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Au Québec, si on juge qu'un enfant n'est pas suffisament à l'aise en anglais pour affronter le monde, on peut très bien attendre qu'il soit rendu au cégep pour lui faire fréquenter un collège anglophone. Je trouve que c'est la combinaison idéale. L'ensemble des études primaires et secondaires en français, pour mettre en place une base solide, puis deux ans en anglais juste avant le dernier droit vers le Grand monde, pour être à niveau. Je suis particulièrement au fait de ce qui se passe au cégep St. Lawrence à Québec, que je considère être un exemple parfait. Les étudiants francophones de Québec y entrent pour plusieurs 100 % francophones et en ressortent toujours 100 % francophones, mais bilingues en bonus ! À 17-18 ans, ces jeunes adultes ont encore une grande facilité d'apprentissage des langues, sans avoir subis le risque d'apprendre le français encore plus mal que ce n'est le cas en ce moment dans les écoles secondaires.
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Salut ! Moi-même je suis éducatrice spécialisée (et Québécoise ...). Le cours dure 3 ans, c'est une technique donc qui se donne au CÉGEP (Sherbrooke, Marie-Victorin, Vieux-Montréal entre autres). On obtient un Diplôme d'Études Collégiales (DEC). Pour te renseigner, tu dois communiquer avec les CÉGEPs même (O'Hana, un forumiste, pourrait vous indiquer plus précisément je crois). Moi j'ai fait ma technique à Sherbrooke, je sais que c'est un CÉGEP qui accueille des étudiants étrangers, il y avait quelques Africains dans d'autres programmes. Mais je pense que pas mal tous les CÉGEPs accueillent les étrangers (qu'on me corrige si ce n'est pas le cas) en autant qu'ils répondent aux critères qu'eux-mêmes pourront te donner. Voilà.. j'espère avoir été claire hehe sinon pose d'autres questions ! Bonne chance !
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Tu as quoi comme diplôme? Je peux peut-être t'aider.... Voici mon tableau "maison" de correspondances : BELGIQUE - QUEBEC primaire = primaire secondaire = secondaire graduat = CEGEP "technique" 3 ans candi = CEGEP prépa université 2 ans licence = baccalauréat maîtrise = maîtrise J'espère que ça éclaire ta lanterne....
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j'aurai voulu savoir aussi comment recrute les Cegep ? est-ce possible par le net ? Peut-on envoyer une candidature spontanée ? Quelles sont les conditions précises pour enseigner ? Où peut-on trouver une liste des Cegep du Québec ?
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Bienvenue! Ton amie devrait être requérante principale, sans aucun doute. Une maîtrise ne donne rien. Inutile de pleurer sur le sort des diplômes français qu ne sont pas reconnus, les diplômes de maîtrise en sciences sociales, même ceux provenant d'une université d'ici, sont très peu reconnus également. Faisons face à la réalité : nous ne sommes pas une profession en demande. À moins d'avoir un doctorat et de pouvoir prétendre à un poste universitaire. Cela dit, je crois qu'il est possible d'enseigner avec une maîtrise au niveau du cegep. MAIS... il y a très, très peu d'histoire de la France dans les cegeps, et même pas du tout. Il faudra peut-être que tu révises plutôt Histoire du Québec, Histoire contemporaine au 20è siècle, Histoire des États-Unis (ce sont les trois "histoires" que j'ai faits au cegep). Si tu es flexible, tu peux aller dans des domaines connexes, j'sais pas : rédacteur publicitaire? journaliste? N'importe quelle branche où une culture générale est appréciée. PAS le génie. Pour les procédures CSQ, je ne suis pas la personne idéale pour te renseigner, désolée.
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Regardes sur les sites des CEGEP, des Universités aussi..... a 17 ans, il devrait pas tarder a rentrer au CEGEP... selon son niveau de foot et ses notes, ils pourrait essayer une section sport etudes si cela existe..... vous débourserez PAS un SOUS en plus.... crois moi sur parole, c'Est un entraineur fédéral dont le fils a fait sport-étude au collège Edouard Montpetit qui me l'a raconté en long et en large il y a 2 mois et demi.... mais en baseball.... le principe reste le meme pour les autres sports... Je pense que ca pourrait etre un bon plan..... Allez sur google.ca et tapez quelques mots clés... vous allez tomber sur la fédé de soccer du Québec situé rue pierre de Coubertin sous le stade olympique, a coté du comité jeunesse et sport... Lap'
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Salut O'Hana, j'ai une question à te demander. Voila, un ami à moi à immigrer au Quebec avec sa famille, il a reussi disons 60% de ses cours au CEGEP en science de la nature. Il a laché ses cours il y a un an et mnt il a 21 ans. Il ne veut pas continuer au CEGEP, mais rentrer à HEC dans ce que l'on appelle ''programme d'adulte''! ça existe ce truc?!
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Salut, tu as de la chance parce que j'habite dans Rosemont et j'étudie au Collège de Rosemont!. Le cégep n'est pas loin du centre-ville, mais il est situé au centre du quadrilatère formé par les 3 lignes de métro. On est donc à 15 minutes max d'autobus de chaque ligne de métro. Je travailles dans le Vieux-Port, près du centre-ville, et je prends 30-45 minutes pour aller travailler. Tu vas étudier dans quel programme? Si tu veux plus d'info, envoie-moi un PM (le bouton est sous le message). On va peut-être se rencontrer dans le cégep.
