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alex&marc

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Messages posté(e)s par alex&marc

  1. Bonjour,

    Votre ressenti est tout à fait conforme au mien lorsque je suis arrivée.

    Cependant, quelques petits précisions :

    1) La bouffe + alcool : 

    - IGA et MÉTRO vendent du chocolat Côte d'or (mon préféré est celui avec les noisettes entières). Il y a même des Granola, des Princes et des Madeleines + biscuits du Mont-Saint-Michel (ce n'est pas donné) ! Il y a aussi des bonbons Haribo.

    - Le pain n'est forcément meilleur dans les boulangeries. Il y a parfois de bons pains craquants dans les supermarchés, mais ce n'est pas toujours régulier.

    - Oubliez le poisson et passez au homard : celui des maritimes est délicieux avec du beurre à l'ail et c'st vendu beaucoup moins cher qu'en France

    - Les fromages : j'en ai trouvé un qui dégouline et qui put, mais c'est une tuerie "LE BARBU", plutôt chez METRO, sauf que là aussi, ce n'est pas régulier car artisanal. Sur l'Ile-d'Orléans (près de chez vous), il y a un producteur de fromage qui vend notamment du PAILLASSON (ça se prépare à la poêle). C'est divin.  À Montréal, on en trouver à la fromagerie du Marché Jean-Talon. Je suppose que ce doit être la même chose à Québec. Il y a des bons fromages, mais il faut en essayer plein avant de trouver les bons. Et oui, c'est cher !!

    - Les plats cuisinés : c'est mauvais pour la santé, mais bon, on en mange quand même, surtout le midi ?. Les Weight Watcher et les Fleury Michon ne sont pas trop mauvais. Sauf que l'usine Fleury Michon a Rigaud a fermé par manque de salariés !!! Je ne sais pas où ça en est actuellement. La plupart des québécois amènent plutôt de la bouffe qu'ils ont eux-mêmes préparés, question de coût.

    -  C'est vrai que l'alcool est hors de prix à la SAQ. J'ai pris l'habitude d'acheter du cidre de glace avec du foie gras québécois  à Noël (j'en ai trouvé un aussi bon que celui de ma grand-mère ?). C'est délicieux. 

    2) La solitude                                                                                                                                                                                    On y est tous passé (ou presque). Des amis + la famille qui sont loin. C'est normal. Dès que vous travaillerez, la véritable intégration sera en marche et ces moments difficiles vont disparaître. Vous allez vous faire des "chums" de filles ou de gars (ça veut dire aussi "pote"). En plus, la ville de Québec a un des taux de chômage les plus bas du Québec.

    Vu que semblez dans un état positif, je ne suis pas inquiète. 

    Bonne installation ? 

  2. Oui c'est vrai que Boulogne n'est pas donné. On n'a pas vendu notre appartement au cas où, car on savait bien que les prix n'arrêtaient jamais de grimper en IDF. Et aujourd'hui, on n'aurait pas les moyens d'acheter la même surface (du moins avec mon salaire québécois). 

    En fait, sa boîte a ses locaux à Issy-les-Moulineaux. C'est 20 mn en bus. Un coup de chance.

  3. Le 22/01/2017 à 07:58, kuroczyd a dit :


    Je lis souvent dans les retours : "je m installe dans le Var", sur la Côte d'Azur, au bord de la mer... On dirait que les gens en France ne vivent que là.
    Bizarrement on ne voit jamais : je reviens à Paris ou Lyon (c est la qu on a plus de chance de trouver du travail) quel plaisir de retrouver l air frais et le beau temps ... avec ses jours de circulation alternée :)

    Bonjour,

    Et bien en 2018, je rentre à Paris-IDF. Je ne vous parlerai ni des bouchons ni de la circulation alternée mais du métro et les nouvelles lignes de métro et de tram. Cela a bien changé depuis 6 ans. 

    Mon conjoint est déjà rentré et a décidé de ne pas acheter de voiture : 20 mn de bus et il est au travail ! En cas de besoin, il a une Communauto (Communauto a été exporté en IDF).

  4. Bonjour,

    La seule banque qui permette des virements internationaux gratuits est la HSBC.

    Au Canada, je ne paie ni carte de débit ni carte de crédit. En fait je n'ai aucun frais car j'utilise ma banque de manière basique.

    Mon compte a été ouvert à partir de la France comme client Premier. Et même si je n'ai pas le minimum requis pour être Premier au Canada, on ne m'a jamais demandé de fermer mon compte ou enlevé le statut de Premier.

