46 ans et des doutes

[Régis_c#]

Salut,

faites une evaluation en ligne tu auras déja une bonne approche

Régis

[naomi]

Bonjour,

nous aussi, après avoir vu le Manitoba, on a eu très peur, et notre premier réflex a été de rejeter tout en bloc.

Peur de perdre les choses qu'on a. Mais après réflection, ce ne sont QUE des choses matérielles.

Nous, occidentaux, on a l'impression d'exister à travers elles.

Mais le Canada a vite repris le dessus et on y retourne 2 semaines en aout.

Il nous manque déjà.

Je pense qu'il ne faut pas foncer tête baissée. J'ai une personne qui m'a dit que nous n'étions pas "mure" assez, de laisser le temps faire les choses.

Elle avait raison.

Peut-être pour me rassurer je lit un livre de psychologie :Tremblez mais OSEZ! du docteur Susan Jeffers des éditions Marabout.

Je conseillerai ce livre à toutes les personnes qui ont peur d'avoir peur et qui ont envie de la surpassée.

Personnellement, ça m'a aider, et maintenant, je me sent prête à laisser le côté matériel derrière moi.

Je pense, que pour faire une bonne immigration, il ne faut pas casser du sucre sur notre pays, il faut juste le remercier pour ce qu'il nous a apporté de bien et de moins bien. Même si ce n'est pas toujours facile.

On ne quitte pas son pays pour une question de fric, on le quitte pour un besoin bien plus profond, "être soi-même"

Une famille qui se remet en cause.

[jjv]

Pour répondre à "naomi", "Saga", "JayJay", "Mandy80", ... :

C'est bien plus que de mettre du piment dans la vie.

Vers l'âge de 10/12 ans, mes frères et nos parents avons fait le projet de quitter la Belgique pour recommencer une nouvelle vie ailleurs, mais la vie en à décidée autrement.

Depuis longtemps, le Canada me saute au yeux, mais je n'avais jamais fait attention à cela, sauf depuis le début de cette année ou tout d'un coup cela me paraissais évident, normal...

Tâter l'eau du bain, surement, c'est prévu dès que possible, en fonction de nos congés.

C'est d'ailleur là; le noeud du problème. Ne pas lâcher la proie pour l'ombre.

Ma compagne et moi même sommes à un tournant de notre vie et il faut prendre des décisions maintenant pour l'année prochaine, travail, habitation, mariage (nous prévoyons de nous marier fin de cette année), etc...

Nous avons l'impression de faire du surplace, de ne plus vivre, juste travailler, manger, dormir (métro-boulot-dodo) et dans l'état actuelle des choses, rien ne peut changer cela, sauf à quitter nos emplois actuels, mais pour quels autres et cela ne changera probablement rien à la situation actuelle, la vie est ainsi faite ici.

Donc, après avoir secouer vigoureusement le bocal avec tout cela, la solution est venue, mettre en oeuvre mon vieux projet de quitter la Belgique pour recommencer une nouvelle vie ailleurs, sur d'autres bases, sur d'autres valeurs, sur de nouvelles relations, c'est donc bien plus que de pimenter notre vie actuelle, c'est carrément "rebooter" la machine tout en changeant la tension et la fréquence (220V-50Hz on passe au 110V-60Hz...)

C'est la manière de vivre au Québec qui m'enchante, et pas seulement pour y passer quelques jours de vacance.

Mais j'étudie encore la question, sinon, je ne serais pas ici à débattre de la chose...

Le doute... quand tu nous tiens!

Bonne journée à tous

jj

[naomi]

oui, je te comprends, on a eu la même impression que toi et ça a été le moteur de nos démarches.

On avait pris pleins de renseignements sur le Manitoba ( maison, travail, école, climat,....)

Mais quand on a été sur place, les informations étaient un peu différentes et on a du faire un travail sur nous-même pour y mettre d'autres valeurs.

je m'explique, marre de la pluie, pas de neige

un boulot sans avenir, fait par nécessité

l'impression d'être prisonnière du système,

pas ou peu d'avenir pour nos enfants,...

au Canada:

meilleure qualité de vie

facilité d'emploi, perspective d'évolution,

maisons MOINS chères,

vie moins chère,....

Mais au moins pour les 2 derniers, ce n'est pas le cas et on y avait attacher beaucoup trop d'importance.