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Bon eh bien en tant que titulaire d'une moitié de maîtrise en sciences politiques... de l'Université de Montréal , je te réponds... pour te dire essentiellement que je ne comprends pas! Comment ça, pas accessible aux personnes détenant déjà un diplôme universitaire? Comment peut-on écarter un candidat pq il a un diplôme universitaire? Je ne comprends pas cette logique. Es-tu sûre d'avoir bien compris? Il faudrait que tu me dises exactement ce qu'est ce programme (tu dois avoir un code de programme je crois?...). Tu peux *toujours* retourner vers l'arrière, il me semble! Tu peux, sans aucun doute, faire un bac canadien (une licence) en ayant déjà un diplôme universitaire, en autant d'avoir les préalables scientifiques nécessaires si tu fais un bac scientifique. MÊME si tu as déjà un B.Sc. ou un B.A. au Canada, si tu veux recommencer un autre B.Sc. (ex. : informatique, maths, génie, etc.), tu DOIS avoir les cours préalables scientifiques du cégep qui sont requis pour l'admission dans cette discipline. Quelle voie scientifique souhaites-tu suivre? Il serait peut-être moins compliqué de faire les cours scientifiques nécessaires du niveau cégep (à moins que tu ne les aies déjà dans ton bac français).
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Bonjour Bertheline, J'aurais bien voulu répondre a ta question mais j'ai trouver que O'hana s'en était très bien chargé... Mais bon pour ce qui est de l'inscription a 14 ans... Bien je sais que dans les conditions d'inscription il demande 16 ans au minimum , mais p-e qui a des exeptions alors comme tu as dit c'est mieux de te renseigné... Mais bon je voulais t'informé d'une possibilité au Collégiale, il est possible de faire une demande d'admission en tant que retardataire... Je t'explique un éléve qui décide de s'incrire au Cégep après la date limite qui est le 1 mars peu le faire en aout meme s'il reste des places dans le cegep qu'il veut aller... L'inconvénient c'est qu'il devra prendre les places qu'il reste.. Mais ce n'est pas du temps perdu même s'il entre dans un autre programme que celui qui reste il pourra s'avancé dans les cours obligatoire a tous les programmes (français,anglais,éducation physique, philosophie)... Alors c'est ca si tu as d'autre question bien je vais faire de mon mieux pour y répondre A|eSsYa}XxX
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Bonsoir, tout a fait d,accord Doux_Novembre, c,est pour ca j,ai insisté sur le fait qu,il doivent prouver que c,est une vraie relation d,amour et non pas une relation pour des fins d,immigration seulement aha un ex-gaspesienne icitte cool ,tout simplement magnifique cet endroit, comme on dit ici, j,ai tout simplement tombé en amour avec Pabos, il y a tout ici et j,ai decouvert cet endroit grace a ma douce qui est originaire de la eh non, je suis pas le seul immigrant dans le coin , il y a deja 3 familles d,origine arabe et un australien deja installé ici depuis bien longtemps chose qui ma trop etonné j,avoue surtout l,histoire d,immigration d,un d,autre eux d,origine tunisienne que je pense ca vaut le coup que je la raconte il voulait faire ses etudes au Quebec alors il l,a prit la liste des cegep du quebec et il l,a lu sur celle ci: cegep de gaspesie les îles, aussitot il l,a pense que c,etait une île qui ressemblerait un peu a Hawai alors il l,a prit ces bagages et il a atteri a Pabos en plein mois de Janvier avec des culottes courte , et depuis ce temps la,il reste ici tu travaillais ou exactement peanut si c,est pas trop indiscret?
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salut Puce, Surtout, gêne-toi pas pour poser des questions, le forum est là pour ça Je vais me permettre de continuer à te répondre sur le forum plutôt que par PM car je pense que cela peut intéresser d'autres immigrants également. Cependant, considère mes réponses avec prudence car, contrairement à toi, je ne suis devenu c.o. qu'une fois au Québec : le milieu de l'orientation dans le système français ne m'intéressait donc pas quand j'y étais encore, cela limitant donc l'effort de comparaison que je peux faire entre être c.o. en France et l'être au Québec. Tout à fait, malheureusement. Lorsque je rencontre des collègues, c'est un phénomène qui est souvent nommé et déploré : il n'est pas rare en effet de voir, par exemple, un psychologue faire un travail d'orientation ou encore un travailleur social aider à cibler ses intérêts dans le processus de réadaptation qu'il effectue avec son client. Cependant, pour donner une vision plus juste de la chose, il faut reconnaître que comme tout professionnel de la relation d'aide, nous intervenons sur le plan psychologique (intérêts, valeurs, aptitudes, etc) et il est par nature, difficile pour ne pas dire impossible de compartimenter la psyché humaine en différentes catégories. Par ailleurs, notre force de c.o. est aussi notre faiblesse en même temps : travailler sur un épuisement professionnel donne une note fortement psychologique à notre travail pour ne pas dire thérapeutique ; travailler dans les entreprises en gestion de carrière c'est marcher aussi dans les plates-bandes des conseillers en ressources humaines ; accompagner de jeunes décrocheurs scolaires nous oblige à faire de la réadaptation ce qui est surtout la compétence des travailleurs