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Deux milliards de barils de pétrole en Gaspésie?

7 juillet 2006

Denis Lalonde, LesAffaires.com

Une guerre entre Québec et Ottawa empêche l'exploration de la mégastructure sous-marine Old Harry, située à environ 80 kilomètres au large des Îles-de-la-Madeleine.

Selon le Journal de Québec, la structure pourrait contenir entre quatre et cinq billions de pieds cubes de gaz naturel, c?est l?équivalent de 2 milliards de barils de pétrole.

Mais voilà, Québec et Ottawa estiment tous les deux que le territoire leur appartient et il est donc impossible d?obtenir les permis d?exploration.

Si le litige venait à être réglé, cela ne signifie pas pour autant que la mégastructure serait automatiquement exploitée, car les frais d'exploration pourraient en décourager plusieurs, selon certains experts.

L'exploitation pourrait commencer bientôt

L'or noir de la Gaspésie

Éric Émond

Le Journal de Québec

04/07/2006 16h59

Il y a bel et bien du pétrole en Gaspésie et les plus optimistes croient que d'ici à quelques mois, quelques entreprises l'exploiteront d'une façon significative.

Une compagnie de Rimouski, Pétrolia, et ses partenaires Junex et Gastem ont annoncé, la semaine dernière, que le puits Haldimand, à moins de cinq minutes en voiture du centre-ville de Gaspé, pouvait produire quotidiennement une trentaine de barils de pétrole.

Toujours en Gaspésie, Junex, une firme de Québec, exploite, en montagne, le puits Galt 3 qui procure tous les jours une vingtaine de barils de pétrole.

«Le Québec est probablement assis sur un patrimoine important que, pour l'instant, on n'exploite pas», a dit le professeur du département de géologie et de génie géologique de l'Université Laval, Pierre-André Bourque.

Selon lui, les preuves géologiques de la présence d'un système pétrolier sous le Québec ne sont plus à faire. Il s'agit plutôt de trouver les réservoirs.

«Le potentiel est relativement élevé, mais il reste à réaliser.»

De bonnes chances :

Il existe du pétrole en Gaspésie, mais on est encore à des années-lumière de la province reconnue pour l'exploitation de cette ressource, l'Alberta.

«On a autant de chances de trouver ici ce qu'il y a en Alberta qu'eux avaient à l'époque», soutient le grand patron de Pétrolia, André Proulx.

L'exploitation du puits Haldimand entraîne de belles perspectives et M. Proulx croit qu'un autre puits, qui sera bientôt creusé pas très loin, devrait produire autant.

Si c'est le cas, pense-t-il, l'exploitation pétrolière en Gaspésie «va débloquer. On parle ici d'une question de mois.»

«Notre opinion, c'est que le piège (secteur où l'on trouve du pétrole) que nous avons pris avec Haldimand est un petit piège.»

Chez Junex, Jean-Yves Lavoie affiche davantage de prudence. La roche sous la Gaspésie se compare à celle qu'il y a en Alberta, sauf que pour l'instant, le territoire offrant un potentiel pétrolier (en gros la Gaspésie) demeure plus restreint que ce qu'on retrouve dans la plus riche province du pays.

«On essaie d'être prudent, parce que nous faisons office de pionnier», dit-il.

État immature :

Les petites compagnies québécoises qui scrutent le sol gaspésien ont donc des preuves à faire et, pour y arriver, il n'y a pas des tonnes de solution: il faut creuser.

«L'exploration est à l'état immature au Québec, il n'y a presque pas eu de travaux», rappelle Pierre-André Bourque.

On cherche du pétrole depuis plus de 100 ans en Gaspésie. Pendant tout ce temps, fait remarquer le professeur de l'Université Laval, il y eu, tout au plus, une centaine de forages dont une dizaine sur des bases scientifiques.

En Alberta, l'an dernier, il y a eu un peu moins de 20 000 forages.

Il faut donc creuser, sauf que pour ce faire, il faut de l'argent, beaucoup d'argent. Un forage nécessite normalement un investissement variant entre 1 et 1,5 million de dollars.

Pour les petites compagnies québécoises, la dépense est donc salée et avant de sortir les appareils, elles doivent effectuer le plus de vérifications possible, afin de ne pas manquer leur coup.

Le grand gisement de Leduc, en Alberta, a été trouvé après le forage de 133 puits et c'est la découverte de ce gisement qui a marqué le début de la production pétrolière.

canoe.ca

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