[tannus]

Bonjour JJ,

nous avons lancé en famille (2 adultes +2 enfants scolarisés)une procédure d'immigration (AR du 02/02/07) qui est en attente d'une réponse à ce jour.

Mon épouse est la requérante principale, a un BTS de commerce international et surtout 17 années d'expérience en tant qu'enseignante non titulaire.Elle a 43 ans.

Je suis fonctionnaire titulaire de la fonction publique depuis 20 ans, j'ai 44 ans, avec un BAC. donc jusque là rien d'exceptionnel dans nos situations respectives. Malgré cela, nous avons lancé la procédure d'immigration et nous y croyons. Nous sommes en effet prêts à "lacher" ce qui peut sembler beaucoup à certains, à savoir des salaires assurés, une fermette en pierre dont nous sommes propriétaires dans un petit village du sud est de la france à 35 minutes des plages de la méditerranée. Nous irons jusqu'au bout, car nous l'avons décidé et ce qui nous pousse à partir est bien plus fort que ce qui pourrait nous faire rester. L'argent reste vraiment la dernière motivation et nous pensons surtout à gagner en qualité de vie avec nos petits. Notre motivation est familiale et elle intègre en bonne partie ce dont tu parles dans tes messages. Nous avons des enfants et nous voulons partir surtout pour eux. Alors je pense que tu devrais rassurer ta compagne car un tel projet de départ, qui doit remettre tout en question et apporter forcément son lot de désillusions, doit se vivre totalement par tous les acteurs de la démarche de départ !

Et comme l'on dit certains forumistes, tu seras fixé pour qqs centaines d'euros.

bonne chance et surtout prends la bonne décision !!

[Biztalk]

Depuis des années, je pense vivre (et terminer) ailleurs qu'en belgique.

La raison est que je trouve que nous sommes de plus en plus oppressés fiscalement et encore plus aux niveaux des lois qui chaque jour ajoutes de nouvelles obligations aux travails, aux investissements sans qu'il n'y aient de contre parties.

Tout de suite en partant, ca part vraiment mal!

Après avoir fait le tour "vituellement" du monde, mon choix s'arrête sur le Québec. Pourquoi le Québec... Pour la langue française, pour l'espace, pour la qualité de la vie, pour la liberté dans le travail et le commerce, pour les saisons tranchées (j'en ai assez des saisons mi-figue, mi-raisin). La dessus, je suis franchement motivé, pleins de doutes, mais motivé "à fond"!

Après 6 mois de grissaille hivernal et de froid sibérien, tu vas probablement adorer les figues et les raisins...

Informaticien (sans aucun diplôme) depuis des années, j'ai un emploi stable (dans une société implantée en France et en Belgique), sûr et très motivant (analyse/programmation/gestion de base de données Oracle/Firebid en environnement Linux et en haute charge). J'ai plaisir à venir travailler, tant le boulot est intéressant, sans compter que les horaires (heu... des horaires vous dites!?)

Sans diplome et 45 ans? Désolé, mais personne va vouloir de toi ici.

En bref, si tu veux une belle température à l'année et ne pas payer d'impot, garder tout pour toi et avoir des petits enfants de crèvent de faim sur ton perron, je te conseillerait plutot une de ces républiques de bananes en périférie de l'équateur.

Désolé pour la dureté de mes mots, mais depuis le temps que je suis sur Immigrer.com, j'ai trop souvent vue de gens avec un profil semblable au tien, s'accrocher au Québec tel une boué de sauvetage. Généralement, ils s'en retournent chez eux, après quelques mois, très frustrés du Québec.

Biztalk.

[peanut]

Nous sommes en effet prêts à "lacher" ce qui peut sembler beaucoup à certains, à savoir des salaires assurés, une fermette en pierre dont nous sommes propriétaires dans un petit village du sud est de la france à 35 minutes des plages de la méditerranée.

Attendez là...vous voulez quitter tout ça? Je connais plein de québécois qui échangeraient bien leur place avec la vôtre!

Pourquoi dans ce cas précis, voulez-vous immigrer ici? Allez-vous immigrer à Montréal en laissant tout ça?

peanut qui ne comprend pas...

[peanut]

P.S.: n'oublie pas que ta femme ne pourra pas enseigner sans reprendre quelques années d'étude(pédagogie surtout) à moins d'enseigner dans un collège français...

