Coup de gueule

[Invité]

Je suis au Quebec depuis le 15 septembre, date à laquelle les galères ont commencé.

C'edt pour le boulot de mon mari que nous avons tenté l'aventure. Le problème, c'est que le salaire prévu a diminué de moitié... Résultat, je cherche à me mettre à travailler.

Je suis infirmière et avais entamé de France les procédures por ontenir mon permis de travail. J'apprends dernièrement qu'il faut que je fasse un stage pour valider ma pratique (non rémunéré).J'ai tel dans certains hopitaux aux alentours et ils ne veulent pas de moi...demain, je continue de faire ma quête.

Mis à part le travail, nous avons acheté une voiture qui n'a cessé de tomber en panne et qui donc nous a couté bien plus chère que nous le voulions.

Mis à part la voiture, nous galèrons pur trouver une nounous pour nos enfants. Ils sont bien sûr inscrits en garderie, mais sur liste d'attente probablement jusqu'à l'année prochaine.

J'trouve que ca commence à faire beaucoup et nous parlons d'un retour en France.

On est pourtant bien ici, on a une petite cabane au fond des bois, on voit des écureuils et des chevreuils quasiment tout les jours.

[kremmig]

Salut,

Je suis au Quebec depuis le 15 septembre, date à laquelle les galères ont commencé

... ben si tu parles de l'année 2003 ... c'est plus que récent (19 jours)

Le problème, c'est que le salaire prévu a diminué de moitié... Résultat, je cherche à me mettre à travailler.

Que veux-tu dire ? Entre le salaire promis et le réel ... l'employeur a fait une "coupe" de 50% ... ou tu parles du montant net, impôt sur le revenu donc déjà déduit

J'apprends dernièrement qu'il faut que je fasse un stage pour valider ma pratique (non rémunéré).

Tu n'as pas cherché à te renseigner avant de quitter la France sur la profession d'infirmière pour les diplômés hors-Québec ?

nous avons acheté une voiture qui n'a cessé de tomber en panne et qui donc nous a couté bien plus chère que nous le voulions

Il est vrai que les voitures française ne tombent jamais en panne et ne coûte jamais plus cher que l'on avait prévu !

Ils sont bien sûr inscrits en garderie, mais sur liste d'attente probablement jusqu'à l'année prochaine.

Même remarque que pour "infirmière" mais à part le fait que comme tu ne pensais pas travailler ici je comprends que tu n'ais pas cherché d'info

J'trouve que ca commence à faire beaucoup et nous parlons d'un retour en France

C'est vrai que cela fait beaucoup de difficultés.

Pour conclure j'ai toujours du mal à comprendre, que ce soit pour un visa de travail temporaire ou un visa permanent que les nouveaux arrivants se plaignent de tonnes de choses alors qu'avec un minimum de recherche avant de partir (ce qui me paraît être normal pour prendre une décision) ils seraient mieux préparés ...

Bien sur c'est difficile, bien sur tu pourra savoir toutes les informations possibles avant le départ cela n'empêchera pas les problèmes (de voiture ...) mais il y a un minimum.

Rien n'est facile ici ... nous ne sommes plus en France mais croyez-moi le fait d'avoir déjà la langue française en commun c'est un gros plus...

Avant de venir ici, il faut savoir pourquoi ...

Bon courage

Kremmig

[Invité]

Te laisse pas décourager, ce sont sûrement les premières difficultés les plus dures à avaler car on les avait pas prévues celles-là. Et puis le pays vous plait, il faut réfléchir à ce qui pêche et pourquoi.

Effectivement comment est-il possible que le salaire se retrouve diminué de moitié ? Si c'est un employeur pas sérieux qui a fait miroiter qqch qui s'avère faux, alors il faut en changer (de l'avantage de pouvoir quitter une job quand on veut).

Il faut pas baisser les bras si tôt ce serait dommage, non ?

Dis nous dequelle profession il s'agit pour ton mari, dans quelle région vous êtes, etc... des membres du forum pourraient vous conseiller ?

Djool.

[Invité]

y'en a vraiment qui parte à l'aventure ...

Bertrand1980

[jamaique]

Djoolaya a raison, accrochez vous.