    En revanche, il y a peu d'agences HSBC au Québec (Les seules que je connaisse : 4 à Montréal et 1 à Boucherville). Il y a un accord pour faire des retraits gratuits aux guichets automatiques avec la Banque Nationale.

    On n'a pas vraiment d'agence attribuée. Le siège est à Vancouver. 

    Je pensais ouvrir un compte dans une banque canadienne mais j'ai renoncé à cause des frais. Je n'ai besoin de ma banque que lorsque je perds ma carte. Je n'ai pas de crédit/hypothèque ni marge de crédit. 

    Donc, 99% je n'ai pas besoin d'avoir accès à un conseiller et donc de payer des frais.

    Ce n'est pas la banque la plus souple, mais pour une usage, elle fait l'affaire.

    Pour les personnes qui ont plus d'interactions avec leur banque, c'est vrai que c'est un ou une bon(ne) conseiller(ère) qu'il faut trouver. Ne pas hésiter à magasiner.

    Selon mes collègues de bureau (québécoises), la Banque Nationale est celle avec le meilleur service. La TD aussi, ouverte le WE ! 

     

  5. Pour les trajets Québec-France : niveau rapport qualité-prix, Air Transat et Corsair sont les meilleurs plans avec des services équivalents. Mais je préfère les horaires de Corsair : départ le soir de Montréal, arrivée à Paris le matin tôt. Je ne prends plus que Corsair car leurs avions atterrissent à Orly (et non à Roissy comme Air Transat). Orly est plus pratique pour moi pour deux raisons : c'est plus proche de l'endroit où je demeure (et de Paris) + lorsque je vais voir ma famille en province, la plupart ds vols sont sur Orly.

     

    Pour les trajets à l'intérieur du Canada et dans le Sud, je vote pour WestJet. L'avant-dernière tempête de neige à NY a été gérée d'une main de maître par la Compagnie. Un mot : efficacité.

    J'aime moins le personnel de Porter. Cependant, Porter atterrit au petit aéroport du centre ville de Toronto. Je trouve ça très confortable. 

     

  6. J'ai appris :

    - que les immigrants que je côtoyais dans ma vie professionnelle en France ont dû me trouver bien indifférente car je ne me suis jamais intéressée à leur intégration (pour moi ils s'étaient intégrés naturellement)

    - que les immigrants allophones ont une capacité d'adaptation exceptionnelle !! Chapeau bas.

    - que lorsque je rentrerai en France, j'aurai une nouvelle vision sur l'immigration

    - que le Québec est vraiment une terre d'accueil : ça s'est remarqué pendant la Coupe du monde de Football. On se serait cru à l'ONU :sorcerer:

    - que le Canada en général et le Québec en particulier, ont été des précurseurs dans certains domaines : mariage gai, égalité hommes-femmes, et que j'aime ça !

    - que malgré mon âge, je suis encore capable de suivre des cours du soir à la fac :D

    - que je trouve que c'est parfois difficile

    - que j'ai plus ou moins réussi mon adaptation professionnelle, mais

    - que mon ancienne condition de vie professionnelle me manque

    - que mes amis me manquent et que la France me manque (surtout au mois de janvier 2015)

    - que je suis plus attachée que jamais à la laïcité

    - et qu'il ne faut pas se dire ''si j'avais su..." car si on essaye pas, on risque certainement de le regretter

  7. Bonjour Laurent,

    C'est bien dramatique que de nombreuses personnes confondent encore blasphème et incitation à la haine raciale.

    Moi aussi je suis de la génération RécréA2 !!

    Le lundi 11 janvier 2015 est un jour qu'on oubliera pas : unité contre la mort de 17 personnes.

    Et surtout, la population qui acclame la police et la gendarmerie, du jamais vu !!

    Dimanche dernier, j'étais à la marche organisée à Montréal.

    C'était sympa car nous étions beaucoup de français expat', d'immigrés d'autres nationalités et aussi pas mal de québécois. 20 000 personnes malgré le froid.

    Je suis heureuse du soutien sans faille de la presse québécoise qui a publié les caricatures et navrée par l'attitude frileuse de la presse anglo-saxonne : cela ne les gêne pas de montrer les décapitations d'otages, mais des dessins !!!

