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"L'Ouest canadien veut des immigrés, toujours plus d'immi


Redflag

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Salut la gang, :)

Y'a de la job ! Mais de ce côté-ci, c'est en anglais !

Vu dans "Le Monde" ce matin.

L'Ouest canadien veut des immigrés, toujours plus d'immigrés , par Anne Pélouas

Une chaîne de restauration rapide offrant un iPod et une bourse d'études pour attirer des serveurs ; des électriciens payés 170 000 dollars canadiens par an, des camionneurs gagnant autant que des ingénieurs... Dans l'Ouest canadien, on manque de main-d'oeuvre ! La liste des métiers en demande est longue, mais la situation va encore s'aggraver d'ici dix ans à la faveur du formidable développement que connaissent l'Alberta et la Colombie-Britannique.

La première, province de l'or noir, est déjà en situation de plein emploi. Son PIB a triplé en trois ans et des investissements de 100 milliards de dollars canadiens sont prévus d'ici dix ans dans le secteur de l'énergie ! Le gouvernement songe à supprimer ses impôts et va offrir à chaque Albertain un chèque de 400 dollars canadiens en cadeau de Noël ! Dans la province voisine, l'économie est aussi prospère, avec une croissance annuelle de plus de 3 %, un tourisme florissant et des ressources minières et forestières demandeuses de main-d'oeuvre. La rançon du succès ? Un gros problème de recrutement ! Ici comme ailleurs au Canada, avec une population vieillissante et un taux démographique insuffisant, on craint fort qu'une pénurie de personnel ne vienne freiner la croissance, alors même qu'elle devrait s'accélérer pour répondre à la demande des pays asiatiques !

"En 2016, nous aurons un taux de croissance de la main-d'oeuvre nul au Canada si nous ne forçons pas sur l'immigration", croit l'économiste Roger Sauvé. Il chiffre à 650 000 par an le nombre d'immigrants dont le Canada aurait besoin. On est loin du compte, avec 235 824 résidents permanents en 2004 et un objectif de 255 000 pour 2006. Pourtant, le ministre canadien de l'immigration, Joe Volpe, affirme que l'appel aux étrangers est "vital pour le développement économique et social du pays".

Partout au Canada, mais surtout dans l'Ouest, on cherche à attirer de nouveaux immigrants. L'Alberta vient d'adopter sa première politique d'immigration, alors que la Colombie-Britannique lorgne du côté européen pour élargir son éventail d'immigrants. En Alberta, on cherche de tout, des serveurs, camionneurs, ingénieurs, plombiers, infirmiers, pharmaciens... Pour l'exploitation des sables bitumineux, 240 000 emplois canadiens devraient être créés d'ici à 2008, dont 60 % dans cette province. "Un défi et une inquiétude" pour Total Canada, revenu en Alberta pour se lancer dans la course au pétrole des sables bitumineux et qui aura "besoin de 5 000 personnes d'ici dix ans", dit son vice-président, Yves de Clippele.

Les deux provinces ont des programmes pour choisir leurs propres immigrants. "On veut accélérer les procédures d'immigration pour ceux qui sont déjà sur place avec un permis de travail", explique Robert Vineberg, haut fonctionnaire du ministère canadien de l'immigration en Alberta. En Colombie-Britannique, le programme vise des "professions stratégiques" ou des créateurs d'entreprise (à même d'investir au moins 800 000 dollars canadiens). Aurélien Cordonnier en a profité. Ce jeune ingénieur français, sans emploi pendant plusieurs mois au Canada, est devenu testeur de jeux vidéo. "En six mois dans l'entreprise, je suis devenu programmeur et ma demande d'immigrant "provincial" a été acceptée en quinze jours !"

SERVICES D'AIDES À L'INTÉGRATION

L'Ouest canadien peut sembler un eldorado pour immigrants, mais pas pour tous ! Certains connaissent de sérieuses déceptions car la reconnaissance des qualifications étrangères est loin d'être au point. Des ingénieurs livrent des pizzas, des médecins conduisent des taxis, des architectes ne peuvent pas signer leurs plans... Le gouvernement canadien a lancé en avril plusieurs programmes pour faciliter cette reconnaissance, dont un pour les professionnels de la santé formés à l'étranger.

Malgré ces ratés, le modèle d'intégration des immigrants a largement fait ses preuves dans ce pays à majorité de "gens venus d'ailleurs". Selon un sondage récent, les deux tiers des Canadiens voient l'immigration comme un "enrichissement" et le multiculturalisme comme "une protection contre les extrémismes". La Colombie-Britannique est un bel exemple de réussite, avec plus du quart de sa population née à l'étranger !

