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Liste des meilleurs films québécois


Curieuse

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  • Habitués

Pour ceux qui voudraient découvrir les meilleurs films québécois, ou pour ceux qui voudraient compléter leur savoir sur le sujet, voici une liste rédigée par le journal La Presse qui a questionné au cours des deux derniers mois, 50 personnes issues du milieu du cinéma. Des acteurs, des réalisateurs, et aussi des gens moins connus qui travaillent tous dans cette industrie. Les électeurs ont dressé chacun le palmarès des 10 films québécois quils considéraient comme étant les meilleurs.

Voici ce que la compilation des votes a donnée :

Les meilleurs films québécois

1. Mon oncle Antoine (Claude Jutra)

La campagne québécoise profonde des années 40. Dans un petit village minier, la veille de Noël, tandis que le propriétaire anglophone de la mine distribue des candies aux enfants, la mort frappe une maison de pauvres. Tiré d'un scénario de Clément Perron qui se souvenait de son enfance passée à Thetford Mines, ce film d'apprentissage décrit le passage de l'adolescence à l'âge adulte de Benoît (Jacques Gagnon). Sous l'influence de son oncle Antoine (Jean Duceppe), croque-mort et alcoolique, propriétaire du magasin général, et de l'homme engagé (Jutra lui-même), il découvre la vie, les femmes et la mort.

2. Les bons débarras (Francis Mankiewicz)

D'abord, il y a cette langue composée de mots crus, durs, tranchants, magnifiques. Qui prennent d'autant plus d'éclat qu'ils sortent de la bouche d'une fillette vouant un amour si absolu à sa mère qu'elle s'arrange pour éliminer tout autour ce qui pourrait nuire à cette relation qu'elle voudrait exclusive. La rencontre de la poésie de Réjean Ducharme avec la grande sensibilité artistique du cinéaste Francis Mankiewicz, disparu beaucoup trop tôt, a donné au Québec ce chef-d'oeuvre attendu et espéré.

3. Les ordres (Michel Brault)

Quatre ans après la crise d'Octobre, Michel Brault raconte l'arrestation de cinq victimes de la loi des mesures de guerre. Sobre, d'une facture imitant le documentaire, le film dénonçait sans pathos. Entouré d'Hélène Loiselle, Louise Forestier, Claude Gauthier et Guy Provost, Jean Lapointe y faisait montre de ses immenses talents de tragédien.

4. Léolo (Jean-Claude Lauzon)

Obsédé par la folie qui s'est emparée de toute sa famille à l'exception de sa mère (Ginette Reno), le jeune Léolo, 12 ans (Maxime Collin inoubliable dans ce rôle), croit trouver son salut dans le rêve. Il rêve qu'il est d'origine italienne et il se croit amoureux de la belle Bianca, sa voisine. Mais sa reconnaissance, il la trouvera auprès d'un «dompteur de vers» (Pierre Bourgault), le seul à discerner chez lui une aptitude pour l'écriture.

5. Le déclin de l'Empire américain (Denys Arcand)

Un groupe d'intellectuels, quatre gars, quatre filles, profs d'université pour la plupart, se retrouvent autour d'un coulibiac dans un chalet des Cantons-de-l'Est pour discuter de cul et régler le sort du monde. Il y a 17 ans, ce film de Denys Arcand avait fait tout un tabac : 2,2 millions de box-office au Québec et 400 000 entrées en France seulement, en plus de rafler le Prix de la critique à Cannes.

6. Pour la suite du monde (Pierre Perreault/Brault)

Deux raisons ont attiré les cinéastes à l'Île-aux-Coudres : la langue et la pêche aux marsouins (bélugas). Mais au travers du langage et des gestes quotidiens de la pêche s'est révélé tout un esprit mythique où figurent les mystères de la lune, le culte des ancêtres, la puissance des marées, la conception sacrale de la tradition, un sentiment d'identification au règne animal.