sociaux ou des éducateurs ; etc etc Dans ce que je connais de la réalité d'un c.o. au Québec, je pense que oui : il faudra que tu ailles suivre un cours sur l'ISEP (information scolaire et professionnelle), soit connaître le système scolaire québécois, les processus d'admission, les préalables, les centres de formation, etc Dans le milieu scolaire plus spécifiquement, il te faudra connaître le concept de l'Approche Orientante mise en place par le MEQ (ministère de l'éducation du Québec) appliqué au primaire et au secondaire depuis deux ou trois ans. Connaître aussi les principales théories en développement de carrière développées par des chercheurs québécois ; l'approche sociologique de la dynamique individu-études-travail québécois et ainsi de suite. Il y a en effet que quatre universités au Québec qui prépare à la maîtrise en orientation (équivalent du DESS / DEA en France) : Sherbrooke est plus reconnue pour son approche counseling ; Laval pour son approche sociologique et psychométrique ; Montréal dans sa préférence pour le développement de carrière. En fait, tu es rattaché à la commission scolaire qui est une sorte de vice-rectorat chapeautant les écoles primaires et secondaires d'une région donnée. La réalité d'un c.o. en milieu scolaire est difficile : le ratio, je crois, est de un c.o. pour 2 à 3000 élèves. Au cégep (l'équivalent du lycée en France), chaque cégep ou collège est indépendant avec son propre CISEP (centre d'information scolaire et professionnelle) l'équivalent d'un CIO en France. Pareil pour les universités. Sur le site de l'OCCOPPQ, les membres ont accès à une liste d'emplois offerts dans diverses régions du Québec et dans différents milieux. Dans les faits, il ne faut compter que sur toi-même et développer le plus possible ton réseau de contacts. Par expérience, je sais que ce n'est pas le travail qui manque pour les c.o. à Montréal. Après, c'est surtout en région que le besoin se fait sentir : Laurentides, Outaouais, Saguenay, Chicoutimi. Il n'est pas rare de voir des finissants à la maîtrise être embauchés alors qu'ils n'ont pas encore leur titre de c.o. O'Hana
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A propos de l'accès aux études de 1er cycle, pour un français ayant le "bac", peut on postuler à l'université de suite ou alors il est conseillé de passer par le cegep puis ensuite accéder au baccalauréat? Les critères de certains programmes 1er cycle qui ont retenu mon attention ne semblent pas très clairs. En fait le diplome qu'on obtient à la fin d'un cégep pourrait il s'apparenter à un Associate of Applied Science américain?
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Un examen d'admission à un ordre professionnel, ce n'est pas "recommencer à zéro". Tu fais ta demande, tu fais le mentorat (si nécessaire), tu étudies et tu passes l'examen. Bingo -- te voilà ingénieur au Québec!!! Et si ton diplôme n'a pas d'équivalence à l'OIQ et que tu ne peux pas prendre la "voie express" pour devenir membre de l'Ordre... eh bien, ça veut dire que tu n'as pas une scolarité suffisante (équivalent à CEGEP + 4 ans d'université). Dans ce cas, tu peux faire créditer ce que tu as fait, et prendre les formations qui te manquent. Mais personne ne va te faire de cadeau, ou compter une année d'études que tu n'as pas faite. Et comme je l'ai dit, et comme l'a fait remarquer aussi JayJay, "ingénieur" ce n'est qu'un mot... et il n'a pas le même sens ici. Il ne définit pas les mêmes professions. C'est très possible que votre diplôme d' "INGÉNIEUR EN __X__" soit équivalent ici en un diplôme de "__X__", qui n'est pas ingénieur. Très bien. Personne ne va vous empêcher de travailler dans votre domaine pour autant!!! Par exemple, certaines formations d'ingénieur en informatique, en France, sont moins longues que le "BACC en GÉNIE INFORMATIQUE" ici. Elles sont équivalentes à un "BACC EN INFORMATIQUE" (CEGEP + 3 ans d'université) et vous permettent de travailler comme informaticien (et non comme ingénieur). Si c'est votre cas, pas de panique. Vous pouvez travailler comme informaticien. Vous pouvez faire partie de la FIQ, qui est une association professionnelle pour les travailleurs en informatique. Et vous pouvez peut-être obtenir la certification IPA (Informaticien Professionnel Agréé), si vous travaillez dans les processus d'affaires ou en consultation.
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Il n'y a pratiquement aucune sélection à l'entrée en fac en France... qd je pense à tous les gens que j'ai rencontrés qui se prétendaient "ingénieurs"... MDR. C'est peut-être bien plus difficile et rigoureux au niveau du bac, mais, désolée, je sais que je ne vais pas me faire de copains, mais au niveau des fac sérieuses québécoises, elles sont, pour la plupart bien plus rigoureuses et exigentes (et contingentées) que les fac françaises. Et j'ai un copain français ingénieur d'une grande école (qui lui, a obtenu l'aval de l'OIQ sans problème) qui me le dit!!! Pour info, la note moyenne au cégep pour une admission en école d'ingénierie, au Québec, c'est au moins 87%. Rigolez pas, c'est pas facile à obtenir qd on est dans la filière Sciences et maths. Personnellement, pourtant bonne élève, j'ai dû faire un B.Sc. en sciences po avant d'être admise en fac de droit. Refusée à la sortie du cégep malgré un pas pire dossier.
