Aller au contenu

Petit-Prince

Habitués
  • Compteur de contenus

    9 432
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Petit-Prince

  1. O'Hana * Économiste québécois, dans "Pour en finir avec l'économisme". Éditions Boréal (1995). Je considère les États-Unis comme une nation anti-libérale. Ça peut surprendre, mais je vais m'expliquer... brièvement. À l'intérieur de ses frontières, on peut parler de libéralisme économique, certes, mais dès que l'on franchit leurs frontières, les États deviennent tout l'inverse : barrières douanières (on peut parler du bois d'?uvre, mais pas seulement), protectionnisme extrême et, pire que tout, attitude monopolistique dans bien des domaines... et tu le sais O'Hana, le monopole est le pire ennemi du libéralisme. Le monopole étatsunien ne se limite pas à l'économie. En matière culturelle par exemple, les États pratiquent une certaine forme de collectivisme de la pensée. Ils arrivent quelque part, imposent leur culture en nivelant, en général, par le bas. Cela va, encore une fois, à l'encontre de bien des principes inspirés par les libéraux. De plus... les États-Unis subventionne leur économie à l'étranger. Certes, cela ne se fait pas directement. Washington ne donne pas de l'argent à leurs entreprises, mais cela se passe de manière beaucoup plus subtile... beaucoup plus perverse. Pression sur les pays (même alliés), coup de force... ils finissent par imposer leurs entreprises à l'étranger. Facile de prendre Bush pour un abruti, mais il est en train de réussir quelque chose dont beaucoup rêvaient sans jamais y croire : établir les États-Unis dans l'ouest africain de manière durable et, quoiqu'on en dise, arrive a faire avancer ses idées dans le Moyen-Orient... Les États-Unis ne pouvaient pas lutter contre les cultures fortes, alors plutôt que d'essayer de sortir du lot, ils ont trouvé ça plus simple d'imposer leur modèle au monde en écrasant ce qui existait. Attitude libérale ? Absolument pas ! C'est de l'impérialisme... donc, tout l'inverse du libéralisme. Maintenant, se demander si je suis devenu "alter-mondialiste" est pas mal tiré par les cheveux ! Les alter-mondialistes souhaitent juste imposer un autre modèle impérialiste face aux États-Unis. Une autre forme de collectivisme de la pensée... le jour où leur masque de "joyeux révolutionnaires" tombera, ils imposeront un autre modèle, tout aussi catastrophique. Car les alter-mondialistes, qui sont-ils en fait ? D'anciens marxistes reconvertis ou qui ne s'assument plus ? Des petits bourgeois qui se sentent "rebelles" en faisant du commerce de t-shirts à l'image du sanguinaire "Che" ? Des libértaires qui sont en crisse contre tout et qui débattent de ce qu'à pu écrire Bakounine à son époque ? Des écolo-fascistes qui mélangent OMC, G8 et GES ? Drapeaux rouges, drapeaux noirs... dans le fond, c'est l'histoire qui recommence ! Il faudra encore quelques millions de morts pour que leurs enfants finissent par renverser leurs anciennes idoles ? En attendant, la musique, le cinéma, la bouffe, le langage... la culture dans son ensemble s'uniformise.
  2. PP, tu vas être heureux car le Québec et le Labrador développent actuellement le potentiel touristique des monts Torngats. Ce secteur risque de devenir le "nord du nord" le plus accessible pour nous. Enfin!!! En passant, je crois que c'est Gilles Vigneault qui a lancé l'expression "nord du nord", mais je ne suis pas certain. Quelqu'un a une idée? Ça fait partie des belles expressions inventées au Québec, comme le terme "nordicité". Je ne savais pas... j'ai employé ce terme sans trop savoir. À moins que je l'aie entendu par le passé et que je l'ai retenu sans m'en rendre compte. C'est possible. Je crois que le Québec ne tire pas suffisamment profit de son "or blanc". Même s'il y a des activités touristiques, encore trop d'Européens partent vers les autres provinces pour le tourisme hivernal. C'est dommage. Il reste encore beaucoup de choses à faire...
  3. Pourquoi pas Qaanaaq?! Pour les mêmes raisons... bien trop petit comme ville, puis l'histoire de la clarté en hiver. Quand on voit les ravages que cela fait chez les Canadiens habitants dans les territoires du nord, ça fait réflechir. Je me sens bien que dans les grandes villes... par contre, c'est certain que je ferais un tour dans le nord du nord, voire même au pôle ! Juste pour voir, juste pour le fun... juste pour l'expérience. Mais j'aime beaucoup trop Montréal pour aller vivre ailleurs. :ravi:
  4. Aucune culture n'est à l'abri... même pas la culture québécoise, pourtant très combative. Il s'agit juste d'une collectivisation de la culture, d'une uniformisation de la pensée. Regarde les ravages que cela provoque dans le reste du Canada...
