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Une zone grise dans le métier de coiffeuse punit cette travailleuse autonome Clemence Zanelli est l’une des nombreuses personnes immigrantes qui se butent aux politiques rigides en matière d’immigration et un changement dans sa situation professionnelle la prive d’être éligible à la résidence permanente. Elle est à mi-parcours de sa grossesse et panique à l’idée d’être séparée du père de l’enfant a Quebec, jeudi le 27 novembre 2025. STEVENS LEBLANC JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI) Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC PARTAGE Catherine Bouchard Lundi, 1 décembre 2025 00:00 MISE À JOUR Lundi, 1 décembre 2025 00:00 Une Française qui a déménagé au Québec il y a quatre ans et qui sera maman dans quelques mois dénonce l’injustice qu’elle subit avec l’immigration, alors que le programme fédéral qui lui a permis de venir pratiquer sa profession ici s’applique difficilement aux exigences d’immigration du Québec. Clémence Zanelli est arrivée au Québec en tant que travailleuse qualifiée en coiffure, métier qui entre dans la catégorie Formation, Études, Expérience et Responsabilités (FÉER) dans les procédures d’immigration du gouvernement fédéral. Publicité Pour éventuellement obtenir sa résidence permanente, Mme Zanelli devait être admise au Programme de l’expérience québécoise (PEQ), sur lequel elle a appliqué avant qu’il soit aboli. «Les conditions étaient claires: travailler deux ans à temps plein dans une catégorie FÉER qualifiée», explique-t-elle. Depuis son arrivée au Québec, elle a cumulé deux années en tant que salariée dans un salon de coiffure. Une première année au salon MCoupe Beauté et une seconde au salon Chez Marcus. Toutefois, le modèle d’affaire de l’industrie de la coiffure change et il devient de plus en plus rare de trouver des salons qui emploient des salariés. C’est dans ce contexte que le propriétaire du Salon Chez Marcus a choisi de mettre fin aux contrats salariés, incitant ainsi l’ensemble de ses employés à adopter le statut de travailleurs autonomes pour pouvoir continuer à exercer dans son établissement. Et c’est là que le processus d’immigration de Mme Zanelli se complique. Son statut de travailleuse autonome lui donne une emprise juridique sur son travail, ce qui la rend automatiquement inadmissible au PEQ. «Je pensais simplement qu’il fallait faire deux ans en tant que salariée, laisse-t-elle tomber. Je ne pensais pas que le fait de devenir [travailleuse] autonome puisse me bloquer». Un bébé en route Son permis de travail se terminera à la fin avril. Bébé est prévu pour le début du mois de mars. Elle et son conjoint, qui est également Français, sont déjà bien installés, et la dernière chose qu’ils souhaitent, c’est de partir. «Nous nous sentons aujourd’hui plus imprégnés de votre culture que de celle de notre pays d’origine», fait valoir Clémence Zanelli. Clémence Zanelli est l’une des nombreuses personnes immigrantes qui se butent aux politiques rigides en matière d’immigration, et un changement dans sa situation professionnelle la prive d’être éligible à la résidence permanente. Elle est à mi-parcours de sa grossesse et panique à l’idée d’être séparée du père de l’enfant, à Québec, le jeudi 27 novembre 2025. Clémence et son conjoint, Theo Maudet. STEVENS LEBLANC JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI) Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC Ils ont également travaillé fort depuis leur arrivée pour faire leurs preuves. De son côté, elle s’est monté une clientèle fidèle, et lui, gravit les échelons dans l’entreprise pour laquelle il travaille. La situation n’a aucune logique à leurs yeux, alors qu’ils sont des immigrants «proactifs». «On lui demande depuis le début d’être un facteur de l’économie, d’être un intermédiaire pour les taxes, de verser des impôts et d’avoir fait ses deux ans comme salariée», se désole son conjoint, Théo Maudet. «C’est comme si tout était coché, mais j’ai été forcée de passer au statut de [travailleuse] autonome, poursuit Mme Zanelli. Nous voulions simplement trouver notre place ailleurs. Et maintenant que notre vie est enfin