et ses falaises, le Nouveau-Brunswick est également une destination privilégiée pour tous les amateurs de nature et de grands espaces canadiens. Jérôme Pitorin débute son voyage en arpentant le littoral. Présenté par : Jérôme Pitorin Maison de production : Bo Travail / France Télévisions Échappées belles S18 : Canada, la fierté acadienne 1 h 27 min Diffusé le 13/04/2024 à 21h00 Disponible jusqu'au 20/08/2024 https://www.france.tv/france-5/echappees-belles/saison-18/5836851-canada-la-fierte-acadienne.html
  2. C'est aujourd"hui à 15 h que l'éclipse aura lieu. Vous êtes plus de 70 000 à vous êtes inscrit à notre évènement. Il est encore temps d'y ajouter votre nom. https://www.facebook.com/events/267875506387245
  3. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certains de vos amis français, belges ou suisses installés au Québec depuis longtemps ont toujours leur accent? Du coup, on a posé la question à un sociolinguiste pour y voir plus clair. «Ce sont des processus individuels et d’une personne à l’autre, il y aura des motivations ou orientations différentes derrière les choix qui sont faits», précise d'emblée à 24 heures le professeur de linguistique à l’Université de Sherbrooke et directeur du Centre de recherche interuniversitaire sur le français en usage au Québec (CRIFUQ), Wim Remysen. Une question d'âge, de réseau, d'identité... et d'appréciation En se fiant sur des études anglophones, Wim Remysen a identifié des facteurs qui peuvent contribuer au fait qu’une personne qui parle la langue de Molière, de Rousseau ou de Fabian change (ou pas) d’accent après s’être installée au Québec. Il y a d'abord l’âge. «Après 13 ans, on va considérer que c’est plus difficile d’acquérir une variété de langue», explique l’expert. Il précise que plus les années passent, plus on a de difficulté à percevoir certaines nuances dans la prononciation et à les intégrer dans notre propre pratique. Le réseau dans lequel évolue la personne joue également un rôle. Wim Remysen prend l'exemple des Français, qui sont pas moins de 65 000 à habiter à Montréal. Si une personne originaire de France ne s'entoure que d'autres Français une fois au Québec, il y a fort à parier qu'elle conservera son accent d'origine, plutôt que de développer ce qu'on appelle nouvelle variété de langue. «Alors que si on fréquente des Québécois qui sont nés et qui ont grandi dans la province, on est plus exposé à l’accent donc plus de facilité à adopter l’accent québécois», précise-t-il. L'identité peut aussi contribuer au fait qu'une personne changera (ou ne changera pas) sa manière de s'exprimer. «En délaissant notre propre accent, il y a une part de nous qu’on met de côté, mentionne le professeur. Notre accent est aussi une sorte de passeport qui indique nos origines. C’est l’une des forces de l’accent.» Pour certains francophones nés de l’extérieur du Québec, l’accent de Tremblay peut finalement être perçu négativement, note Wim Remysen «On peut très bien imaginer que pour certains francophones, se conformer à un accent qui n’est pas le leur et qui n’est pas aussi légitime à leurs yeux que leur accent d’origine, ça peut les freiner à l‘adopter.» Un français hybride Wim Remysen remarque que bien des Français installés au Québec — ou encore des Belges ou des Suisses — finissent par adopter un français hybride. Au Québec, ils se font dire qu'ils ont encore leur accent «français», alors que de retour dans leur pays d'origine, ils se font dire qu'ils sonnent «québécois». Suite et source
  4. Pénurie de vétérinaires au Québec: de la main-d’œuvre de l’étranger à la rescousse L’OMVQ a octroyé une quarantaine de permis restrictifs temporaires pour répondre aux besoins criants CATHERINE BOUCHARD Lundi, 1 avril 2024 00:00 MISE À JOUR Lundi, 1 avril 2024 00:00 Une quarantaine de vétérinaires de l’étranger ont le droit de pratiquer ici temporairement depuis un an, alors que l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec cherche à minimiser les impacts de la pénurie des spécialistes de la santé animale. En février 2023, Le Journal publiait un dossier complet sur la situation de la médecine vétérinaire au Québec et le manque de main-d’œuvre amplifié par l’adoption massive d’animaux de compagnie durant la pandémie. L’Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ) indiquait à ce moment qu’il faudrait plusieurs années avant de voir la situation se rétablir. Favoriser l’accueil de vétérinaires diplômés à l’étranger était au nombre des solutions. En 2023, un premier pas vers l’avant a été fait, alors qu’une quarantaine de vétérinaires de l’étranger ont obtenu un permis restrictif temporaire, en attendant d’obtenir leur équivalence. «On a de très beaux succès», admet d’emblée