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Denisovan

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Tout ce qui a été posté par Denisovan

  1. https://www.youtube.com/watch?v=8S9L3nAomlk
  2. Lisa-Marie Gervais 4 juillet 2022 Le gouvernement Legault accuse des retards sans précédent dans la délivrance du Certificat de sélection du Québec (CSQ) pour des immigrants que le Canada a pourtant acceptés comme résidents permanents pour motifs humanitaires. Alors que ce n’était qu’une formalité de quelques semaines, il faut maintenant près d’un an pour obtenir ce précieux sésame, qui donne accès à d’importants services, dont l’assurance maladie du Québec. « C’est une situation dramatique », dit l’avocate Anne-Cécile Raphaël. « C’est un document court et simple. Il n’y a pas de difficultés à le produire. » Me Raphaël a plusieurs clients ayant été acceptés comme résidents permanents pour des raisons humanitaires, mais qui attendent depuis des mois d’avoir le CSQ. « J’ai des clients dont la demande a été déposée en juillet-août [2021] et qui n’ont toujours pas leur CSQ, dit-elle. J’ai une cliente qui a un dossier complet et dont le CSQ est la dernière pièce manquante. D’ailleurs, pour l’écrasante majorité des cas, il n’y a que ça qui manque. » Le Devoir a pu constater que de nombreux avocats ont des clients dont la demande de CSQ, déposée à l’été dernier, n’a effectivement toujours pas été traitée. Certains rapportent même que ces personnes ont carrément abandonné l’idée de vivre au Québec pour aller dans une autre province. « J’ai même une famille du Nigeria qui a déménagé en Ontario en raison des longs délais pour avoir le CSQ », a indiqué l’avocate Nataliya Dzera. Ancien président de l’Association québécoise des avocats et avocates en immigration, Guillaume Cliche-Rivard, remarque que le problème des délais semble uniquement se poser pour les personnes ayant fait une demande de résidence pour des « considérations d’ordre humanitaire ». « Ce n’est pas aussi long pour le refuge ou la réunification familiale. C’est dans l’humanitaire que les délais explosent », soutient l’avocat qui s’apprête à briguer les suffrages pour Québec solidaire dans Saint-Henri–Sainte-Anne, à Montréal. « Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement tarde à donner le CSQ. Ce sont tous des gens qui sont ici et qui ont fait l’objet d’une décision positive d’IRCC [Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada]. Ils ont des circonstances personnelles assez dramatiques qui ont justifié ces demandes humanitaires. » Privés de RAMQ Le gouvernement fédéral a le pouvoir d’accorder une résidence permanente pour considérations d’ordre humanitaire à quelqu’un qui fait la démonstration d’une bonne intégration et qui remplit certains critères justifiant les exemptions demandées. Pour une personne désirant s’installer au Québec s’ajoute l’étape du CSQ qui, il n’y a pas si longtemps, s’obtenait facilement et rapidement, soit en deux ou trois mois, selon les observations des avocats. « Quand le formulaire est rempli et que toutes les informations sont là, c’est un simple document à délivrer. C’est un taux d’approbation de plus de 95 % », a observé Me Cliche-Rivard. Toutefois, tant que le CSQ n’est pas reçu, il n’est pas possible d’avoir accès à la RAMQ, ni aux mêmes droits de scolarité que les résidents permanents et les citoyens canadiens. Sans le CSQ, il n’est pas non plus possible pour un demandeur de conclure son dossier de résidence permanente afin, ensuite, d’entamer les démarches pour parrainer ses enfants qui seraient demeurés dans le pays d’origine. Cette lenteur, qui nuit au dossier de leurs clients, indigne plusieurs avocats en immigration. « Je m’occupe d’une veuve originaire de l’Europe de l’Est, dont [la demande pour motifs] humanitaires avait été acceptée à la suite d’une bataille en cour fédérale. Cette fois-ci, elle doit attendre presque un an pour être admissible à la carte RAMQ », raconte Me Dzera, en laissant entendre que sa cliente est âgée et pourrait avoir besoin de soins. Après avoir obtenu une réponse positive à sa demande de résidence permanente pour motifs humanitaires, Diana, qui ne donne pas son vrai nom par crainte de représailles, a ensuite attendu près de 8 mois avant d’avoir son CSQ et 11 mois pour avoir sa RAMQ et sa résidence permanente. « J’ai eu de graves problèmes de santé et je n’avais pas ma carte [d’assurance maladie]. Mes visites à l’hôpital coûtaient très cher », raconte cette Haïtienne d’origine, mère de six enfants. « Je n’allais pas bien. J’étais en dépression. » Diana avait aussi le projet de faire venir au Québec sa fille aînée, qui avait alors 21 ans, âge limite pour parrainer un enfant, mais son CSQ est arrivé trop tard. Sa fille a eu 22 ans dans l’intervalle. « Je veux ma fille ici avec moi. C’est très triste ce qui est arrivé. On avait préparé tout son dossier pour pouvoir le déposer le plus tôt possible. » 11 mois d'attente Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) ne nie pas que le délai s’est allongé et estime à 11 mois le délai actuel moyen pour le traitement des demandes de CSQ pour considération humanitaire. Cela inclut l’attente pour obtenir des documents ou renseignements manquants par le client, le cas échéant. À la mi-juin, le MIFI en était à examiner les demandes reçues à la mi-août 2021. « Le nombre de demandes de sélection permanente [CSQ] reçues par le MIFI dans le cadre du Programme des personnes sélectionnées pour considérations humanitaires a augmenté depuis les dernières années », a indiqué le ministère pour expliquer ces délais. « Comme une grande partie des personnes qui présentent ces demandes sont des demandeurs d’asile déboutés, le MIFI estime que l’augmentation du nombre de demandes d’asile faites au Québec influe sur le nombre de demandes pour considérations humanitaires reçues », ajoute-t-il. Les délais pour le Certificat de sélection du Québec humanitaire explosent | Le Devoir