rebâtie, le gouvernement la détruit». Le couple n’a pas d’autre option, outre le visa de visiteur, ce que Clémence Zanelli refuse, car elle veut travailler. Une zone grise «qui ne fait pas de sens» Le propriétaire du salon de coiffure Chez Marcus déplore la zone grise dans laquelle se retrouve la profession de coiffeur en matière d’immigration, un flou qui peut nuire grandement aux travailleurs étrangers œuvrant dans cette industrie et qui souhaitent s’établir ici. Il est de plus en plus rare de trouver des salons de coiffure qui embauchent des salariés au Québec. La nature de la profession et la gestion financière qui s’y rattache concordent davantage avec le statut de travailleur autonome, indique Marc-André Villeneuve, propriétaire du Salon Chez Marcus. Toutefois, bien que ce métier soit admissible pour un visa de travailleur étranger au fédéral, la transformation de son modèle d’affaires devient incompatible avec les exigences du Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ) qui remplace le Programme de l’expérience québécoise (PEQ) au provincial. Suite et source : https://www.journaldequebec.com/2025/12/01/etablie-accomplie-autonome-et-bientot-maman-le-quebec-leve-le-nez-sur-cette-immigrante
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Salut, Je me demande si c'est possible, depuis la nouvelle réforme de novembre 2023, de faire la demande de RP via le PEQ pour personne diplômée pendant qu'on entame un deuxième programme d'études au Québec (par exemple, diplomé d'un bac, quelqu'un poursuit avec une maîtrise, ou un doctorat après une maîtrise). Dans mon cas, j'ai diplômé d'un baccalauréat en décembre 2023 rencontrant toutes les exigences pour le PEQ, et je poursuis actuellement les études au Québec avec une maîtrise. Est-ce que je peux déposer ma demande de RP ou celle-ci sera d'office refusée ? Puisque le premier critère pour la RP est "avoir l’intention de vous établir au Québec pour y occuper un emploi". Je compte bien entendu occuper un emploi au Québec, mais puisque je suis encore aux études, ce n'est pas mon intention principale pour le moment. Le MIFI ne s'était pas prononcé à ce sujet, et je pense qu'ils devaient le faire en cette début d'année, mais je ne trouve pas l'information. Est-ce que quelqu'un a fait l'expérience, ou a une information officielle à ce sujet ? Merci !
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Bonjour a tous et a toutes, Je suis un étudiant étranger au Quebec depuis août 2016, ma formation finit dans quelques mois, mais j aimerais résider au Canada après la fin de mes études. La fin de mes études est le 24 Mars 2018, et l'expiration de mon permis d’études et mon visa c'est le 31 mars 2018 (7 jours seulement après la fin des études!!!) Que dois-je faire pour avoir la résidence permanente sans être oblige de retourner au pays.. C'est vraiment difficile a comprendre la procédure car il y a beaucoup de facteurs (Permis de travail Post-Diplôme, PEQ, CSQ, Visa..) Veuillez s'il vous plait m'expliquer ce qu'il faut faire je trouve de l'aide nul part.. Merci.
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Bonjour, Je voudrais savoir si l'obtention du CSQ par le PEQ permet ensuite de travailler dans n'importe quelle entreprise au Québec? Voici ce qu'il est écrit sur la page du MICC: ''Les personnes de la catégorie des travailleurs qualifiés qui détiennent un CSQ et qui résident au Québec n’ont pas à demander un CAQ pour prolonger ou renouveler leur permis de travail et l’employeur est dispensé de l’obligation de faire une demande d’Avis relatif au marché du travail (AMT). Les détenteurs de CSQ admissibles à cette dispense d’AMT peuvent être : des travailleurs temporaires qui souhaitent prolonger la durée de leur permis de travail pour l’emploi qu’ils occupent actuellement ou qui souhaitent renouveler leur permis de travail pour occuper un emploi offert par un autre employeur au Québec;'' Si je comprends bien,quelqu'un en visa de travailleur temporaire qui obtient le CSQ mais n'a pas encore la RP n'a pas à faire de demande de CAQ.Donc il peut chercher du travail et changer d'employeur comme si il était résident permanent.Je comprends mal?