  5. Bonne fête !!!
  6. Si tu trouve un message dans lequel j'ai dis ça, cela prouvera la véracité de tes dires ! Dans le cas contraire ... Tu dis, plus haut : Ce qui suppose que toi, tu as compris. C'est sous-entendu dans tes propos... Mais là n'est pas le débat... j'aurai aimé que tu répondes plutôt au fond de mon message, et pas à l'aspect plus futile qui n'est pas l'essentiel du sujet... Loin de là ! Au lieu de t'attarder sur une seule petite phrase de mon message, cela aurait été mieux de répondre au reste ! Alors, selon toi, la mondialisation ne met pas en danger la culture des nations ? Mais pourquoi donc ? ... Pour des "Prunes" ?
  7. J'oubliais le plus important... si la culture n'est pas menacée par la mondialisation, alors explique moi (toi qui a tout compris sur les véritables enjeux de la mondialisation), pourquoi il s'est tenu une conférence de l'ONU (UNESCO) il y a quelques semaines, dont le sujet était la défense de la culture face à la mondialisation ? D'ailleurs, lors de cette conférence il s'est dit : On estime aussi que près de 3,000 langues (sur les 6,000 parlées dans le monde), sont menacées d'extinction et dont la principale cause est la mondialisation (on parle donc de 50% des langues parlées !). D'ailleurs, le Canada est le premier état à ratifier la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles... suite à cette conférence.
  8. Ha, ha, ha ... Encore un qui n'a rien compris à ce qu'est la mondialisation ! En quoi des échanges géographiques, économiques, et même politiques, peuvent faire perdre à chaque individu sa culture, son mode de vie, ou son langage ? Quand on a la force d'être, on est ! Je suis fier de mes racines, de ma culture, de mes ancètres, de ma façon de vivre, et j'adhère pourtant complètement à ce principe de mondialisation. Mondialisation des savoirs, mondialisation des techniques, mondialisations des cultures, mondialisation des échanges, mondialisations des relations entres les personnes. C'est un partage, mais hélas, peu de personnes savent partager à ce niveau là ... (je vous laisse méditer sur le sujet) Je ne suis pas noir, je ne suis pas blanc, je ne suis pas jaune, je ne suis pas Asiatique, je ne suis pas Européen, je ne suis pas Africain, ... Je suis, ... et fier de l'être Tu as peut-être la force de rester ce que tu es... très bien, je te félicite ! Mais la non-uniformisation n'est pas l'?uvre d'une seule personne ou même d'un groupe d'individus. La culture, la musique, la télévision, le cinéma... influence culturellement une nation. Regarde ce qu'il s'est passé en France avec les négociations entourant le plan Marshall ! C'est comme cela que les produits électroménagers étatsuniens sont arrivés en France, c'est comme ça que "L'American way of life" a déferlé sur l'Europe. Aujourd'hui, pas besoin de plan Marshall... le rouleau compresseur étatsunien fait son travail grâce à sa puissance économique. Le Québec y échappe un peu... mais le reste du Canada... moins bien. Les émissions de télévision et les films les plus populaires dans le ROC sont presque tous... étatsuniens ! Et cela influence le langage... écoute les jeunes dans la rue... et pas seulement les anglophones. Tu entends des "fuck", des "What's up man"... etc. Dans la mode également, l'influence est là ! Oui, il reste des spécificité locales et heureusement ! Mais les différences culturelles sont de moins en moins importantes avec les années... En occident, on mange de plus en plus la même chose (on cuisine de moins en moins, même en France), on s'habille de plus en plus de la même manière, on écoute de plus en plus la même musique, on regarde les mêmes films... Ensuite, tu vas me dire que la mondialisation n'a pas d'effets sur la culture des pays ? ... Prends un peu de recul, regarde l'évolution des m?urs, des habitudes... je trouve ça au contraire flagrant !
  9. Australie : bien trop chaud pour moi ! Ça me prend un hiver. États-Unis : un vieux rêve d'enfance... mais ce pays ne m'attire plus autant pour y vivre. Nouvelle-Zélande : bof... Les seuls pays qui m'attirent après le Québec, c'est les pays scandinaves pour mes racines, la république Tchèque et dans une moindre mesure la Russie. Si j'avais poussé mon rêve jusqu'au bout, je serais parti vivre à Nuuk (Godthab), la capitale du Groenland... mais j'aime les grandes villes, pas sûr que je m'y serai plu ! En plus, le manque de clarté l'hiver est vraiment un handicap pour le moral. Et il ne fait pas nécessairement très froid (il fait -8°C à l'heure où j'écris ces lignes).
  10. Petit-Prince