Dans l'Ouest canadien, les services d'aide aux immigrants sont multiples. "Plus tôt on intervient auprès d'eux, plus on a de chances de réussir leur intégration", croit Dale Taylor, du Centre des nouveaux arrivants de Calgary. Alice Colak dirige un organisme similaire à Edmonton qui sert de "pont entre immigrants et société sur la route de l'intégration". La plupart offrent des services d'information et de soutien à court et long terme (démarches administratives, logement, emploi...) et des cours d'anglais gratuits... car "le principal handicap à l'intégration est linguistique", affirment-ils en choeur.

Certains vont plus loin. A Vancouver, on jumelle chaque année un millier de bénévoles à autant d'immigrants. "L'idée, dit Alison Dudley, du ministère du multiculturalisme, est d'aider les nouveaux arrivants dans des démarches de base et d'encourager les échanges culturels". Le gouvernement finance aussi un "programme d'antiracisme" pour que des villes mettent en oeuvre un "modèle de réponse à des incidents critiques".

A Edmonton, on mise sur l'adaptation à l'emploi, avec un programme de mise à niveau d'ingénieurs étrangers au prix de 20 000 $CAN par personne. "Ce que nous voulons, souligne le ministre du multiculturalisme de la province, Wally Oppal, c'est que les immigrants gardent leur identité mais qu'ils deviennent d'abord Canadiens." Comment ? "En les intégrant dans l'économie, la société, les institutions et en leur donnant une vraie égalité de traitement."

Paru dans l'édition du 11.12.05

Article ici.

Redflag

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  • Habitués

eh attention ( j'ai lu avec intérêt cet article du monde ) l'Ouest du Canada c'est pas aussi facile qu'on veut bien le croire !

Les employeurs sont très sélectifs , sans première expérience canadienne c'est un véritable parcours du combattant.

Surtout en Alberta , province assez fermée..

En plus vous serez en concurrence directe avec les candidats canadiens.

A moins d'être très spécialisé comme cuisinier mêtiers de la restauration , construction.....

Se faire d'abord une première expérience au Québec ou en Ontario avant de viser l'Ouest.

C'est le conseil que je peux vous donner..

khutzeymateen, candidat malheureux en Colombie Britannique et maintenant installé au Québec..

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Merci redflag.... mais c'est pas pour libérer des places au québec ça... :lol: non sans rire,l'ouest canadien m'attirerait bien,mais comme le conseille le dernier intervenant,il vaut mieux passer quelque temps au québec ou autre première destination avant de tenter le grand saut.

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  • Habitués

Merci Redflag pour l'info,

Nous restons tres attentifs à de telles nouvelles qui constituent des nouvelles opportunités dans le vaste Canada. Comme l'ont dit deux ou trois intervenants, moi je compte atterir dans un premier temps au Québec, me faire une première expérience sur tous les plans et partant de là avec un background assez solide, je peut affronter des autres provinces à la recherche de nouvelles opportunités. Qui sait si je ne resterai pas définitivement au Québec? Wait and see.

Bibiking, le roi de la patience

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Bonjour à tous , j'aimerais partir en PVT l'année prochaine dans l'ouest canadien ( alberta), pensez vous que ce soit un bon choix?

Car en arrivant je n'aurais pas d'expérience "canadienne".

Merci

bye

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  • Habitués

ah c'est tres intéressant ! L'ouest canadien a aussi son charme après tout, mais j'ai comme l'impression que les immigrants n'ont pas envie d'aller "aussi loin"

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  • Habitués

Salut,

Mouais... Franchement vous y croyez à l'électricien qui gagne $170000/an?? Je suis très méfiant a l'égard de ce genre d'article racoleur.

Effectivement, on peut se poser des questions, et si arrive c'est exceptionnel. Mais... ça arrive ! ;) À montréal, l'histoire d'un chauffeur de bus du transport adapté de la STCUM (transport pour handicapé) a fait la une du journal il y a deux-trois ans : son salaire tournait justement autour des 170000$ annuel, pêut-être même plus, et était en tout cas supérieur à celui du PDG ! Explication : un malade de travail, travaillant 65-70 heures par semaine, prenant tous les horaires de fins de semaine dont les collègues ne voulaient pas. Les heures sup payées 1.5, les jours fériés double, ça montait vite...