    Mon seul bémol est la présence auprès de François Hollande de certains représentants de chefs d'État ou de gouvernement étrangers qui ne respectent pas eux-mêmes la liberté d'expression.

    C'est pourquoi, j'ai une pensée pour tous les ressortissants de pays qui sont persécutés, assassinés ou emprisonnés pour ce qu'ils sont ou parce qu'ils prônent plus de liberté.

    Il y en a beaucoup. Cette semaine le blogueur saoudien Raef Badawi a été fouetté en public et va faire 10 ans de prison !!! Et le massacre de ces derniers jours au Nigéria etc.

    En attendant des jours meilleurs... Même pas peur !

  8. Bonjour,

    J'ai toujours pas mal voyagé à l'étranger et j'ai fini par émigrer au Québec.

    J'avais envie de voir ce qu'il se passait ailleurs, pas parce que je fuyais la France. J'y avais une super situation professionnelle et aucune raison rationnelle de partir.

    Donc, j'ai juste pris un risque en essayant de me renseigner au maximum sur la vie sur place.

    Mais, il est vrai que de venir en vacances, même plusieurs fois, ne suffit pas. Il faut y vivre.

    Ma situation professionnelle est nettement inférieure à celle que j'avais en France, tant en salaire qu'en responsabilités. Je savais que ce serait difficile, mais pas à ce point là. C'était comme un challenge.

    Évidemment, je rejoins la majorité sur la difficulté de se faire des amis québécois. Même si j'ai des collègues très sympas avec de vraies complicités (pas tous), ce ne sont pas des amis au sens français du terme. Et j'avoue que c'est effectivement un peu perturbant.

    Au final, mes amis au Québec sont quelques français, mais aussi des algériens. Mon chum a une bonne relation québécoise, mais on se dit que ça ne compte pas parce qu'il a vécu en France quelques années :flowers:

    Au final, on pense que dès qu'une occasion professionnelle se présentera pour un des deux, nous rentrerons en France. Ce n'est pas parfait, mais la vie en France nous convient beaucoup mieux et nos amis nous manquent. En fait, plein de choses nous manquent.

    Il y a quand même des choses intéressantes et intelligentes développées au Québec, qu'on pourrait exporter chez nous.

    Mais le plus bel apport de cette aventure est un regard différent sur les immigrés en général : en France, j'ai travaillé dans des cabinets d'avocats ou en entreprise avec de nombreux étrangers venant de tout pays. A quelques exceptions près, je ne me suis jamais demandée comment ils avaient vécu leur immigration, quels avaient été les problèmes d'intégration...

    Je travaille au Palais de justice et la proportion d'immigrés est considérable. Il y a pas mal de sud-américains, africains, ou provenant des pays de l'Est. Ils ont tous fait des études universitaires et certains d'entre eux avaient de bons emplois, mais les situations politiques de certains pays ont fait que la meilleure solution étaient de partir pour un pays plus démocratique. Malheureusement, la reconnaissance des diplômes étrangers est un vrai problème. Si c'était vraiment pour protéger le public, je comprendrais, mais en fait ce sont les ordres professionnels qui ne veulent pas partager le gâteau. C'est juste inadmissible.

    J'ai immigré par envie et non par obligation et ce qui n'ont pas le choix forcent mon admiration.

  9. Excellent sauf sur un point:

    Il n'ya pas seulement l'Université de Montréal dans la province!

    Pour certaines personnes le Québec se résume à Montréal et le reste n'existe pas!

    Effectivement, il y a d'autres universités en région et le Québec ne se résume pas à Montréal, mais je ne peux parler que ce que je connais.

  10. Bonjour à tous,

    Aux français qui veulent exercer comme juriste au Québec, je conseille fortement de passer votre Barreau avant de venir. Il y a en effet une convention entre le France et le Québec : un avocat français obtiendra son titre d'avocat québécois sans problème.

    Je confirme que le titre de juriste non avocat ou notaire n'existe pas.

    Donc, si vous êtes juriste non inscrit au Barreau en France (comme moi), il y a plusieurs étapes à franchir :

    1) Faire un dossier d'équivalence au Barreau du Québec. Vous saurez combien de crédits universitaires le Barreau vous oblige à réussir, sachant que le minimum est 42 crédits.

    2) Le bon plan pour les francophones est de s'inscrire à l'Université de Montréal (faculté d'éducation permanente) qui propose un certificat en droit où l'on retrouve beaucoup d'étrangers. Le certificat peut s'obtenir en cours du soir ou de jour.

