Aller au contenu

soulman

Habitués
  • Compteur de contenus

    556
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    7

Billets posté(e)s par soulman

  1. soulman
    Ahhhh ça y est, on y est presque, dans quelques jours va s'ouvrir la 3ème édition du Festival de Cinéma de Québec. Merci encore à Laurent qui l'année passée avait prévenu sur le forum que ça commençait bientôt. Pour commencer, j'aime vraiment le cinéma. Ou plutôt les festivals de cinéma. J'ai jamais été un assidu, du genre à y aller toutes les semaines, non. Par contre mes plus beaux souvenirs en salle sont toujours reliés à des événements spéciaux. Une nuit Kubrick quand j'étais étudiant, une nuit de la pub, une nuit du Grand Zapping. Quel pied, passer la nuit complète. J'ai connu aussi les premières fêtes du cinéma, c'est Lang qui avait lancé ça je pense, comme la fête de la musique ? Ce que j'aime dans ces événements, c'est d'être plongé pendant des heures dans des univers différents, découvrir plusieurs films, suivre un réalisateur à travers son "catalogue" pour voir son .évolution, retrouver ses "tics" de réalisation.

    Pour toutes ces raisons, quand je suis venu m'installer à Québec avec ma blonde, on était ravis de pouvoir assister tous les ans au Festival du Film des 3 Amériques, 3-4 jours de films venant du Canada, des États Unis mais surtout d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Des films, des documentaires, des courts métrages, un peu de tout. En moyenne on en regardait 12-14 en tout sur les 4 jours et on découvrait tous les ans des perles. Seulement toute bonne chose ayant une fin, 2 ans après mon arrivée le festival s'est éteint. C'est un peu de notre faute, le studio où je travaille a offert un poste de producteur à l'un des piliers de l'organisation, l'âme du festival, qui n'a pas survécu à sa défection.

    C'est donc avec grande joie qu'on a vu renaître un festival ici, après 2 ans de platitude (bon bon, on en a profité pendant ce temps pour aller à Montréal au Festival du Nouveau Cinéma, très très sympa aussi, mais ça nous manquait pareil). Belle sélection de films, des petits bijoux venus de partout, une sélection qui va de l'Asie à l'Europe, beaucoup de films scandinaves de qualité, et des perles Québécoises qui n'ont pas eu de visibilité sur grand écran. Du film d'animation, du court métrage, des films de tous genres. La grande originalité, c'est que les films sont présentés dans des salles qui d'ordinaire ont une autre vocation. Cartier étant un peu loin (et haut, on se fait vieux), je vais aux deux salles proches de chez moi, soit au Carré d'Youville. Une salle dans le magnifique Palais Montcalm et une autre en face, dans le Capitole. Et comme je préfère les activités de fin de soirée, travail oblige, c'est pas mal sympa d'avoir des films qui commencent à 10h, 10h30, voire 11h parfois.

    Si le cinéma vous intéresse, je vous donne le lien de leur site : http://www.fcvq.ca/fr/accueil C'est du 19 au 29 septembre.

    Plus tard dans l'année, quand la date approchera, je vous parlerai des Sommets d'animation, programme présenté conjointement à Québec et à Montréal pour la première année (bon, avant c'était officiellement 2 festivals à part, mais anyway ils programmaient exactement la même chose déjà, ça ne change donc pas grand chose ).
  2. soulman
    Il est 6 heures et quelques, le travail commence à ralentir dans le studio, de mon bureau j'entends peu à peu le silence s'installer à l'étage. Beaucoup de mes artistes sont partis, la majorité en fait, restent juste les habituels. Les animateurs qui en mettront toujours un peu plus que demandé sur leur scène parce qu'ils aiment le travail bien fait, mes directeurs artistiques qui aiment autant que moi ce qu'on fait et qui passeront me voir avant de partir, pour s'assurer que la journée s'est bien passée et demander si de nouveaux projets s'en viennent pour leur unité, si je prévois de muter des artistes, si j'ai bien lu leurs messages. Dans une demi-heure, le seul qui passera encore sa tête dans l'encadrement de ma porte, c'est notre René, l'homme de ménage, qui va venir me raconter sa petite blague quotidienne et me demander si oui ou non Marc Bergevin va finir par aller chercher un gros attaquant pour épauler les petits joueurs du CH.