  3. Du coté de ma grand-mère... Roch Manitouabeouich 1600–1644 NAISSANCE 1600 • Québec, , Quebec, Canada DÉCÈS 3 NOV 1644 • Campement, Huron, Michigan, United States 9 fois arrière grand-père Outchibahabanouk Oueou 1600– NAISSANCE 1600 • Québec, , Quebec, Canada DÉCÈS , , , Canada 9 fois arrière grand-mère
  4. Le taux de réussite au fameux test des valeurs québécoises imposé aux candidats à l’immigration par le gouvernement Legault est stratosphérique : 99,93 % des gens ont cartonné. Taux de réussite presque parfait au test des valeurs | TVA Nouvelles
  5. tter imer Commentaires Martin Guindon (accéder à la page de l'auteur) Martin Guindon hier à 16 h 24 Des adeptes de la faune viennent d’aussi loin que de la France pour étudier au Centre de formation professionnelle Harricana. Il y en a quatre inscrits cette année au programme de Protection et exploitation des territoires fauniques à Amos. Et on en attend tout autant l’automne prochain, grâce en partie au travail de recrutement d’Expérience Québec, à Val-d’Or. Ça fait une quinzaine d’années qu’on reçoit des élèves français, mais on en a un ou deux par année. Quatre, c’est une première. Avec Expérience Québec, on le voit, ça se reflète aussi sur l’an prochain. On a de plus en plus d’élèves qui viennent de la France. Ils ont tous des vécus différents du nôtre, ils n’ont pas le même territoire, pas les mêmes gibiers, alors il y a beaucoup d’échanges qui se font avec eux, souligne l’enseignant Michel Duranceau. Ce dernier forme des assistants en protection de la faune, des gardiens du territoire et des travailleurs en pourvoirie depuis 30 ans à Amos. C’est un programme de 1380 heures offert en 24 modules, avec 120 heures de stages. C’est vraiment la base. On fait de la menuiserie, de la plomberie, de l’électricité, du propane, mais aussi les techniques de pêche, de chasse et de piégeage. Les élèves voient aussi de la biologie et la pathologie, de la patrouille et de l’enquête, précise Michel Duranceau. Le coup de foudre Jeune retraité de 54 ans, Jean-Claude Muczinski avait envie de vivre autre chose et il a été séduit par l’opportunité offerte par Expérience Québec. J’ai eu vraiment le coup de foudre, parce que je voulais être en pleine nature et c’est ça qui m’a attiré ici. On voit vraiment dans cette formation beaucoup de choses, et c’est très intéressant et enrichissant. J’ai travaillé dans le chemin de fer pendant 34 ans, maintenant j’ai envie d’être dans le bois, fait valoir celui qui souhaite demeurer au Québec. Adepte de la chasse et de la pêche depuis sa tendre enfance, Arthur Gecchele, originaire du Maine-et-Loire, réalise un vieux rêve à 19 ans. Il a profité du programme Québec métiers d’avenir pour faire le saut en Amérique.ntaires hier à 16 h 24 Des adeptes de la faune viennent d’aussi loin que de la France pour étudier au Centre de formation professionnelle Harricana. Il y en a quatre inscrits cette année au programme de Protection et exploitation des territoires fauniques à Amos. Et on en attend tout autant l’automne prochain, grâce en partie au travail de recrutement d’Expérience Québec, à Val-d’Or. Ça fait une quinzaine d’années qu’on reçoit des élèves français, mais on en a un ou deux par année. Quatre, c’est une première. Avec Expérience Québec, on le voit, ça se reflète aussi sur l’an prochain. On a de plus en plus d’élèves qui viennent de la France. Ils ont tous des vécus différents du nôtre, ils n’ont pas le même territoire, pas les mêmes gibiers, alors il y a beaucoup d’échanges qui se font avec eux, souligne l’enseignant Michel Duranceau. Ce dernier forme des assistants en protection de la faune, des gardiens du territoire et des travailleurs en pourvoirie depuis 30 ans à Amos. C’est un programme de 1380 heures offert en 24 modules, avec 120 heures de stages. C’est vraiment la base. On fait de la menuiserie, de la plomberie, de l’électricité, du propane, mais aussi les techniques de pêche, de chasse et de piégeage. Les élèves voient aussi de la biologie et la pathologie, de la patrouille et de l’enquête, précise Michel Duranceau. Le coup de foudre Jean-Claude Muczinski provient du Massif Central en France. PHOTO : RADIO-CANADA / MARTIN GUINDON Jeune retraité de 54 ans, Jean-Claude Muczinski avait envie de vivre autre chose et il a été séduit par l’opportunité offerte par Expérience Québec. J’ai eu vraiment le coup de foudre, parce que je voulais être en pleine nature et c’est ça qui m’a attiré ici. On voit vraiment dans cette formation beaucoup de choses, et c’est très intéressant et enrichissant. J’ai travaillé dans le chemin de fer pendant 34 ans, maintenant j’ai envie d’être dans le bois, fait valoir celui qui souhaite demeurer au Québec. Adepte de la chasse et de la pêche depuis sa tendre enfance, Arthur Gecchele, originaire du Maine-et-Loire, réalise un vieux rêve à 19 ans. Il a profité du programme Québec métiers d’avenir pour faire le saut en Amérique. Arthur Gecchele, 19 ans, est originaire de Maine-et-Loire. PHOTO : RADIO-CANADA / MARTIN GUINDON Depuis que je suis