    Muni de votre décision du Barreau, vous pourrez rencontrez la responsable du Certificat en droit qui avec qui vous allez préparer un planning (sur plusieurs années si vous travaillez à plein temps) avec pour objectif de rentrer au Barreau. Si vous prenez des cours du soir, vous pourrez travailler la journée (si vous avez un permis pour) pour les financer. Ce n'est pas évident tous les jours mais c'est mieux que rien. Il y a aussi un programme de prêts et bourses.

    3) Théoriquement, à ce stade, vous ne pouvez exercer comme juriste car vous n'avez pas encore obtenu vos crédits. Cependant, vous pouvez faire une demande au Barreau pour obtenir un permis d'exercer à titre restrictif dans une matière juridique bien précise, en attendant de réussir tous les crédits exigés par le Barreau.

    Le souci est de trouver un cabinet d'avocat ou entreprise qui vous embauche comme avocat avec un permis restrictif en attendant. Je sais qu'il y a des juristes qui y sont arrivés, mais ce n'est pas la majorité. Certains sont adjoint juridique (assistant juridique) ou technicien juridique ou bien encore greffier-audiencier. Une derniére chose, pour travailler dans le domaine juridique, il faut être bilingue anglais-français (c'est peut-être moins vrai en région, mais incontournable à Montréal).

    Je ne sais pas s'il y a des échanges entre la France et d'autres pays francophones. En tout cas pour les français, je réitère mon conseil : passez le Barreau en France.

    Tous les ordres professionnels québécois freinent énormément l'intégration des immigrants. La justification est la protection du public, mais dans les faits ce n'est pas crédible. Donc si vous exercez dans une profession qui dépend d'un ordre au Québec, préparez-vous à un parcours du combattant. Vous tiendrez le choc si votre projet de vie au Québec est vraiment solide.

    Les coûts : demander une décision d'équivalence est onéreux, environ près de 2 000 $. Demander un permis restrictif coûte envirion 200 $.

    L'université : si vous êtes résident permanent, quelque soit votre pays d'origine, vous payerez environ entre 310 $ minimum par cours à 400 $. 1 cours = 3 crédits.

    Pour ceux qui ne sont pas résidents permanents, et qui ne viennent pas de France, cela coûtera beaucoup plus cher. Même les canadiens originaires d'une province autre que le Québec paient plus cher que les résidents permanents (donc étrangers) du Québec !

    Si vous êtes français avec un statut d'étudiant, encore une fois, vous êtes chanceux car il existe un accord entre la France et le Québec : vous payez le même prix que les québécois et résidents permanents du Québec. Mais attention : un nouveau gouvernement vient d'être élu et le 1er ministre envisage de revenir sur cet accord. La ministre de la francophonie a émis un bémol, mais il faut juste l'avoir à l'esprit.

    Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas.

  11. Salut Élodie !

    Les bras m'en tombent !!! Moi qui pensait être la seule Corse du Québec :sorcerer:

    C'est sûr que -20 degrés pour nous ça pourrait sembler difficile, mais finalement on s'y fait.

    En tout cas, bienvenue.

    Alex

    Bonjour à tous et à toutes !

    Au départ je m’étais dit que j’allais faire court, ne pas écrire un roman. Je m’étais dit que j’irais à l’essentiel puis … finalement non.

    Je vais en fait devoir être la plus précise possible, pour bien présenter notre contexte et ainsi bien comprendre notre parcours et mon ressenti actuel. Parce que je pense que le vécu de chacun lors d’une immigration dépend beaucoup du contexte de vie antérieur, de son vécu, de son histoire, de son caractère ect … Chacun est différent et ne vivra sûrement pas de la même façon que moi. Donc mon cas n’est pas une généralité mais tient compte, pour beaucoup, de ce que je suis et d’où je viens.

    Je suis Corse (j’y suis née et j’y ai toujours vécue), jamais je n’aurais pu imaginer la quitter, pour partir si loin qui plus est … Et pourtant, aujourd’hui je suis là, à Québec en train d’écrire un post sur un forum consacré à l’immigration.

