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Anthony1973

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Messages posté(e)s par Anthony1973

  1. Si si, Anthony aime bien ta réponse !

    Par exemple, la directrice de comptes que je connais étudie les dossiers, les corrige etc... mais rien n'oblige la personne à faire son dossier de financement avec elle ;-)

    C'est sûr que si tout est bon et qu'elle a travaillé fort sur le dossier, elle va être très contente de le concrétiser mais on ne se formalise pas du tout si ça n'est pas le cas.

    C'est un des gros avantages de ne pas travailler pour une commission ;-)

    T'es étonné pas vrai ? :biggrin2:

    Donc, en résumé, si des gens d'affaire veulent avoir une première approche de leur dossier, on peut me demander, je donnerai en MP mon adresse courriel, je me ferai un plaisir de vous orienter vers ma collègue Sara.

    Et nan, je dis pas pour qui je travaille... ;-)

  2. Bonjour Matilaine,

    COmme le dit Dentan, il existe des organismes qui font des pré-études de plans prévisionnels et construisent des dossiers pour des financements, un peu comme les chambres de commerce en France ou les pépinières d'entreprises.

    Concernant désormais le concret : le financement en tant que tel auprès d'une institution :

    Comme en France, le crédit aux entreprises s'est raréfié car les risques sont désormais estimés comme plus élevés. Ainsi, le secteur des CHR (cafés, Hôtels, Restaurants) fait partie des secteurs "restrictifs" en France mais aussi ici au Québec. On ne parle pas ici de cafés en tant que tels car ça n'existe pas vraiment comme chez nous mais plutôt des secteurs comme les restaurants, les bars, et tout ce qui tourne autour des métiers de bouche.

    Cependant, il convient de nuancer pour le métier de la boulangerie.

    J'ai tout dernièrement référencé un dossier de financement pourun patissier français qui souhaitait reprendre une boulangerie existante sur Montréal. Ce qui a "sauvé" son dossier pour obtenir le financement voulu a été :

    1- Son excellente qualification professionnelle française (BP + prix reçus + polyvalence (Boulangerie-Pâtisserie-Glacier). Le pain français reste un produit réellement apprécié ici.

    2- La bonne santé financière existante de l'affaire convoitée (pour te donner une idée, on était sur un CA d'environ 500K$/an, bonne rentabilité).

    3- L'emplacement de l'affaire convoitée (je taierai l'adresse par souci de confidentialité).

    4- L'excellent plan prévisionnel, les perspectives d'évolution, les idées neuves apportées sur le marché existant, bref : un dossier super bien ficelé avec prévisionnel fait par un comptable agréé, des plans, photos, idées innovantes etc...

    5- L'apport sur la reprise de commerce qui était tout à fait correct et les sûretés apportées sur des biens persos.

    6- La perspective d'embauche de personnel local québécois.

    7- La RP (indispensable).

    Voila pour ce dossier en question.

    Je ne suis pas DDirecteur de comptes entreprise mais je connais pas mal de monde là-dedans.

    Si jamais ça vous tente, je pourrais toujours vous donner l'adresse courriel d'une collègue qui fait les études de dossier pour vous dire la faisabilité du vôtre. Je peux donner ça en MP.

    Bon courage !

    Anthony

  3. Bonjour à tous,

    Pour Guillaumer62, effectivement tu peux avoir ces cours sur le site de CSI.ca.

    Prendre à gauche l'onglet "Fonds commun de placement"

    Puis prendre Fonds d'investissement au Canada.

    Je sais c'estpas vraiment donné en terme de prix... On est dans les 500€ environ...

    Mais c'est vraiment un incontournable pour pouvoir accéder à un poste de conseiller en finances personnelles.

    Sans ce cours on accède bien sûr à des postes comme Conseiller en services transactionnels (Caissier en France) qui sont aussi de très bons tremplins.

    Mais si l'on veut un portefeuille de clients, il faut passer par ce cours.

    A plus !

    Anthony

  4. Oui, exact,

    Les propositions tombent quasi en continu car avant d'analyser le profil, ils envoient par défaut les postes sur lesquels tu as été intéressé.

    Mais si tu cliques sur "postuler sur cette offre", tu verras que malheureusement ça ne va pas plus loin car là, le petit robot va regarder ton profil... Je sais c'est très con...