tout petit et le plus loin que je puisse me souvenir, on voit les énormes brochets canadiens et ces bêtes monstrueuses au Canada. Et on se dit que si on a la fibre de la chasse, il y a peut-être un moment où il faudra aller faire un tour au Canada. C’est ça qu’on vient chercher, et qu’on ne trouve plus forcément en France. Des grands espaces, des forêts où on se dit que si je suis au milieu, je ne peux plus faire grand chose, alors que chez nous, on n'est jamais vraiment très loin d’une ville, jamais très loin d’une route, raconte Arthur Gecchele, qui mise sur son stage pour se faire connaître du réseau des pourvoiries au Québec. Une formation accessible Âgé de 27 ans, Quentin Roch se passionne pour l’environnement. Après avoir oeuvré comme boulanger et apiculteur à Strasbourg, il est vraiment heureux d’avoir découvert cette formation avec l’aide d’Expérience Québec. C’est vraiment la formation et de découvrir la nature autrement. Parce qu'en France, on a ce genre de formation, mais généralement, on n'y a pas accès, soit parce que c’est très cher ou soit parce qu’il faut faire beaucoup d’études. La survie, la chasse, la pêche, c’est vrai que ce sont des domaines que je ne connaissais pas vraiment. Maintenant, je les découvre et ça me plaît, j’ai envie de continuer là-dedans, confie-t-il. Jérémie Bouchet, 31 ans de Lyons, a découvert le programme via Internet et il a ensuite fait ses démarches par le biais de Québec métiers d’avenir. Il y voit une formation complémentaire à ses acquis en soins des animaux de compagnie. Je me suis dit que ça pourrait être un très bon complément. C’était aussi une opportunité pour revenir au Canada. C’est une belle formation très complète qui n’existe pas en France et c’est une occasion aussi de découvrir des activités comme la motoneige et la pêche sur glace, qui n’existent pas chez nous, affirme Jérémie Bouchet, qui peut côtoyer régulièrement la faune boréale au Refuge Pageau, où il travaille en plus d’y effectuer présentement son stage. Leur formation d’un an et demi se terminera en octobre prochain. De la France à l’Abitibi pour étudier en protection de la faune | Radio-Canada.ca
  6. Les Français peuvent être offensés lorsqu’on essaie d’imiter leur accent. Par contre, quand ils nous imitent, c’est de l’humour. L'humoriste français s'est trouvé comique en imitant encore une fois notre accent sur Instagram. L’humoriste Gad Elmaleh sera de passage le 30 octobre au Centre Bell, et pour faire la promotion de son spectacle, il a imité l’accent du Québec sur Instagram au plus grand plaisir de son public français. Honnêtement, on salue son accent qui se rapproche de la perfection, mais du coup, c’est un peu chiant, tu vois? Il est plutôt chelou bordel de merde. Vous voyez, personne n’est gagnant dans cette histoire. https://www.lesacdechips.com/2022/05/17/gad-elmaleh-imite-encore-laccent-quebecois-et-du-coup-cest-chiant?utm_medium=cxense&utm_source=tvanouvelles.ca&utm_campaign=reco#cxrecs_s
  7. Denisovan

    Val -d'or

    Abitibi, terre d’accueil d’immigrants | Dossier | La Fabrique culturelle Tableaux statistiques (observat.qc.ca) Région de l'Abitibi-Témiscamingue | Québec métiers d'avenir (quebecmetiersdavenir.com) Tourisme Abitibi-Témiscamingue (tourisme-abitibi-temiscamingue.org) Abitibi-Témiscamingue (abitibi-temiscamingue.org)
  8. Le Québec va accueillir plus de 100 000 immigrants permanents, irréguliers et temporaires en 2022, un nombre record. De ce nombre, environ 70 000 immigrants permanents seront reçus, une hausse de plus de 50 % par rapport à 2021 en raison du rattrapage que le gouvernement Legault effectue pour compenser la baisse du nombre d’immigrants durant la pandémie. Aux 70 000 immigrants réguliers accueillis cette année, Québec permet également l’accueil d’un nombre grandissant de travailleurs étrangers temporaires. Depuis 2017, ce nombre est en hausse d’environ 80 %. On est passé de près de 18 000 travailleurs étrangers temporaires en 2017 à environ 33 000 qui ont été autorisés en 2019 et 2020, avec une tendance semblable en 2021 et 2022. À ces arrivées régulières et encadrées s’ajoutent aussi les demandeurs d’asile. Au cours des trois premiers mois de 2022, on signale plus de 7000 interceptions à la frontière québécoise, au chemin Roxham de Saint-Bernard-de-Lacolle, de personnes qui passent la frontière de façon irrégulière et qui demandent refuge. Le gouvernement Legault s’attend, au rythme actuel, à l’arrivée de 30 000 à 35 000 personnes par le chemin Roxham cette année. La suite... Le Québec accueillera un record de plus de 100 000 immigrants en 2022 | Radio-Canada.ca
  9. Un document judiciaire donne un aperçu inédit des problèmes rencontrés par Immigration Canada dans le traitement des dossiers des travailleurs québécois, en attente de leur résidence permanente. Depuis plusieurs années, les longs délais de traitement visant les personnes voulant immigrer de manière permanente au Québec sont dénoncés. Pour quelles raisons ces immigrants voulant obtenir leur résidence permanente au Québec doivent-ils patienter souvent bien plus longtemps que les autres installés dans les autres provinces? Pour une rare fois, Immigration Canada vient de dévoiler quelques explications factuelles dans le cadre d’un processus judiciaire. Poursuivi par un regroupement d’avocats québécois, le ministère fédéral de l’Immigration évoque une organisation désuète, la pandémie ou encore des vérifications liées à la sécurité pour justifier cette différence dans les