    Tout a changé quand, avec ma promotion de l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers pour ceux qui ne seraient pas du milieu), nous sommes partis en voyage d’étude/découverte au Québec (Montréal et Québec). Mon chéri (qui faisait donc parti du voyage) et moi, sommes tombés amoureux … Et on s’est dit qu’on devait revenir ici pour travailler, très vite ! (Bon je passe brièvement sur les étapes : contact RSQ, entretien RSQ, signature contrats avec le CHUQ, entretien Skype avec la DRH et la DSI du CHUQ, attente, attente, contact avec la DRH, début des démarches, réception AMT et CAQ, demande PTT, obtention LI, immigration au Québec depuis le 19 février 2014).

    Donc, le 19 février 2014, nous nous sommes envolés de la Corse pour rejoindre Montréal. Les semaines juste avant étaient très riches en stress, et pleines d’émotions diverses (joie, peur, angoisse, impatience etc …), nous avons profité de nos familles jusqu’au dernier moment (il faut savoir que tous les deux, nous sommes très très proches de nos familles respectives … à la limite du fusionnel, ce qui nous inquiétait le plus au final dans cette immigration, ne pas supporter l’éloignement familial).

    A notre arrivée, nous avons eu la chance de pouvoir être accueillis par un couple connu sur le forum (on ne les remerciera jamais assez), pour y passer la première nuit avant de nous rendre vers notre destination finale : à Québec. Je dois dire qu’avoir des personnes à qui se référer quand on débarque dans un pays qui n’est pas le nôtre et qui est totalement différent est un avantage indéniable. Ça donne des repères et ça aide beaucoup.

    Depuis le 19 février, soit près d’un mois et demi, je n’ai pas encore ressenti de manque, je ne regrette pas à ce jour notre choix. C’est encore frais certes, et ce manque se fera ressentir tôt ou tard, j’en suis certaine.

    Nous commençons petit à petit à prendre nos marques, à nous acclimater, notre oreille se fait tout doucement à la façon de parler des Québécois, on reconnait et comprend certains expressions, mais là encore un long chemin reste à parcourir ! D’ailleurs nous ne savons pas encore trop comment nous positionner, doit-on adopter le langage Québécois au risque de paraitre un peu ridicule avec notre accent français/corse et de nous faire griller de suite, doit-on garder notre identité linguistique encore quelques temps et adopter la leur petit à petit … On ne sait pas trop encore, on se laisse vivre et on verra.

    Côté climat : il parait que c’est un hiver assez particulier cette année, qui dure et qui dure encore, les Québécois ne manquent pas de nous faire part de leur agacement et je dois dire qu’un peu de soleil et de chaleur ne me ferait pas de mal. Je ne me plains pas, je savais très bien où on allait et que ça serait dur (et encore qu’on n’a pas connu les -30/-40 mais des -20 tout de même pour des Corses, ca n’est pas rien) mais bon, psychologiquement quand on sait que c’est le printemps avoir encore des températures si basses n’est pas très facile. Mais on s’adapte et on supporte (pas le choix).

    Côté vie : On a très rapidement trouvé un super logement, hyper bien situé et au prix très abordable. On trouve la vie ici très agréable, on a possibilité de faire plein d’activités, du sport etc … on ne trouve pas que ce soit extrêmement cher, sauf peut être un peu quand on va à l’épicerie, mais je pense que c’est surtout une impression et une question d’habitude. Pour l’instant on vit toujours sur nos économies, alors on ne peut pas trop comparer, mais je pense que quand on aura un salaire en dollars canadiens, l’épicerie nous paraitra moins dispendieuse !

    De plus, tout est tellement à porté de mains ! Contrairement à la Corse où la voiture était une obligation, ici on s’en passe très bien. La ville est tellement bien desservie par les bus que c’est très facile de se déplacer (c’est une autre histoire si on veut sortir de la ville je vous l’accorde, mais il existe de très bons moyens de covoiturages et de locations apparemment, que nous n’avons pas encore testé cependant).

    Côté travail : Le métier d’infirmière est différent de ce que l’on connait en France. J’ai lu tellement de choses que je m’attendais au pire … Je ne voulais pas juger avant d’y être confrontée et je dois dire que oui c’est différent, oui ils ont une organisation différente de la nôtre, oui il y a beaucoup de paperasses et d’outils, on passe du temps à renoter les mêmes choses etc… Mais je ne jugerai pas en disant que c’est moins bien, c’est juste … différent.

    Je ne travaille que depuis une semaine et je n’ai fait que 3 quarts, alors je ne suis pas encore au top, loin de là et je continue de m’adapter et d’apprendre. Je rappelle que je suis à Québec et non à Montréal. Je ferais peut être un post spécialement réservé au métier d’infirmière et la façon dont l’adaptation et l’intégration se fait pour les infirmières Françaises.