    Boxing day ?

    Comme on l'a dit, la vente à perte est interdite dans bien des pays européens... et pourtant, il y a des soldes... Alors si c'est possible en Europe, pourquoi cela ne le serait pas ici ? Hein ? Encore une fois, même s'il y a vente à perte sur UN produit, cela ne se fait que pour liquider un grand stock, ou pour attirer le chalant vers d'autres produits... aucun commerçant peut se permettre de vendre sans aucune marge sur tous ses produits ! Il y a des employés à payer, un loyer, des impôts, des charges... Croire que la vente à perte (ou sans marge) est chose fréquente, c'est vraiment croire au père Noël !
  11. Qui dit mondialisation dit uniformisation... que cela soit dans les modes, dans la culture ou dans le language. Et avec 130 nouveaux immigrants qui arrivent chaque jour au Québec, cela ne rend pas les choses très évidentes !
  12. Petit-Prince

    Boxing day ?

    Mais le commerce, c'est des profits et des pertes aussi, et parfois c'est les régles et les differentes pressions du marché qui nous impose notre résultat. donc on peut pas gagner tout le temps, et la vente au prix coutant ou a perte peut exister aussi si le marché l'éxige. C'est vrai, il y a des mauvais gestionnaires partout ! Ça me rappelle les anciens dirigeants de ma compagnie (de chez Desjardins) qui vendaient parfois à perte pour pouvoir récupérer des contrats... résultat ? Des pertes minimales de 1 million de dollars chaque année. Maintenant, avec un nouveau propriétaire, fini les ventes à perte... résultat ? On fait des profits records et on devient encore plus performants ! Certes, ce n'est pas vraiment un commerce notre affaire, mais est-ce vraiment différent ? Un bon gestionnaire c'est quelqu'un qui gère très bien ses stocks et qui n'a pas besoin de faire de vente à perte pour l'écouler. Ce qui n'interdit pas de faire des rabais pour attirer la clientèle. Quelqu'un qui a tellement de stock qui ne sait plus quoi en faire, ce n'est pas un bon commerçant ! Tu remarqueras que les prix vraiment cassés ici, sont pour un ou deux exemplaires d'un produit. C'est vraiment les fonds de tiroirs qu'on liquide.
  13. REGAIN DU CRIME AU CANADALe Québec épargné Mathieu Perreault La Presse Selon un rapport de Statistique Canada publié en novembre, le Québec est la province où le taux de crimes violents est les plus bas: 59 par 1000 habitants de 15 ans et plus, par rapport à une moyenne nationale de 106 par 1000 habitants. L'Alberta, province où l'opposition aux lois de contrôle des armes est très forte, a un taux de crimes violents presque trois fois plus élevé que le Québec. Mais c'est au chapitre des homicides que l'écart s'est récemment creusé. Les taux d'homicides étaient déjà plus bas en 2004 à Montréal qu'à Toronto et Vancouver: 1,73 par 100 000 habitants, comparativement à 1,80 et 2,58. Mais en 2005, le nombre d'homicides a diminué de façon spectaculaire à Montréal, passant de 63 à 35. Toronto a aussi connu une baisse, mais elle est plus modeste: il y a eu 94 meurtres en 2004, dans la Ville reine, et 80 en 2005. À Vancouver, le nombre est à la hausse, de 56 à 67. «Culture européenne» Selon Wendy Cukier, présidente de la Coalition pour le contrôle des armes et professeure de droit criminel à l'Université Ryerson, à Toronto, la différence entre les taux de crimes violents du Québec et du reste du pays tient à la culture plus «européenne» des Québécois, qui rend le contrôle des armes à feu plus facile. «Au Canada anglais, la culture américaine et son insistance sur le droit de porter des armes est plus présente, dit-elle en entrevue téléphonique. Le Québec est relativement isolé de cette influence à cause du français. La notion de masculinité au Québec est aussi différente, comme on le voit avec l'appui plus marqué aux mariages homosexuels et aux garderies. Le Québec comprend à peu près le même taux de propriétaires d'armes à feu que le reste du pays, mais ces propriétaires sont davantage en faveur du contrôle des armes.» Le Québec n'a pas toujours été si tranquille. Au début des années 90, le taux d'homicides y était supérieur à la moyenne canadienne. Mais il a chuté de manière importante, passant de plus de 2,0 à environ 1,5 par 100 000 habitants. Dans le reste du pays, il est resté stable, oscillant entre 1,7 et 1,9 au fil des ans. C'est le Manitoba et la Saskatchewan qui remportent le peu enviable premier rang dans ce domaine, avec 4,3 et 3,9 homicides par 100 000 habitants. Source : La Presse, Montréal
  14. Petit-Prince