    En général c'est là que je commence à répondre à mes courriels en retard, ceux qui ont besoin de concentration pour être écrits. Dans un quart d'heure maximum je sentirai une vibration dans ma poche, un SMS qui me dira "j'ai faiiiiiim, aweyyy rentre donc" de la part de ma blonde et comme d'habitude je lui dirai, "mais oui, une demi-heure max". Mais ce soir, j'avais le goût plutôt d'écrire ici mon premier billet. Pourquoi ? Je ne sais pas trop, pas que je pense avoir grand chose de plus à dire que les autres, mais surtout, pourquoi pas ? Ce qui me fait "prendre la plume" ce soir, c'est que tout va bien. Vraiment. J'avais envie en quelques mots de dire à quel point j'aime tous ces petits rituels. Sentir toute cette vie autour de moi et avoir l'intime conviction d'y avoir une place. J'ai aimé le Québec du moment où j'y ai mis le pied, à l'aéroport, il y a 6 ans, et je ne l'en aime que d'avantage aujourd'hui. C'est comme une relation avec la femme ou l'homme de votre vie. Passé le coup de foudre, la passion des premiers mois, ce qui fait que vous l'aimez ce n'est plus la perfection qu'il ou elle incarne, la magie, l'attraction irrépressible, c'est au contraire tout le reste. Le quotidien, la confiance, l'impression de partager quelque chose, d'être aussi important pour l'autre que l'autre l'est pour vous. Ce sont les mille défauts, tout ce qui rend l'autre particulier et unique.

    Ce soir je n'avais pas envie d'écrire une longue lettre, de donner des leçons ou d'émettre de grandes vérités, juste le goût de vous dire que oui, on peut être Français et se sentir parfaitement chez soi ici.

  3. soulman
    Tiens, aujourd'hui j'ai envie de parler de.... bouffe ! Pour changer ! 
     
    Déjà, je préviens pour commencer, je ne lancerai pas un débat pour comparer la qualité des produits. Quand on vit quelque part on s'adapte, et partant de là le but de mon billet est de parler avec vous des différentes solutions pour ajuster nos recettes aux produits locaux. Je ne fais que commencer le sujet, j'en écrirai d'autres au gré de mes humeurs avec des recettes, des petits conseils, n'importe quoi qui peut vous aider à mieux cuisiner une fois arrivés ici.
     
    Parce que oui, les premières semaines vous allez avoir besoin d'un peu d'ajustement pour vous adapter. Les produits ne sont pas exactement les mêmes, certains produits d'Europe se trouvent difficilement et à l'inverse certains produits canadiens ne se trouvent pas, ou peu de l'autre côté de l'Atlantique, mais ce qui étonne aussi c'est que parfois des produits pourtant connus sont différents. Ce qu'on peut noter aussi, c'est que les 3-4 dernières années beaucoup de produits sont arrivés en épicerie. La crème, par exemple. Mes premières années au Québec je ne savais pas quoi prendre. La crème sure est très intéressante pour certaines choses, je n'aimais pas le goût des crèmes de cuisson, et pour finir je cuisinais presque toujours à la crème 35%. Bien trop grasse par rapport à ce que j'aime, mais c'est celle qui réagissait le mieux à la cuisson à mon avis. Depuis 2 ou 3 ans, on trouve maintenant la crème Liberté, très grasse aussi mais bonne, et depuis quelques mois Riviera fait de la crème emballée dans des petits pots de yaourts. Pour les autres matières grasses, on trouve du gras de canard, du saindoux dans les épiceries ethniques, du bon beurre même en épicerie (j'aime bien le beurre Lactancia) et en ce qui concerne les huiles c'est pas mal, on trouve un peu de tout. Je n'ai pas encore trouvé en épicerie l'huile d'olive parfaite selon mes goûts, je les trouve souvent amères, mais on en trouve de plus en plus. Pour les moutardes on trouve à la fois les moutardes nord américaines typiques, style French, mais aussi de la Maille et plein de produits intéressants. Bref, je ne vais pas faire l'énumération totale, mais n'hésitez pas si vous avez des questions ou des suggestions de recettes !
  4. soulman
    Avant tout désolé, je me fais rare sur le forum, mais avec plein de bonnes raisons Ouh, si ça peut m'excuser un peu, je délaisse beaucoup d'autres choses en ce moment. Mon éditeur m'écrit plusieurs fois par semaine parce que mon album BD n'avance plus, j'ai du refusé d'aller dans plusieurs salons pour mon studio, je ne vois presque plus mes amis depuis quelques semaines, et tout ça pour ce qui sera le thème de mon billet du jour, je suis en train de rénover un loft que j'ai acheté !