    Fais un essai :

    Postule par exemple sur un poste ou t'as aucune compétence, le style de poste ou il faut avoir fait BAC + 12 en astrophysique tu vois... (J'ai rien contre les docteurs en astrophysique, je précise ;-)

    Et tu vas vois que tu vas recevoir par courriel des propositions pour être astronaute ! :blink2:

    Bon, tu es peut-être astronaute, je sais pas, mais bon, imaginons que tu aies mis dans ton profil que tu es non résident, que tu as une équivalent de BAC (Licence) et que tu parles pas un mot d'anglais, le petit robot il va faire quoi à ton avis... :crying:

    Tu vois ce que je veux dire.

    Donc les propositions de Desjardins, si t'as mis "conseiller bancaire", tu dois en recevoir des masses, il en manque tellement ici, mais si tu cliques en disant OK, ben malheureusement, dans énormément de cas, boum ! ça marche pas...

    C'est très nul mais c'est comme ça...

  5. Salut Dentan,

    Oui, c'est une bonne idée.

    J'y mettrai juste un bémol :

    1- Lors de l'inscription, le site de la banque va demander le lieu de résidence actuel, si le postulant a le droit légalement de travailler au Canada, le type de poste recherché, la région et la ville de recherche, les diplômes obtenus et les éventuels certificats comme le REC etc...

    Ces candidatures sont ensuite analysées mais malheureusement pas par un humain, mais par un robot qui va d'office rejeter toutes les candidatures "hors normes". Exemple : je suis non résident, j'ai pas l'équivalence de diplôme donc je sais pas à quoi correspond ma maitrise française, je sais pas ou je vais m'installer, j'ai pas encore mon REC, et pour ce qui est de l'autorisation de travailler, ben sans la fameuse réponse de l'immigration, pour le moment c'est non...

    Du coup, on reçoit des courriels qui disent ; "malgré toute l'attention... bla bla, vous ne correspondez pas au poste...". C'est décourageant et au final ça ne sert pas à grand chose.

    Bien sûr, pour ceux qui sont déja sur place, c'est le top, foncez !

    2- Une immense majorité de postes sont non inscrits ou non dévoilés (je parle en connaissance de cause...) Du coup, on en rate plein qui sont vraiment top !

    Donc :

    Le mieux, selon moi, c'est de faire du social enginneering ;-)

    On se renseigne à mort sur les DRH des banques, on récupére des courriels de personne qui travaillent dans ces services (Linkedl est ton ami !) et on se tape le culot d'envoyer son CV avec un joli petit message pour dire de passer au travers du robot qui comprend rien...

    OU

    On connait quelqu'un déja dans la place (un ami, une connaissance) et on grille le robot en envoyant en live son CV à la bonne personne avec le CV en pièce jointe. Une certitude : avec le référencement interne, les CV sont tous lus !

    Après, c'est bon ou c'est pas bon, mais au moins c'est pas une saloperie de machine qui vous a rejeté alors que vous êtes super qualifié pour le poste en question.

    Ici, le réseautage est méga important, beaucoup plus qu'en France (Qui a dit piston ?) ;-)

    Voila ce que j'en pense. Mais le fait d'aller voir les postes et les définitions des postes sur les sites est une super bonne idée !

  6. Exact pour Dentan,

    Je le croyais aussi et puis au final, on me l'a demandée...

    En fait, s'agissant d'un métier commercial, j'imagine qu'ils devaient en avoir besoin...

    Ceci dit, tu as raison car la discrimination est très sévérement punie ici et on pourrait dire que c'est "discriminant" de mettre sa photo.

    Mais vois-tu, on me l'a demandé.

    Mais dans l'immense majorité des cas, tu as raison.

  7. Re coucou à Sabrinel,

    Hé ! pas de Monsieur avec moi, c'est Anthony tout court et on se tutoie, pas de souci ! ;-)

    Bon, à Sherbrooke, on parle français. T'en fais pas.

    La ville est vraiment super belle, pas de stress comme à Montréal.

    Le logement est pas cher, tout est dispo sur place.

    il y a des petites poches d'anglophones mais on les cotoie très peu au final.

    Dans mon poste, j'ai quelques clients anglophones mais c'est très rare. Et pour mon type de poste c'est normal d'en avoir.

    DOnc rassure-toi, c'est très cool ici !

    Sherbrooke fait quand même 150.000 habitants et c'est tout proche de la frontière (30 kms environ).

    A toi les USA si tu veux passer le Week end pour magasiner par exemple ;-)

    Il y a une bonne vidéo de Sherbrooke sur Youtube, vas voir !

    Bon courage !