    Boxing day ?

    Ce sont des commerçants, pas des philantropes ! Si j'avais un commerce, donc une entreprise, je n'accepterez pas de perdre de l'argent sur mes ventes... Vous le feriez vous ? Revenu Québec, les employés, Hydro-Québec... ils ne font pas de rabais lorsque vous devez les payer !
  15. La mondialisation menace le blasphème québécois!Catherine Pépin La Presse Collaboration spéciale Dimanche matin. Vous êtes dans votre sous-sol en train de bricoler. Tout va bien jusqu'au moment où vous vous assenez un coup de marteau sur le pouce. Vous lâchez un retentissant «ta...k!» pour vous soulager. Profitez-en, car tôt ou tard, ce baume verbal, comme tous les blasphèmes québécois, risque de disparaître. C'est du moins ce qu'affirment le réalisateur Sylvain Roy et le producteur Jean-Pierre Plante, qui viennent de terminer le tournage d'un documentaire intitulé Stie!, dont la sortie est prévue pour 2006. Dans ce film tout ce qu'il y a de plus sérieux, sociologues, historiens et linguistes annoncent la mort prochaine des sacres, si typiques de la culture québécoise. Leur premier ennemi serait la mondialisation. L'ouragan du village global tend à emporter bon nombre de particularismes sur son passage. Les blasphèmes québécois ne sont pas à l'abri de cette uniformisation. «Est-ce qu'on s'en va vers le fuck à l'américaine? s'interroge Jean-Pierre Plante, qui définit le sacre comme un patrimoine commun à tous les Québécois. Ce sont les petites cultures qui peuvent être en danger et nous considérons que les blasphèmes font partie de la formule génétique identitaire des Québécois. Au même titre que des régions de France vont se battre contre l'Union européenne pour sauvegarder leur façon traditionnelle de faire un certain type de fromage, nous menons une bataille (avec un clin d'oeil) contre la mondialisation.» L'insulte protégée par l'UNESCO? C'est dans ce même esprit revendicateur que le Belge Michel Antaki a écrit un manifeste pour la protection de l'insulte. Diffusé sur Internet, le texte appelle les gouvernements à faire pression auprès de l'UNESCO pour que l'insulte soit reconnue comme patrimoine mondial de l'humanité. L'auteur du manifeste, qui dirige une association culturelle à Liège, estime que le blasphème est fondamentalement lié à la langue maternelle. «Il varie selon la culture, l'histoire et la structure de pensée de chaque pays. Dans le bassin méditerranéen, par exemple, c'est la mère et pédé qui servent à offenser, alors que chez les Chinois et les Arabes musulmans, pédé n'existe pas.» Pour Michel Antaki, la rectitude politique représente une plus grande menace à la survie de l'insulte que la mondialisation. Dans le manifeste ( http://www.certaine-gaite.org/insulte/index.php?page=fr ), on affirme que «les luttes contre les incivilités peuvent mener à une répression policière de la langue et par conséquent l'appauvrir». Flusher les sacres avec la religion L'immigration n'améliorerait pas le sort des blasphèmes locaux, aux yeux du réalisateur Sylvain Roy. «Les immigrants qui arrivent ici apprennent le français uniquement pour se débrouiller, prétend-il. Ce serait donc étonnant qu'ils sachent sacrer.» Les auteurs du documentaire Stie! pensent également que le désintérêt pour la religion accentue le recul du blasphème québécois. Si la population cesse de fréquenter ce que Jean-Pierre Plante appelle «la quincaillerie de l'église», soit les objets sacerdotaux à l'origine des sacres, nous nous éloignons de l'essence même du blasphème. «Dans le passé, le calice ou le tabernacle étaient cachés aux fidèles et représentaient ce qu'il y avait de plus sacré. C'est précisément pour cela qu'ils permettaient de se défouler!» Pour sauver le blasphème, Sylvain Roy recommande donc de l'utiliser avec parcimonie, mais sur une base régulière: «Je dirais... une fois par semaine. Hop, un p'tit sacre!» Source : La Presse, Montréal
  16. C'est donc pour ça que tu pars autour du monde en juin ? Pas capable d'arrêter de fumer lorsque l'interdiction sera mis en place au Québec ?
  17. Petit-Prince