délais. Afficher les commentaires Commentaires Romain Schué (accéder à la page de l'auteur) Romain Schué à 4 h 00 Depuis plusieurs années, les longs délais de traitement visant les personnes voulant immigrer de manière permanente au Québec sont dénoncés. Pour quelles raisons ces immigrants voulant obtenir leur résidence permanente au Québec doivent-ils patienter souvent bien plus longtemps que les autres installés dans les autres provinces? Pour une rare fois, Immigration Canada vient de dévoiler quelques explications factuelles dans le cadre d’un processus judiciaire. Poursuivi par un regroupement d’avocats québécois, le ministère fédéral de l’Immigration évoque une organisation désuète, la pandémie ou encore des vérifications liées à la sécurité pour justifier cette différence dans les délais. À l’heure actuelle, un travailleur qualifié ayant déjà été sélectionné par le gouvernement du Québec doit attendre 31 mois, en moyenne, pour avoir sa résidence permanente. Ce délai était de 6 mois dans le volet fédéral qui dessert les autres provinces du pays, mais il a récemment grimpé à 27 mois, selon des données disponibles sur le site d’Immigration Canada. Plus de 29 000 dossiers en attente Dans un mémoire déposé en Cour fédérale le 19 avril, obtenu par Radio-Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) révèle avoir actuellement plus de 29 000 demandes de résidence permanente, en attente de traitement, provenant de travailleurs qualifiés québécois. Près de 10 000 de ces dossiers ont été envoyés à Ottawa avant 2020. Certains sont même en attente d’une décision fédérale depuis plus de dix ans. Il s’agit notamment, explique le ministère, de questions de sécurité et de criminalité ou d’un défaut de collaboration d’une personne qui peut retarder un dossier. Inventaire des demandes de résidence permanente dans la catégorie des travailleurs qualifiés du Québec Entre 2009 et 2016 : 213 2017 : 621 2018 : 4411 2019 : 5026 2020 : 5336 2021 : 13 641 Immigration Canada, qui conteste la requête de l’Association québécoise des avocats et avocates en droit de l’immigration (AQAADI), assure avoir déjà traité une bonne partie des demandes pour les années 2018 (84,5 %) et 2019 (75,8 %), mais admet avoir dû faire face à des difficultés par la suite. Le ministère a donc décidé d’accroître ses cibles pour les prochaines années afin de corriger le tir, comme cela a déjà été évoqué par le gouvernement Trudeau. Afficher les commentaires Commentaires source et suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1879543/immigration-canada-quebec-delais-residence-permanente?fromApp=appInfoIos&partageApp=appInfoiOS&accesVia=partage
  10. Geneviève Lajoie Il y a 7 heures La CAQ fait le constat que l’immigration est une des clés pour assurer la pérennité du français au Québec et orchestre un virage. Le gouvernement Legault veut accueillir plus de nouveaux arrivants francophones et renégocier l’Accord Canada-Québec. • À lire aussi: Immigration : des limites qui nuisent au Québec « Il faut que ça change en immigration, il faut vraiment qu’on donne un coup de barre, qu’on s’en aille dans une nouvelle direction », conclut le ministre Jean Boulet, après quatre mois aux commandes du ministère de l’Immigration. Au Québec, environ 85 % de l’accroissement de la population provient de l’immigration. « Donc si on veut protéger le français, assurer sa pérennité, c’est fondamental qu’on ait une immigration francophone », insiste-t-il, sans toutefois donner de cible. C’est un important repositionnement pour la CAQ, qui préférait jusqu’ici franciser les immigrants une fois ceux-ci arrivés en sol québécois. Une stratégie qui ne semble pas avoir porté ses fruits. Nombre de personnes admises au Québec 2019 : 40 565 2020 : 25 223 2021 (prévisions) : entre 43 100 et 47 100 2022 (prévisions) : entre 49 500 et 52 500* *Une cible à laquelle s’ajoute un rééquilibrage de 18 000 personnes n’ayant pu obtenir leur résidence permanente dans les deux dernières années en raison de la pandémie. Proportion des immigrants parlant français 2019 : 50 % 2020 : 60 % 2021 : 71 % 2022 : 62 % – Ces données incluent les immigrants économiques, les réfugiés et le regroupement familial. Source : Plan d’mmigration du Québec 2022 Au Québec, environ 85 % de la croissance de la population est liée à l’immigration https://www.qub.ca/article/plus-dimmigrants-francophones-1070598512?fbclid=IwAR1LP3zgLiBi-01ST9AoNGdN0xTDJTcLtYZBSPaJMbARuhgO4Tx7WKvkR7E
  11. Dans son budget 2022, le gouvernement se donne les moyens de ses ambitions avec un investissement de 2,1 milliard $, avec un ajout de 317,6 millions $ par la suite. Ce montant permettra de continuer le traitement des demandes et la réinstallation des nouveaux résidents permanents. Aussi, pour faciliter l’arrivée des visiteurs, des étudiants et des travailleurs au Canada, Ottawa injecte également 385,6 millions $ sur cinq ans, puis 86,5 millions $ ensuite. Le Canada se fixe également comme objectif d’accueillir 451 000 immigrants annuellement d’ici 2024, alors que le système a déjà été congestionné par le passé. Voici 10 mesures du budget Freeland 2022 - Politique | QUB