Peut-être n'es tu pas obligée de faire ton stage à temps plein, mais à mi-temps? A ce moment là, tu pourrais travailler dans autre chose, n'importe quoi d'autre pour quand même avoir des revenus. Peut-être ces hopitaux te feront-ils plus confiance si tu t'accroches, en commançant par une jobine?

Je n'ai pas de solution miracle, mais tu peux toujours essayer.

[FrenchPeg]

Effectivement tout ça peut être décourageant, mais il est vrai que quand on avoue ainsi "partir à l'aventure", faut savoir aussi un peu assumer ;-).

Cela dit, effectivement ça fait pas bien longtemps si je comprends bien, même pas 2 mois que vous êtes ici! Patience et persévérance! 2 mois c'est tellement rien!

Il faut alors vraiment faire la part des choses : Si vraiment vous y tenez à votre cabane au Canada, ça vaut peut-être quelques sacrifices qui seront vite passés. Une job moins payée pour patienter, plus de patience et d'ouverture d'esprit pour toi et accepter les démarches pour faire ton métier (très en demande) ici.

Si tout ça c'est trop d'efforts et qu'effectivement vous vouliez avoir une bonne situation avec un seul gros salaire et aucune difficulté, là effectivement... et que tout le reste ne pèse pas lourd dans la balance, il ne vaut peut-être pas mieux pas insister. Comme on dit souvent, pour faire fortune, c'est pas le Québec qu'il faut choisir...

[Colonel Higgins]

Salut,

Et bien moi j'ai le sentiment en te lisant que tu prends en plein visage d'un seul coup ce que personnellement je prépare, investigue, me rensigne etc. etc. depuis presque 2 ans !

Alors forcément c'est pas facile !

Franchement les problèmes et les questions que tu te poses sont plus ou moins les mêmes pour nous tous il me semble, seulement C plus facile de se poser les bonnes questions avant d'arriver et d'avoir le temps de bien y répondre et se préparer dans le confort du quotidien...

... plutôt que de devoir improviser dans l'urgence et un peu perdue comme tu semble l'être...

Maintenant je te dirais qu'à coeur vaillant rien d'impossible

Juste pour ma gouverne... y'en a bcp. ici qui vont immigrer alors qu'ils n'ont jamais mis les pieds outre-atlantique ? et qui ne se sont pas renseignés durant des mois sur les jobs, le pays, la culture etc. etc. ???

A moi ça me paraît dingue... mais ça C peut-être parceque j'aime pas les surprises

bon courage LaureB !!! en général la pugnacité finit payer

JB

[Toursette]

Faut pas lacher comme ca , ce serait donner raison aux maudits francais

Trouve toi un job en attendant de valider ton equivalence...ds n'importe quel domaine

Moi, j'hesiterai pas a aller vendre des frites au Mc do pour nourrir mon fils qd j'arriverai...pourvu qu'il manque de rien...

Y a pas de sot mètier tu sais...c'est pas dégradant...c'est enrichissant

Le tout est de vouloir s'adapter

bon courage

Toursette

[Invité]

Il est évident que c'est pas cool pour un début mais faut pas lacher aussi rapidement.

Penses au temps que la procédure d'obtention de visa a prise, vous ne pouvez pas tout laisser tomber au bout d'un mois et demi

Quand aux problèmes de voitures, ça pouvait aussi bien t'arriver en France.

Pour le boulot de ton mari, même question que Kremmig, qu'en est il exactement ?

Essayes de trouver un job genre à mi-temps histoire de bosser en attendant de pouvoir faire ton vrai métier.

Courage

[Tchoupy]

courage. .cette nouvelle vie démarre difficilement...alors mordez sur votre chique comme on dit chez moi et surtout tenez bon....vous finirez bien par y arriver!

deux mois ce n'est pas long et essayer de trouver un autre job pour commencer et si besoin est essaye de trouver une personne qui te gardera ton enfant mais un peu plus cher..le bouche à oreille..c'est ce qu'il y'a de mieux..et puis après essaie de trouver moins cher!!!!

Je sais que les mots ne changent rien mais je vous souhaite bien du courage.

Bizzes.

Tchoupy

[schumarette]

Ecoutes, y'a tellement une pénurie de personnel médical ici que tu devrais trouver un stage rapidement !! Mais moi aussi, je suis étonnée !!

Tu es venue ici avec quel statut ? Que fait ton mari ? est-il venu pour lui seulement ? Pourquoi ne t'es pas pas renseignée à l'ordre des infirmières ?? On t'aurait renseigné, c'est certain !