    Anthony

  8. Bonjour à Sabrinel et à tous les autres !

    Pour ton cas, voici ce que je te conseille de faire :

    1 : A faire rapidement, demander l'équivalence de ton diplôme au Ministère de l'immigration est des communautés culturelles. Il faut aller sur leur site, remplir le formulaire, payer (mais c'est pas trop cher) et surtout bien faire les copies certifiées conformes de tous tes diplôme, des relevés de notes et tout et tout. Attention à bien faire tout tamponner par l'université qui t'a délivré le diplôme. Si ce n'est pas en Français, faire traduire par un traducteur agréé par eux. Un conseil, appele-les au Ministère pour être sûre de tout faire dans l'ordre car sinon, tu vas tout envoyer, tu vas de dire que c'est bon, et après des mois tu vas recevoir une lettre te disant "il manque un papier et bla bla bla" et t'es repartie pour une attente de plusieurs semaines...

    Bref, il faut le faire car l'équivalence de diplôme te sera demandée lors de ton embauche en banque, obligatoire...

    2 : Envoie moi ton CV actuel. Je vais le regarder et te dire s'il est ok pour le Québec. Tu dois sûrement connaitre les grandes lignes de ce qu'il faut. oublie pas qu'ici, le CV doit être très anonyme, photo si tu veux, privilégier l'expérience, les tâches accomplies par toi, les échecs aussi ne sont pas un problème, et ton implication dans la vie communautaire.

    3 : Si tu as le temps de le faire et que c'es tvraiment la banque qui t'intéresse, inscris toi en ligne pour le cours de "Représentant en Epargne Collective" via le site de l'IFSI. Tu les appelle, ils t'inscrivent, tu reçois les bouquins et tu apprends. Ici, pour être banquier, ça demande vraiment ce diplôme-là. C'est pas bien compliqué mais il faut le faire. Je crois que j'ai encore d'ailleurs les exemples de QCM posés à l'examen. Tu dois avoir 60% pour le réussir. Même si tu le passes pas depuis chez toi, pas grave, tu le passeras ici à l'arrivée, il y a des sessions régulièrement. Tu auras gagné du temps.

    Voila pour mes petits conseils ;-)

    Je vais regarder le type de poste dispo pour ton type de profil.

    Rassure-toi, le métier de banquier est très en demande ici. Ils partent tous à la retraite d'ici 5 ans ! ;-)

    Anthony

  9. Pour BABAR350

    Au choix entre une banque canadienne et une banque française...

    Difficile car ce choix est en réalité très peu courant. En effet, avoir des comptes bancaires implique des obligations légales de divulgation de sa résidence fiscale... Je m'explique :

    Si je garde un compte en France, et que je réside au Québec, je ne peux plus détenir un LDD, ou un LEP, un PEA ou un livret jeune etc... Mes possibilités de placer des sous se limitent au PEL (à 2.5% bof...) un CEL (encore plus bof...), je garde donc mes sous comme je peux en assurance-vie ou en compte titre. Mais si j'ai plus de 100.000$, je dois tout déclarer au Canada pour les impôts, ça fait un bazar pas possible et c'est méga compliqué...

    Idem pour l'inverse...

    Et oui, il existe une entente fiscale entre les 2 pays et il faut donc déclarer d'un côté ou de l'autre ce que je perçois comme revenu, bref...

    Donc, si je devais choisir, je choisirai celle ou je réside fiscalement. (Je sais, on va dire c'est con pour un banquier, il devrait proposer des comptes aux Bahamas... Fini ce temps-là, on oublie...) regardez le procès en cours d'HSBC, ça remue sec en ce moment...

    Ensuite sur la solidité de l'établissement en question :

    Soit une grande banque française too big to fail, avec un risque systémique énorme que l'Etat ne pourrait jamais laisser tomber (on parle de Hollande qui plaide la cause de BNP ou c'est pas la peine ?)

    Soit un banque canadienne plus modeste mais qui vit dans une économie ultra stable comme au Canada.

    Mon choix : Le canada (parce que j'y vis) ;-)

    Mais rassure-toi, d'un côté comme de l'autre, pour que ça fasse faillite... Faut pas que ça rentre en ligne de compte dans ton choix, c'est sûr.

    A plus !

    Anthony

  10. Bonjour à Teekey

    Je ne connais pas oanda mais dis moi en plus et je regarderai pour toi si tu veux.

    Le taux de change que tu donnes est correct au 11/06/2014. Il s'agit de la parité sans compter les frais de change entre banque. A ta place je tablerai sur du 1.43-1.44 pour être sûr, c'est déja pas mal.