  12. Le gouvernement veut instaurer une application par laquelle les Québécois auront accès à des travailleurs de la santé. Ce concept existe déjà en France, en Italie et en Allemagne depuis près de 10 ans. Doctolib permet de prendre rendez-vous avec un spécialiste selon le besoin. Le tout s’exécute plutôt rapidement. «Les patients sont contents et les soignants aussi, car les personnes qui prennent rendez-vous sont obligées de venir. Si elles ne viennent pas, elles sont obligées d’annuler et ça ouvre de la place pour les autres», a raconté au TVA Nouvelles de midi le Dr Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France. Celui-ci, qui qualifie la technologie d’«altruiste» dont l’expérience est «assez positive», soulève toutefois que la création du service n’influence pas l’achalandage dans les urgences. «Est-ce que ç’a eu des conséquences sur la fréquentation des urgences? La réponse est non. Les gens qui viennent aux urgences, soit qu’ils n’ont rien et que l’application n’est pas assez (ancrée dans la collectivité). «Pour les lits d’hôpital, ce n’est pas gagné du tout.» AFP Au Québec plusieurs milliers de patients attendent souvent des années avant d’être pris en charge par un médecin de famille. En France, près de 600 000 personnes n’ont pas accès à un médecin de famille. «Je pense que cette notion est dépassée, c’est-à-dire que, progressivement, le médecin traitant sera remplacé par un dossier médical complet. Les gens essaieront d’avoir des médecins qu’ils verront régulièrement ou au cours de leur maladie. «Lorsqu’ils guériront, ils n‘iront plus voir un cancérologue ou gastroentérologue, ils iront un rhumatologue ou un cardiologue. «C’est très difficile. Je crois beaucoup à l’importance du médecin de famille, mais à l’heure actuelle, il y a un problème majeur de démographie médicale en France et dans tous les pays, c’est à peu près le cas partout. «Il y a une demande de plus en plus importante pour le soin.» Enfin, Dr Pelloux dit avoir conseillé à ses proches de faire l’usage de Doctolib pour recevoir des soins. «Ça va très rapidement.» https://www.tvanouvelles.ca/2022/03/30/application-pour-les-soins-medicaux-le-quebec-sinspirera-t-il-de-la-france
  13. L'hymne national du Canada résonne pour la première fois par un beau soir de juillet 1880 sur le campus de l'Université Laval, à Québec. Joseph Keaney Foran et quelques-uns de ses confrères étudiants en droit se délassent dans un des bâtiments quand ils entendent un brouhaha à l'entrée principale. Ils voient entrer le père Pierre Rouselle, secrétaire de l'université, et trois autres hommes. Ils suivent un petit homme au crâne dégagé sauf pour une couronne de cheveux noirs et se dirigent droit au piano. "Il était très excité, écrira plus tard Foran au sujet du petit homme, et n'arrêtait pas de taper des mains et de répéter : "Je l'ai! Je l'ai enfin trouvé! J'ai réussi! Venez, écoutez." Il s'installe au piano tandis que les autres se perchent sur une estrade à côté. "Relevant brusquement la tête, il commence à jouer pour la première fois son chef-d'œuvre - c'était Calixa Lavallée et il jouait Ô Canada." La composition de chants patriotiques prend de l'ampleur au cours du XIXe siècle en même temps que le nationalisme. Pendant un certain temps au Canada, politiciens et citoyens rêvent d'une mélodie qui exprime les idéaux patriotiques de la nouvelle nation. Diverses pièces musicales deviennent populaires, mais il est clair que des chants comme God Save the King (ou de Queen) ou The Maple Leaf Forever (avec des paroles comme vint Wolfe, le héros au courage indomptable) ne toucheront jamais le cœur des Canadiens français."Dans mon imagination, de s'extasier Foran, j'ai été transporté dans la ville de Strasbourg le soir où Rouget de Lisle a joué et chanté La Marseillaise pour la première fois." Le 24 juin 1880 à Québec, une fanfare joue Ô Canada à l'occasion d'un banquet du gouverneur général, le Marquess de Lorne. L'hymne est repris le lendemain devant un auditoire de 6000 personnes dans les jardins du bois de Coulonge. Le concert présente six fanfares, et les paroles chantées par une grande chorale sont alors entendues pour la première fois. En 1834, au moment de la fondation de la Société Saint-Jean-Baptiste, George-Étienne Cartier chante avec passion sa propre composition Ô Canada! mon pays! mes amours! Néanmoins, en 1865, Ernest Gagnon déplore qu'il faille se contenter de Vive la Canadienne, chantée sur l'air de À la claire fontaine, faute de mieux. En juin 1880, la Société Saint-Jean-Baptiste déclare que le temps est venu de trouver quelque chose d'autre. Cette année-là, elle veut un chant de ralliement patriotique pour la fête nationale. Il est question d'un concours, mais le comité de musique décide de commander au jeune compositeur, déjà réputé, Calixa Lavallée un hymne pour le 24 juin. Plus tard, la fille de Gagnon prétend que c'est son père Ernest qui a pondu le premier verset et l'a donné à Adolphe-Basile Routhier, un poète accompli, pour qu'il écrive la suite. D'autres soutiennent que Routhier a d'abord écrit les paroles et que Lavallée a composé la musique ensuite. Plus tard, Routhier écrit lui-même que Lavallée lui a joué son "grand air" et qu'il (Routhier) a écrit les quatre couplets le lendemain soir. Quant à Lavallée, l'itinérant, il déménage plusieurs fois aux États-Unis, combat dans les rangs de l'armée de l'Union pendant la guerre de Sécession, voyage en Amérique du Sud, étudie à Paris et meurt à Boston, ce qui ne met pas tout à fait fin à ses voyages, car, même après sa mort, sa dépouille est transportée à Montréal pour être réenterrée en 1933. Ô Canada demeure un hymne foncièrement français pendant une vingtaine d'années. Il n'est exécuté en anglais qu'en 1901, à Toronto, pour le duc de Cornwall et d'York (le futur roi George V). Diverses adaptations anglaises en sont faites avant celle de Stanley Weir, publiée en 1908. C'est cette version, légèrement remaniée, qui résonne encore aujourd'hui. Le 27 juin 1980, le Parlement adopte le projet de loi C-36 faisant de l'Ô Canada l'hymne national officiel du Canada. Callixa Lavallée et l'origine de l'Ô Canada | l'Encyclopédie Canadienne (thecanadianencyclopedia.ca)