    Les loyers montent, et personnellement ça m'a toujours un peu tanné de savoir que je donnais autant d'argent directement à un propriétaire sans rien mettre de côté. Alors quand j'ai vu que pour la 3ème année consécutive ma proprio nous imposait le max possible en augmentation de loyer, cette fois j'ai dit stop. Tant qu'à payer plus de 800$ dans le beurre, autant commencer à mettre de côté. Et c'est là que j'ai le Québec, c'est tellement plus simple et plus rapide. Quand on a décidé de commencer à regarder le marché, le soir-même avec ma blonde on a été sur tous les sites habituels. Si vous n'avez pas encore commencé à regarder de ce côté, je vous fais un petit résumé des principaux :

    - La méthode traditionnelle, les sites avec agents immobiliers, comme notre bon vieux Century en France. Le meilleur selon moi ici, c'est Remax. Beaucoup de choix, les agents sont proactifs, ils essaient de bien comprendre nos besoins et comprennent que si un jour tu achètes de nouveau ou que tu revends, il vaut mieux t'accompagner correctement jusqu'au bout du processus (ils viennent même à la signature chez le notaire, enfin moi ça a été le cas). Y en a d'autres, le choix est gros.
    - La méthode alternative : Duproprio.com. Le choix est énorme là aussi, l'originalité, c'est qu'il n'y a pas d'intermédiaire, pas d'agent. Les avantages, c'est que personne ne perd la commission, ni le proprio ni l'acheteur. Le site est super bien fait, très pro, ils donnent tous les outils aux vendeurs pour présenter leur maison au mieux. L'inconvénient ? Le prix est parfois trop haut. C'est normal, si un agent vous dit que votre maison vaut 200 000 mais que vous pensez vous pouvoir en tirer davantage, autant s'essayer. Sur leur site il y a pas mal tout ce qu'il faut pour vous faire une tête. Des comparatifs pour voir combien le même style de maison dans le même style de quartier s'est vendu, une simulation de ce que ça vous coutera en hypothèque, etc.
    - Troisième méthode, les petites annonces. LesPac, Kijiji, on ne sait jamais. Évidemment moins professionnel, moins bien présenté, souvent peu de photos, mais autant vérifier.

    N'hésitez pas à aller faire plein de visites pour avoir des comparatifs. Avec ma blonde on souhaitait un loft, en centre ville, proche de Saint Roch, avec assez de potentiel pour pouvoir faire des travaux et revendre plus cher dans quelques années. Premièrement parce qu'on avait pas les moyens d'acheter du "fini", deuxièmement parce qu'elle fait du design d'intérieur, que je me débrouille dans les travaux, et troisièmement pour maximiser notre investissement. On a donc été visiter des lofts qui correspondaient à nos attentes mais entièrement refaits et décorés, et on s'en est servi comme comparatif pour un autre loft qui lui était complètement vide, avec juste du béton et tout à faire. Si vous montrez que vous connaissez bien le marché et que vous n'êtes pas trop pressés, vous avez plus la certitude d'acheter au bon prix, n'hésitez pas à négocier donc si vous sentez que vous êtes dans votre droit (pas juste pour faire descendre si le prix est déjà bas ).

    Après ça, tout va assez vite, quand vous signez la pré-vente, il y a un délai de quelques semaines pour que d'un bord ou l'autre vous puissiez vous rétracter, et si ce n'est pas le cas, vous passez devant le notaire qui coute beaucoup, beaaaaucoup moins cher qu'en France.

    Ça peut vous paraitre rapide de penser à acheter quelque chose, mais si vous avez une mise de fond et que vous aimez bricoler, ça peut être très intéressant. Avec mon loft, je paye moins par mois que je payais pour mon loyer, et je mets de côté un petit peu à chaque versement.