    Pour ouvrir un compte, c'est très simple, il suffit déja de choisir ta banque, il y en a plein.

    Ensuite, il faut regarder ton statut à l'arrivée (temporaire, permanent).

    Préparer tes documents d'identité : Passeport, Papier d'immigration, CSQ.

    Tu communiques avec un conseiller a qui tu vas scanner tes documents et il va pré-ouvrir un compte.

    Dès ton arrivée, (ou quelques jours après, histoire de décalage...) tu rencontres ton conseiller dans l'agence que tu veux.

    Il vérifie les documents + tampons de l'immigration. Il te remet immédiatement 4 ou 5 chèques + carte de débit + coordonnées du compte bancaire. Il va avec toi procéder à un appel pour transférer les fonds que tu souhaites de France au Québec (compte 48 h environ) et voila, c'est fait.

    Il est possible suivant les institutions d'ouvrir à distance un compte et de transférer les fonds. un conseil, l'immigration et les délais sont aléatoires, donc il vaut mieux être sûr d'être arrivé et sur place pour procéder aux transferts, on est plus à 2 jours près...

    Surtout que, tant que le conseiller ne t'a pas vu en personne devant lui, les fonds arrivés au Québec sont gelés et indisponibles totalement. (Pour éviter le blanchiment d'argent).

    Je conseille donc de faire comme ça, attendre d'être arrivé.

    Garder précieusement votre carte de crédit française ; ne pas fermer le compte courant français, et venir avec un peu de sous pour la première semaine (pas des milliers de $ bien sûr mais avoir 1000$ dans la poche, c'est rassurant pour les premières courses, le taxi ou autre).

    Attention, on peut payer avec sa carte de crédit française sans problème bien sûr... Mais les frais... Aïe ! On est hors zone euro, ca monte très vite...

    T'ai-je bien répondu ?

    Si tu veux plus de renseignements ou des trucs plus personnels, tu peux me demander par MP, je te répondrai avec plaisir.

    Anthony

  11. Bonjour à tous,

    Ceux qui veulent me donner leur CV pour que j'y jette un oeil et que je propose votre candidature à ma RH, vous pouvez le faire, ce sera avec plaisir.

    Voici mon adresse courriel pro :

    anthony.gaillard@bnc.ca

    Je regarderai avant si votre CV est à la mode "Québécoise" ;-)

    Bonne chance à tous pour vos futures arrivées !

    Anthony

  12. Pour Babar350,

    Le REEE donne droit au PAE (Paiement d'aide au x études) qui est constitué des revenus de placement et des subventions ; et au PRA (paiement du revenu accumulé).

    Pour les percevoir, il faut remplir ces conditions :

    Etre inscrit à plein temps dans un programme de formation admissible (durée minimale de 3 semaines consqécutives et plus de 10h de cours par semaine)

    Etre agé d'au moins 16 ans et inscrit à temps partiel dans un programme de formation déterminé (3 semaines consécutives minimales avec cours d'au moins 12h par mois)

    Fréquenter un établissement d'enseignement post-secondaire

    Ne pas toucher de revenu provenant d'un emploi à temps plein régulier

    Ne pas être inscrit à un programme d'études dans le cadre d'une activité liée au travail

    Résident canadien au moment du paiement

    Bref, pas de transfert possible vers une autre banque si les études sont hors Canada. Il faut alors clôturer le REEE et récupérer les fonds qui deviennent dès lors imposables sur la tranche d'imposition du moment.

    Par contre, en situation normale avec des enfants en études au Québec, c'est tout à fait possible de transférer de banque au Québec vers autre institution du Québec ou Canada.

  13. Bonjour àtous,

    De retour après une nuit de repos.

    Je réponds sur mon temps libre ou sur ma pause déjeuner à la banque, ce qui explique parfois que j'ai quelques heures de retard pour répondre à tout le monde, mais je m'y applique ;-)

    Déja, pour ceux qui sont en démarche pour arriver, dans les papiers et tout le bazar que ça demande, rassurez-vous, je serai toujours là, même dans 2 ans. Nous sommes en RP et on a pas l'intention de repartir.

    Au passage bon courage pour ceux qui subissent aujourd'hui les grèves SNCF et Taxis !