  14. À l’autre bout de la vidéoconférence, le sourire est là, mais la colère, elle, n’est pas cachée très loin derrière. %7B© Courtoisie Luc Chénier, sa femme et leur fille de deux ans « Sortir de l’Ukraine n’a pas été facile, laisse tomber Luc Chénier, citoyen canadien et p.-d.g. du média indépendant Kyiv Post. Mais désormais, c’est rentrer au Canada qui semble être encore plus compliqué, dans le contexte actuel. Ma femme est Ukrainienne. On n’arrive pas à lui obtenir un visa de visiteur pour quitter la Hongrie où l’on s’est réfugiés, et ce, pour rentrer temporairement dans ma famille au Québec et en Ontario, avec notre fille de deux ans. » Treize jours après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le chaos semble s’être aussi emparé de l’administration canadienne, qui, malgré les messages d’entraide lancés par la classe politique, depuis le début de la guerre en Ukraine, donne l’impression d’être dépassée par la situation. « À la télévision, le message envoyé est plein de compassion, mais dans la réalité, il ne se passe rien », affirme M. Chénier, qui attend depuis plus de deux semaines une réponse des autorités consulaires canadiennes à la demande de visa pour sa femme, Iryna Chénier, demande pourtant déposée la veille de l’attaque du pays par l’armée russe. Une guerre déclenchée sans motif valable par Vladimir Poutine. « Il est impossible de parler à quelqu’un. Les lignes de téléphone mises à notre disposition nous renvoient d’un service à un autre, sans direction claire ni résultat probant. C’est profondément frustrant », poursuit-il depuis Budapest, où Le Devoir l’a joint lundi. Et il ajoute : « C’est compliqué pour nous qui avons une situation plutôt simple et de la famille qui nous attend au Canada. J’ose à peine imaginer comment ça doit l’être encore plus pour des personnes qui déposent des demandes de réfugiés au Canada. » La semaine dernière pourtant, Ottawa a mis en place de nouvelles mesures en matière d’immigration afin d’aider les Ukrainiens, tant au Canada qu’à l’étranger, « touchés par la situation en cours en Ukraine ». À crise majeure, plan d’exception : le fédéral a décidé d’appliquer un « traitement urgent et prioritaire » des demandes d’immigration, est-il indiqué sur le site Web du gouvernement. Il dit aussi avoir mis en place de « nouvelles façons de communiquer » avec lui, en plus d’offrir des « exemptions aux ressortissants ukrainiens non vaccinés et partiellement vaccinés pour qu’ils puissent entrer au Canada ». Vidéo: Tamara Alteresco : Moscou déterminé à aller jusqu'au bout (Radio-Canada.ca) Video Player is loading. Pause Current Time 2:52 / Duration 2:52 Loaded: 100.00% Son 0 LQ Subtitles Plein écran Tamara Alteresco : Moscou déterminé à aller jusqu'au bout Cliquez ici pour agrandir « En temps normal, une demande de visa pour un Ukrainien qui veut aller au Canada prend de 7 à 9 jours, dit Luc Chénier. Mais là, on est surtout devant une porte close. » Lundi, malgré les appels du Devoir, le ministère Affaires mondiales Canada a préféré rester silencieux sur l’état du système d’accueil des demandes d’immigration dans les représentations consulaires du Canada en Europe. Pour sa part, le ministère de l’Immigration a indiqué avoir « renforcé [ses] actions pour soutenir les personnes touchées par la situation en Ukraine », mais est resté évasif sur l’efficacité du traitement et sur le nombre des demandes reçues à ce jour par Ottawa. Le 12 février, s’attendant à une déclaration de guerre de la Russie contre l’Ukraine, Ottawa a décidé de suspendre temporairement les activités de son ambassade à Kiev, la capitale du pays, et de déplacer sa mission diplomatique dans la ville de Lviv, dans l’ouest du pays. Pour les Ukrainiens sur la route de l’exil et ayant quitté le pays, les demandes de visa passent désormais par l’ambassade canadienne à Vienne, en Autriche, dit M. Chénier, où les demandeurs ne peuvent pas se présenter en personne. « On doit seulement utiliser un courriel et surtout ne pas obtenir de réponse », résume-t-il. Casse-tête administratif Pour le président du Kyiv Post, un média d’information en anglais qui poursuit désormais sa mission avec une partie de son équipe qui a quitté l’Ukraine, le casse-tête administratif pour que sa femme obtienne son visa de visiteur est désormais vécu comme un autre traumatisme après les bombardements russes du 24 février au matin qui ont précipité son départ du pays. « En étant réveillés ce matin-là par une bombe qui venait d’exploser, à 5 h, à côté de la maison, on a compris que l’invasion, à laquelle on ne voulait pas croire, était en train de se produire », dit l’homme qui s’est installé en Ukraine il y a 22 ans. Tout en estimant ne pas pouvoir prévoir comment la suite des événements va se configurer — « depuis le 24 février, tout est possible », laisse-t-il tomber, fatalement —, M. Chénier dit vouloir simplement se mettre à l’abri au Canada pour les prochaines semaines, peut-être pour les prochains mois, avec sa famille. « Ma fille de 17 ans, Maya, prend l’avion mardi pour aller vivre chez ma sœur à Montréal en attendant que j’arrive », dit-il. « Moi, je peux prendre l’avion n’importe quand, avec