7. C.R.A.Z.Y. (Jean-Marc Vallée)

Dans un Québec en pleine Révolution tranquille, entre une mère très croyante et un père aimant mais traditionnel, Zachary, quatrième des cinq fils Beaulieu, cherche à se faire accepter malgré cette sensibilité qui le rend si différent de ses frères.

8. Un zoo la nuit (Jean-Claude Lauzon)

Du climat de violence exacerbée du début jusqu'aux notes déchirantes du Voir un ami pleurer de Brel sur le générique de fin, Jean-Claude Lauzon aura, dès son premier long métrage, imposé un style unique, novateur. En suivant son héros Marcel (Gilles Maheu) qui, après deux ans de réclusion, affronte la faune urbaine auprès de laquelle il doit trouver de nouveaux repères, le réalisateur de Léolo, lui aussi disparu beaucoup trop tôt, fait un détour bouleversant du côté des relations père-fils.

9. Jésus de Montréal (Denys Arcand)

Tourné trois ans après le succès international du Déclin, Jésus de Montréal propose une réflexion mordante sur la notion d'intégrité.

10. Les Invasions barbares (Denys Arcand)

Les Invasions barbares demeure un film extraordinairement émouvant. Non seulement par son propos, mais aussi par cette manière habile avec laquelle le réalisateur du Déclin apostrophe la réalité sociale contemporaine. L'histoire retiendra bien sûr les prestations inspirées de Rémy Girard, Stéphane Rousseau et de Marie-Josée Croze mais aussi les qualités d'auteur d'un cinéaste d'exception.

Pour la liste complète :

http://www.cyberpresse.ca/article/20070209...TS0103/70207204

Voir aussi :

http://www.cyberpresse.ca/section/CPARTS0103

Bon cinéma!

Modifié par Curieuse
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  • Habitués

C'est une liste très.. "intello". Il y a beaucoup de films là-dedans qui ne sont pas du tout grand public et pourraient en débouter plusieurs.

Surtout les films plus anciens comme les Ordres, c'est assez aride surtout si on ne s'intéresse pas de base au sujet du film. La crise d'octovre de 1970... et c'est pas vraiment le meilleur film pour donner un introduction sur le sujet. Pas le genre de films pour passer une petite soirée divertissante en famille, selon moi.

Avec des films plus récent comme la Grande Séduction, Crazy, Maurice Richard, etc on ne se trompe pas. Le cinéma québécois est devenu beaucoup plus populaire et grand public, ces dernières années. Petit film québécois récent et mal-connue que je conseille à tous... "L'audition" de Luc Picard, très touchant.

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  • Habitués

Bonjour curieuse,

Après 20 ans sur le sol Québecois j'ai une connaissance RAISONable des films québecois, quoi que j'apprécie au plus haut point les informations que tu partages avec nous.

Moi, je vais m'en servir

Mais dans le fond, tu n'es pas racisite :rolleyes: , je plaisante d'accord..., je sais qu'on t'a provoqué, mais j'aime tes interventions.

Merci encore.

simou

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  • Habitués
C'est une liste très.. "intello". Il y a beaucoup de films là-dedans qui ne sont pas du tout grand public et pourraient en débouter plusieurs.

On parle ici de chef d'oeuvres pas de films pop corn pour le samedi soir avec les boys.

Le film "Les ordres" pour n'importe qui, qui s'intéresse un tant soit peu au Québec, est incontournable. De plus, ses qualités cinématographiques (image, montage) et de jeu (Jean Lapointe est inoubliable) font que c'est une oeuvre à ne pas manquer, même des décennies après.

Ce sont des films qu'on peut voir et revoir quand notre esprit est disponible et quand l'envie nous prend de vivre un moment marquant.

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  • Habitués

À noter que le Gala des prix Jutra (nos oscars à nous) aura lieu dimanche le 18 février à 19h30 à Radio-Canada.

Les nominations pour le meilleur film sont :

Bon Cop, Bad Cop

Congorama

Un dimanche à Kigali

La Vie secrète des gens heureux

Pour voir tous les finalistes :

http://www.radio-canada.ca/television/jutr...tes/index.shtml

(Simou, merci à toi :) )

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  • Habitués
C'est une liste très.. "intello". Il y a beaucoup de films là-dedans qui ne sont pas du tout grand public et pourraient en débouter plusieurs.

On parle ici de chef d'oeuvres pas de films pop corn pour le samedi soir avec les boys.

Le film "Les ordres" pour n'importe qui, qui s'intéresse un tant soit peu au Québec, est incontournable. De plus, ses qualités cinématographiques (image, montage) et de jeu (Jean Lapointe est inoubliable) font que c'est une oeuvre à ne pas manquer, même des décennies après.

Ce sont des films qu'on peut voir et revoir quand notre esprit est disponible et quand l'envie nous prend de vivre un moment marquant.

Je ne nie nullement que ces films sont des chefs-d'oeuvre, je souhaitais seulement avertir les gens du type de films que plusieurs parmis eux sont : aride, pour un public averti. Je me rappelle encore de la réaction de ma classe de cégep d'un cours(optionnel) de cinéma québécois lors du visionnement du film "Les Ordres", "Pour la suite du monde"... c'est comme un peu écouter du Mozart : le génie de celui-ci est incontestable mais c'est innaccessible pour une bonne partie du public et celui-ci préfère écouter les Beatles, Elvis, etc..

Déjà, à mon avis, «Un Zoo Dans la nuit» et «Mon oncle Antoine» sont plus accessible.

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  • Habitués

Celui que je conseille et que j'ai vraiment ADORE: "la grande séduction" de Jean-François Pouliot

Alors louer-le, acheter-le, c'est vraiment une belle bouffée d'air pure et de bonne humeur.

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  • Habitués

Et pour les prix Génie, l'équivalent des Jutra mais pour tout le Canada, gala qui aura lieu demain le 13 février...

Prix Génie

Un trio de tête tout québécois

070109genie_27_n.jpg

Trois films québécois partent favoris pour remporter des prix au 27e Gala des prix Génie, qui récompense les productions cinématographiques canadiennes.

Ces trois films se démarquent par le nombre de nominations:

  • Maurice Richard: 13;
  • Bon cop, bad cop: 10;
  • Un dimanche à Kigali: 7.

Ils se retrouvent aussi en lice dans la catégorie du meilleur film aux côtés de Guide de la petite vengeance et Trailer Park Boys: The Movie.

Quatre de ces films sont en nomination dans la catégorie meilleure réalisation:

  • Érik Canuel pour Bon Cop, Bad Cop;
  • Jean-François Pouliot pour Guide de la Petite Vengeance;
  • Charles Binamé pour Maurice Richard;
  • Robert Favreau pour Un dimanche à Kigali;
Auxquels s'ajoute Stéphane Lapointe pour La vie secrète des gens heureux.

Il est à remarquer que trois de ces films sont mis en nomination dans les trois principales catégories scénario-film-réalisation:

  • Guide de la petite vengeance réalisé par Jean-François Pouliot et scénarisé par Ken Scott;
  • Maurice Richard réalisé par Charles Binamé et scénarisé par Ken Scott;
  • Un dimanche à Kigali réalisé par Robert Favreau qui en signe aussi l'adaptation cinématographique avec Gil Courtemanche.

060404kigali_n.jpg

Côté interprétation masculine, on retrouve les acteurs de ces films en nomination dans la catégorie premier rôle:

  • Roy Dupuis pour son interprétation du Rocket dans Maurice Richard;
  • Colm Feore pour son interprétation du policier anglophone dans Bon Cop, Bad Cop;
  • Patrick Huard pour son interprétation du policier québécois dans Bon Cop, Bad Cop;
  • Luc Picard pour son interprétation d'un journaliste dans Un dimanche à Kigali.