    En réponse à BABAR350 sur la solidité des banques canadiennes. Cassons un mythe d'emblée : Oui, comme toute entreprise privée, il y a un risque de faillite des banques (en Europe, Canada ou USA comme ailleurs...). A fortement nuancer tout de même pour les banques au Canada qui a une économie très stable, peu de fluctuations, monnaie solide, réglementation ultra-sévère... Bref, à choisir entre une banque canadienne ou une petite banque régionale américaine ou grecque, je choisirai d'office la canadienne. Les institutions sont importantes en terme decapitaux, de fonds propres et les ratios de solvabilité sont très corrects (je rentrerai pas dans les détails mais si vous voulez plus d'explications : MP ;-)

    Et je confirme les propos de DENTAN : ici au Canada, les dépôts sont couverts par la SADC (Société d'assurance-dépôts du Canada).

    En résumé : 100.000$ de protection par déposant, par banque et par type de dépôt. Par exemple Mr et Mme ont chacun 100.000 dans un compte courant, 100.000 dans des comptes à terme de - de 5 ans, tout est assuré. En cas de faillite (pas arrivé depuis des dizaines d'années au Canada...), pas de réclamation à faire, la SADC rembourse en 2 mois les montants assurés.

    Et ça fonctionne quelle que soit la banque implantée au Canada (Scotia, TD, Banque Nationale etc...)

    Donc pas de souci, vous pouvez ouvrir un compte au Canada et y déposer vos fonds, vous ne perdrez rien.

    Pour l'histoire du Crédit Agricole et son épisode grec (Emporiki Bank), effectivement, il s'agit d'une volonté de développement de marché de la part du groupe Crédit Agricole S.A. Ils ont d'ailleurs tout revendu en enregistrant une perte importante mais qui était loin d'affecter la banque ou de rsiquer sa faillite. Une perte certes, mais ça a àpeine chatouillé les comptes de la banque. A ce niveau-là (une des plus grosse banque du monde en terme de gestion d'actifs), c'est coimme une piqure de moustique sur le dos d'un éléphant ;-)

    Bonne journée à tous !

    Anthony

  14. Au tour de Maple Jen :

    Les crédits immos au Québec :

    Là, je vais raconter pour mon institution (je ne la nommerai pas ici car ma démarche est non commerciale), je ne donnerai le nom de mon employeur qu'à ceux qui le voudront, par MP.

    Au Québec, le crédit immo est carrément différent du crédit français. Je peux en parler en connaissance de cause car j'étais spécialisé en financement immobilier des particuliers en France dans ma banque. J'ai donc, je pense, tous les points de comparaison possibles.

    On parle ici de prêt hypothécaire puisque la maison (ou le condo) acheté sert systématiquement de garantie.

    Pas d'assurance de prêt obligatoire (mais je la recommande pour tous) ; frais de notaire infimes ; transactions ultra rapides (on oublie les fameux trois mois de délais habituels français).

    Le prêt hypothécaire peut être garanti par la SCHL (Société d'hypothèque, c'est comme un garant, mais public). La SCHL est obligatoire si vous n'apportez pas au moins 20% du montant de l'achat. En dessous de 5% d'apport, c'est mort...

    Ensuite, point important, les prêts sont d'une durée indéterminée. J'explique : Le prêt se négocie avec un taux sur une durée allant de 1 à 10 ans. En général entre 2 et 5 ans. Au terme du prêt, on retourne à la banque (ou une autre) et on renégocie une nouvelle durée et un nouveau taux. Oubliez les prêts sur 20 ou 25 ans, taux fixe français, ça existe pas...

    Après on peut parler du montage du prêt. Très souvent, les prêts sont faits en "mixant" un pre^t à taux fixe ou variable (sur 5 ans par exemple) et une marge de crédit hypothécaire. La marge de crédit, c'est comme un crédit ouvert que l'on rembourse au rythme que l'on veut. Minimum à payer : le montant des intérêts. Donc, si on est pas régulier et que l'on se force à rembourser "à la française" le capital et les intérêts, le prêt peut durer longtemps, très longtemps. Par contre, lorsque l'on a bien commencer à rembourser, on "récupére" la partie remboursée en crédit disponible, avec un taux très faible. Je m'explique : J'achète une maison 100.000$. J'ai droit à une marge de crédit de 65.000$ + un prêt hypothécaire classique de 35000$. Je compte pas l'apport.

    Quand j'ai remboursé disons 25000$ sur ma marge de crédit hypothécaire, c'est comme si j'avais 25.000$ de disponible pour acheter autre chose (n'importe quoi), c'est dispo sur le compte. On peut faire un chèque pour acheter une auto par exemple. Sauf que le taux, c'est celui du prêt de la maison.

    Bref, il faut bien le gérer, mais c'est très souple.

    Ce type de crédit s'adresse aux clients organisés, qui choisissent de rembourser chaque mois les intérêts bien sûr mais aussi le capital, et qui, queques années après, peuvent changer la voiture ou s'offrir une petite résidence secondaire sans dvoir tout refaire le dossier de crédit.

    A ne pas mettre entre toutes les mains donc, mais par habitude, je sais que les français, déja proprio en France, peuvent très bien gérer ça.

    Pour les nouveaux arrivants :

    Si résidence permanente, pas de souci, on rentre ans les règles ci-dessus énoncées. Produire un contrat de travail de plus de trois mois, fiche de paie avec salaire horaire + docs d'immigration (la carte de résidence permanente). Apport de 5% mini + origine de l'apport (si les sous viennent de France, on pense à garder toutes les preuves..; Conseil...)

    Si résidence temporaire : ça se complique un peu. C'est pas impossible, j'en connais beaucoup qui sont proprios et temporaires donc on panique pas.

    Il faut 50% d'apport, SCHL obligatoire, et contrat de travail + 3 mois avec salaire horaire + docs immigration (visa de travail + csq)

    Si vous voulez plus d'infos, je suis dispo, la c'est très léger mais c'est une première approche. Il reste les taxes, la taxe "bienvenue", l'inspection de batiment etc, etc...

    Si certains d'entre vous veulent une étude "personnalisée" en fonction de votre cas précis, je peux communiquer avec vous par MP pour vous garantir la confidentialité.

    Et bonne chance à tous dans vos démarches !

    Anthony

  15. Bonjour à Melina et Maple Jen,

    Pour Melina, voici les principales caractéristiques et différences du REEE. (Pour les non initiés, un REEE, c'est une espèce de livret réglementé par le gouvernement qui permet de mettre des sous de côté pour les études des enfants plus tard). Il se nomme Régime enregistré épargne études.

    Une fois que l'on sait cela, comment ça marche : Sans rentrer dans les détails très techniques (si, si, les québécois savent aussi faire compliqué), disons qu'en fonction des revenus + montants mis de côté + ages des enfants, en plus de l'épargne accumulé, le gouvernement provincial et fédéral "rajoute" des subventions pour gonfler le pécule des enfants.

    3 régimes possibles : le collectif (une espèce de grosse enveloppe collective entre plein de gens qui cotisent pour leurs enfants) ; l'individuel (comme son nom l'indique, pour son propre petit loupiot) et le famillial (pour une fratrie par exemple).

    Le REEE est GOUVERNEMENTAL, ça veut dire que c'est réglementé par les autorités. On fait pas n'iimporter quoi.

    Dans les banques, on offre les REEE individuels et familiaux. Le client gère ses sous, perçoit ses cotisations, arrête de cotiser, reprend, etc... Bref, c'est très souple.

    Certaines organisations proposent des systèmes différents (genre UNIVERSITAS ou HERITAGE), là, clairement, ça se complique...

    Les termes utilisés :

    Le PAE c'est :

    Paiement d'aide aux études (PAE)

    Les paiements d'aide aux études sont versés aux bénéficiaires admissibles pour les aider à poursuivre des études postsecondaires.

    Admissibilité au PAE

    Pour être admissible au PAE, le bénéficiaire :

    • doit prouver qu'il est inscrit à temps plein ou temps partiel dans un programme d'études postsecondaire admissible*;
    • doit fréquenter un établissement d’enseignement postsecondaire reconnu;
    • ne doit pas recevoir un revenu d’emploi à temps plein régulier (les revenus d’un emploi à temps partiel ou temporaire sont permis);
    • ne doit pas être inscrit à un programme d’études dans le cadre d’une activité liée au travail.

    Enfin, voici les grosses différences des régimes hors banque :

    Le régime Universitas

     Ouverture de compte seulement pour les enfants de 0 à 13 ans

     Dépôt minimum à respecter

     Client n’a pas le choix des investissements

     PAE versés selon certaines restrictions à partir du moment où l’étudiant réussit un certain

    nombre de crédits ou nombre de cours

     Changement de bénéficiaire possible seulement si celui-ci a 16 ans et le nouveau 16 ans ou

    moins

     PRA (les cotisations) doivent rester dans le régime, pas de transfert possible vers le REER ou de retrait en

    espèces.

     Honoraires d’administration, de fiduciaire et de gestionnaires

     Transfert seulement des cotisations chez nous

    http://www.radio-canada.ca/emissions/la_facture/2009-2010/Reportage.asp?idDoc=100896

    J'ai quelques powerpoint de dispo sur le REEE que je peux donner sur des boites courriels si cela intéresse quelqu'un.