J'ai dû les appeler pour un renseignement pour ma fille et elles sont super sympas !! Renseignes-toi bien auprès d'elles autres !! Puis vois avec un CEGEP si tu ne peux pas faire valider certains de tes acquis.

J'avoue que ton cas me parait bizarre !! Tes enfants ont quel âge ? Peuvent-ils aller dans une école pré-maternelle ?

Tu parles de salaire diminué de moitié : est-ce par rapport à vos salaires français ? car personne ne peut te couper ton salaire en deux, sauf si tu es passé de 40 h de boulot à 20 H. Expliques-nous, je trouve que ça fait beaucoup pour une seule personne !!

[Invité]

Bonjour à tous,

A travers ce coup de gueule, il s'agissait d'obtenir des informations, des témoignages liés à des expériences diverses et variées. Nous n'attendions pas de solutions miracles. Nous ne nous remettons ni à Dieu ni à ses saints pour monter quelque projet que ce soit. Dans l'ensemble, les réponses qui ont été faites ressortent davantage du jugement hâtif que du conseil avisé. Sans doute n'avons-nous pas été assez précis. Alors à mon tour de résumer : je travaille à l'université Laval en tant que chargé de recherches en histoire. En venant au Québec, j'ai été intégré à une équipe qui obtenait des subventions du gouvernement fédéral. Au bout de deux semaines, quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre que notre budget allait être divisé par deux par un gouvernement qui, ici comme ailleurs, envisage les Sciences humaines en terme de rentabilité ce qui, évidemment, est intellectuellement peu raisonnable... Conséquence directe : mon salaire est aussi divisé de moitié. Etant chercheur invité, je ne peux travailler en dehors de l'université ni même exercer de "petits jobs" (tant pis pour les frites de McDo...). La seule alternative qui me reste est subir ou partir. Le problème est que je ne suis pas seul. Si, à l'origine, mon salaire devait suffire pour subvenir aux besoins d'une famille de quatre personnes (les petits ont 3 ans et demi et un peu plus d'un an), ce n'est plus le cas. Contre qui retourner mon ire ? Le directeur de recherches ? L'université ? Le gouvernement ? Tout cela est vain. Souhaitant néanmoins tout faire jusqu'à ce que la situation s'améliore, il a fallu envisager que mon épouse obtienne son équivalence (infirmière diplômée depuis 6 ans en France) pour travailler ici. Lorsque nous avons préparé ce projet, n'en déplaise aux contradicteurs, nous n'avons pas lésiné sur les moyens pour arriver à nos fins. Mais entre le moment où nous avons commencé les démarches et aujourd'hui, les procédures n'avaient pas le même caractère impératif. Nous avions cherché l'information. Elle s'avère aujourd'hui périmé. Et les problèmes s'enchaînent. Si nous écrivons dans ce forum, c'est pour obtenir des encouragements, des idées.... Pas des jugements sarcastiques et, manifestement, par trop hâtifs. Notre situation est complexe mais, si nous devons battre notre coulpe, force est de constater qu'il y a aussi une part importante de malchance dans notre aventure. Au fait, relativement à la préparation d'un séjour à l'étranger et à la nécessité de connaître le pays, je suis tout à fait d'accord. D'ailleurs, il m'arrive de travailler en tant que conférencier dans une agence de voyage culturelle parisienne. Et l'une de mes spécialités est la civilisation nord-américaine... Il ne me semble donc pas méconnaître le pays... Mais voilà, il arrive parfois que le hasard (que les anciens Romains, dans leur grande sagesse nommaient "sors") sème nos parcours d'obstacles qui semblent, pour l'heure, infranchissables, même avec la meilleure volonté du monde et la meilleure préparation préalable possible...

L'époux de LaureB

[shagrine]

Je peux pas trop d'aider, si ce n'est t'encourager!

C'est sur que ca ne doit pas être évident à vivre, et que vous devez vous poser milles et une questions.

As tu consulté les FAQ? tu y trouveras peut etre une solution...

Bon courage.

[vh.ds]

Franchement, vous avez pas de bol !

Comme quoi, quand la malchance se mêle d'un truc, pffff...