mon autre fille qui est Canadienne, mais je ne vais pas laisser ma femme toute seule en Hongrie, sans réponse pour son visa, sans message clair sur le temps que cela va nous prendre pour l’obtenir. » Lundi, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué que 1,7 million de personnes auraient déjà fui la guerre en Ukraine, depuis le déclenchement du conflit, soit 200 000 de plus que la veille. Ces réfugiés se retrouvent à près de 60 % en Pologne, mais également en Hongrie, en Slovaquie, en Moldavie et en Roumanie, d’où plusieurs espèrent désormais poursuivre leur chemin vers d’autres pays, dont le Canada. La semaine dernière, le Conseil de l’Union européenne a instauré une protection temporaire aux Ukrainiens se réfugiant sur l’ensemble de son territoire afin de fuir la guerre, et ce, en leur octroyant des permis de séjour ainsi qu’en leur garantissant l’accès à l’éducation et au marché du travail. La mesure temporaire restera en vigueur durant un an. « L’Europe fait tout pour faciliter la vie de ceux qui fuient l’Ukraine à cause de la guerre, dit M. Chénier. Et on pourrait s’attendre à ce que le Canada fasse la même chose », conclut-il. Quand entrer au Canada devient plus difficile que de sortir de l’Ukraine (msn.com)
  15. Commentaires Romain Schué (accéder à la page de l'auteur) Romain Schué à 4 h 00 Immigrer et s’installer au Québec requiert une bonne dose de patience. Les demandes sont nombreuses, les délais, eux, de plus en plus longs, et la liste d’attente atteint désormais une ampleur record. Selon des données fournies par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), en date du 1er février, 88 859 personnes voulant s’établir au Québec attendent d’obtenir leur résidence permanente. Parfois depuis plusieurs longues années. Une situation qui provoque la colère et l’incompréhension de nombreux immigrants. Près de la moitié de cet inventaire, environ 40 000 personnes, concerne l’immigration économique, un secteur cher au gouvernement du Québec. En vertu d’un accord entre Ottawa et Québec, ce dernier sélectionne ses propres immigrants dans cette catégorie en délivrant un certificat de sélection de Québec (CSQ). Avec ce document en poche, ils peuvent faire leur demande de résidence permanente, qui leur permet par la suite de vivre et travailler dans n’importe quelle province. Plus de 20 000 personnes attendent de leur côté dans la catégorie du regroupement familial et près d’un tiers de l’inventaire global concerne ceux arrivant au Québec pour des motifs humanitaires ou à titre de réfugiés. Début du widget . Passer le widget? Fin du widget . Retour au début du widget? Un inventaire sous-estimé? Selon plusieurs sources et experts consultés par Radio-Canada, cet arriéré de dossiers à traiter du côté d’Immigration Canada serait cependant sous-estimé. Le ministère québécois de l’Immigration nous a par exemple indiqué qu’environ 49 000 travailleurs qualifiés, qui ont eu leur Certificat de sélection du QuébecCSQ, étaient en attente de leur résidence permanente en début d’année. Un chiffre, quasi similaire, déjà évoqué l’an passé par Ottawa. Or, selon un tableau d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté CanadaIRCC, le nombre de travailleurs qualifiés du Québec en attente serait maintenant de 25 263. C’est impossible, nous ont cependant confié plusieurs personnes bien au fait du sujet. Ces chiffres n’incluraient pas les dossiers qui n’ont pas encore été ouverts par un agent fédéral, nous a-t-on précisé. Immigration Canada n’a pas répondu à nos questions. À l’heure actuelle, pour immigrer au Québec, ces nombreux candidats doivent aussi faire preuve de patience. Les délais d’obtention de la résidence permanente viennent de grimper à 28 mois. Dans des programmes similaires, visant le reste du Canada, les délais de traitement sont estimés à six mois. Cet inventaire et ces délais n’ont jamais été aussi importants. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, estime Stéphanie Valois, présidente de l’Association québécoise des avocats et avocates en droit de l’immigration (AQAADI). Ce manque de transparence d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté CanadaIRCC est très inquiétant. Ce n’est pas normal qu’on ne puisse pas avoir des chiffres complets. C'est préoccupant pour un pays dont l’économie dépend autant des immigrants, juge Claire Launay, porte-parole de l’organisme Le Québec c’est nous aussi. Ce dernier réclame la mise en place d’un ombusdman à Immigration Canada. Cette demande avait déjà été soutenue, début 2020, par des députés du Bloc québécois et Nouveau Parti démocratique. Record d'immigrants au Canada En 2021, le Canada(Nouvelle fenêtre) a admis 405 000 nouveaux résidents permanents. Il s'agit d'un record dans l'histoire du pays. Celui-ci ne devrait pas durer très longtemps. Pour 2022, le gouvernement Trudeau vise l'accueil de près de 432 000 immigrants. Un chiffre qui pourrait grimper à 451 000 en 2024, selon le nouveau plan d'immigration dévoilé en début de semaine par le ministre fédéral de l'Immigration, Sean Fraser. Le ministre Jean Boulet souhaite qu'Ottawa traite en priorité les dossiers des candidats à l'immigration économique qui vivent déjà au Québec. PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JACQUES BOISSINOT Québec réclame une accélération Pour l’année à venir, le gouvernement Legault, qui avait baissé dans un premier temps ses seuils en début de mandat, a promis d’admettre un nombre record d’immigrants. Près de 70 000 