Habitués grizzli Posté(e) 7 décembre 2005 Habitués Posté(e) 7 décembre 2005 http://www.lapresseaffaires.com/nouvelles/...tml&ref=accueilFace à un problème de recrutement de main-d'oeuvre spécialisée, quelques-unes des plus grandes entreprises du Bas-Saint-Laurent se donnent la main pour recruter cette main-d'oeuvre.L'un des moyens les plus efficaces pour trouver une solution au recrutement de chercheurs ou de cadres supérieurs et un emploi pour leur conjoint(e) est l'entraide, presque un maillage, des institutions et des compagnies !Un réseau de contacts qui se donne régulièrement un coup de main afin de pouvoir attirer une ressource spécialisée qui, souvent, ne déménage qu'à la condition que le partenaire familial trouve ou ait une chance de trouver du travail.«C'est assez exceptionnel que ces contacts se fassent spontanément entre compagnies et organisations même jusqu'à Premier Tech Rivière-du-Loup», dit Alain Lavoie, directeur général de Océanova Biotechnologies.Martin Beaulieu et Sophie Dubé travaillaient à Lausanne en Suisse avant de retraverser l'Atlantique. Le premier occupe le poste de directeur scientifique chez Oceanova Biotechnologies. Sa conjointe est directrice des finances chez Puribec.«Comme ma conjointe est experte comptable, c'est une profession où il est plus facile de se trouver un emploi. Dans mon domaine, les endroits où je peux travailler sont moins nombreux. Mais je ne serai pas allé dans un endroit où ma conjointe n'aurait pas pu travailler. À Lausanne, si ma conjointe n'avait pas pu travailler, je ne suis pas sûr que j'aurais accepté le poste», dit Martin Beaulieu.«Je vais souvent faire un tour à des réunions pour consolider le réseau de contacts. Le réseautage fonctionne bien et possède une dynamique intéressante. L'idéal serait d'avoir une banque de postes disponibles.»Un souhait qui a été entendu à la Chambre de commerce de Rimouski. Un comité spécial de «main-d'oeuvre recrutement» verra le jour afin, dit son président, Patrick Scanlan, de provoquer des échanges plus formels et de rejoindre le plus grand nombre d'organisations.«Les gens sont très intéressés par cette démarche car on sait que 80 % des emplois ne sont pas affichés. Nous avons aussi demandé à nos membres de nous faire part de leurs besoins en personnel de haut niveau pour créer une base de données.»Le Centre de recherches en biotechnologies marines (CRBM) a aussi été mis à contribution. «Une personne a été engagée dans une spécialité difficile à trouver pour un contrat chez un client dont le conjoint fait partie du corps médical», donne comme exemple Guy Viel, directeur général du CRBM.Au Centre hospitalier régional de Rimouski, Judith Raymond, agente de recrutement et de communications, constate aussi cette très grande ouverture à ce propos des organisations et des compagnies pour l'accueil d'un conjoint ou d'une conjointe quand un médecin ou un autre professionnel du monde médical veut oeuvrer au sein de cette institution en amenant dans le Bas-du-Fleuve toute la famille. Citer
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