[tannus]

eh oui , nous sommes prêts ! Et dommage que l'on ne puisse pas échanger nos situations avec des québécois, ce serait plus simple et plus sûr ! nous avons tout cela et même plus mais c'est loin d'être une finalité !

un travail régulier, des salaires + que corrects, une maison, ect......un environnement sympa, la météo très douce, la mer à côté, et nous voulons tout laisser. C'est bien simple: nous serons prêts à partir au plus tôt (si le québec veut de nous), et à vendre maison ,voitures et objets personnels sans nous retourner.

notre but dans ce projet de vie est vraiment de vivre autre chose, et surtout d'essayer d'offrir à nos petits de vraies chances pour l'avenir. Ici en France, l'avenir pour les jeunes est derrière, et je pense que les générations qui arrivent ne pourront plus se dire qu'ils feront mieux que les parents !

si nous obtenons le CSQ, nous ne voulons pas habiter Montréal mais plutôt nous installer dans le Bas saint Laurent. Nous pensons pouvoir tirer notre épingle du jeu. Mon épouse a le staut d'enseignante non titulaire dans l'éducation nationale, mais elle est est aussi vacatrice pour le privé, en tant que formatrice professionnelle.

Quant à moi , je souhaite investir un peu dans de l'immobilier locatif et compléter mes revenus par un emploi (quel qu'il soit !) à temps partiel. nous voulons une vie différente, et ne plus avoir exclusivement la tête dans le guidon, pour pas grand chose à la sortie (impots divers !!)

nous voulons voir grandir nos enfants et je me répète leur offrir d'autres possibilités. nous refusons de subir, et préférons choisir. La suite nous la vivrons !!

[peanut]

ok d'abord!

Mais assurez bien vos arrières et soyez conscients que les salaires ici sont moindres qu'en France et qu'on paie aussi beaucoup d'impôt... Par contre, si vous venez surtout pour assurer l'avenir de vos enfants, il semble que ce soit moins "bouché" ici qu'en France...donc, vous ne serez pas déçus de côté là! N'oubliez pas toutefois que si vous vous établissez dans le Bas St-Laurent, il n'y a qu'une seule université(UQAR) à Rimouski et que ce ne sont pas tous les programmes qui y sont donnés et que vos enfants devront aller étudier à Montréal ou Québec le cas échéant... C'est dommage que Zogu ne vient plus sur le forum car c'est une mine d'informations sur Rimouski et ses environs...peut-être faire une recherche avec son pseudo?

Bonne chance!

peanut

[Rony Blade]

Biztalk. disait :" Sans diplome et 45 ans? Désolé, mais personne va vouloir de toi ici"

Tout le monde le sait :gokujr: ici , au Québec, nous ne faisons pas de ségrégation par rapport à l'âge. C'est même illégal.

En plus des compétences, bien sur, il ya beaucoup de choses qui passent par le paraître, à la job: bonne tenue, dynamique, convivial et esprit d'équipe, quelque soit l'âge. C'est déterminant.

Il y a beaucoup de "jeunes" qui sont vieux dans leur mentalité et cela parait. Ça donne froid dans le dos :simous:

Par contre au regard de la capacité d'adaptation l'âge a une influence. Plus tu avances en âge, plus les changements vont paraître difficiles. C'est la dure réalité de la vie. Et pourtant certains, même à 45 ans, ont un esprit actif, une attitude dynamique et optimiste. Ce qui peut aider à surmonter les probèmes.

Pour de la job d'informaticien sans diplômes, ii faut déterminé si tu es un bon programmeur, un surdoué du développement, un spécialiste java, un génie de la sécurité, un pro en JD Edward, un guru du Novel etc.. et là tu vas pouvoir faire ta place. Mais il ya de la concurence. De plus il faut savoir si dans le coin ou vous allez il y a des compagnies qui ont besoins d'informaticiens.

Bref avant de partir il est peut être important de préparer un plan A , un plan B et un plan de secours (au cas où ça irait mal).

[tannus]

bonjour Peanut et merci pour vos conseils,

nous avons en effet pour objectif RIMOUSKI. nous ne savons pas si nos garçons vont entamer des étude supérieures, et nous verrons cela en temps utiles. Je sais que l'UQAR de RIMOUSKI ne propose pas toutes les disciplines. Eh bien s'il le faut nous vendrons tout et nous partirons à QUEBEC !!