Redflag

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Il ne faut pas oublier que les taux horaires en Alberta, ou dans l'Ouest en général, n'ont pas grand chose à voir avec ce qui se fait au Québec.

Juste un petit exemple, pour ce que nous avons vécu au niveau des prix de mécanos : 45$ /h au Québec (hors MTL), 90 $ à Edmonton, Alberta et 60 $ ici à Whitehorse...

Mais bon, même si on voulait couper le salaire en deux pour se mettre aux "normes" québécoises, àa ferait encore 85 000 $ quand même, et c'est assez beau tout de même... même s'il faut penser aux charges sociales qu'il faut encore déduire car les 45 $ (et les 90$ aussi) sont des montants payés à un garage, pas juste un mécan indépendant (à Whitehorse c'est un indépendant).

Voyons, 170 000 $ divisés par 90 = allez presque 1 900 heures en une année, soit 158 heures par mois soit 36.5 h par semaine. Pas si affreux que ça en nombre d'heures, hein...

Évidemment, faut pas comparer avec un(e) employé(e) de resto ou "associé(e)" de vente en grandes surfaces...

Faut vous dire une chose : plombier, électricien, ouvrier dans une usine, charpentier, soudeur, ce sont des métiers qui paient beaucoup dans ce monde où tous veulent travailler dans un bureau. Ceux qui savent bien travailler dans les choses pratiques de la vie quotidienne, y compris la construction, ils ont de très belles années devant eux. Oui avec certaines contraintes de ré-apprentissage/compagnonnage pour plus d'un, mais c'est quoi trois ans dans une vie ?

Mon mari était superviseur dans un labo de recherche avec des risques énormes pour lui-même, son équipe et en cas d'explosion, toute l'usine, et son salaire était inférieur à celui du petit gars qui soudait au fond de l'usine qui gagnait, au Québec, entre 25 et 30 $ de l'heure.

Faut pas oublier que les cols blancs ne sont plus forcément ceux qui gagnent le plus d'argent, ni ici ni en Europe d'ailleurs.

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  • Habitués

En parlant de ça...

J'aurais dû faire infirmière !

L'hôpital de Whitehorse n'arrête pas d'envoyer des annonces. Encore y'a deux minutes: "infirmière bilingue en pédiatrie" : 37$/h, travaille une semaine sur deux plein shift, puis 1 semaine de congé tranquille à la maison à se la couler douce! Vous imaginez un peu le pied? Sans compter la bouffe à la cafeteria qui est super bonne! Meilleure et moins chère qu'ici au troquet d'en face, en tout cas.

J'aurais dû faire infirmière (comme mon frangin, mais ici). Registered Nurse au rayon maternité, ça m'aurait bien plu en passant.... Et puis y'a de l'ouvrage ici à Whitehorse: tout le monde fait des bébés depuis 2004. Des bébés francophones surtout, c'est pour ça que les infirmières doivent être bilingues. Et on ne rigole pas avec ces choses-là... Moi j'm'en fous, ma fille, elle est Italienne comme sa maman et elle parle déjà espagnol avec son papa. Olé.

Rien que ma blonde et moi, on aura bientôt 2,6 enfants comme ils demandent. Minimum. Parce que 3 on aimerait encore mieux: un francophone, un anglophone et un italophone pour faire plaisir à tout le monde. Des filles si possible, ou alors des gars mais alors pas jouer au hockey.

Ah si jétais infirmière, mon Liberty Diesel, nom d'un petit bonhommet, hé bien je l'aurais déjà acheté comptant!! (et content!) :blush:

Modifié par kroston
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Attention au coup de la premiere experience au Qc avant d'aller dans une autre province. Je connais un francais qui a fait un PVT a Montreal (qui a bosse 1 an a Montreal). Il est a present RP. On lui a explique a plusieurs reprises que son experience montrealaise ne compte pas ici a Toronto ou les employeurs exigent souvent une premiere experience ontarienne (hallucinant non??!!).

En meme temps le coup de la premiere experience, qqfois je me demande si c'est pas un peu la facon politiquement correcte de faire de la discrimination, parce que quand je discute avec des immigrants, je constate que selon le pays d'origine, la (sacro-sainte) premiere experience est pas tjrs aussi necessaire (et qqsoit le niveau d'etude)... Je vous laisse en tirer vos propres conclusions.

J'en profite pour mentionner que j'ai vu des annonces sur workopolis dans lesquelles il etait exige 3 ans d'experience canadienne (pourquoi pas 10 ou 25 tant qu'on y est?!), en gros pour moi ca veut dire "pas d'immigrant". Qu'en pensez-vous?