    Boxing day ?

    Cela te fait donc trois lecteurs de DVD ?
  18. Après avoir souhaité nos meilleurs v?ux aux êtres qui nous sont chers, il y a toujours cette petite introspection délicate qui suit assez souvent la longue rédaction des cartes de nouvel an... Le grand classique : "cette année j'arrête de fumer !" que vont dire les 3/4 des fumeurs du pays. Une motivation supplémentaire cette année, tous les lieux publics (y compris les bars), seront non-fumeurs au Québec le 31 mai. Mais à part ça, quelles sont vos résolutions pour cette nouvelle année qui va commencer ?
  19. Je trouve que, parfois, vous avez la main un peu lourde au niveau de la modération. Si vous mettez de côté le moindre sujet qui pourrait virer à des polémiques, le forum va très vite devenir chiant. Vous verrez, dans quelques temps vous en aurez pas mal marre des sujets concernant les CSQ, les visas, les procédures... Je préfère que l'on doive fermer un sujet après une ou deux journées de débats, une fois que tout le monde se soit exprimé, plutôt que de censurer systématiquement a posteriori. Fermer un sujet n'est pas un aveu d'échec, par contre, écarter un sujet est une solution de facilité qui peut lasser à la longue. Dans ce cas précis je comprends la réaction de Laurent, compte tenu du récent débat qu'il y a eu... mais bon. Il ne faut pas oublier que "le mieux est l'ennemi du bien". En tous cas, c'est mon point de vue.
  20. Très honnêtement, je ne ramène rien de France... je trouve tout ce que je veux ici... Puis la bouffe locale est très bonne ! Pour ce qui est du prix des fromages... oui, c'est plus cher ici. MAIS, le système de distribution n'est pas aussi développé qu'en France, puis l'agro-alimentaire est beaucoup moins subventionné par les contribuables. Du coup, le fromage est encore un luxe, mais vu la grande qualité des fromages d'ici, on peut supposer que cela va aller en s'améliorant.
  21. Petit-Prince

    Boxing day ?