résidents permanents, toutes catégories confondues, seront accueillis au Québec, dont 18 000 en guise de rééquilibrage, en raison des problématiques liées à la pandémie. Pour combler dès que possible nos besoins en main-d’œuvre, Ottawa doit traiter prioritairement les demandes provenant des travailleurs qui ont été sélectionnés par le Québec, assure le ministre du Travail et de l’Immigration, Jean Boulet. En 2020 [en raison de la pandémie], Ottawa n’a pas atteint nos seuils d’immigration. Nous avons donc amplement d’espace dans nos seuils d’admission prévus par notre Plan d’immigration pour accueillir des milliers de candidats en attente, poursuit-il, en indiquant avoir eu des entretiens avec son homologue fédéral, Sean Fraser, pour corriger cette situation. Au cours des derniers mois, Ottawa, de son côté, a annoncé l’embauche d’agents supplémentaires pour accélérer le traitement des dossiers de candidats voulant s’installer au Québec. Une modernisation du processus d’immigration est également en cours, a affirmé le ministre Fraser. Les migrations mondiales sont perturbées par la pandémie. Des restrictions de voyage généralisées aux contraintes imposées à nos partenaires d’établissement, en passant par le télétravail des employés, les répercussions sur le système d’immigration du Canada ont été considérables, nous a aussi précisé, il y a quelques semaines, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté CanadaIRCC. Près de 90 000 futurs Québécois attendent des réponses d’Immigration Canada | Radio-Canada.ca
  16. Le Canada veut accueillir plus de 431 000 nouveaux résidents permanents cette année, et encore davantage les deux années suivantes. Ottawa revoit ses cibles précédentes à la hausse et souhaite admettre un total de 1,33 million d’immigrants d’ici 2024. Le ministre fédéral de l’Immigration, Sean Fraser, a déposé son premier rapport annuel au Parlement lundi après-midi, dévoilant ces nouvelles cibles. Ces « nouveaux objectifs audacieux » doivent permettre « de mettre davantage en valeur la contribution incommensurable des immigrants dans nos collectivités et dans tous les secteurs de l’économie », a-t-il déclaré peu après ce dépôt. La majorité de ces nouveaux résidents permanents arriveront au pays sous la grande catégorie de l’immigration économique, par des programmes tels que « Entrée express » et par la sélection des provinces. « Nous nous concentrons sur la relance économique, et l’immigration est la clé pour y parvenir », a affirmé le ministre.Le nombre d’admissions dans la catégorie des réfugiés a aussi été légèrement bonifié en 2022 par rapport aux niveaux précédents, Ottawa voulant accueillir 40 000 réfugiés afghans. Le gouvernement de Justin Trudeau va ainsi de l’avant avec des cibles records, « malgré des défis sans précédent », a reconnu M. Fraser en introduction de ce rapport. Il a promis au début février de s’attaquer aux délais en immigration, dont un important arriéré de 1,8 million de dossiers en traitement. D’autres problèmes sont dénoncés depuis plusieurs mois, comme des retards dans l’émission des cartes de résidents permanents, ainsi que pour les demandeurs d’asile qui ont travaillé en santé durant la pandémie. Ce sont 85 millions de dollars qui seront investis notamment pour embaucher davantage de personnel. Des niveaux historiques Ottawa espère également atteindre enfin sa cible d’immigration francophone hors Québec en 2023, soit 4,4 % de toutes les admissions, une cible ratée depuis des années selon le commissaire aux langues officielles. En 2020, 184 606 résidents permanents ont été enregistrés au Canada, c’est-à-dire beaucoup moins que la cible annoncée de 341 000, confirme également ce rapport annuel. Ce nombre, selon le ministre Fraser, est néanmoins un « succès impressionnant compte tenu des fermetures et des restrictions frontalières » dues à la pandémie, y écrit-il. Pour cette même année, on a compté 326 116 titulaires de permis de travail temporaire au pays, ce qui illustre une autre tendance lourde, soit l’augmentation des catégories temporaires. Ce qui s’appelle le « solde de résidents non permanents » représentait 1,3 million de personnes au 1er janvier 2020, selon des informations communiquées précédemment par le ministère fédéral de l’Immigration au Devoir. Les détenteurs de titre de séjour temporaire, toutes catégories de permis confondues, représentaient ainsi près de 3,5 % de la population totale la même année. Il s’agissait lundi de la première annonce officielle de cibles depuis octobre 2020. En décembre dernier, le ministre Fraser avait affirmé dans une entrevue au Devoir vouloir être le gouvernement le plus ambitieux de tous les temps en matière d’immigration. Pour 2021, il estime avoir atteint « cette réalisation historique » en accueillant plus de 401 000 nouveaux résidents permanents, avait-il annoncé par communiqué. La majorité de ces personnes était déjà à l’intérieur des frontières sous un statut temporaire et a accédé à la permanence par divers programmes. Le record précédent datait de 1913, quand 400 900 nouveaux immigrants permanents avaient foulé le sol canadien. Le pays comptait alors seulement 7,6 millions d’habitants ; cet afflux représentait donc une proportion plus importante de sa population totale, soit plus de 5 %. En comparaison, la cible d’immigration pour 2022 équivaut à 1 % de tous les Canadiens. Ottawa dévoile des cibles d’immigration encore plus ambitieuses | Le Devoir
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