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  • Habitués

T'as raison Fabal,

tu soulignes une problématique qui s’applique de façon généralisée à toute immigration au Canada et au Québec : les diplômes, les expériences et les compétences acquises par les immigrants ne sont pas reconnus ici.

L'expérience de travail au Canada demandée par les entreprises et institutions canadiennes crée un cercle vicieux d’entraves aux nouveaux arrivants et une discrimination par rapport à leur admission au marché du travail. Ça fait partie des barrières raciales qui empêchent l’intégration des immigrants à leur société d’accueil, surtout ceux qui appartiennent à des groupes de "minorités visibles" (du racisme politiquement correct là aussi), . En général, les immigrants qualifiés, toutes origines ethnoculturelles confondues, sont obligés d’accepter des postes de travail moins rémunérés pour lesquels ils sont surqualifiés.

Voir ce petit article

Remarque moi, ça m'arrange. J'ai été étudiant longtemps, mais j'ai pas vraiment des diplômes proportionnels à la longueur. J'ai fait semblant malgré tout et ai réussi quand même à les vendre à mes employeurs qui m'ont cru (sur base de ma bonne tête), et embauché souvent pour des postes que j'aurais jamais pu espérer faire dans mon pays d'origine. Donc tu vois...

Mais t'as raison, même d'une province à une autre, tout n'est pas reconnu. Un diplôme ou une expérience dans un secteur particulier ne te permettra pas automatiquement d'exercer une activité partout au pays. Souvent on te demande de reprendre des études. Un prof du Québec, par exemple, devra reprendre des cours s'il veut enseigner en BC/Yukon.

Faut faire avec... Mais c'est un problème que le CIC et Ressources humaines Canada doivent gérer ensemble. Pas chacun de son côté.

Mais tout n'est pas noir... Le Canada devient de plus en plus conscient de tout ça. Surtout maintenant qu'il mise tout sur l'immigration.

Tiens, lis cet article:

Le gouvernement du Canada crée le Secrétariat pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers

Modifié par kroston
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Comme quoi... parfois ça paye de ne PAS avoir d'éducation universitaire ou équivalent et seulement de l'expérience dans un métier archisimple comme ce qui s'appelait secrétaire dans le temps, et... d'être bilingue ! OK OK, vous fâchez pas... Mais j'ai eu du boulot dans ma profession au bout de 3 semaines après notre arrivée au Québec, puis une semaine après notre déménagement de Drummondville à Waterloo, et trois semaines après mon arrivée au Yukon, alors je pense que des personnes comme moi ont une meilleure chance - ne serait-ce que déjà parce qu'on coûte moins cher :D ! Du coup, on ne se sent pas discriminé parce qu'on touche un salaire plutôt modeste de toute façon (au Québec) et qui est quand même largement au-dessus du salaire minimum quand on est...bilingue... Aie Aie, pas frapper ! :P

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  • Habitués
Je connais un francais qui a fait un PVT a Montreal (qui a bosse 1 an a Montreal). Il est a present RP. On lui a explique a plusieurs reprises que son experience montrealaise ne compte pas ici a Toronto ou les employeurs exigent souvent une premiere experience ontarienne (hallucinant non??!!).

Parfois, le Québec et le ROC, c'est déjà deux pays séparés... :lol:

Blague à part, je doute un peu de ce genre de réflexion, et dans ce cas précis, ça pourrait être une façon polie de ne pas reconnaître l'expérience d'avant Montréal... ;)

Redflag

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  • Habitués

Bonjour,

Justement sur le même sujet, mon épouse vient de me montrer un article où une province de l'ouest embauchait à tour de bras. (je ne sais pas quel magazine et plus quelle province je suis nul en sources, c'était un coin où ils extrayaient du pétrole saturant la boue)

Ce qui m'a frappé dans l'article c'était qu'ils montraient les villes du coin tellement riches que l'une d 'elles offrait 450 $ à chaque habitant pour noel et que la meilleure saison était l'hiver parce qu'à -40° les ours hibernent et vous foutent enfin la paix.

Ca donne envie !

Christophe

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  • Habitués
Justement sur le même sujet, mon épouse vient de me montrer un article où une province de l'ouest embauchait à tour de bras. (je ne sais pas quel magazine et plus quelle province je suis nul en sources, c'était un coin où ils extrayaient du pétrole saturant la boue)
C'est en Alberta.

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