    Côté relationnel : Les gens que j’ai rencontré jusqu’à présent sont comme je l’imaginais, très sympa avec nous, étrangers. Mais pour le moment, les vrais contacts que nous avons, les seules personnes que nous fréquentons vraiment sont des Français. Et on ne s’en porte pas plus mal, on ne cherche pas à vivre exclusivement avec des Québécois, je pense que ça serait une erreur monumentale que de mettre de côté les Français et nos racines, d’autant plus qu’ils vivent la même expérience que nous, ça apporte un soutien supplémentaire et on peut découvrir des choses ensemble, s’adapter en s’entre aidant.

    Je n’ai pas à me plaindre, je suis ravie d’être ici et assume mon choix à 100%, il n’y a aucun regret. Pour le moment, notre installation répond à nos attentes.

    Je pense que j’ai à peu près fait le tour, désolée si c’est long et un peu brouillon.

    Elodie

  12. Bonjour,

    Ce qui m'intéresse est conseiller mes clients et rédiger des actes. C'est pourquoi, en France, être inscrite au Barreau était inutile. J'étais juriste non plaidante en droit des sociétés. J'ai travaillé en cabinets d'avocats et en entreprises.

    Au Québec, comme je n'étais pas inscrite à un Barreau français, je dois suivre des cours (du soir) à l'université pour récupérer mes crédits manquants. Cela va me prendre beaucoup de temps car il faut bien travailler à plein temps pour payer ses factures.

    A+

  13. Bonjour,

    Si cela ne vous tente pas de recommencer les études, vous pouvez vous inscrire à l'Université de Montréal, Faculté de l'Éducation Permanente, en Certificat en droit.

    Pas besoin d'attendre la décision du comité d'équivalence du Barreau, histoire de prendre de l'avance et de cumuler les crédits...

    Une fois obtenue la décision du comité d'équivalence, vous devez contacter la responsable du Certificat en droit. Elle doit vous "sortir" du Certificat et vous "insérer" dans un programme spécial "Cheminement vers le Barreau". La fac. collabore avec le Barreau sur ce programme. Petite précision, cette information n'est trouvable nulle part ! (ou bien j'ai mal cherché). C'est en discutant avec des juristes que j'en ai pris connaissance.

    En attendant d'obtenir tous leurs crédits, les juristes étrangers peuvent demander au Barreau un permis d'exercer comme avocat à titre restrictif dans une branche du droit bien particulière : on est donc avocat avec une pratique restreinte tout en faisant partie du Barreau (c'est à dire qu'on paie les cotisations !) et on doit contracter une assurance professionnelle.

    Mais pour les français qui ne sont pas encore arrivés, le meilleur conseil que l'on peut vous donner est de passer le Barreau en France. La convention France-Québec sera alors applicable : l'avocat français inscrit dans un Barreau français pourra s'inscrire au Barreau du Québec sans retourner à l'université.

    Après, il est certain que faire un baccalauréat (licence) au Québec va faciliter l'insertion dans le marché du travail. Même si le Québec a un Code civil, cela n'est pas suffisant pour maîtriser le reste du droit québécois-canadien et convaincre les employeurs québécois (du moins dans le domaine juridique). D'un autre côté, un juriste est sensé s'adapter aux nouvelles règles...

    Alex

  14. Bonjour,

    J'avais également contacté Gallieni, ainsi que d'autres déménageurs pour faire une compaison.

    Ils étaient à peu près tous dans les mêmes prix, sauf un ou deux qui étaient très chers.

    Je n'avais que 3m3 de cartons, grande malle. Aucun meuble.

    Dès que j'ai dit que j'habitais un 4ème sans ascenceur, les prix ont grimpé de manière surprenante. J'aurais eu des meubles ok, mais uniquement des cartons... donc j'ai laissé tombé Gallieni uniquement pour cela car les échanges étaient cordiaux. Mais j'ai trouvé qu'ils avait exagéré sur le prix supplémentaire par étage.

    J'ai choisi une autre société : tant que le devis n'est pas signé, l'assistante est très dynamique et active. une fois le 1er chèque versé, ça commence à être différent. Je les ai harcelés afin qu'ils mettent par écrit certaines clauses avantageuses qu'ils proposaient.