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Attention! Le Québec a un système d'éducation différent du reste de l'Amérique du Nord. Il faut tenir compte du CEGEP qui, au Québec, s'insère entre l'école secondaire ("lycée") et l'université. Le CEGEP peut être aussi une fin en soi, puisqu'il est possible d'y faire une formation technique qui mène au monde de l'emploi, sans avoir besoin d'aller à l'université. Alors il serait bon pour toi de définir ce que tu veux dire lorsque tu parles de Bac... Bac français, ou BACC québécois, ou équivalent anglo-saxon? -Hugo
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Euh Kabi... désolé d'apprendre que tu as eu des déboires en recherche d'emploi. Pour ce qui est de ta conversation avec la dame des RH, voici quelques petites précisions. - Les entreprises aiment bien embaucher les étudiants du CEGEP ou de l'université pour des stages de quelques mois, car ILS SE FONT REMBOURSER environ 50% du salaire. Cela est vrai en particulier en informatique, car il y a la programme de stage Inforoute Jeunesse. Donc pour les petits emplois en entreprise, c'est difficile d'être plus intéressant qu'un étudiant ou qu'un finissant. Désolé! - Les responsables RH se sentent coincés lorsqu'on leur pose plein de questions. Parfois ils n'ont pas le droit de répondre (par exemple si tu leur demande des informations comparatives entre ton CV et les autres). Ils n'aiment pas non plus te donner leur appréciation de ton CV ou de ta démarche, car ils ont alors l'impression de perdre leur objectivité. Heureusement, certains conseillers RH très gentils vont parfois te donner des informations très utiles, et spontanément en plus! Ce qu'y'a d'mieux dans la vie est gratuit, quoi. - Le moment de l'année n'est pas très propice à la recherche d'un emploi permanent. Fin des classes au CEGEP et à l'université, bientôt fin des classes au secondaire. Puis les vacances (du 24 juin à la mi-août environ, tout est au ralenti) - C'est le temps de trouver de l'emploi temporaire mais dans des domaines peu qualifiés et donc NON SUBVENTIONNÉS. Exemple: "flagman" (signaleur) dans les travaux routiers, ou n'importe quel emploi dans les pénitenciers fédéraux (commis de bureau), bref, surtout dans la fonction publique fédérale. De petits emplois qui peuvent ouvrir des portes, quoi. Écume les offres d'emploi aux bureaux fédéraux!!! Bonne chance! -Hugo
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Exact, Ici, c'est pas la France : pas de problèmes d'insécurité, pas de retard dans les programmes scolaires parce qu'il ne faut pas aller trop vite pour que ceux qui ne suivent pas ne redoublent pas 36 fois Tu peux mettre des enfants en toute sécurité dans l'école publique : le système scolaire est vraiment très bon, le niveau également. Pour ce qui est du CEGEP, moi, je suis en région, donc c'est peut être différent de Montréal, mais en tout cas, ici, le CEGEP est parfait : aucun problème non plus !! Mes deux aînés y sont et ils en sont vraiment contents !! Bonne chance pour leur future scolarité !!
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SAlut, je viens justement de faire mon equivalence (J'ai un BAC S) et l'equivalent ici est un DEC (Diplome d'Enseignement Collegial) en sciences de lqa nature.... Pour obtenir ce diplome, puisque c'est celui que tu recherche si j'ai bien compris, il faut que tu integre un CEGEP. Je ne sais pas trop quels sont les pre-requis pour rentrer la dedans, mais bon, fais des recherches sur les CEGEP, tu trouveras surement ton bonheur
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Faux! Ce n'est pas du tout une question de difficulté!!! Le CEGEP professionnel ne prépare pas aux même d'emplois que le BACC universitaire, c'est tout. Le degré de difficulté n'a rien à voir. D'ailleurs, la preuve, c'est qu'il existe tout plein de formations au CEGEP qui n'ont pas d'équivalent à l'université. Faudrait vraiment que tu consultes un spécialiste en orientation scolaire, ou que tu achètes l'un des guides Jobboom sur les emplois et les formations d'avenir (disponibles chez Archambault et chez d'autres libraires). Bonne chance!!!!! -Hugo
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Oui, tu as raison O'Hana, c'est jsute que je ne suis pas sure de moi, en fait je doute un peu de mes capacites.... lol Quand j'Ai quitte l'enseignements en France J'etais a l'universite justement, et j'etais tellement decrcohe que je preferes ne pas parle de ce passage, en fait, je saturais completement..... il fallait que je change de vie..... du coup, j'ai tout plaque et je suis rentre a l'arme (pour faire mon service militaire...) Du coup retourner a l'universtite me fait peur, non pas que je ne sois pas motive, au contraire, mais en repensant a ce passage desastreux, j'ai peur de moi,est ce que je serais a la hauteur ? Est ce que je ne vais pas recommence ? etc.... Car, en plus, vue le prix que ca coute, il ne faut pas que je me plante (en France l'universtie ne coute RIEN (quasiement) et en plus j'etais boursier..... donc A L'EPOQUE, je m'en foutais) Mais la, je penses que tu comprends le probleme..... Mais en dehors de tout ca, j'ai peur de ce qui m'attends.... Peut etre que ce ne sont que des idees et que ca le fera quand meme..... Sinon, pourquoi le CEGEP, plus que l'universite, et bien c'est qu'avec un CEGEP, la barre est peut etre un peu moins haute.... Mais bon, je ne suis pas du tout ferme a cette idee, bien au contraire (au fond de moi, je prefererais evidement un BAC, plutot qu'un DEC technique, bien que ce dernier soit tout a fait honorable !) Voila le pourquoi du comment.... Mais merci de toutes ces indications en tout cas, j'en prends bonne note et je vais etudier tout ca......
