En phase de précontemplation

[jazzote]

Bonjour à tous,

Nous somment actuellement en phase de précontemplation (comme on le dirait d'un aspirant à la psychothérapie ). Bref l'idée a germée il y qq semaines, mais on se tâte, on se renseigne, on étudie la faisabilité, c'est encore un peu fantasmatique. On envisage un séjour l'an prochain pour se faire une idée plus concrète.

Ma compagne est infirmière et je suis médecin (très original, je sais), pas mariés et sans enfants.

Personnellement psychiatre hospitalier (contractuel, bientôt PH), après 1ers renseignements, à vue de nez, ça semble faisable. Elle est ISP, infirmière de secteur psychiatrique, diplôme particulier supprimé en 92 qui n'a toujours pas de reconnaissance européenne (mais récemment on leur a accordé l'équivalence d'une maîtrise). Là, la faisabilité semble un peu plus compliquée..

Merci aux contributeurs de ce forum qui nous ont permis de nous faire une petite idée, et aux contributions à venir

[blutch011]

Émigrer après 45 ans, ça va être le défi de toute une vie. Je ne sais pas si vous allez devoir repasser par des équivalences pour pouvoir exercer ici, ça pourrait être source de pas mal de frustrations. Par rapport à la retraite, arrivé ici, ce sera un départ à 0 (même si j'imagine qu'un médecin spécialiste ça doit gagner pas mal), en Europe, y-a-t-il un risque pour vous de perdre vos cotisations?

[tohonu]

Il ne perdra pas ses cotisations retraites mais sa retraites sera comptabilisee sur le nombre de semestres cotises.

Pour le Quebec, il aura des contraintes pour toucher la retraite canadienne.

[tohonu]

Pour le projet je ne dis pas que cela serait impossible ... il faut voir si le Quebec veut ou non de tels profils. Au fait c'est pour le Quebec ou pour le Canada l'immigration ?

[jazzote]

Pour le Québec. Ailleurs ça risque d'être beaucoup plus laborieux.

Pour les chances, d'après le quizz immigration, ce serait envisageable. De plus ces professions sont déficitaires au Québec (ici aussi, du moins à l'hôpital). Mais c'est pour son diplôme à elle que ça risque de coincer

[Cherrybee]

Pour le Québec. Ailleurs ça risque d'être beaucoup plus laborieux.

Pour les chances, d'après le quizz immigration, ce serait envisageable. De plus ces professions sont déficitaires au Québec (ici aussi, du moins à l'hôpital). Mais c'est pour son diplôme à elle que ça risque de coincer

Euh non! Aussi pour le tien. Enfin pour tout ce qui concerne l'équivalence, le stage d'intégration etc etc. Envoie un MP à Equinox. Il est parfaitement au courant et pourra vous aider.

[jazzote]

Je te remercie pour ton conseil, mais j'ai déjà un peu parcouru ce forum avant d'y poster. J'ai bien repéré les contributions avisées d'Equinox (que je remercie au passage ainsi que quelques autres) qui m'ont permis de me faire une idée sur le parcours administratif et autre pour les équivalences, et aller voir sur les sites adéquats pour avoir un peu plus de précisions. J'ai bien compris que c'était loin d'être une simple formalité, malgré les accord franco-quebecois récents qui nous donnent qq facilités par rapport aux autres. La différence, c'est que, sans être le parcours du combattant qu'a pu connaitre Equinox à son époque, même s'il y a pas mal de démarches, pour moi cela semble jouable, même si loin d'être garanti, j'ai bien lu qu'il y avait des échecs. Par contre pour elle, vu son diplôme actuel d'ISP, je commence à me dire que c'est garanti que c'est niet (ce qui reste à confirmer et à nuancer). Il faudra qu'elle passe des équivalences ici avant d'envisager de faire candidature pour tout le tremblement là bas, sinon, elle devra repartir à zéro ou presque.

De plus, dans les perspectives de notre précontemplation (pré-projet, prospection, appelons cela comme on veut), il y a l'aspect thune. Bien sûr que ce n'est pas notre préoccupation première et unique, on n'a pas d'envie ou de besoins démesurés, mais on ne peut pas non plus en faire abstraction. On a regarde les fourchettes de salaires ici et là. Pour moi à terme, cela représenterai plutôt une progression potentielle (potentielle, car je n'ai pas encore une idée très précise, les fourchettes ne précisant pas public ou privé. Et si j'ai bien compris dans un premier temps seul le public me serait accessible. Ce qui me conviendrait vu que c'est l'exercice que j'ai déjà ici, j'aime le travail d'équipe, et j'aurai un peu peur de m'emmerder tout seul en cabinet, sans parler de l'absence d'émulation entre confrères). Dans l'hypothèse basse (à moins d'aller à Nunavik (je m'abstiendrai d'y ajouter un jeu de mot douteux malgré la tentation ), ha ben non, pas de bol, pas de poste de psychiatre dans les PREM à Nunavik!). Bref, dans l'hypothèse basse je ne m'attend pas à gagner plus que ce ce gagnerai dans 2 ans, passé l'année probatoire de PH et que j'aurai récupéré mes années d'ancienneté d'ici). Quelques années plus tard... à voir. Par contre pour une infirmière, par rapport aux revenus qu'elle se fait ici en tant qu'intérim, cela représenterait une nette régression (même en supposant qu'elle obtienne l'équivalence DE ici, puis obtienne une équivalence, pas forcément favorable là bas). Avec les risque de frustration qui vont avec (charge de travail, différentiels d'avantages sociaux inclus). ça pourrait peser entre nous...

ça peut paraître con, ces questionnements de ma part pourront faire sourire certains, en choqueront d'autres. Mais je ne peux m'empêcher de me les poser pour notre relation. C'est une éventualité que j'essaye de prendre en compte.

De toutes façons, comme je l'ai déjà précisé, on est en phase de "précontemplation". Rien n'est décidé et on verra bien après un séjour préalable.