  5. soulman
    Quand on commence un emploi, c'est souvent 3 mois d'essai avant de signer son contrat d'embauche définitif. On sait que cette période est cruciale, l'employeur peut à tout moment mettre fin à l'emploi sans aucun préavis, mais on a tendance à penser qu'une fois ces 3 mois passés on est d'avantage protégés. Malheureusement non, la date "magique" au Québec, c'est deux ans. Tant que vous n'avez pas dépassé cette date, votre employeur peut mettre fin à votre contrat sans motif. La seule chose qui change par rapport aux trois premiers mois, c'est le préavis. Moins de 3 mois, pas de préavis, de 3 mois à un an, une semaine et de un an à deux ans, deux semaines. Par contre souvent l'employeur va préférer payer ce préavis et vous libérer le jour-même. Il n'y a aucun recours à ce congédiement, votre employeur ne doit justifier ni faute, ni cessation d'activité, ni ralentissement économique, il n'est pas tenu de vous accompagner ni de vous donner les moyens pour atteindre les objectifs. Je sais, c'est dur...

    Vous allez peut-être vous demander : pourquoi laisser partir quelqu'un qui a fait la job jusque là, ou à l'inverse pourquoi est-ce que tout le monde n'utilise pas cette clause pour toujours recommencer avec des jeunes payés moins chers qu'on peut virer quand on veut, pour peu qu'on ne laisse pas passer ces 2 ans ? Il y a plein de raisons, qui dépendent de votre emploi et du type d'industrie dans lequel vous travaillez. Je vais prendre mon exemple, le jeu vidéo.

    Dans mon studio on n'applique que très rarement cette clause. Quand j'embauche du monde, ça prend du temps. J'ouvre un poste, je me déplace dans les différentes écoles et programmes pour rencontrer les étudiants avec du potentiel, je présente le studio et je les rencontre un par un, je passe à travers tous les portfolios que les RH reçoivent, je rencontre les candidats, une heure chacun au moins, et une fois que la sélection est faite on fait enfin notre offre. C'est long et quand on a enfin choisi notre perle rare, on y tient. On accueille notre ressource, on l'encadre, on l'accompagne, on l'intègre à nos équipes, on prépare avec lui son plan de développement, on se voit régulièrement en entretien individuel pour faire le point. Bref, si je ne me suis pas rendu compte dans les premières semaines que je me suis trompé, j'investis dans cette ressource. Pendant un an et demi, deux ans, cette ressource n'est pas pleinement profitable au studio, c'est après cette période qu'elle devient assez autonome et expérimentée pour vraiment apporter. Donc partant de là, je n'ai aucun intérêt à la laisser aller juste avant !

    Mais, parfois, cela peut arriver que malgré tout notre travail d'encadrement, la ressource ne se développe pas comme on s'y attendait. Qu'on sente qu'elle plafonne déjà au bout d'un an et demi. Que sa motivation n'est plus la même qu'à son arrivée et que rien n'indique que ça va s'améliorer. Pire, il se peut que notre pipeline ait tellement changé depuis son embauche qu'elle ne corresponde plus à nos besoins actuels. Dans ces cas-là, il vaut mieux intervenir et procéder au congédiement que d'attendre deux ans et devoir monter des dossiers.

    Toujours pour rester dans mon domaine, certains studios abusent de cette clause. Ils engagent beaucoup de finissants avec une expertise très spécifique à leur projet en cours et les laissent aller dès le projet fini pour embaucher d'autres finissants plus adaptés à leur prochain pipeline. Ils sauvent des coûts, c'est certain, mais ne bâtissent pas de culture d'entreprise, ne développent pas l'appartenance et la rétention et l'embauche deviennent difficiles. Dans un milieu aussi concurrentiel, vous ne pouvez pas impunément traîner une mauvaise réputation.

    Soyez donc vigilants quand vous allez approcher du terme de vos deux premières années, peut-être que votre patron va vouloir vous tester un peu, vérifier certaines choses avant d'être certain de vous garder. Prenez-le de façon positive, si vous êtes bon et motivé dans ce que vous faites, ça va aller !

    Vous allez me dire, après ces deux ans, est-ce qu'on est tranquille ? Oui et non. Après ça il y a trois façons en gros de perdre son emploi :

    - la mise à pied temporaire : le projet sur lequel vous travaillez s’interrompt du jour au lendemain (le client a brisé le contrat par exemple), toute l'équipe peut être mise à pied de façon temporaire si votre entreprise ne peut pas l'absorber dans sa production. Dans ce cas-ci, le lien d'emploi n'est pas brisé, vous restez officiellement lié pendant 6 mois à votre employeur, il est tenu de vous rappeler si l'activité reprend, il ne peut pas embaucher de nouvelle ressource pour le même type d'emploi. À la fin de ces 6 mois par contre, vous recevez votre 4% et le lien d'emploi est définitivement brisé (avec possibilité d'indemnisation selon les compagnies et selon votre ancienneté).

