http://www.lapresseaffaires.com/nouvelles/...l&ref=top_short Les Québécois ont déjà gagné tout l'argent nécessaire pour payer la facture entière d'épicerie pour l'année. En effet, dimanche marquait le jour où le revenu moyen par ménage québécois était suffisant pour s'acquitter toutes ces dépenses en 2006. Il s'agit de 37 jours de revenus, contre 39 au niveau canadien. Si l'on regarde les données pour le panier d'épicerie ailleurs dans le monde, le Québec est avantagé. Il faut 7 jours de plus pour payer toutes les emplettes en Australie, 15 jours au Japon, 22 de plus en Islande et 27 au Mexique. Autre comparaison, cette fois au Québec: il faut attendre jusqu'au 15 février pour avoir gagné suffisamment d'argent pour le transport, jusqu'au 28 février pour le logement et jusqu'au 6 juillet pour payer tous ses impôts. «De quoi se réjouir quand on sait que le panier d'épicerie des Canadiens est l'un des moins chers au monde», réagit Laurent Pellerin, président de l'Union des producteurs agricoles. M. Pellerin attribue ces coûts plus bas au rapport de force des producteurs québécois, qui leur assure un revenu jugé équitable ainsi que la vente de produits de qualité à des prix raisonnables. Et à long terme, la tendance est favorable pour le budget du ménage québécois moyen. Selon Statistique Canada, les ménages consacraient en moyenne 10% (ou 5340 $) de leurs revenus après impôt à l'épicerie en 2003, alors qu'ils dépensaient 13% (ou 3337 $) en 1982. Comparativement, le logement a occupé la même place au cours de la période, soit 16%, alors que le transport s'est accaparé 13% des revenus au lieu de 11%.