    Cet entreprise devait nous faire payer un supplément à partir du 2ème étage sans ascenseur. Mais ils ont oublié de le faire et cela ne figurait pas sur la facture !

    Nous avons décidé de faire nous-mêmes nos cartons et calculer au m3 près (heureursement que mon chum sait compter !), puis nous avons envoyé le tout à l'entreprise car nous ne voulions pas nous retrouver avec une mauvaise surprise, tel qu'un dépassement de m3.

    Ensuite, il y a les déménageurs à l'arrivée ! pas mieux au niveau de la communication par courriels. Eux aussi nous disaient qu'à partir d'un 3ème étage sans ascenseur entraînerait forcément un supplément.

    Nous avions fait la majorité des cartons car je n'avais pas trop confiance (même si c'était compris dans le forfait du déménageurs).

    Au final, nos cartons sont arrivés sans trop de dégâts, à l'exception de ceux faits par les déménageurs, complètement cabossés et légèrement ouverts sur les coins (nous avions protégés les fringues dans des plastiques hérmétiques qui se réduisent avec un aspirateurs).

    Les déménageurs québécois ne nous donnaient les infos qu'au compte goutte, au dernier moment. Le bâteau doit arriver tel jour, mais en fait il n'est pas là . Aucune explication, rien. Heureusement qu'à l'époque je ne travaillais pas encore.

    Aujourd'hui, je travaille au Palais de justice de Montréal et qu'elle ne fût pas ma surprise en préparant les audiences de voir le nom de mes déménageurs québécois en tant qu'accusé. Et je peux vous dire que le comportement du dirigeant, avec qui j'avais eu des échanges par emails, n'en menait pas large. Le plaignant a produit un courriel où le dirigeant l'insultait avec force, alors qu'il était en tort.

    Evidemment, le déménageur a été condamné.

    Donc, mauvaise expérience "humaine" avec les déménageurs français et québécois :crying: .

    Et encore, je les ai pistés à chaque étape pour avoir le minimum d'informations.

    J'ai aussi eu de la chance : j'habite au 9ème étage avec ascenceur :bye: donc pas de frais supplémentaire.

    Donc, il faut peut-être payer plus cher pour avoir un service impécable (ce n'est même pas sûr) et faire venir quelqu'un pour être certain du volume !

    Bon courage aux prochaines personnes qui vont déménager !



    Bonjour,

    J'avais également contacté Gallieni, ainsi que d'autres déménageurs pour faire une compaison.

    Ils étaient à peu près tous dans les mêmes prix, sauf un ou deux qui étaient très chers.

    Je n'avais que 3m3 de cartons, grande malle. Aucun meuble.

    Dès que j'ai dit que j'habitais un 4ème sans ascenceur, les prix ont grimpé de manière surprenante. J'aurais eu des meubles ok, mais uniquement des cartons... donc j'ai laissé tombé Gallieni uniquement pour cela car les échanges étaient cordiaux. Mais j'ai trouvé qu'ils avait exagéré sur le prix supplémentaire par étage.

    J'ai choisi une autre société : tant que le devis n'est pas signé, l'assistante est très dynamique et active. une fois le 1er chèque versé, ça commence à être différent. Je les ai harcelés afin qu'ils mettent par écrit certaines clauses avantageuses qu'ils proposaient.

    Cet entreprise devait nous faire payer un supplément à partir du 2ème étage sans ascenseur. Mais ils ont oublié de le faire et cela ne figurait pas sur la facture !

    Nous avons décidé de faire nous-mêmes nos cartons et calculer au m3 près (heureursement que mon chum sait compter !), puis nous avons envoyé le tout à l'entreprise car nous ne voulions pas nous retrouver avec une mauvaise surprise, tel qu'un dépassement de m3.

    Ensuite, il y a les déménageurs à l'arrivée ! pas mieux au niveau de la communication par courriels. Eux aussi nous disaient qu'à partir d'un 3ème étage sans ascenseur entraînerait forcément un supplément.

    Nous avions fait la majorité des cartons car je n'avais pas trop confiance (même si c'était compris dans le forfait du déménageurs).

    Au final, nos cartons sont arrivés sans trop de dégâts, à l'exception de ceux faits par les déménageurs, complètement cabossés et légèrement ouverts sur les coins (nous avions protégés les fringues dans des plastiques hérmétiques qui se réduisent avec un aspirateurs).