    - le licenciement économique : un peu le même cas que précédemment, mais si votre employeur sent qu'il ne va pas être capable de vous ramener en production dans les 6 mois et que le creux va être plus long, il peut procéder à des licenciements. Les causes doivent être complètement objectives (dates d'embauches, toute l'équipe d'un même projet, etc.) Si les employés semblent être "choisis", c'est un congédiement déguisé et l'employé a des recours. Il y a des lois qui encadrent cette procédure, quand on dépasse un certain nombre par mois, la presse est prévenue.

    - le congédiement pour faute : ça c'est la procédure classique quand on se fait virer. On fait quelque chose qui ne va pas, on se fait rencontrer quelques fois et si ça ne s'améliore pas, on se fait congédier avec ou sans indemnité selon la faute. Ce type de congédiement est très encadré aussi, l'employeur doit avoir tout mis en oeuvre pour aider son employé à s'améliorer et doit lui avoir donné le temps et les ressources pour atteindre ses objectifs. Sous peine de devoir réintégrer l'employé. Si c'est une faute grave, évidemment, ça ne s'applique pas.

    Je ne rentre pas trop dans les détails de ces trois dernières procédures, beaucoup de sites en parlent, vous pouvez lire cette page par exemple :
    http://www.lecourshebert.com/droit-du-travail-Les-Principes-et-regles-du-Congediement-licenciement-au-Quebec.html
    Dans ce lien, vous pourrez aussi trouver quelques motifs qui ne sont pas valides pour un congédiement avec motif :
    http://www.educaloi.qc.ca/capsules/les-motifs-interdits-de-congediement-et-de-sanctions

    Le but de mon billet était surtout de vous parler de cette clause des deux ans, gardez-là en tête pour ne pas vous sentir "intouchable" une fois votre contrat signé

  6. soulman
    Allez, un peu d'optimisme, on raconte tellement à quel point les hivers peuvent être durs (et c'est vrai, même si j'adore ça), qu'il faut bien le dire aussi quand les saisons sont agréables. C'est vrai que l'été a pas été incroyable, mais bon, le timing a été bon pour moi. En mai et juin ça a été pas mal pluvieux mais j'avais beaucoup de travail, ça a été bin correct pendant le festival d'été (quelques soirées pluvieuses mais globalement c'était pas mal), juillet était pas idéal mais j'étais hors du pays majoritairement, et finalement quand j'ai eu du temps en aout pour en profiter on a eu des belles semaines de canicule. Par contre, toute bonne chose ayant une fin, arrivé en septembre je me disais que ça y est, on allait vers l'automne. Je sais, je sais, l'été indien, tous les ans je me fais avoir, j'oublie !

    Mais c'est un bel oubli, comme se réveiller le samedi matin à 9h, persuadé qu'on est en retard au travail, se rendre compte que finalement on est en week end et reposer sa tête sur l'oreiller encore chaud.

    Ou trouver un billet de 20$ dans la poche d'un manteau.

    Et donc, cette année encore, oh joie, un beau 20 degrés et un grand soleil début octobre. C'était le festival du cinéma à Québec (j'espère que certains d'entre vous y ont été) et les derniers jours j'ai pu enfin remiser le manteau pour quelques jours et reprendre mon attirail spécial été. Ahhhhhh, aller au travail en shorts et en tongs, sentir cette douceur presque printanière après en avoir fait son deuil, retourner une dernière fois au parc jouer au baseball et au basket. On a même fait nos touristes en faisant notre marche annuelle jusqu'à la terrasse Dufferin et mangé notre dernière crème à glace.

    Le bonheur.

    Ne soyez donc pas trop affolés par le temps, si vous prévoyez venir vous installer. L'hiver est magnifique, j'en parlerai sûrement plus tard, mais toutes les saisons sont belles. Je pensais surtout vivre 2 saisons contrastées ici, parfois c'est le cas, mais souvent le printemps ou l'automne nous réservent quelques belles semaines. Il y a 2 ans c'est le printemps qui avait été magnifique, tout le mois de mai je l'avais passé sur ma terrasse à faire des "party de balcon", on avait ouvert la piscine des beaux parents le 3 si je me souviens bien.
×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement