cherry
Habitués-
Compteur de contenus
5 080 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Calendrier
Blogs
Tout ce qui a été posté par cherry
-
Oui, en terme d'agglomérations : Montréal c'est 3,5 millions, Paris c'est pas loin de 10 millions. ← Correction: moins de 2 millions d'habitants sur l'île même, 3,5 millions quand on additionne les habitants autour (tu sais, les banlieusards du 450? ). Mais comme nous sommes sur une île et que nous nous distancions de tout ce qui n'est pas vraiment montréalais, on ne devrait pas les compter.
-
Jean-Philippe, T'es vraiment méchant avec les huîtres T'aimes pas ça les huîtres ? ← Je déteste les huitres ! ... mais tu as raison, ce n'était pas très gentil pour elles ! ← En fait, tu voulais dire que sa moule sentait l'huître, c'est ça? Agace...
-
Laurence fait dans la presse écrite; nous, on s'obstine à parler d'un truc qui n'existe pas : le journalisme de tévé ← Faut pas non plus tomber dans l'autre extrême! Il y a d'excellents journalistes de la "boîte à cons", comme tu l'appelles. En regardant les nouvelles dans le confort de votre foyer, vous ne réalisez pas à quel point beaucoup de gens ont travaillé fort, ont couru, ont sué, ont stressé, à quel point c'est la cour des miracles quotidiennement, et parfois même en direct. Pensez aux gens derrière...
-
Source: http://www2.canoe.com/artsetculture/actual...708-074038.html Partouze! Pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est une des vedettes - et productrice - de La Vie rurale, adaptation de la série américaine The Simple Life. Elle est aussi productrice de porno et n'hésite pas à se montrer nue à l'occasion. Elle a un rire niaiseux et les lèvres gonflées au silicone. Une vraie bimbo quoi! Je la vois très mal tenir le rôle de Ardisson. Mais bon, qui vivra verra...
-
Elle est pas mal celle-là! Je la garde en banque, tu permets?
-
C'est drôlement dit, mais c'est à peu près ça. SVP ne tire pas sur le messager: c'est ce que des collègues me répondaient quand je critiquais leurs choix douteux pendant mes premières années dans une salle des nouvelles. J'ai fini par comprendre que je n'y pouvais rien... et qu'ils voulaient que je me la ferme.
-
Les télés privées n'en ont cure, leur but ultime étant de faire du fric. Elles se fient donc aux cotes d'écoute pour faire leur grille horaire et, dans une moindre mesure, pour décider du contenu de leurs bulletins de nouvelles. Certaines nouvelles sont incontournables et sont couvertes par tous les médias, d'autres sont facultatives, et c'est là où ça se joue. Le public est le premier à blâmer... et peut zapper ailleurs s'il n'est pas content. Il peut aussi envoyer des lettres de plaintes et je sais par expérience que les directeurs de l'info sont trèèèès sensibles à ça.
-
Radio-Canada, une télé publique, est nettement moins portée vers les fait divers. Et détail à ne pas oublier quand on parle de la loi du marché: ultimement, c'est le public qui décide...
-
Merci Nicolas! Tes photos ravivent plein de souvenirs. Merci pour les algues entre autres... (ça me fascinait tant il y en avait! ). J'ai bien aimé les escargots! Je ne me rappelle pas en avoir vu, mais par-contre, moi et ma soeur s'amusions à ramasser des espèces de coquilles vides de moules ou d'huîtres. Il y en avait partout. Ça te dit quelque chose?
-
Son père Pierre Péladeau était souverainiste. Pour ce qui est est de PKP, j'en ai aucune idée. P't-être ben que oui, p't-être ben que non. Je serais tentée de dire oui pour ce qu'on peut lire dans ses journaux et voir à la TV, et non pour sa situation financière, les hommes d'affaires qui roulent sur l'or étant souvent fédéralistes. Or, on voit parfois PKP dans des soirées mondaines consacrées à des artistes québécois, comme par exemple l'hommage au cinéaste Gilles Carle, une initiative de Québécor et d'Ex-Centris, qui a permis d'amasser des fonds. Québécor est aussi le principal commanditaire du Théâtre du Rideau Vert, donne des bourses à des écrivains francophones d'ici par l'intermédiaire d'Archambault, a donné 50,000.00$ (qqch comme ça) à un parolier québécois de la vieille garde dont j'oublies le nom. Bref, PKP aime beaucoup les artistes québécois (et pas juste ses poulains ), alors qui sait...? Le hic, c'est que pour travailler comme journaliste télé, autant à Radio-Canada qu'à TVA, il faut très bien connaître la politique internationale, mais aussi canadienne et québécoise. Les journalistes passent un test d'embauche, où on leur pose toutes sortes de questions, et pas juste liées à l'actualité, mais à l'histoire, de même qu'à la géographie. Comme notre histoire est très peu connue à l'extérieur de nos frontières...
-
Merde! Démasquée!
-
Tu es la nouvelle poupoune blonde qui présente FLASH sur TQS ? ← Non, je suis une pitoune rousse - mais brunette - qui monte les infos... en quelque part. C'est-ti assez précis, ça?
-
Un poisson dans l'eau ne sait pas qu'il vit dans l'eau ← Qui sait? Je travaille peut-être chez les communistes à TQS...?
-
Bonne fête Prune! En espérant que tu nous reviennes en forme, regaillardie par ton voyage en douce France.
-
Radio-Canada, gaugauche? Je n'irais pas jusque là. En fait, Radio-Canada doit "faire avec" son public: des Québécois à 50% souverainistes et à 50% fédéralistes, des Québécois eux-même plus portés vers la gaugauche comme tu dis. Et ses artisans sont aussi des Québécois alors... D'où cette belle objectivité relative (l'objectivité n'existe pas en soit), aussi due au fait qu'effectivement, les journalistes connaissent leur boulot et ne veulent surtout pas qu'on les accuse d'avoir un parti-pris. Or, c'est quand on regarde de plus près qu'on peut s'amuser. Dans le documentaire À hauteur d'homme portant sur la dernière campagne électorale provinciale, on voit les journalistes de la SRC s'acharner sur Bernard Landry. Claude Brunet est particulièrement insistant voire insultant, posant des questions qui n'ont aucun rapport avec la campagne électorale, comme par exemple s'il fait encore la sieste. Tout pour désarçonné Landry, le faire sortir de ces gonds, sans vraiment informer les citoyens sur la campagne en soit! Suite à la diffusion du docu - à la SRC! -, ce journaliste a reçu des centaines de lettres d'insultes, au point où un reportage - de la SRC toujours... - a été réalisé pour que les journalistes de la SRC puisse s'expliquer! Et comme par hasard, toujours le lendemain de la diffusion du docu, l'émission Le Point portait sur la première année de mandat de Jean Charest, le montrant sous un beau jour. Plus subtil que ça... On a aussi eu droit quelques temps plus tard à un documentaire sur la carrière de Jean Chrétien... qui me l'a fait aimer! (ça donne une idée... ) Bref, tout est dans l'art de présenter les choses, dans ce qu'on choisit de mettre en exergue ou pas, et dans l'ordre où l'on présente les faits. Étant monteuse, je peux te dire qu'il est très facile d'avoir des points de vue complètement différents avec les mêmes images. Étant pour ma part gaugauche et souverainiste, j'essaies toujours de tirer la couverture de mon bord, en mettant les images où Paul Martin ou Jean Charest ont l'air le plus fous par exemple. Pourtant, les reportages sont "objectifs"... Oui, TVA a frappé un grand coup en embauchant Charron. Comme tu l'a déjà dit, les rôles sont clairs et limpides: Charron est le sympathique porte-parole du peuple, qui verse quelques larmes à l'occasion, et Bruneau est le journaliste professionnel et distant face à la nouvelle, qui informe "objectivement" les téléspectateurs. On a donc droit à la fameuse formule gagnante: information + émotion = relative objectivité + bonnes cotes d'écoute 100% d'accord. Or, ils mettent un paquet de fric la-dedans, ça se voit. L'émission Découvertes de la SRC pige d'ailleurs allègrement dans leur production.