    Les déménageurs québécois ne nous donnaient les infos qu'au compte goutte, au dernier moment. Le bâteau doit arriver tel jour, mais en fait il n'est pas là . Aucune explication, rien. Heureusement qu'à l'époque je ne travaillais pas encore.

    Aujourd'hui, je travaille au Palais de justice de Montréal et qu'elle ne fût pas ma surprise en préparant les audiences de voir le nom de mes déménageurs québécois en tant qu'accusé. Et je peux vous dire que le comportement du dirigeant, avec qui j'avais eu des échanges par emails, n'en menait pas large. Le plaignant a produit un courriel où le dirigeant l'insultait avec force, alors qu'il était en tort.

    Evidemment, le déménageur a été condamné.

    Donc, mauvaise expérience "humaine" avec les déménageurs français et québécois :crying: .

    Et encore, je les ai pistés à chaque étape pour avoir le minimum d'informations.

    J'ai aussi eu de la chance : j'habite au 9ème étage avec ascenceur :bye: donc pas de frais supplémentaire.

    Donc, il faut peut-être payer plus cher pour avoir un service impécable (ce n'est même pas sûr) et faire venir quelqu'un pour être certain du volume !

    Bon courage aux prochaines personnes qui vont déménager !

  15. Bonjour,

    Indubitablement l'accès plus facile à un médecin généraliste car à ce jour, pas de possibilité d'avoir un RV.

    Déjà qu'une une partie des québécois n'ont pas de médecin de famille, alors imaginez la galère pour les nouveaux immigrants...

    D'autant plus que vous êtes obligés de passer par un médecin de famille pour aller voir une gynécologue ou tout autre spécialiste.

    Il faut donc prendre son courage à deux mains et attendre (et j'oubliais, arriver dans les 15 premiers car les médecins ne reçoivent que le matin dans les CLSC, sinon vous devez réessayer le lendemain) : 3h30 d'attente pour avoir une référence du généraliste pour aller chez deux spécialistes.

    Ce n'est pas comme en France où l'on ne fait que payer une pénalité minime si on ne passe pas par un spécialiste.

    Au Québec, cette référence est obligatoire.

    Deuxième étape : prendre rv chez le spécialiste "convoité" :db: selon les cas, on peut attendre jusqu'à 6 mois.

    Je ne vous parle pas des urgences, mais d'après d'autres immigrants que j'ai rencontrés, il faut compter en moyenne 15 heures d'attente. Car la seule urgence est si vous êtes entre la vie et la mort !

    Il y a une autre solution : les cliniques privées. Mais pas de remboursement par la RAMQ (=la sécu).

    Pour l'instant, c'est tout ce que je demande !

    Malheureusement, d'après tout ce que j'ai entendu pendant la campagne, ce n'est pas la priorité de la nouvelle Première Ministre.

    Bon courage à tous pour vos formalités.

  16. bonjour,

    je confirme que c'est le bon formulaire.

    la 1ère personne que j'avais vu m'avait demandé ma nouvelle adresse, une copie du visa, et un justificatif de mon nouveau domicile. mais je pense qu'elle avait lu un peu trop vite les instructions (ces docs sont à fournir à la ramq).

    mais en fait, à mon 2ème passage, je n'ai eu à fournir que ma carte vitale.

    à toutes fins utiles, je précise que l'imprimé n'est qu'un document déclaratif qui ne nous radie absolument pas de la sécu.

    l'information importante de l'imprimé est que l'on a des droits à la sécu française jusqu'à "telle" date, en principe jusqu'au 31 déc suivant.

    la radiation doit s'effectuer une fois que nous sommes inscrits au québec.

    j'ai fait mon document il y a plus d'un mois et je pars en mai.

    alex

  17. bonjour,

    le prix du studio en question était de 1200 dollars/mois exactement et non pas 1000. quant à la literie, elle est acceptable, mais confortable me paraît exagéré.

    tant mieux pour vous si êtes satisfait.

    j'ai simplement raconté des faits et la personne à qui j'ai eu affaire n'a pas eu un comportement acceptable à mon sens. si cela avait été le cas, j'aurais pu relativiser beaucoup de choses.

  18. en revanche, si tu viens pour un voyage de prospection, essaye les chambres d'hôtes.

    il y a plusieurs guides officiels de l'office du tourisme du québec qui répertorient les meilleurs hôtels, gîtes, couettes et café etc.

    je les ai testé partout au Québec, sauf à Montréal (j'étais dans un hôtel, et je n'ai jamais été déçue.

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