    Mon conseil : Optez pour le régime de votre institution bancaire. Oubliez les autres propositions ou sollicitations faites à la maison... Une fois engagé, vous serez bloqués avec eux. !

    Prochain message :

    Les crédits immobiliers.

  16. Bonjour à tous,

    Je suis arrivé depuis moins d'un an au Québec et j'ai pu assez facilement trouver un emploi en banque (ancier banquier en France).

    Je peux donc vous conseiller, voire même vous aider à travailler chez nous.

    C'est tout à fait bénévole et je sais qu'un petit coup de pouce au départ, c'est sympa.

    Si vous voulez des conseils, des exigences du métier ici, ou si vous voulez un petit coup de boost pour promouvoir votre CV chez mon employeur, dites le moi et on s'en parlera par messagerie privée, ce sera avec plaisir.

    je suis sur SHERBROOKE mais je peux aider sur toute l'Estrie et le Québec.

    Bonne chance à tous !

    Anthony

  17. A kjaerlighet

    Salut !

    Effectivement, on peut laisser son épargne en CELI. Pour ceux qui se demandent ce que c'est : c'est un compte d'épargne libre d'impôt.

    Comme son nom l'indique : les intérêts produits sont exonérés d'impôts.

    Attention à une chose :

    Le CELI c'est comme une boite. On met ce qu'on veut dedans. Donc si on reste avec des liquidités, on se ramasse du 1% environ (pas grand chose) ; si on va vers des fonds communs, on a environ 5-6% en conservateur actuellement.

    Tout ça pour dire que le CELI, on fait ce qu'on veut avec. C'est juste un type de livret.

    Les limites autorisées :

    Le CELI date de 2009. Limite de 5000$/an/personne majeure (passé à 5500$ maintenant).

    Donc un Québécois qui est ici depuis 2009 et a plus de 18 ans peut mettre 31000$ dedans et augmenter chaque année de 5500$.

    pour un nouvel arrivant : il commence au début, donc 5500$ la première année.

    Pas de frais d'entrée, pas de frais de sortie et fonds disponibles quand on veut en fonction de ce que l'on a mis dans son CELI. (En fonds commun : dispo tout le temps, en CPG ou dépôt à terme : gelé le temps du placement)...

    J'espère ne pas avoir été trop compliqué...

    Si votre CELI rapporte pas grand chose, passez voir votre conseiller pour lui demander s'il aurait pas des choses qui rapportent plus, des fois que... (Il doit avoir, c'est sur) ;-)

    Anthony

  18. A Dentan

    nan, nan, pas pauvre du tout, juste "normal" comme bien des gens et comme moi...

    Il faut savoir qu'ici, les clients peuvent gérer l'argent de leur retraite (dans les REER notamment) et donc les montants grimpent très vite... Il est courant de se retrouver avec des clients bénéficiant de plus de 300 ou 400.000$ d'épargne à gérer. C'est les sous de leur retraite !

    Ils sont pas spécialement très riches.

    J'ai beaucoup de clients à plus d'1M$ (cadre, toubibs etc...) mais ils ne dépensent pas cet argent, ils vont en avoir besoin pour leur retraite.

    En France ce serait la même chose je pense, sauf que les sous ne peuvent pas être gérés par nous mêmes... C'est l'Etat qui les a et les distribue en temps réel aux retraités du moment. Un système très différent en fait.

    J'espère t'avoir expliqué.

    Conclusion : t'es pas pauvre ! En voila une bonne nouvelle !

  19. Pour New Caledonia,

    Pour transférer son argent vers le Québec, c'est à peu près toujours la même chose.

    Il faut un compte-courant ouvert dans une instituton au Canada.

    Avec ce compte, on obtient un numéro de transit et un numéro d'institution bancaire.

    La différence avec l'Europe par exemple c'est les numéros de virement car ici, pas de RIB.

    Pour faire un virement vers le Canada, on donne donc :

    Numéro d'institution + n°de transit (le numéro de l'agence) + n° de compte + NOM et prénom et adresse bénéficiaire + n°BIC (ou SWIFT) de l'institution (une série de 8 ou 11 lettres reconnues internationalement) + motif du virement (très important s'il dépasse 10.000 CAD). Et voila, c'est fait.

    Des frais vont s'imputer sur la banque émettrice et enfin le taux de change (il faut demander un virement international en dollar canadien).

