Le Québec, c'est magnifique mais ...

[Redflag]

Salut la gang,

Je comprends ce que les "chiâleux" du fil veulent dire, j'ai moi-même ressenti cela et le ressens parfois encore. On se promène au bord d'un lac, et aucun accès libre : tout a été divisé en parcelles privées pour des chalets. Les accès "libres" sont ceux des parcs provinciaux et fédéraux, où la construction est interdite, mais il faut avoir payé des droits d'accès.

Une fois, je me suis dit qu'en montant dans le nord, ce serait libre : peine perdue, on arrive dans des pourvoiries, droit de passage de 5 ou 6$ pour entrer sur la piste et l'immense territoire

Au Québec le peuplement s'est d'abord fait en suivant le St Laurent et les voies navigables, moins de personnes, donc moins de chemins.

Voilà une partie de l'explication ! Les chemins construits au début de la colonisation sont majoritairement devenus les routes publiques et les chemins privés d'aujourd'hui. Il n'y a pas de deuxième ou troisième réseau.

Évidemment il y a encore quelques critères à prendre en compte. Faire une petite marche dans la nature, oui, on va en trouver beaucoup. Faire de la randonnée est plus sélectif. Il y en a, mais pas tous les deux mètres si vous voyez ce que je veux dire. Et la encore, on met ca en relation à la taille du Québec, on pourrait croire (a première vue) que cela pourrait être bien plus.

Je pense que la distinction dont il est question dans ce fil est bien ce dernier point.

D'accord avec ça.

Redflag

[Cavallero]

Sur l'importance des rivières (donc l'absence de chemins), voir:

http://www.iforum.umontreal.ca/Forum/Archi...article4314.htm

Armés de leurs avirons, ils étaient les camionneurs du 18e siècle filant sur les autoroutes de l?époque: les rivières.

Professionnels du voyage

Les coureurs de rivières sont généralement de jeunes hommes qu?on décrit comme des aventuriers dans l?âme.

ou le bouquin de Desrosiers, Les engagés du grand portage.