Est-ce que tu (le mari de Laure) peut espérer avoir un statut rapidement qui te permette de travailler aussi en dehors de l'université ?

Ou alors faire un autre travail à l'université ?

Ou voir si une autre université ne t'accepterait pas, en te donnant un salaire plus correct ?

[schumarette]

Ok !

Là, au moins, c'est plus clair et je pense que tout le monde comprend bien votre cas.

Peut être que certains des posts t'ont paru sarcastiques, mais des fois, on peut douter de la véracité des propos de certains.

Mallheureusement, je ne peux pas vous éclairer Pour toi, je ne sais pas si tu as un recours : as-tu eu un contrat ? Ne peux-tu pas récupérer des heures dans une autre université ? Renseignes-toi bien, je pense que ça doit pouvoir se faire.

Pour ta femme, hé bien, je ne vois, comme je te l'avais dit avant. que l'ordre des infirmières qui pourra vraiment la guider.

En tout cas, je suis bien désolée pour vous et j'espère que vous trouverez rapidement une solution à votre problème.

Amicalement

[Invité]

... un gouvernement qui, ici comme ailleurs, envisage les Sciences humaines en terme de rentabilité ce qui, évidemment, est intellectuellement peu raisonnable

...

Et l'une de mes spécialités est la civilisation nord-américaine...

intellectuellement peu résonnable ? pour quelqu'un qui connait l'amérique je suis plutot étonner d'entendre ça. Les sciences humaines n'ont pas un traitement particulier. Tout doit avoir une rentabilité en amérique, c'est le nerf de la guerre. Pas de rentabilité => pas de recherche.

A+

Bertrand1980

[Passemots]

J'ai travaillé pendant 20 ans à l'Université Laval et je suis étonnée que le département d'histoire ne t'aie pas mentionnée que ton salaire était lié à une subvention qui pouvait être modifiée ou non renouvellée. J'ai souvent appliqué sur des postes subventionnés (non-syndiqués) et c'était la première chose qu'on nous disait: "vos conditions d'embauche sont liées aux décisions de nos organismes subventionnaires qui peuvent décider de réajuster le montant de leur subvention". La règle est la même pour tous Québécois ou non. Un poste de chargé de recherche est toujours un emploi précaire. C'est triste que ça t'arrive, mais j'ai connu plusieures personnes à qui c'est arrivé après plusieures années dans le même poste.

Passemots qui sympathise mais qui trouve que tu as manqué d'information

[Invité]

Comment c'est passé la négociation des conditions de divisions par deux du salaire.

Il me semble qu'il y aurait la place pour négocier des allègements sur les contraintes qui t'empechent d'exercer une autre activités pour compléter.

As-tu la version commentées des normes du travail ? as-tu le Protocole d'entente de ton 'association' a l'université Laval ? je suppose que tu les a déjà épluché.

Puisque toute l'équipe a du subir cette coupe, il ne s'agit pas seulement de dire amen, mais c'est un changement profond de ce qui a été convenu dans le contrat....

en principe, il doit y avoir des compensations. Ilspourraient par exemple faire appel au RH de l'UdL pour trouver quelques heures de jobs a ceux qui le demandent... il y a bien des petites jobs en interne ?? a défaut de pouvoir renégocier ce qui est entendu dans le cadre de ton visa de travail tempo (si j'ai bien compris) qui te bloque actuellement (quoique la l'employeur n'a pas tenu ses engagements, et a de plus était limite 'négligent'...

Au sens de la loi, il a presque caché que tu prenais un risque financier... savait-il que ces budgets allaient etre coupé ? est-ce que c'était dans l'air, tout le monde sentait le couperet plus ou moins, mais il ne te l'a pas mentionné ?? tu aurais alors moyen de plaider ta cause... non pas pour retrouver ton salaire négocié et qui a tenu 2 semaines (ca frise la malhonneteté), mais pour percevoir des compensations/obtenir des facilités pour compléter tes heures ailleurs...

Curve, à Polytechnique...

[Invité]

Tiens le message de passemots n'était pas visible lorsque j'ai commencé a écrire le mien... je saisis mieux le cadre...

Curve

[Invité]

Il n'y a pas eu de Protocole d'entente a l'UdL pour les chargés de Recherche depuis le passage de Passemots ??

Il disait qu'il n'y avait rien comme forme de syndicat ou d'association... ca a évolué ?

Curve