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Conseils demandés pour situation atypique


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  • Habitués
Posté(e)

Bonjour tout le monde !

Je vais essayer d'être clair, car ma situation est complexe, d'où ma perplexité.

J'ai rencontré l'âme s?ur au Québec par le biais du Web. Je suis Belge de Belgique et sans-emploi. J'ai 42 ans. Mon amie et moi avons convenu de vivre ensemble au Québec. J'ai voulu répondre au test d'auto-évaluation, mais à ce niveau déjà, je coince, parce que ma situation est atypique et très irrégulière.

J'ai dû, pour des raisons familiales complexes, afin de travailler, interrompre mes « études » à 14 ans, si bien que je n'ai aucun diplôme. Cependant, ma culture est largement celle d'un universitaire. En effet, je suis autodidacte. Je suis écrivain, mais cela ne m'a jamais rapporté un seul sou. L'écriture est ma pratique quotidienne, mais je vis grâce aux allocations de chômage, depuis plus de dix ans ! En Belgique, c'est possible, et c'est la réalité de maints artistes. J'ai suivi diverses formations dont aucune ne délivrait de papier : animation d'atelier d'écriture, animation des loisirs et du tourisme, théâtre. Ces dernières années, j'ai fourni des prestations bénévoles (par passion) ou au noir, en animant régulièrement des soirées culturelles (présentation d'artistes, lectures publiques), et en organisant des expositions sur divers thèmes pour un centre culturel (conception de A à Z). Comment faire connaître ces expériences et mes acquis d'autodidacte quand aucun papier officiel ne prouve ça ? Je n'ai pas la moindre chance d'être pris si j'indique que je suis depuis dix ans au chômage et que je n'ai pas le moindre diplôme. Mes seuls points favorables sont ma connaissance impeccable du français parlé et écrit, ma bonne connaissance de l'anglais et le fait que j'ai un neveu établi à Montréal depuis de nombreuses années (métier de bouche). Sur aucun formulaire je ne vois qu'on peut renseigner un amour au pays d'accueil, or c'est tout de même important, car c'est avec elle que je vais vivre et donc le souci de disposer d'un pécule pour subsiter au moins 3 mois de manière autonome ne se pose pas pour moi, même si bien sûr je ne compte pas vivre d'amour et d'eau fraîche.

J'ai un projet de travail là-bas : création d'ateliers d'écriture pour adultes et enfants, soirées lectures d'?uvres littéraires. Je pense que cela ne suffira pas et qu'il me faudra trouver un petit job à côté. En dépit de mon état de chômeur, je suis quelqu'un de très actif.

Je voudrais mettre de mon côté toutes les chances et ne pas commettre d'impair, car j'aime cette femme et mon immigration est l'unique solution (elle a un enfant et un bon job).

Des conseils ?

Je vous remercie !

Un joyeux Noël à tous !

  • Habitués
Posté(e)

Pourquoi ne pas mettre le dossier au nom de cette femme? Si elle a un bon job, elle aura sans doute plus de chances d'être acceptée.

Elle serait le requerant principal et vous le conjoint.

Je reconnais que l'amour que l'on voue au pays dans lequel on a choisit d'élire domicile devrait jouer plus que tout.

Mais hélas, il en va autrement. Le Canada cherche des gens qualifiés et en bonen santé qui vont pouvoir accroitre la richesse nationale.

Sinon, je pense aussi que vos publications, bien qu'elle n'aient rien rapporté, montrent bien tout de même que vous n'êtes pas au chomage depuis 10 ans, c'est un métier à part entière ! Les lister et éventuellement fournir un moyen aux examinateurs de vérifier vos dires remplacerait sans aucun doute une expérience professionnelle.

N'en demeure pas moins que vu la quantité de dossiers traités, je doute qu'ils traitent l'exception. Aussi, les services d'immigration sont-ils obligés de sa baser sur des critères quantifiables, comme le nombre d'années d'études.

Ca n'est pas forcément un critère significatif, mais il faut reconnaitre que dans 95% des cas ca l'est.

C'est pourquoi je vous encourage vivement à mettre le dossier au nom de votre compagne.

Bonne chance !

Posté(e)

A mon sens, tu devrais partir rencontrer tous les gens avec qui tu as travaillé et leur demander des attestations, ne sreait-ce que des attestations de collaboration de participation, de bénévolat.... je pense que ça, tu devrais trouver facilement Déja ça ce sera positif dans ton CV. d'autre part, tes écrits et publications, tu devrais les lister et les citer. Quant à tes années expérience d'écriture, essaie de la transformer en année d'expérience littéraire ce qui peut être sera eventuellement accepté si c'est bien formulé.

Dernier point. Je suppose que vas être parrainé et cela pourra être (au conditionnel) plus facile si tu avais à être le requerant principal.

Bon courage.

  • 2 weeks later...
Posté(e)

A mon avis, tu n'as pas beaucoup de chance d'immigrer au Canada. sad.gif

Bonne chance quand même.

Tarbais.

Posté(e) (modifié)
Elle serait le requerant principal et vous le conjoint.

Queenie ! Arrête de fumer ! Ou mets tes lunettes ! hihi

Elle est Québécoise !!! Elle ne peut donc pas remplir la demande d'immigration à sa place !! wink.gif Allez! C'est pas grave ! On va dire que ce sont les restes du réveillon qui ont floué ta vue wink.gif hehehehe

Sianhurley, si tu remplis le test en ligne, en étant aussi fidèle que possible à la réalité de ta situation, tu auras déjà un début de réponse: tu sauras de suite si, en fonction de ton expérience et de ta situation, tu es admissible ou pas.

Si tu l'es et bien lance-toi et envoie la DCS.

Si tu ne l'es pas et bien il reste la solution du parrainage (quoique ... je pense qu'il faut être conjoint de fait et en apporter la preuve, ou être marié. Mais là, je me trompe peut-être).

Bonne chance à toi !!

Modifié par Mylène
  • Habitués
Posté(e)

La solution la plus adéquate, que ma blonde et moi avons finalement choisie, sans nous forcer beaucoup, c'est le mariage. Je partirais là-bas sans doute en juillet et nous nous marierions sur place. Elle me parrainerait ensuite. Une fois marié, je peux obtenir un permis de travail, ai-je lu. C'est important pour moi, car je ne veux pas dépendre d'elle, et si je quitte une situation foireuse en Belgique, pays immobile, royaume pervers de l'assistanat, ce n'est pas pour devenir un assisté social au Québec. Nous habiterons Joliette (Lanaudière). Un neveu à moi est installé à Montréal depuis 8 ans et m'a promis son aide pour du boulot. Ce ne sera pas facile, vu mon âge, mais je ne fais pas mon âge, je suis en excellente santé et sportif. Et puis, de toute façon, je ne cesse pas d'écrire. Mon meilleur ami vient de signer un contrat d'édition chez Gallimard et cela m'encourage beaucoup pour achever un roman difficile et envoyer le manuscrit.

J'aimerais connaître l'expérience de ceux ou celles qui ont tenté l'aventure via le mariage.

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