    A l'arrivée, pas de frais (du moins pour mon employeur).

    Enfin, pour les placements sûrs : Pas de miracle...

    Si c'est sûr, ça rapporte rien ou pas grand chose.

    Ici on parle de CPG (Certificats de placements garantis) ou de dépôt à terme. Comme leurs noms l'indiquent, c'est un placement d'une durée définie à l'avance (1an .... 5 ans voire plus) avec un taux fixe défini à l'avance et la sécurité du placement initial.

    Allez, pour les rendements maintenant... Comptez 1% pour du 1 an environ à 2% pour du 5 ans... hors impôts...

    Je sais c'est pas du lourd...

    Mais c'est le prix à payer pour la sécurité absolue du capital investi.

    Autant dire qu'à ce taux là, corrigez par les impôts (suivant le support choisi) et par l'inflation... Il reste moins qu'au départ...

    Bon courage dans vos démarches !!

    Anthony

  20. Bonjour à tous,

    En réponse à Dentan, effectivement le titre de banquier existe bien ici. Il s'agit de conseillers en finances personnelles mais qui gèrent les clients de plus de 150.000$ d'épargne. Il y a ensuite le titre de banquier personnel ou privé pour les clients à des niveaux supérieurs d'épargne.

    Les directeurs de comptes seraient à titre de comparaison en France des conseillers financiers ou des conseillers professionnels suivant le type de clientèle servi.

    Attention cependant, chaque institution a ses propres titres d'emploi (qui varie de conseiller en finances à directeur de comptes). Mais il y a des règles très strictes pour l'exercice du métier de banquier qui sont établies par l'Autorité des Marchés Financiers du Québec.

    Le titre de REC (Représentant en épargne collective), avec un examen à passer, et qui permet de placer l'épargne des clients.

    Et celui de PF (Planificateur financier) avec également un examen, qui permet de faire des plans de décaissement et de prévision de retraite de manière beaucoup plus pointue.

    Voila pour les explications plus "techniques".

    A titre personnel, je suis banquier privé. Je m'occupe donc des clients "fortunés" et bénévolement, je donne des conseils aux nouveaux arrivants (ou sur le point d'arriver).

  21. Salut,

    La représentation des banques n'est plus réellement aujourd'hui un problème en raison de la possibilité d'accès par internet ou mobile. En effet, la majorité des transactions se font par ce biais.

    En ce qui concerne la province du Québec, de toute évidence c'est Desjardins qui remporte la palme en nombre de succursales. Ceci dit, attention car de nombreuses petites agences ferment leurs portes en raison du faible achalandage. Toujours pour le Québec, on retrouve toutes les banques de la place avec tout de même un grand nombre de Banque Nationale du Canada qui s'est spécialisée sur la province de Québec.

    En élargissant le territoire à tout le Canada (et là, c'est vraiment très très grand...) il faudra privilégier les banques "anglo-saxonne" comme CIBC, RBC ou TD.

    On peut dire qu'avec un compte et une bonne carte de crédit, tout le territoire s'ouvre à toi. Les transactions à faire réellement "au guichet" sont rares et tout se fait à distance désormais, ou presque.

    Bon voyage et bon arrivée !

    Anthony

  22. Bonjour à tous,

    Arrivé depuis une petite année au Québec avec mon épouse infirmière et mes deux enfants, à Sherbrooke pour être précis, je travaille pour une institution bancaire depuis le mois de janvier en tant que banquier privé.

    Déjà banquier en France, j'ai la chance donc de pouvoir cumuler mon expérience de directeur d'agence en France à celle de Banquier ici au Québec.

    J'aide donc régulièrement des nouveaux arrivants à faire leurs premiers pas avec leurs comptes, l'épargne, les crédits, les cartes car tout ici est différent de la France.

    Si vous avez besoin d'aide pour vos premiers pas, savoir comment faire pour ouvrir un compte, fermer des comptes en France, faire attention à la fiscalité ou pour tout autre renseignement, je suis à votre disposition tout à fait bénévolement.

    Certaines erreurs commises en arrivant peuvent en effet se révéler catastrophique pour la suite de votre immigration, je peux donc, à mon humble niveau, vous donner des conseils.

    N'hésitez pas à me poser vos questions, j'y répondrai rapidement par courriel privé.

    Et pour ceux qui ont la chance d'arriver bientôt sur Sherbrooke : Au plaisir de vous rencontrer !

    Bonne chance pour la suite de vos préparatifs !!!

    Anthony

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