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Salut, Pour les cours du soir ou autres, il faudrait que tu regardes du coté des CEGEP, ce sont eux qui donnent de la formation niveau DEC ou DEP. Par ex le CEGEP Garneau ou de Ste-Foy. Byyyyyyyyyyyyyyyeeeeeeeeeeee
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texte intégral ***************************************************************** Le rêve d'une vie meilleure de centaines d'immigrants diplômés se transforme souvent en une véritable course à obstacles Clairandrée Cauchy Édition du samedi 1er et du dimanche 2 mai 2004 Le Devoir Le Québec ouvre grandes ses portes à des immigrants scolarisés, spécialisés dans des professions en demande. Pour plusieurs, l'Eldorado tourne au désenchantement quand vient le temps de faire reconnaître leur formation pour intégrer le marché du travail. Le Devoir s'est entretenu avec quelques-uns d'entre eux. Médecin ou dentiste dans leur pays d'origine, ils travaillent comme infirmier ou assistante dentaire en attendant que leur formation soit reconnue. Leur rêve d'une vie meilleure a cédé la place à une véritable course à obstacles digne des Douze travaux d'Astérix. Que ce soit en raison de différences culturelles, des exigences légitimes pour réglementer une profession ou d'une application rigide des règlements, le résultat est le même : plusieurs immigrants sombrent dans un no man's land administratif. S'ils reconnaissent la nécessité d'une mise à niveau de leurs connaissances, ils se cognent souvent le nez à un système incapable de leur fournir une formation complémentaire sans tout reprendre à zéro. C'est le cas d'Ahmad Ali Jamil, 43 ans, un médecin afghan qui travaille comme infirmier dans un hôpital de la rive sud. Peu après son arrivée en 1996, le Collège des médecins lui reconnaît la moitié de sa formation en médecine générale et l'ensemble de sa spécialisation en pédiatrie, complétée en URSS. «J'ai frappé à plusieurs portes pour avoir un stage de mise à niveau, en vain. J'ai aussi tenté de m'inscrire en médecine, on m'a refusé parce que j'avais déjà un diplôme», raconte M. Jamil, en entrevue au Devoir, qui a complété depuis un baccalauréat en sciences infirmières. Il reconnaît que «les connaissances universitaires acquises dans le tiers monde ne sont pas les mêmes que dans les pays développés» . Il n'a donc pas tenté de passer l'examen du Collège des médecins. «Je n'avais pas les moyens de me consacrer à temps plein à l'étude pour mettre à jour mes connaissances, surtout sans soutien financier pour payer le loyer et nourrir les enfants», explique M. Jamil, qui a fait vivre sa famille de cinq personnes à même les prêts et bourses pendant trois ans. Il prend néanmoins la situation avec philosophie et s'attelle à assurer un «avenir excellent» à ses enfants. Manque de formation d'appoint Il n'est pas le seul dans cette situation. Bon an mal an, environ 1500 d'immigrants formulent des demandes d'équivalences aux ordres professionnels. De ce nombre, 45 % sont acceptés, 19 % sont refusés et 36 % doivent compléter une formation complémentaire. Ces derniers ont beaucoup de difficultés à aller chercher les compétences manquantes «à la carte» dans les institutions d'enseignement. «Comme on répond mal à leurs besoins, qu'on les soutient peu -- faut bien que la personne gagne sa croûte -- et que la formation est souvent inaccessible, on laisse des gens sur le carreau, dans des emplois qui ne sont pas à la hauteur de leurs attentes au moment d'être sélectionnés», déplore le directeur général du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ), André Gariépy. En vertu des règles budgétaires, les cégeps reçoivent du financement pour les étudiants inscrits dans des programmes menant à l'obtention d'un diplôme, rendant peu «avantageux» les cours aux immigrants déjà qualifiés. Du côté des universités, le contingentement et la disponibilité des équipements limitent aussi l'accès aux cours. Dentiste L'orthodontiste argentine Madel Paulazzo, arrivée au Québec il y a près d'un an, déplore elle aussi l'absence de cours de mise à jour des connaissances pratiques. Elle en a lourd sur le coeur contre le processus de l'Ordre des dentistes. «Qui fait la loi fait le piège», voilà le dicton argentin qui vient en tête à la femme de 38 ans. Après avoir déboursé 2000 $ pour l'analyse de son dossier et 2500 $ pour l'examen théorique, elle apprend que la note de passage est haussée de 70 % à 75 %. L'examen lui-même, tenu le 26 mars dernier, lui a laissé un goût amer. «Certaines questions n'étaient même pas liées à la profession, dont une sur la dermatologie. Tout le monde était furieux. Je suis contente de montrer que mes diplômes, je les ai gagnés. Mais encore faut-il que l'examen soit logique. C'est du protectionnisme», s'insurge l'orthodontiste qui a étudié 10 ans dans son domaine, dont deux en Australie et aux États-Unis où elle a complété sa spécialistion. Si elle obtient la note de passage, elle devra se soumettre à deux examens pratiques, dans cinq ou six mois. «Mais c'est difficile quand on n'a pas pratiqué depuis un an ou deux. Je n'ai pas accès à un endroit pour pratiquer», s'exclame la femme, qui gagne sa vie comme assistante dentaire. «Je pense que je peux être utile au Québec. Je ne veux pas être à l'aide sociale ou quêter sur Sainte-Catherine. J'ai étudié longtemps pour travailler», laisse tomber Mme Paulazzo. Il existe une autre façon de recouvrir son permis de pratique : l'Université de Montréal réserve une place en deuxième année pour un dentiste étranger. «C'est une loterie !», dénonce Mme Paulazzo. Peu importe le profil des dentistes étrangers, ils doivent alors poursuivre la formation pendant trois ans. Le vice-doyen de la faculté de médecine dentaire explique que l'université accepte régulièrement plus d'un dentiste étranger en deuxième année, en fonction du nombre d'abandons en première année. «L'an dernier, nous en avons accepté quatre et cinq, l'année d'avant. Je ne me rappelle pas d'un candidat qui se qualifiait et qui n'aurait pas pu intégrer le programme», note Pierre Duquette, soulignant que l'Université de Montréal se démarque déjà des autres pour son ouverture à la réalité des dentistes immigrants. Décalage entre la réalité et les attentes «Il y a un certain décalage entre les attentes des immigrants et la réalité. Pour les jeunes, ça va bien, mais c'est plus délicat pour ceux qui ont entre 30 et 40 ans [et ont] une famille», constate Sophie Fromentoux, du groupe communautaire Alpa, à Montréal. «Lors du recrutement, il faudrait expliquer que cela ne va pas être de tout repos. Certains ont trop d'attentes», observe la conseillère en emploi qui vient surtout en aide à des ressortissants du Maghreb. Et le parcours du combattant ne se termine pas avec l'adhésion à un ordre professionnel, encore faut-il trouver un emploi, sans la fameuse «expérience québécoise». Le MRCI affirme bien préparer les immigrants dès les rencontres dans le pays d'origine. «Le problème, c'est que les gens attendent d'être ici avant de faire les démarches», souligne le directeur des politiques et programmes d'immigration au MRCI, Jacques Robert. Le peu de réunions des comités d'évaluation, les documents manquants ou la traduction des documents peuvent engendrer des délais importants, particulièrement dans les ordres professionnels qui reçoivent peu de demandes. Shafiqa Allayer, 38 ans, en sait quelque chose. Ayant fui l'Afghanistan des talibans en 2001, elle tente de faire reconnaître sa formation de médecin, en s'adressant dans un premier temps au MRCI. Premier obstacle : il lui manque son diplôme. «Mais le ministère ne donnait pas ce document, au moment où je suis sortie de l'école», mentionne Mme Allayer qui a été en mesure de fournir uniquement son relevé de notes. Deuxième obstacle : l'Afghanistan ne répond plus. Jacques Robert du MRCI confirme qu'il est extrêmement difficile de valider les diplômes afghans et somaliens, les gouvernements étant complètement désorganisés. Récemment, on lui a suggéré de passer par l'Ambassade afghane, a Ottawa. «Mais ils ne sont pas certains que cela va fonctionner.» Déterminée à travailler dans le secteur de la santé, Shafiqa tente un retour aux études. Ses documents manquants reviennent alors la hanter. Pas moyen d'être admise en médecine à McGill sans diplôme collégial. Qu'à cela ne tienne, elle se rend au cégep. Le Collège Dawson la renvoie au secondaire. «Rendue là, j'ai oublié cela [les études]», s'exclame la femme qui travaille maintenant au Centre communautaire des femmes sud-asiatiques. Originaire du Salvador, Victor Regalado s'est aussi buté aux exigences administratives du réseau de l'éducation. Sans emploi, après avoir fait cinquante-six métiers, le Salvadorien -- connu pour la bataille qu'il avait menée dans les années 80 pour être reconnu comme réfugié -- tente de s'inscrire en 2001 à une attestation d'études collégiales en multimédia, commanditée par Emploi-Québec. Déjà détenteur d'un baccalauréat en communication de l'UQAM complété en 1987, il joint son diplôme universitaire à sa demande. Le Collège Montmorency refuse sa demande parce qu'il n'a pas fourni son diplôme d'études secondaires. «C'est une erreur de jugement, un manque de professionnalisme. Un diplôme universitaire du Québec vaut autant sinon plus qu'un diplôme d'études secondaires», s'étonne Victor Regalado, qui vit au Québec depuis 1982. Il a déposé une plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse pour discrimination. Dans un jugement rendu en mars, le Tribunal des droits de la personne lui a donné raison et a condamné le Collège à lui verser la somme de 28 577 $, en dommage matériels et moraux. Groupe de travail ministériel Au fait des difficultés vécues par les immigrants qualifiés, la ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration, Michelle Courchesne a formé le mois dernier un groupe de travail sur la reconnaissance des équivalences, présidé par son adjointe parlementaire, Diane Legault, auparavant directrice de l'Ordre des dentistes. «C'est assez inconcevable qu'une personne qui exerçait bien sa profession dans son pays ne puisse plus le faire ici et doive recommencer son cours au complet. [...] Je comprends la préoccupation des ordres de maintenir la qualité des services pour protéger le public. Par contre, il y a quand même des améliorations à apporter au niveau de la lenteur des processus», croit la ministre Courchesne. Le comité devrait rendre public un document en juin en vue d'une consultation à l'automne. Le rêve d'une vie meilleure de centaines d'immigrants diplômés se transforme souvent en une véritable course à obstacles Clairandrée Cauchy Édition du samedi 1er et du dimanche 2 mai 2004 Le Devoir Le Québec ouvre grandes ses portes à des immigrants scolarisés, spécialisés dans des professions en demande. Pour plusieurs, l'Eldorado tourne au désenchantement quand vient le temps de faire reconnaître leur formation pour intégrer le marché du travail. Le Devoir s'est entretenu avec quelques-uns d'entre eux. Médecin ou dentiste dans leur pays d'origine, ils travaillent comme infirmier ou assistante dentaire en attendant que leur formation soit reconnue. Leur rêve d'une vie meilleure a cédé la place à une véritable course à obstacles digne des Douze travaux d'Astérix. Que ce soit en raison de différences culturelles, des exigences légitimes pour réglementer une profession ou d'une application rigide des règlements, le résultat est le même : plusieurs immigrants sombrent dans un no man's land administratif. S'ils reconnaissent la nécessité d'une mise à niveau de leurs connaissances, ils se cognent souvent le nez à un système incapable de leur fournir une formation complémentaire sans tout reprendre à zéro. C'est le cas d'Ahmad Ali Jamil, 43 ans, un médecin afghan qui travaille comme infirmier dans un hôpital de la rive sud. Peu après son arrivée en 1996, le Collège des médecins lui reconnaît la moitié de sa formation en médecine générale et l'ensemble de sa spécialisation en pédiatrie, complétée en URSS. «J'ai frappé à plusieurs portes pour avoir un stage de mise à niveau, en vain. J'ai aussi tenté de m'inscrire en médecine, on m'a refusé parce que j'avais déjà un diplôme», raconte M. Jamil, en entrevue au Devoir, qui a complété depuis un baccalauréat en sciences infirmières. Il reconnaît que «les connaissances universitaires acquises dans le tiers monde ne sont pas les mêmes que dans les pays développés» . Il n'a donc pas tenté de passer l'examen du Collège des médecins. «Je n'avais pas les moyens de me consacrer à temps plein à l'étude pour mettre à jour mes connaissances, surtout sans soutien financier pour payer le loyer et nourrir les enfants», explique M. Jamil, qui a fait vivre sa famille de cinq personnes à même les prêts et bourses pendant trois ans. Il prend néanmoins la situation avec philosophie et s'attelle à assurer un «avenir excellent» à ses enfants. Manque de formation d'appoint Il n'est pas le seul dans cette situation. Bon an mal an, environ 1500 d'immigrants formulent des demandes d'équivalences aux ordres professionnels. De ce nombre, 45 % sont acceptés, 19 % sont refusés et 36 % doivent compléter une formation complémentaire. Ces derniers ont beaucoup de difficultés à aller chercher les compétences manquantes «à la carte» dans les institutions d'enseignement. «Comme on répond mal à leurs besoins, qu'on les soutient peu -- faut bien que la personne gagne sa croûte -- et que la formation est souvent inaccessible, on laisse des gens sur le carreau, dans des emplois qui ne sont pas à la hauteur de leurs attentes au moment d'être sélectionnés», déplore le directeur général du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ), André Gariépy. En vertu des règles budgétaires, les cégeps reçoivent du financement pour les étudiants inscrits dans des programmes menant à l'obtention d'un diplôme, rendant peu «avantageux» les cours aux immigrants déjà qualifiés. Du côté des universités, le contingentement et la disponibilité des équipements limitent aussi l'accès aux cours. Dentiste L'orthodontiste argentine Madel Paulazzo, arrivée au Québec il y a près d'un an, déplore elle aussi l'absence de cours de mise à jour des connaissances pratiques. Elle en a lourd sur le coeur contre le processus de l'Ordre des dentistes. «Qui fait la loi fait le piège», voilà le dicton argentin qui vient en tête à la femme de 38 ans. Après avoir déboursé 2000 $ pour l'analyse de son dossier et 2500 $ pour l'examen théorique, elle apprend que la note de passage est haussée de 70 % à 75 %. L'examen lui-même, tenu le 26 mars dernier, lui a laissé un goût amer. «Certaines questions n'étaient même pas liées à la profession, dont une sur la dermatologie. Tout le monde était furieux. Je suis contente de montrer que mes diplômes, je les ai gagnés. Mais encore faut-il que l'examen soit logique. C'est du protectionnisme», s'insurge l'orthodontiste qui a étudié 10 ans dans son domaine, dont deux en Australie et aux États-Unis où elle a complété sa spécialistion. Si elle obtient la note de passage, elle devra se soumettre à deux examens pratiques, dans cinq ou six mois. «Mais c'est difficile quand on n'a pas pratiqué depuis un an ou deux. Je n'ai pas accès à un endroit pour pratiquer», s'exclame la femme, qui gagne sa vie comme assistante dentaire. «Je pense que je peux être utile au Québec. Je ne veux pas être à l'aide sociale ou quêter sur Sainte-Catherine. J'ai étudié longtemps pour travailler», laisse tomber Mme Paulazzo. Il existe une autre façon de recouvrir son permis de pratique : l'Université de Montréal réserve une place en deuxième année pour un dentiste étranger. «C'est une loterie !», dénonce Mme Paulazzo. Peu importe le profil des dentistes étrangers, ils doivent alors poursuivre la formation pendant trois ans. Le vice-doyen de la faculté de médecine dentaire explique que l'université accepte régulièrement plus d'un dentiste étranger en deuxième année, en fonction du nombre d'abandons en première année. «L'an dernier, nous en avons accepté quatre et cinq, l'année d'avant. Je ne me rappelle pas d'un candidat qui se qualifiait et qui n'aurait pas pu intégrer le programme», note Pierre Duquette, soulignant que l'Université de Montréal se démarque déjà des autres pour son ouverture à la réalité des dentistes immigrants. Décalage entre la réalité et les attentes «Il y a un certain décalage entre les attentes des immigrants et la réalité. Pour les jeunes, ça va bien, mais c'est plus délicat pour ceux qui ont entre 30 et 40 ans [et ont] une famille», constate Sophie Fromentoux, du groupe communautaire Alpa, à Montréal. «Lors du recrutement, il faudrait expliquer que cela