La remise en question ne devrait pas poser plus de problèmes que de quitter nos vies d'ici. Mais nous n'y sommes pas encore et même bien loin. toutefois un projet se construit tous les jours, et le fait d'en parler le renforce et lui donne de la consistance. donc je me plais à nous projeter dans l'avenir, et à nous de le faire chanter.

Je vais tenter de contacter le forumiste "spécialiste" de RIMOUSKI, car ses infos seront précieuses sans aucun doute.

A bientôt,

tannus

[Béaviane]

Dire que nous avons entièrement pesé le pour et le contre, comme certains semblent penser qu'il faille procéder, serait complètement exagéré, car enfin notre motivation première est l'aventure et le changement, nous ne cherchons donc pas à programmer tout au départ.

Ce dont je suis sûre, c'est que je ne regretterai pas ma démarche. Il se peut que tout ne se passe pas bien sur place et que je n'y trouve pas mon compte (ce n'est pas le fait de tout mettre dans la balance avant de partir qui m'en préservera), alors je chercherai peut-être de nouveaux buts et à repartir, mais regretter le passé, sûrement pas.

Par contre, sur l'aspect matériel, je ne sais pas, ce n'était pas du tout notre motivation, car nous y perdont pas mal de ce côté-là (frais de dossier à 4, de déménagement, de vente au rabais de nos affaires, participation aux bénéfices pour mon mari, etc.).

Bref, globalement je dirais foncez, car à trop réfléchir on ne fait rien et ça on le regrette beaucoup plus que les expériences ratées (comme certains l'ont dit, l'étape de la CSQ représente des frais limités).

Bonne chance.

[jjv]

Pour répondre à "Biztalk", "Rony Blade" à répondu à ma place, il n'y a donc aucun commentaire à rajouter, si ce n'est l'étroitesse d'esprit de ces propos et un jugement à l'emporte-pièce.

Naïvement je croyais qu'étant belge, vivant dans un petit pays de 32.000 Km2 à peine, diviser en 3 de surcroit que "petit pays, petits esprits" ne s'applique qu'à nous... ben non, je me fourvoyai!

Il y a toujours pire ailleurs.

Bonne journée à toutes et tous.

[Béaviane]

Par contre au regard de la capacité d'adaptation l'âge a une influence. Plus tu avances en âge, plus les changements vont paraître difficiles. C'est la dure réalité de la vie. Et pourtant certains, même à 45 ans, ont un esprit actif, une attitude dynamique et optimiste. Ce qui peut aider à surmonter les probèmes.

Je crois que c'est une idée reçue qui vient du fait que, il y a encore quelques années, en tout cas ici, quand on commençait une carrière quelque part, plus ou moins on passait sa vie au même endroit, à faire la même chose, donc forcément quand on avançait en âge et qu'on ne s'était jamais remis en question, ça coinçait ! Mais ça n'est plus vrai aujourd'hui et je crois que l'âge n'influe pas sur la capacité d'adaptation, cette capacité, nous l'avons tous, mais il faut s'en servir pour ne pas l'oublier (comme le vélo ).

[Ortie & Paindecampagne]

Fais un voyage de reconnaissance pour commencer ! Si possible, une fois en été, une fois en hiver, pour comparer. C'est ce que j'ai fait avec mon mari qui ne connaissait pas le Québec (alors que moi j'y ai déjà vécu) et du coup, il est tombé en amour avec la Belle Province.

Vous devez absolument être sur la même longueur d'onde avec ta compagne pour prendre la décision d'émigrer. En ce qui nous concerne, mon mari et moi avons respectivement 45 et 46 ans et nous partons le 30 juin avec notre fils de 2 ans et mon fils aîné de 19 ans.

Mon mari est boulanger, il a déjà un contrat de travail. Je suis artiste-peintre et j'ouvre une école d'art. Je suis déçue de la France, je ne peux pas y exercer mon activité professionnelle dans de bonne conditions alors qu'au Québec c'est beaucoup plus facile, en tout cas dans mon domaine d'activité.

En ce qui concerne la profession d'informaticien, elle est très demandée au Québec. Tu n'as aucun souci à te faire. Par contre, les démarches auprès du Québec et du Canada sont longues et fastidieuses : il faut compter une bonne année en tout. Mais franchement, il faut bien ça : ce n'est pas une décision à prendre à la légère, d'autant plus que le plus difficile ce n'est pas d'obtenir le visa, mais de s'intégrer ensuite. Par exemple, il faut t'attendre à baisser tes prétentions salariales au début et à passer une période de chômage qui peut être assez longue (plusieurs mois). On ne t'attend pas, c'est à toi de faire tes preuves.