Dr Gaston Rioux, président à l’OMVQ. De beaux succès, oui, mais qui a ses limites, nuance-t-il. Un processus décourageant L’octroi de ces permis est accordé en attendant que ces médecins obtiennent leur équivalence pour pratiquer au Québec. Un processus qui peut décourager les vétérinaires devant l’ampleur du travail à y mettre et les frais qui y sont associés. Dr Rioux craint que des candidats se découragent. Il souhaite un autre assouplissement du gouvernement avec l’octroi de permis restrictifs permanents, pour ceux qui pratiqueraient uniquement dans leur spécialité. «Par exemple, un vétérinaire français qui a toujours travaillé avec les moutons et les chèvres et qui doit repasser tous les examens [pour l’ensemble] des animaux, ça décourage, observe-t-il. Avec un permis restrictif permanent, il resterait avec les chèvres et les moutons.» Dre Marie Poncet, qui est originaire de France et travaille dans une clinique de Mascouche, est l’un des premiers médecins à avoir obtenu ce type de permis. Des quatre examens à faire pour l’équivalence, il lui en reste qu’un à réussir. Elle admet toutefois que le processus est décourageant. L’option d’un permis restrictif permanent serait une bonne idée à son avis. «Je comprends qu’on n’est pas sur le même continent, il peut y avoir des maladies, des pratiques un peu différentes. Mais c’est vrai que des fois il y a des choses de base qu’on nous redemande et ça fait beaucoup de travail que nous avons déjà fait». Près de 8000$ pour un examen Dre Daria Malakhova a obtenu son diplôme de médecine vétérinaire en 2012, en Ukraine. Arrivée au Québec en 2021, elle a obtenu son permis restrictif en avril 2023. Il lui reste également un examen à passer pour avoir un permis régulier. «Il est vrai que le processus est long et très coûteux», observe-t-elle, précisant que son dernier examen, au coût de 8000$, est prévu pour mai prochain. Source et suite : https://www.journaldemontreal.com/2024/03/30/penurie-de-veterinaires-au-quebec-de-la-main-doeuvre-de-letranger-a-la-rescousse
  5. Suite au webinaire de cette semaine, un beau cadeau de l'auteur du livre pour vous ! https://www.immigrer.com/le-quebec-explique-aux-immigrants-offert-gratuitement/
  6. Lisa-Marie Gervais 27 mars 2024 Difficultés d’intégration, stress et anxiété, échecs. Un an et demi après l’arrivée des premières cohortes, le programme québécois visant à recruter 1000 infirmières et infirmiers à l’international connaît des ratés, selon ce qu’a constaté Le Devoir. Alors qu’environ 300 de ses étudiants ont passé l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers mardi — les résultats seront connus d’ici quelques mois —, 737 sont toujours en formation ou sur le point de la commencer et une cinquantaine ont échoué ou abandonné en cours de route, selon les données du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI). Démarré à l’automne 2022, le programme, au coût de 65 millions, n’a pas eu pour seul effet d’amener de la main-d’oeuvre partout dans la province : il a également généré beaucoup de stress et de déception chez ces futurs soignants de notre réseau, dont plusieurs disent avoir été « trompés » par le Québec. « Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais. Il y a eu beaucoup de non-dits », a déploré Katia, une infirmière africaine toujours dans le programme qui veut taire son identité pour ne pas nuire à ses chances. « Ça n’a pas été facile du tout. » Il y a environ un an, cette mère de famille est arrivée dans une région québécoise seule avec quatre enfants, dont un bébé de quelques mois. L’organisme d’aide local lui avait trouvé un appartement, mais il lui a fallu le meubler, inscrire ses enfants à l’école et trouver une garderie pour son nourrisson. Tout ça dans les 10 jours avant que ne commence le cours. « C’est un programme intense. Tu dois étudier, tu dois t’occuper des enfants… Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte », raconte-t-elle. suite et source: https://www.ledevoir.com/societe/809753/immigration-stress-colere-infirmieres-recrutees-etranger
  7. Pascal Raiche-Nogue Publié hier à 4 h 52 HAE Le programme visant à attirer des immigrants francophones au Nouveau-Brunswick est à nouveau accessible, après une pause d’un an. Le gouvernement n'exclut pas de le refermer temporairement à l'avenir. Cette instabilité donne des maux de tête à certains candidats potentiels. L’Initiative stratégique est le seul volet du Programme des candidats du Nouveau-Brunswick qui cible exclusivement les francophones. Chaque année, il est doté d’un nombre limité de places. En février 2023, le gouvernement provincial a cessé d’accepter de nouvelles candidatures, car il jugeait avoir assez de demandes pour combler toutes les places disponibles. À lire aussi : Le programme d’immigration francophone du N.-B. n’est plus accessible depuis des mois Le ministre Marc Miller présente des mesures « ambitieuses » en immigration francophone La cible d’immigration francophone doit être un point de départ, selon des organismes Cette situation temporaire aura finalement duré plus d’un an. Le 12 mars 2024, Immigration NB a recommencé à accepter les déclarations d’intérêt de la part de personnes souhaitant devenir candidates. D’autres pauses du genre sont possibles, fait savoir Paul Bradley, porte-parole du ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail. Immigration NB surveille de près l’admission de tous nos programmes et peut occasionnellement interrompre l’admission en fonction de l’inventaire des demandes reçues, dit-il par courriel. Les anciens critères d'admissibilité sont toujours valables : les candidats doivent parler français, être âgés de 19 à 55 ans, avoir de l’expérience professionnelle, détenir un diplôme d’études secondaires et avoir un lien avec le Nouveau-Brunswick. Ce lien peut prendre plusieurs formes, dont une visite exploratoire dans la province, une offre d’emploi ou une invitation directe d’un agent d’immigration du Nouveau-Brunswick. Des liens admissibles ont été ajoutés à cette liste au cours des six derniers mois, notamment le fait d’avoir terminé un programme à l’Université de Moncton ou au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick. Une très grande frustration L'incertitude concernant l'accès au programme inquiète certains francophones qui souhaiteraient immigrer dans la province en s'en prévalant. C’est le cas d’Hermann Komgang Njonkou, un Camerounais de 33 ans, qui souhaite s’établir au Nouveau-Brunswick avec son épouse et leur jeune enfant. suite et source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2060094/volet-initiative-strategique-citoyennete-canada
  8. Pour ceux qui ont assisté au webinaire, voici le lien du livre de Victor Armony, professeur de sociologue à l'UQAM (Université du Québec à Montréal) et qui a écrit un livre sur le Québec et les immigrants : "Le Québec expliqué aux immigrants" Voici le lien pour le livre en format ePub (sur ma page de ResearchGate): https://www.researchgate.net/publication/379301332_Le_Quebec_explique_aux_immigrants Puis sa version en espagnol: https://www.researchgate.net/publication/303988867_Quebec_y_sus_inmigrantes
  9. Fascinant reportage de 1960 sur le Québec par une équipe française ! NOS COUSINS D’AMÉRIQUE «Ce que les Français oublient très souvent en arrivant au Canada, c’est qu’ils n’habitent plus l’Europe. Ils habitent en Amérique !». Avec ses faux airs français, le Québec est en réalité dépaysant par bien des aspects. En 1960, Pierre Tchernia expérimente le mode de vie québécois et tente de choisir un réfrigérateur… On lui parle alors de "pieds cube", de "degrés fahrenheit" et on paye en "piastres". https://www.facebook.com/watch/?v=1145844183520995
  10. Merci et merci à toi pour ta participation hors du commun ! Au plaisir
  11. Bonjour tout le monde, Aujourd'hui il y a 25 ans, le 8 mars 1999, nous avons ouvert le site immigrer.com. Nous voulions informer et rejoindre des francophones et francophiles du monde entier afin de leur parler du Québec et du reste du Canada. Ce n'est qu'en juin 1999 que le forum de discussions a été ouvert mais comme vous pouvez imaginer il a été un franc succès. Merci à toutes et à tous d'avoir faire de ce site de l'informations, mais aussi des rencontres, des échanges et beaucoup d'émotions et surtout du succès pour plusieurs! Merci https://www.immigrer.com/immigrer-com-celebre-25-ans-de-succes-une-reference-incontournable-pour-les-nouveaux-arrivants/
  12. Elle attend aujourd’hui une réponse du gouvernement français qui doit faire l’analyse de son dossier Clara Loiseau Journal de Montréal Jeudi, 7 mars 2024 00:00 MISE À JOUR Jeudi, 7 mars 2024 00:00 Une Québécoise tente d’obtenir sa nationalité française en faisant valoir les droits de ses ancêtres colons qui avaient refusé de quitter la Nouvelle-France après la conquête des Britanniques. «Depuis que je suis petite, je baigne dans la culture française. Je me suis toujours sentie plus française que canadienne. Je n’ai pas de sentiment d’appartenance au Canada», affirme Suzanne Lachance, qui vit à Longueuil. L’idée d’obtenir la nationalité française n’est pas nouvelle pour cette femme de 72 ans. En fait, elle y réfléchit depuis les années 1980, lorsque François Lubrina, ex-représentant des Français de l’étranger, lance une pétition pour que la France reconnaisse la nationalité des anciens Français du Canada. Vingt mille personnes y apposent leurs signatures, dont Mme Lachance. En 2009, une autre Québécoise, Marie Mance Vallée, avait aussi déposé une même demande. Mais le dossier avait été rejeté sous prétexte que la France a cédé son territoire aux Britanniques avec le traité de Paris de 1763. Relecture Aujourd’hui, grâce à un historien français installé au Québec, Édouard Baraton, Suzanne Lachance voit de l’espoir dans le développement de sa démarche. Dans le cadre de sa thèse de doctorat portant notamment sur la question de la réintégration à la nationalité française, M. Baraton a analysé les textes parlant de ces questions à partir 1763, lorsque la France a cédé la Nouvelle-France aux Britanniques. suite et source : https://www.journaldemontreal.com/2024/12/31/une-quebecoise-veut-retrouver-sa-nationalite-francaise-grace-a-son-ancetre-arrive-au-quebec-en-1652
  13. Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) continue de donner des maux de tête à des travailleurs venus soutenir le réseau de la santé du Québec. Infirmière en santé mentale, Michèle Ezui se «cache pour pleurer» afin de ne pas trop ébranler ses enfants qui ont vu leur père, infirmier à l’urgence, être contraint de retourner en France afin de pouvoir continuer de payer les factures qui s’accumulent pour la famille au Canada. Après le cas d’un couple de psychiatres français qui a craint de devoir quitter le pays le mois dernier en raison de problèmes de renouvellement de permis avec IRCC, le réseau de la santé de l’Outaouais doit cette fois se priver des services de Mme Ezui et de son conjoint, Thomas Wecker. Tenté par ce que proposait Recrutement Santé Québec, M. Wecker est arrivé au Québec en septembre 2020, alors que la COVID-19 bouleversait encore tout le réseau. Jusqu’à tout récemment, il travaillait de nuit à l’urgence de l’Hôpital Mémorial de Wakefield. Sa conjointe et leurs deux enfants sont venus le rejoindre l’été suivant. Le permis de travail de Mme Ezui est depuis ce temps lié à celui de son conjoint, tout comme les «fiches de visiteur» des deux adolescents du couple. Le problème, c’est que le permis de travail de M. Wecker était «fermé». Il a demandé un nouveau permis qui doit se baser sur une «étude d’impact sur le marché du travail» - ce qu’on appelle l’EIMT dans le jargon de l’immigration. Mais cette EIMT est en attente depuis la mi-novembre, indique Mme Ezui. Suite et source : https://www.lesoleil.com/actualites/le-fil-des-coops/2024/03/05/je-me-cache-pour-pleurer-deux-travailleurs-de-la-sante-frustres-par-immigration-canada-3VJISZGPKRDH3IF5SQPSUJRQFQ/
  14. Ce n'est pas clair, vous êtes déjà sur place, avec quel visa ?
  15. Sara Champagne 23 février 2024 Société Mourad Bouraoui a vendu sa boucherie en Tunisie et a passé une année « en blanc », comme il dit, à faire les démarches requises et à attendre son permis de travail. Arrivé plein d’ambition en novembre dernier, il a été licencié par la boucherie industrielle de Drummondville qui l’avait recruté, faute de travail. Sa dernière journée de travail était mardi, et il est encore « un peu sous le choc ». Il n’en veut pas à ses anciens patrons, qui ont « perdu un marché de vente » et n’avaient donc plus assez de commandes, selon lui. C’est plutôt le permis fermé qu’il vilipende. Ses limites l’ont coincé, déplore-t-il, « enfermé » dans un seul emploi pour un seul employeur. « Je ne veux pas repartir, je ne veux pas retourner chez moi, j’ai des dettes à payer », explique ce père de deux jeunes enfants. « Le gouvernement sait ce qui arrive avec les permis fermés et il ferme les yeux », fulmine quant à lui Amin. Mécanicien au Maroc, il a lui aussi vendu tous ses biens avant de quitter son pays pour un emploi avec un contrat de trois ans dans un garage du quartier Saint-Jean-Baptiste, à Québec. Il a demandé qu’on taise son nom, craignant de s’exposer à des préjudices. « Je suis sous une pression infernale », dit-il, tant financière que familiale. « Juridiquement, tout est bien propre, on fait un contrat. Mais on n’a pas sensibilisé les gens aux risques qu’ils vont prendre », ajoute-t-il à propos des permis fermés. Venu avec sa femme et ses deux adolescentes au Québec, il avait pourtant bien planifié leur installation, en arrivant quelques semaines à l’avance pour trouver ses repères, « voir comment la société fonctionne ». Ils s’installent en octobre dans un appartement loué par le propriétaire du garage. Puis, dès le premier jour de son contrat, le 1er novembre 2023, il commence à travailler. « C’est le rush des pneus d’hiver, alors la pression était très élevée », relate-t-il. source et suite : https://www.ledevoir.com/societe/807771/immigration-congedies-permis-fermes-travailleurs-temporaires-retrouvent-impasse
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