ne va pas être de tout repos. Certains ont trop d'attentes», observe la conseillère en emploi qui vient surtout en aide à des ressortissants du Maghreb. Et le parcours du combattant ne se termine pas avec l'adhésion à un ordre professionnel, encore faut-il trouver un emploi, sans la fameuse «expérience québécoise». Le MRCI affirme bien préparer les immigrants dès les rencontres dans le pays d'origine. «Le problème, c'est que les gens attendent d'être ici avant de faire les démarches», souligne le directeur des politiques et programmes d'immigration au MRCI, Jacques Robert. Le peu de réunions des comités d'évaluation, les documents manquants ou la traduction des documents peuvent engendrer des délais importants, particulièrement dans les ordres professionnels qui reçoivent peu de demandes. Shafiqa Allayer, 38 ans, en sait quelque chose. Ayant fui l'Afghanistan des talibans en 2001, elle tente de faire reconnaître sa formation de médecin, en s'adressant dans un premier temps au MRCI. Premier obstacle : il lui manque son diplôme. «Mais le ministère ne donnait pas ce document, au moment où je suis sortie de l'école», mentionne Mme Allayer qui a été en mesure de fournir uniquement son relevé de notes. Deuxième obstacle : l'Afghanistan ne répond plus. Jacques Robert du MRCI confirme qu'il est extrêmement difficile de valider les diplômes afghans et somaliens, les gouvernements étant complètement désorganisés. Récemment, on lui a suggéré de passer par l'Ambassade afghane, a Ottawa. «Mais ils ne sont pas certains que cela va fonctionner.» Déterminée à travailler dans le secteur de la santé, Shafiqa tente un retour aux études. Ses documents manquants reviennent alors la hanter. Pas moyen d'être admise en médecine à McGill sans diplôme collégial. Qu'à cela ne tienne, elle se rend au cégep. Le Collège Dawson la renvoie au secondaire. «Rendue là, j'ai oublié cela [les études]», s'exclame la femme qui travaille maintenant au Centre communautaire des femmes sud-asiatiques. Originaire du Salvador, Victor Regalado s'est aussi buté aux exigences administratives du réseau de l'éducation. Sans emploi, après avoir fait cinquante-six métiers, le Salvadorien -- connu pour la bataille qu'il avait menée dans les années 80 pour être reconnu comme réfugié -- tente de s'inscrire en 2001 à une attestation d'études collégiales en multimédia, commanditée par Emploi-Québec. Déjà détenteur d'un baccalauréat en communication de l'UQAM complété en 1987, il joint son diplôme universitaire à sa demande. Le Collège Montmorency refuse sa demande parce qu'il n'a pas fourni son diplôme d'études secondaires. «C'est une erreur de jugement, un manque de professionnalisme. Un diplôme universitaire du Québec vaut autant sinon plus qu'un diplôme d'études secondaires», s'étonne Victor Regalado, qui vit au Québec depuis 1982. Il a déposé une plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse pour discrimination. Dans un jugement rendu en mars, le Tribunal des droits de la personne lui a donné raison et a condamné le Collège à lui verser la somme de 28 577 $, en dommage matériels et moraux. Groupe de travail ministériel Au fait des difficultés vécues par les immigrants qualifiés, la ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration, Michelle Courchesne a formé le mois dernier un groupe de travail sur la reconnaissance des équivalences, présidé par son adjointe parlementaire, Diane Legault, auparavant directrice de l'Ordre des dentistes. «C'est assez inconcevable qu'une personne qui exerçait bien sa profession dans son pays ne puisse plus le faire ici et doive recommencer son cours au complet. [...] Je comprends la préoccupation des ordres de maintenir la qualité des services pour protéger le public. Par contre, il y a quand même des améliorations à apporter au niveau de la lenteur des processus», croit la ministre Courchesne. Le comité devrait rendre public un document en juin en vue d'une consultation à l'automne.
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woodyvill, j'ai passé l'entrevue en mars, j'en ai parlé à la dame que je pourrais peut etre faire une session au cégep pour voir ce que c'était et me permettre de comparer et me faire une idée...elle n'y a vu aucun inconvénient. Elle m'a demandé mes diplomes, si je comptais travailler dans le meme domaine qu'actuellement...j'ai répondu que je m'étais renseignée pour le domaine de la petite enfance, que j'avais des contacts pour différents jobs dans ce secteur mais que l'idée de suivre le cégep en parrallèle n'était pas exclue...ceci dit, je n'avais pas parlé de l'université car je n'avais pas envie d'y aller à l'époque. Maintenant, si tu as envie d'aller à l'université, je ne vois pas en quoi ca les regarde!
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Ce qu'il y a de fou ici, c'est le temps !! Ce matin au lever (6 H 30) : - 5. Bon ! encore un peu frisquet, je mets le manteau ! 12 h : je sors du CEGEP : la chaleur me tombe dessus !! ouf, il fait chaud ! j'enlève le manteau et arrive tranquillement en pull à la voiture. 12 h 45 : départ de la maison pour retourner en cours : le ciel vers Jonquière est tout noir, vraiment noir, ça sent l'orage 13 h : arrivée au CEGEP : les premières grosses gouttes commencent à tomber : on court vite jusqu'au bâtiment !! et tout l'après midi, un gros orage avec grosse grosse pluie (ça nettoie les routes et enlève le sable des pelouses !! ) c'est dingue !!! de - 5 à environ 18 en quelques heures, j'ai jamais vu ça avant ici !! Bon signe, d'après les chicoutimiens !! ça annonce un bel été !!!