Mais ça vaut la peine : le Québec est un pays où il fait bon vivre.

Je reviens tout juste d'un séjour de 15 jours pour préparer notre installation, je n'ai qu'une hâte : repartir.

[Eric.M]

Un ami , responsable de la formation au sein du support technique pour un grand constructeur Japonnais, me disais que son chef, responsable du departement technique pour tout le Canada, n'a aucune étude, il ne connait pas les notions de base sur les volts et les amperes, ne comprends pas grand chose en informatique, n'ecrit pas trés bien... bref...

Ce gars n'a que l'experience pour lui, il a démarré en bas (il y a quand meme pas mal d'année).

Sa seule qualité est d'etre Canadien .

Par contre, il sait trés bien interroger subalternes pour pallier ses manques. (ca c'est une qualité ! )

Cela peut etre frustrant pour les immigrants possedant plein de bagages techniques et de haut niveau

[Biztalk]

Pour répondre à "Biztalk", "Rony Blade" à répondu à ma place, il n'y a donc aucun commentaire à rajouter, si ce n'est l'étroitesse d'esprit de ces propos et un jugement à l'emporte-pièce.

Bien vous savez, le nombre de fois que j'ai entendu des gens dirent qu'il n'est pas évident de se replacer après 40 ans. Évidemment, cette manière de penser n'est pas très constructive, mais j'imagine que ça peut être une certaine réalité, en particulier pour quelqu'un qui désire repartir à zéro.

Car immigrer, c'est un peu comme repartir à zéro. Vous aurez à vous reconstruire un cercle d'ami, une crédibilité professionnelle, vous n'aurez plus de repères. Y avez-vous bien pensé? Beaucoup tentent l'expérience sans trop penser à ces aspects. Mais si vous en êtes bien conscient, bien je vous dis allez-sy fort, mais en cas d'échec, n'aller pas tout mettre sur la faute des méchants Québécois.

Biztalk,

Fier botteur de cul d'immigrer.com

[jjv]

Pour répondre à "Biztalk", "Rony Blade" à répondu à ma place, il n'y a donc aucun commentaire à rajouter, si ce n'est l'étroitesse d'esprit de ces propos et un jugement à l'emporte-pièce.

Bien vous savez, le nombre de fois que j'ai entendu des gens dirent qu'il n'est pas évident de se replacer après 40 ans. Évidemment, cette manière de penser n'est pas très constructive, mais j'imagine que ça peut être une certaine réalité, en particulier pour quelqu'un qui désire repartir à zéro.

Car immigrer, c'est un peu comme repartir à zéro. Vous aurez à vous reconstruire un cercle d'ami, une crédibilité professionnelle, vous n'aurez plus de repères. Y avez-vous bien pensé? Beaucoup tentent l'expérience sans trop penser à ces aspects. Mais si vous en êtes bien conscient, bien je vous dis allez-sy fort, mais en cas d'échec, n'aller pas tout mettre sur la faute des méchants Québécois.

Biztalk,

Fier botteur de cul d'immigrer.com

Je ne dirais pas à zéro... En effet, quand tu reboote un ordinateur, il redémarre, il réexécute les programmes, mais pas forcément dans le même ordre si un élément est changé!

C'est cela, je pense une immigration, on reprend les bases qui restent inchangées (éducation, savoir vivre, acquits, expériences) mais l'environnement change, tout change autour de soit, sauf soi-même!

Les Québécois ne sont en rien responsables (et encore moins méchants!) de la réussite ou non, ils sont là, dans leur pays, leur environnement, c'est à nous à prouver que l'on peut apporter quelques choses de plus à leur édifice, pour qu'au final; cette édifice; soit aussi le notre.

Il est clair qu'àprès 40 ans c'est plus difficile, cela ne sera certainement pas facile, mais combien plus intéressant que de laisser son nez dans le guidon et de foncer toujours tout droit!

à bientôt

jj

[shihiro]

Je suis d'accord, on ne repart pas à zéro.

En fait on arrive ici, rempli d'un vécu qui a construit notre personnalité. Et ce vécu va continuer s'enrichir de nouvelles expériences au Québec.