061019congorama1_n.jpg Congorama

On compte aussi Olivier Gourmet pour son interprétation du Belge à la recherche de ses racines dans Congorama.

Chez les femmes, les mises en nomination dans un premier rôle sont:

  • Jodelle Ferland pour son interprétation de Jeliza-Rose dans Tideland;
  • Julie Le Breton pour son interprétation de la femme du Rocket dans Maurice Richard;
  • Fatou N'Diaye pour son interprétation de la jeune Rwandaise dans Un dimanche à Kigali;
  • Ginette Reno pour son interprétation de la mère dans Le secret de ma mère;
  • Sigourney Weaver pour son interprétation de la femme autiste dans Snow Cake.

http://www.radio-canada.ca/arts-spectacles...genie-avant.asp

On le sait depuis longtemps mais pour ce qui est de la production cinématographique au Canada... le Québec est un peu dans une classe à part :)

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  • Habitués

Le cinéma québécois triomphe encore aux Génie

Lee-Anne Goodman

Presse Canadienne

Toronto

«Bon Cop, Bad Cop», comédie policière typiquement canadienne mettant en scène un duo de flics que tout oppose, a décroché le trophée du meilleur film, mardi, à la 27e soirée annuelle des prix Génie, supplantant notamment les oeuvres québécoises «Guide de la petite vengeance» et «Un dimanche à Kigali» dans cette catégorie.

Mais c'est Maurice Richard qui a accaparé le plus grand nombre de statuettes il en a récolté neuf, dont celle du meilleur comédien pour Roy Dupuis, même si le prix le plus convoité lui a échappé au profit de Bon Cop, Bad Cop, l'un des films ayant accumulé les meilleures recettes de l'histoire du cinéma canadien.

Le palmarès des prix Génie du cinéma canadien, édition 2007:

Meilleur film: Bon Cop, Bad Cop

Interprétation masculine dans un premier rôle: Roy Dupuis, Maurice Richard

Interprétation féminine dans un premier rôle: Julie Le Breton, Maurice Richard

Interprétation masculine dans un rôle de soutien: Stephen McHattie, Maurice Richard

Interprétation féminine dans un rôle de soutien: Carrie-Anne Moss, Snow Cake

Meilleur documentaire: Manufactured Landscapes, Jennifer Baichwal, Nick de Pencier, Gerry Flahive, Daniel Iron, Peter Starr

Meilleure réalisation: Charles Binamé, Maurice Richard

Meilleure direction artistique: Michael Proulx, Maurice Richard

Meilleurs costumes: Francesca Chamberland, Maurice Richard

Meilleures images: Pierre Gill, Maurice Richard

Meilleur montage: Michel Arcand, Maurice Richard

Meilleure musique originale: Jean Robitaille, Sans elle

Meilleure chanson originale: Jennifer Kreisbery, Have Hope, tiré du film Unnatural and Accidental

Meilleur son d'ensemble: Dominique Chartrand, Gavin Fernandes, Nathalie Morin, Pierre Paquet, Bon Cop, Bad Cop

Meilleur montage sonore: Claude Beaugrand, Olivier Calvert, Jérôme Décarie, Natalie Fleurant, Francine Poirier: Maurice Richard

Meilleur scénario: Philippe Falardeau, Congorama

Meilleure adaptation: Robert Favreau, Gil Courtemanche, Un dimanche a Kigali

Meilleur court métrage dramatique: Le Rouge au Sol» Maxime Giroux, Paul Barbeau

Meilleur court métrage danimation: The Danish Poet,» Torill Kove, Lise Fearnley, Marcy Page

Prix Claude-Jutra, ex-aequo: Julie Kwan, Eve and the Fire Horse; Stéphane LaPointe, La Vie secrète des gens heureux

Bobine dor: Bon Cop, Bad Cop

Prix spécial en maquillage: Nick Dudman, Beowulf and Grendel

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