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Vero_31

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Messages posté(e)s par Vero_31

  1. Merci veto pour toutes ces info et qui me sont bien utiles...c est à prendre très en considération ayant 3 enfants qui n auraient pas l âge d aller a l école...et au bout de combien de temps peux tu faire la demande de rp?et est ce plus rapide?

    En fait j'avais commencé les démarches pour la RP avant les JQ. Quand j'ai fait les JQ j'avais déjà mon CSQ en poche. J'ai obtenu la RP après mon arrivée au Québec. Encore aujourd'hui je n'ai toujours pas reçu ma carte de RP.

    Deux choses à savoir je pense:

    - Oui, on peut faire rouler en parallèle une demande de RP et une demande de permis temporaire.

    - Non, le fait de décrocher un job n'a absolument pas accéléré ma procédure de RP.

    En espérant que ça aide :)

  2. @CAUET

    Tu n'auras d'entretien skype qu'une fois que tu auras eu l'entretien à Paris et surtout si tu leur a plu à Paris.

    @Lylie

    Si ton homme reçoit une proposition et qu'il l'accepte alors vous allez rentrer dans la partie administrative à savoir l'obtention du CAQ puis d'un permis de travail temporaire pour lui qui le liera à l'entreprise pour 1 an (qui est la durée du permis de travail).

    Lors de la demande du permis de travail temporaire de ton homme, il faudra que tu fasses la demande d'un permis de travail temporaire "ouvert" (ie où tu peux travailler pour n'importe qui, en opposition au permis de travail classique qui te lie à une entreprise).

    Pour les enfants c'est un peu plus compliqué, de mémoire s'ils ont moins de 3 ou 4 ans ils n'auront pas de statut et c'est lorsque vous arriverez sur le territoire canadien que l'agent des douanes validera son statut (grosso modo ils seront visiteurs/vacanciers pour une durée d'un an au lieu des 6 mois max habituels).

    En revanche s'ils ont plus de 4 ans ils devront aller à l'école, auquel cas il vous faudra obtenir un visa étudiant pour vos enfant qui ont plus de 4 ans.

    Tout ça dure de 4 à 8 semaines pour le permis de travail environ.

    Après pas d'inquiétude, la plupart des entreprises aident dans les démarches car elles sont habituées.

    J'ai même un ami qui est parti et où l'entreprise lui avait fourni un home seeker (un Stéphane Plazza personnel) pendant qu'ils étaient encore en France afin qu'il sélectionne des maisons selon leurs critères.

    Au final ils ont fait l'aller-retour sur une semaine pour sélectionner leur maison :thumbsup:

    Bref, c'est le cas extrême je pense mais grosso-modo les entreprises vous accompagnent dans vos démarches, c'est dans leur intérêt une fois qu'elles ont jeté leur dévolu sur vous.

    Gné? Euh non. Suite aux JQ de décembre 2011, j'ai eu un poste permanent (=cdi), et un permis de travail temporaire de 3 ans.

    Pour la question sur le statut que cela confère, voici mon expérience. Mon permis de travail est "fermé", ça veut dire qu'il est lié à l'entreprise. Concrètement, si je me fais virer je perds mon droit de travailler au Canada. La solution dans ce cas consiste à trouver un autre employeur qui accepte de se lancer dans les démarches d'un permis temporaire, et pour cela les Français ont 6 mois avant d'être obligés de rentrer en terre gauloise (6 mois = durée max du séjour en tant que touriste). Attention, la croyance générale est que la période d'essai n'existe pas dans les entreprises canadiennes, moi j'en ai eu une de huit mois (et renouvelable en plus), pfiou.

    Mon permis a donné à mon mari accès à un permis "ouvert", ce qui veut dire qu'il peut travailler pour qui il veut. Par contre, il faut savoir qu'avec ce statut vous n'avez pas droit aux aides pour les enfants, ni au retour anticipé de crédit d'impôt. A titre d'exemple, la garderie (c'est comme ça qu'on appelle les crèches ici) pour mon fils de 2 ans me coûte en moyenne 650 $ par mois, et le service de garde à l'école pour mon fils de 5 ans coûte en moyenne 160 $ par mois.

    Les garderies pas chères existent, mais les listes d'attente s'étendent sur plusieurs années. L'école c'est à partir de 5 ans. Les classes de pré-maternelle à partir de 4 ans existent, mais pas partout et les places sont limitées (nous on n'a pas eu de place). Ce que je veux dire, c'est que ce sont des frais importants à prendre en considération.

  3. Bonjour à tous

    Pour faire une histoire courte comme on dit ici enfin où plutôt je vais tenter d'être le plus synthétique. Enfin, je vais faire de mon mieux...

    Nous sommes partis de notre pays la Belgique en 2011. Mon épouse avait un poste de fonctionnaire stable. Quant à moi, j'avais un travail stable mais dont j'avais fait largement le tour. Je ne pouvais changer de travail car je coûtais trop cher en ancienneté et dans mon beaux pays, il aurait fallu que j'aille au chômage 6 mois pour qu' un potentiel employeur ai des primes à l'embauche...Du grand n'importe quoi...Nous avons décidé de partir au Québec.On en avait marre de l'insécurité, de l'assistanat ambiant, du manque de perspectives, de la crise linguisitique très grave,... C'était moi l'initiateur du projet. Mais comme nous sommes plutôt à prendre toutes nos précautions, nous avons veillé à avoir la reconnaissance de nos diplômes avant d'introduire notre demande de certificat de résidence permanente. Bref, nous avons entamé les démarches en 2009 pour aboutir enfin à un oui en 2011 que ce soit pour la reconnaissance de nos diplômes et notre certificat de résident permanent.

    Arrivé ici, j'ai tout de suite travaillé dans mon domaine en étant un peu exploité certes mais en étant capable de faire vivre toute ma famille. Ma femme s'est mise à chercher un travail qques mois plus tard et a trouvé facilement un ou "une" job à temps partiel... Nous avions un projet de nous mettre à notre compte. Mais voilà que le sentiment de vide intérieur me vient. Cela fait 16 mois qu'on est ici et mes racines me manquent. C'est étrange parce qu'en soit si je dois rentrer ce n'est pas pour ma famille ni pour ce que va devenir mon pays qui se divise pour le moment entre flammands et francophones...et dont les conséquences sociales et économiques risquent d'être énormes. Mais je sens comme si ces racines me manquent et je finis même par regretter l'inconfort qui me faisait tant pester dans mon pays...Et le stress commence à m'envahir car je sais que si on n'est pas rentré pour le mois de juin mon épouse et moi perdront notre travail et il sera très dur de rentrer car dans notre domaine, il n'y a pas de perspectives... Si seulement, on pouvait avoir plus que deux ans pour nous laisser le temps... mais on sait que si on reste au mois de juin on perdra des emplois stables.... Le pire c'est que mon épouse s'est bien adaptée mais commence à ne pas être bien à cause de moi qui me pose tant de questions... Je sais qu'on ne peut avoir de réponses et que chaque situation est particulière. Mais néanmoins, j'aimerais votre avis... et vous partager cette errance que je vis pour le moment. J'avais très peur de ce sentiment d'être déraciné avant de partir. J'ai néanmoins franchi cette étape frustré principalement par l'absence de perspectives dans mon pays. Mais une fois ici, je me demande si le jeu en vaut la chandelle...

    Ce qui est d'autant plus étrange, c'est qu'on a fait une immigration sans faute. On a trouvé un job dans notre domaine. Notre fille est à une très bonne école et notre fils a une très bonne garderie. Ils ont l'air tous deux de trouver leur équilibre. On a un réseau social et sympathisé avec certains Québecois. Nous avons toujours été conscients qu'on doit faire sa place ici et que personne nous attend. C'est bien normal chacun a construit sa vie et a ses amis, ses obligations... On pensait que tout se ferait difficilement et tout s'est fait dans l'ensemble facilement. Le seul bémol c'est que je travaille comme un fou depuis que je suis arrivé ici.

    Vous n'êtes pas à ma place mais qu'évoque pour vous notre situation? Que feriez-vous si vous l'étiez?

    Impatient de vous lire. Merci d'avance pour le temps que vous prendrez à me répondre.

    Bonne nuit ou bonjour...

    Ta situation me parle beaucoup, même si je suis ici depuis moins longtemps que toi. Le mal du pays, j'ai connu. Le travail acharné de longues heures tous les soirs pour enchaîner des semaines à 50-55 heures, je suis encore en plein dedans, avec en plus un mari qui travaille de soir (une jobbine) et des enfants en bas âge, donc je connais aussi le sentiment d'usure qui en résulte, et qui vient s'ajouter au mal du pays.

    J'en ai passé des moments à ruminer et à tourner en rond à me demander quoi faire: rester ou rentrer.

    La réponse s'est imposée comme une évidence lorsque j'ai cessé de me projeter à un ou deux ans. Je me suis projetée plus loin: 5 ans, 10 ans, 20 ans. Et je me suis posé la question de savoir où je souhaitais être dans ces années futures. En résumé: où faire grandir mes enfants, où faire carrière et où vieillir (et oui, ça aussi il faut y penser). Si j'avais 15 ans de moins et pas d'enfants, ces questions-là auraient moins d'importance.

    Me poser ces questions m'a aidée à faire mon choix, je ne dis pas que ça t'aidera toi aussi, chacun est différent, mais si ça peut aider...

    Bon courage!

  4. Euh ça va les chevilles Puda?

    Bon article, et ça correspond avec mon vécu ici. Merci pour l'article Blueberry!

    Oui ça va :biggrin2: Et toi même ?

    Ah ah ah oui ça va bien merci, mes chevilles en ont quand même pris un coup avec mon immigration ici à vrai dire :D

    Yes très bon article ! Ca me rappelle d'ailleurs un article que j'ai écrit il y a un petit moment et qui est toujours le plus lu du blog... (Non je ne fais pas de pub hein je constate juste :tongue:)

    Par contre moi je ne comprends toujours pas pourquoi on voudrait quitter une bonne situation pour l'inconnu le plus total. Surtout que ce n'est pas comme si le Canada était réputé pour offrir une fouuullleee de possibilités aux gens qui déarquent comme ça, sans un travail sur place.

    Je parle de ma propre expérience mais je pense que beaucoup s'y retrouvent aussi.

    Nos 2 billets ne sont pas complètement identiques non plus, meme si la réflexion de départ est la meme.

    Tous les gens avec qui j'ai discuté et qui avaient -ou ont toujours- une bonne situation chez eux, parlaient surtout de lassitude de leur vie quotidienne et d'envie de renouveau. Ils étaient bien conscients que niveau boulot, cela allait difficile et que cela prendrait probablement du temps, mais n'étaient pas découragés pour autant. Je crois que c'est plus pour l'aventure ou le défi que par recherche d'opportunités professionnelles.

    Immigrer est prendre des risques qui sont payants....ou non et qui sont pas mal reliés aux attentes de chacun. Attentes parfois démesurées ou irréalistes.

    Je me retrouve complètement dans ce que tu écris là. J'avais une bonne situation professionnelle, j'étais propriétaire de mon appartement, et j'ai 39 ans. Aventure, défi, renouveau: voilà ce qui m'a poussée à venir ici, comme tu dis ;-)

    Je n'avais pas d'attentes particulières, sauf celle de casser ma routine, ouvrir mes horizons et enrichir mes expériences.

  5. Bonsoir,

    Comme je suis 100% entourée de Québécois à part mon mari (hihi) et que je me fais la plupart du temps discrète, les gens finissent par oublier que je suis là, et j'entends pas mal de choses.

    C'est mon vécu, et ça n'a pas vocation à être une vérité universelle hein.

    D'une manière générale, oui nous les Français, on les agace. C'est indéniable, mais à part quelques très rares cas, je n'ai pas l'impression qu'ils nourrissent à notre égard quelque haine ou crainte. On les agace certes, mais dans l'écrasante majorité des cas j'ai l'impression que l'animosité envers les Français ne va pas plus loin que ça. A nouveau, c'est mon vécu personnel.

    Par contre, ce qui leur porte un sérieux problème, ce sont les communautés qui, par les "accommodements raisonnables" qui leur sont accordés, perturbent à leurs yeux leur quotidien et forment (toujours à leurs yeux, je ne juge pas) même une atteinte à leurs propres droits fondamentaux en tant que Canadiens. Bien sûr je ne dis pas que 100% des Québécois pensent ainsi, mais c'est un sujet qui revient régulièrement sur le tapis dans les conversations, et qui déchaîne les passions, presque autant que la question nationale ou la saison de hockey qui reprend.

    Brisons la langue de bois: je n'entends jamais rien contre les personnes de couleur ni les asiatiques (mais j'imagine que ce racisme-là doit exister aussi), par contre comme le disait yow-lys ça ne doit pas être toujours évident d'être un Arabe ici malheureusement :-/

  6. Salut,

    Les garderies gèrent les enfants âgés de quelques mois jusqu'à l'âge de 5 ans (ou 4 ans si vous trouvez une place en classe de pré-maternelle).

    Les tarifs commencent à 7 $ par jour jusqu'à... le max que j'ai vu pour l'instant c'est 70 $ par jour. J'imagine qu'en cherchant bien on doit pouvoir trouver pire :tongue:

    Attention, les places à 7 $ par jour sont très rares, et les listes d'attente s'étalent sur plusieurs années. Ces garderies sont des CPE (Centres de Petite Enfance), elles sont gérées par l'Etat.

    La moyenne sur l'île de Montréal tourne autour de 30 $ par jour. En garderie privée (familiale ou non).

  7. Argentino, pourquoi dis-tu que les garderies peuvent être un sujet d'inquiétude? Depuis que je suis ici, j'apprécie grandement la facilité avec laquelle on peut trouver une garderie et en changer. Pour des Français, c'est un confort inestimable!

    Par contre, le revers de la médaille doit être pris en compte:

    - Facile de trouver une garderie? oui tant que tu alignes les dollars. 700 $ par mois en ce qui me concerne, un budget qui pèse pas mal dans le mois.

    - La qualité du service rendu est inégale d'une garderie à une autre.

    Mais personnellement, je suis ravie de la facilité avec laquelle j'ai pu trouver une garderie et en changer quand je l'ai voulu, en 2 semaines. :)

  8. Tiens, un sujet qui dérape... Grrmmmbbbllllll....

    Bon, je viens pour répondre à une de tes toutes premières questions car j'ai eu la réponse cette semaine: tu me demandais si ça valait le coup d'avoir une voiture quand on habite et travaille à Montréal. Si si, il y a bien eu une question comme ça au début de ce sujet lol. Eh bien j'ai testé. Une heure dix pour faire Saint-Michel / centre-ville en heure de pointe. Ça m'a rappelé Toulouse, tiens :Crylol:

    Je bosse du côté de Square Victoria, inutile de dire que pour garer sa voiture il faut réserver une place au mois, ça coûte dans les 300 $ par mois d'après ce que j'ai compris.

    Donc euh en ce qui me concerne le métro c'est pas si mal finalement :biggrin2:

    On verra si je dis toujours la même chose en plein mois de janvier :blink2:

    A part ça, cet oral d'anglais, ça a donné quoi? perso quand j'étais sortie de là j'étais bien incapable de dire si ça s'était bien passé ou non.

  9. Bonjour à tous

    Alors voila, nous avons pris notre décision hier. Ma conjointe n'a pas mangée pendant 2 jours, couchée du matin au soir, impossible d'aller suivre les cours, en pleur tout le temps...bref, apres une longue discution nous avons pris la décision de rentrer. Avons nous tort ? peut être, on ne le saura jamais.

    Comme vous l'avez dit, il n'y a pas de mauvais choix. Nous avons souhaité privilegier notre couple et sa santé. Il est vrai également qu'elle est atteinte d'une maladie chronique (diagnostiquée juste avant notre départ) touchant son systéme digestif. Son état s'est empiré ici (du au moral ? au stress ? au changement de nourriture ?)...bref, elle sera suivie en France auprés des spécialistes qui avaient commencé à la prendre en charge, ce n'est pas plus mal.

    Comment va t on réagir à notre retour ? Sentiment d'échec ? On verra bien. Je pense en tout cas que nous devons désormais nous projeter en France, construire notre avenir et s'installer pour de bon. A vrai dire j'en ai un peu marre d'être le "cul entre 2 chaises", ça fait trop longtemps que ça dure. Pour ma part, je me dis que le paradis sur terre n'existe pas, que le plus important est de faire en sorte d'être bien avec les gens qu'on aime...

    Merci encore pour vos conseils qui ont été déterminants dans ma réflexion.

    Je vous souhaite à tous le meilleur, Au Canada ou ailleur.

    Ah zut j'avais raté cette nouvelle mise à jour sur ce sujet. Deux phrases très importantes dans ce que tu écris: "Nous avons souhaité privilegier notre couple et sa santé." et "le plus important est de faire en sorte d'être bien avec les gens qu'on aime". Bien sûr que oui. Je ne suis pas devin et je ne suis pas à votre place, mais je suis prête à parier que ce regret que tu redoutes tu ne le vivras pas car à te lire il me paraît clair que ce choix que vous venez de faire est celui que vous aviez vraiment envie de faire, et pour des raisons importantes.

    Bon retour chez vous :)

  10. Je reprends le sujet qui m'interesse et qui m'a fait faire des bonds dans un autre sujet. L'intégration....Je veux aller au Canada car je pensais que l'immigration était vraiment accepté comme elle l'est au US et que nous n’étions pas montré du doigt comme les sales immigrants et dans ce cas la les maudits francais. Je ne veux pas amener mon fils dans une société ou il sera montré du doigt...

    Ne t'inquiète pas pour ton fils: même si tu arrives dans 2 ans, à cet âge-là tu n'auras pas eu le temps de dire "ouf" qu'il sera déjà Québécois jusqu'au bout des ongles. Mon fils de 5 ans et demi a eu le mal du pays (il l'a encore de temps en temps, c'est par vagues), mais il n'a jamais souffert de racisme anti-français. Il faut savoir aussi que ses copains s'appellent Preslav, Alejandro, Thai-Shan, Jean-Christophe, Youssef, Nathan,... le vrai melting-pot montréalais :smile:. Ce que je veux dire par là, c'est que les enfants Québécois ont l'habitude de côtoyer des enfants étrangers. Je ne parle même pas de mon fils de 23 mois: pas de racisme anti-français bien sûr.

    J'ai l'impression que des qu'un immigrant ose donner un point de vue différent et pas forcement positif c'est interdit et ca devient un maudis Francais.

    Très honnêtement? Tu n'as pas tout à fait tort. Je passe mes journées à la fermer, car je sens qu'on m'attend au tournant parce que je suis Française. Non non je ne me fais pas d'idées, j'ai des yeux et des oreilles, qui me servent à entendre ce qui se dit sur d'autres Français. Les maudits Français existent, mais ils ne sont pas une généralité. Malheureusement ceux-là nous ont bâti une solide réputation qui nous précède.

    Et j'ai l'impression que les plus véhément dans le domaine de protection du quebec sont les anciens immigrants eux même...

    Des immigrants plus Québécois que les Québécois? M'en parle pas, ils me tapent sur le système. En général ceux-là ont d'ailleurs une vision complètement bisounoursée du Québec. Je les fuis comme la peste.

    Est ce que prendre l'accent Quebecois est une obligation? Genre si je continue à parler avec mon français est ce que cela va m’être préjudiciable?

    Non, l'accent français est très répandu ici, enfin du moins je parle de Montréal. Ne surtout pas se forcer à attraper un accent, ça sonne toujours faux. On ne m'a jamais fait de remarque acide sur mon accent, et en général ils sont hilares quand j'emploie une expression française qu'ils ne connaissent pas :smile:

  11. Tu as raison, parlons donc épicerie :)

    Je trouve la viande très bonne ici, surtout le boeuf, qui en plus n'est pas cher. Par contre, je ne comprends pas pourquoi le poulet est aussi cher, là ça me dépasse.

    Les gros oignons jaunes sont également particulièrement goûteux et doux.

    Les avocats que j'achète à Jean Talon sont bon marché et font un excellent guacamole qu'on aromatise au citron vert (vendu une miette ici).

    Les crevettes surgelées vendues en vrac à Métro sont excellentes, enfin surtout les grosses.

    Quelques produits du coin que j'apprécie bien: le cheddar (c'est bien simple, j'aime tous les fromages, même ceux qui sont doux comme celui-ci), les bagels (pour mon petit-déjeuner, et parfois même pour mon déjeuner quand je n'ai pas eu le temps de préparer ma lunch box), le Jell-O (oui oui je vois d'ici vos mines effarées mais moi j'adooooooooooooooore muwwahah). Ici on trouve du vrai pain à hot-dog avec la vraie sauce, par contre pour ce qui est des saucisses de Strasbourg c'est pas ça. D'une manière générale, je trouve les charcuteries ici souvent trop salées. J'ai trouvé un magasin qui vend des charcuteries pas trop salées aux Halles d'Anjou, mais toujours pas de saucisses goûteuses pour un bon hot dog. Ceci est un appel désespéré: où trouver de bonnes saucisses type Strasbourg? On a essayé toutes les marques représentées chez Iga et Métro, sans succès. On a également tenté notre chance de-ci de-là à Jean Talon ou aux Halles d'Anjou, toujours pas. :)

    Au niveau bière on a découvert une bière locale qui s'appelle Alexander Keith's, elle est pas mal du tout, surtout la rousse. Et plutôt bon marché. On la trouve à Métro.

  12. Et surtout Ungeduld....pour ses bons conseils. :-) Du coup j'avoue qu'avec tout ca je suis un peu perdue sur mon projet et je vacille entre certaine option...le meilleur scénario étant toujours d’être sélectionnée pour les journées du Québec et de me faire embaucher!

    D'accord pour les Journées Québec... mais essaie quand même de venir avec autre chose qu'un permis temporaire, car avec ça tu n'as pas droit au retour anticipé d'impôts pour les frais de garderie. Seuls les résidents permanents y ont droit ;)

    Bon courage pour ta prise de décision, ce n'est pas un choix facile.

  13. Je fais partie de ceux qui trouvent que l'alimentation est plus chère au Québec. Sans hésiter. On a réussi petit à petit à avoir la même fourchette de dépenses, mais ça s'est fait aux dépens de la qualité et de la variété de notre alimentation (je ne vous parle même pas de produits de luxe comme le fromage ou le vin, j'ai fait une croix dessus).

    En ce qui nous concerne, on fait nos courses à Métro en ciblant les produits en promotion qu'on stocke, par contre le frais on l'achète aux halles d'Anjou. Au début on achetait le frais à Jean Talon, mais on trouve les halles moins chères. Il nous arrive aussi parfois de tomber sur une promo surprenante à la station service qui fait dépanneur: sodas ou jus de fruits vendus en grosse quantité pour une poignée de dollars (moins chers que l'eau même).

    J'ai vu que le Walmart pas loin de chez moi allait mettre en place un rayon frais, il faut voir si ça vaut le coup ou pas.

  14. Un cas concret: nous habitons sur l'île de Montréal, mais mon mari travaille à Laval. Eh bien ça lui coûte 75 $ par mois pour la carte opus de la STM (ça c'est pour Montréal) + 40 $ par mois pour la carte de la STL (ça c'est pour Laval).

    Voilà, c'était juste un exemple :)

  15. Bon euh... ne mettez pas tous les Français dans le même sac siouplait. On n'est pas tous des maudits Français, je vous jure! :give_rose:

    J'avoue être surprise de lire certains des points mentionnés. Et j'ai ricané quand j'ai vu le point sur l'hygiène. Nous les Français on est vraiment mal placés pour la ramener sur le sujet. On a la réputation d'être franchement cradingues, il est temps d'en prendre conscience. Connaissez-vous le dessin animé "Pépé le Putois"? Eh bien figurez-vous qu'en VO ce putois... bah il est Français!

    Je ne dis pas que cette horrible réputation est méritée, ou du moins disons qu'elle l'est de moins en moins, mais en tout cas c'est bien ancré dans les caboches de tout le monde, sauf les Français.

  16. Rosemont est loin du centre et de ton travail? Tu mets combien de temps pour aller travailler?

    Ouais je mets bien 40 minutes, parce que je dois faire bus + métro.

    Quand on arrive, en général on dit "zéro problème, je m'installerai à côté d'une station de métro et-pis-c-est-tout". Mouais, sauf qu'il faut que tu combines avec les paramètres suivants:

    - L'école des enfants est déterminée par ton lieu de résidence. Tu peux demander une dérogation pour qu'il aille dans une autre école que l'école de quartier, mais pas l'année de ton arrivée.

    - Faut pas être trop loin de la garderie, parce que le bibou à trimballer sur des kilomètres en pleine tempête de neige bof quoi.

    - Faut trouver un quartier qui te plaît, une rue qui te plaît, un appart qui te plaît.

    - Faut trouver un propriétaire qui accepte les familles avec enfants. Non non ce n'est pas une blague.

    Donc voilà: 40 minutes à l'heure actuelle, probablement le double en saison froide? On verra bien...

    Nan, c'est pas loin du centre.

    Ouais mais faut quand même le temps d'atteindre le métro en bus. J'ai beau essayer de partir plus tôt... 40 bonnes minutes. J'ai oublié de préciser: c'est Rosemont, mais limite Saint-Michel.

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