    Faut faire le tri... Le boxing day n'est ni une arnaque, ni forcément une journée de bonnes affaires. Tous les comparatifs le montrent, pour ceux qui s'informent, comparent et regardent d'un peu plus près le phénomène. Oui, il y a de vrais-faux rabais dans beaucoup de boutiques. Des fausses bonnes-affaires destinées à écouler du vieux stock. Là, on pourrait parler d'argument de vente... pas vraiment d'arnaque, puisque l'arnaque consisterait à vendre un produit plus cher que d'habitude. Et l'on sait bien que ce n'est tout de même pas le cas. Par contre, il y a aussi de vraies bonnes affaires ! C'est un fait ! Le solde d'après-Noël (le vrai terme à employer), est tout de même une réalité... tout comme les soldes du mois de juillet en France, ou d'autres soldes équivalentes dans d'autres pays. Ainsi, l'on peut voir des prix baisser parfois de manière assez significative... L'an passé, j'ai acheté mon camescope avec un rabais de 250$... certes, le modèle allait être remplacé, mais le nouveau modèle n'apportait pas grand chose de plus, mis à part un prix de près de 300$ supérieur !!! ... L'affaire est bien là ! Mais bon... Nous arrivons doucement au mois de janvier, un gros creux pour les commerçants. L'occasion est trop belle de liquider les stocks et de faire du chiffre en attendant le printemps que les affaires puissent reprendre. En conclusion, oui il y a de bonnes affaires (pas d'affaires du siècle, mais de bonnes affaires tout de même)... Par contre, ne laissez pas votre cerveau à l'entrée du magasin : les vraies affaires ne sont pas toujours en vitrine, il faut les chercher. Ne vous laissez pas emporter par l'effervescence occasionnée par cette journée particulière. Les soldes d'après-Noël se poursuivent parfois jusqu'au début janvier dans certains magasins.
  22. C'est une blague ? ... Économiquement parlant, la France, c'est un peu l'Union soviétique de l'Europe occidentale. Que le pays soit dirigé par la gauche, comme par la droite jacobine d'ailleurs. Je ne sais pas si tu sais, mais le Québec est un pays d'Amérique. Nous sommes en terre capitaliste, bien plus qu'en France... Loin de moi l'idée de critiquer ce fait d'ailleurs... même si le capitalisme n'est pas parfait, c'est, pour le moment, le système économique le moins "pire" Maintenant, par rapport aux Français déçus, tu en as dans tous les pays où des Français se sont installés. Ce qui est normal... tout le monde n'est pas fait pour vivre à l'étranger. Parfois, il faut le faire pour s'en rendre compte.
  23. Bonne fête... et merci pour la plug ! ... je suis sûr aussi que Tof (Montréal à moi) doit être content !
  24. Petit-Prince

    Mise en garde

    Bien sûr que la vie est moins chère ici ! D'ailleurs, chaque année un classement mondial est publié sur le coût de la vie et il n'y a pas photo : le coût de la vie est moins élevé au Québec que dans la plupart des pays européens. Au niveau des transports en communs, la carte mensuelle coûte 61$ à Montréal... ce qui est le tarif le plus bas dans tout le Canada après Edmonton. 61$, déplacements illimités, pas de zones sur l'île de Montréal et tu peux te balader également sur les bus de nuit sans supplément. Mis à part certaines choses, comme certains aliments, le vin, les livres... tout est globalement moins cher. Maintenant, c'est tout à fait exact qu'il faut prévoir un solide budget lorsqu'on arrive... moi, le monde qui dit vouloir immigrer avec 2,000$ en poche, je trouve ça totalement inconscient ! En arrivant, il faut trouver un logement, et juste la recherche de ce logement coûte de l'argent, en déplacements, en appels, en journaux... puis ensuite, faut le meubler, l'équiper... que faites-vous s'il n'y a pas de frigo ? Vous allez compter sur l'hiver pour conserver vos aliments sur la galerie ? La vie est moins chère une fois installé... mais tant que l'installation n'est pas terminée, l'argent file à grande vitesse !
  25. Petit-Prince

    SUJET SPECIAL NOEL !

    C'est vrai que c'est l'hiver en ce moment... tous les endroits sont froids ! Je ne ris pas de toi, je ris avec toi !
×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2025 immigrer.com

Advertisement