-
Wow! Super sujet aujourd'hui! OK, par où commencer? Euh, d'abord, j'ai lu le loooooong texte que Émilie a eu la gentillesse de nous faire partager et... ça ma sciée!!! Moi qui pensais que les journalistes français étaient plus du genre à se questionner sur tout et rien - un trait de la culture française d'ailleurs -, je suis très étonnée d'apprendre que, même à l'école, ils sont condamnés à jouer au perroquet, à se conformer aux lois du marché, à niveler par le bas. Aucune réflexion, aucune recherche poussée, aucune conscience du pouvoir qu'ils ont entre les mains! Merde! Je comprends plus Émilie maintenant quand elle idéalise les médias québécois! Parlons-en des médias québécois. Comme vous le savez probablement déjà, je travaille aux nouvelles, pour une grande chaîne télé. Cela fait plus de six ans que je suis là et ma vision des choses a beaucoup changé. J'ai, comment dirais-je, déchanté un peu... D'abord, contrairement à cette école française de journalisme qui "casse" ses étudiants dès le départ, les écoles québécoises sont à mon sens nettement supérieures car elles encouragent le regard critique, l'objectivité, la recherche de divers points de vue sur le même thème, etc. Ces écoles enseignent vraiment la profession et tout ce que ça implique au niveau de l'éthique. Le hic, c'est que rendu sur le terrain, les choses se gâtent. Les journalistes doivent trouver l'équilibre entre ce qu'ils ont appris sur les bancs d'école... et ce que leur employeur attend d'eux. Or, ici aussi, les médias sont une grosse business et bien souvent, le tirage/l'audimat prime sur le contenu. Ce n'est pas "assumé" comme en France, c'est plus officieux qu'officiel, mais... Résultat: les journalistes courent comme des malade pour pondre leur histoire en un temps record et ils n'ont pas le temps de tout remettre en question, de faire une "vraie" recherche, de gratter là où ça fait mal; en plus de travailler sur leur sujet, ils sont constamment appelés à faire des interventions "live" pour la chaîne continue et les différents bulletins de la journée; ils ont maximum 2 minutes d'antenne pour couvrir un événement et doivent se contenter du strict minimum; certains journalistes ont carrément mis leur regard critique en veilleuse et ne se rendent pas compte à quel point le 4ème pouvoir est puissant, qu'avec ce privilège de rapporter les faits, vient une énorme responsabilité. Le boss dicte la ligne éditoriale et les journalistes, sauf exceptions, obéissent sans rouspéter. Des zélés qui veulent se faire aimer du patron vont jusqu'à se ridiculiser en se mettant en vedette dans leurs reportages, en faisant leur bridge dans la voiture accidentée de leur histoire ou en se déguisant en SDF (car ici, le journaliste doit "vivre" l'événement, parfois même le créer de toutes pièces). Ce qu'on préconise: l'émotion, l'émotion, et toujours l'émotion! L'information? Bah, il y en a, mais on grossit certains faits au détriment d'autres pour toucher, faire peur, indigner, faire rire, etc. Plus il y a d'émotion, plus le boss sera content. Et on ajoute des effets visuels et de la musique s'il le faut. Tout ça, parce que ça vend, et parce que l'information pure, c'est plate. À ça, s'ajoutent les problèmes reliés à la convergence des médias, ce qui fait que tel film, tel livre, telle émission de télé, telle entreprise, aura une très bonne critique, une très bonne couverture, une très bonne publicité, car le big boss en haut PKP de Québécor veut faire du cash (TVA, LCN, Argent, Journal de Montréal, Journal de Québec, Vidéotron, Archambault Musique, TVA Films, imprimeur Québécor World, Sun Media, etc.). Même chose pour la télé publique: Radio-Cadenas, comme l'appelle affectueusement Pierre Falardeau, doit faire attention pour ne pas choquer le gouvernement fédéral, son pourvoyeur. Cette chaîne est liée d'assez près à la Presse, journal appartenant à la société Gesca dont le big boss est Paul Desmarais, proche ami de Jean Chrétien (la fille de JC est mariée avec le fils de Desmarais). À noter que Gesca possède aussi le Soleil et le Droit et que la société est une branche de Power Corporation, une méga entreprise canadienne. Eux, naturellement, sont "vendus" à l'économie libérale et au fédéralisme. Un chiffre ahurissant pour finir: 97,2 % de la presse écrite québécoise est contrôlée par deux groupes, Québécor et Gesca/Power!!! À la décharge des médias, je dirais que malgré tout ce que je viens d'énumérer, les journalistes, chefs de pupître, chefs d'antenne et producteurs veulent des faits vérifiables et suivent de très près le fil des événements. Il est trèèèèèèèèès important pour eux ne ne pas se tromper, de donner les vrais chiffres, d'avoir un semblant d'objectivité, d'avoir au minimum deux points de vue sur le même sujet. J'ai déjà assister à des débats sur le meilleure approche pour aborder telle nouvelle, à des questionnements au niveau de l'éthique, à des échanges houleux sur ce qui doit être mis à l'avant-plan et sur ce qui doit être censuré. J'ai vu un journaliste sans scrupule, spécialiste dans la recherche de "cadeaux" en échange d'un reportage, se faire sermonner par le directeur de l'info. Des avocats se penchent sur les histoires plus délicates pour s'assurer que tout se fait dans les règles et qu'il n'y ait pas de poursuite judiciaire. Il y a un apparent conflit d'intérêt? On retire le journaliste de l'histoire. On ne doit pas identifier telle personne? On ne le fera pas. On a un doute sur tel fait? On choisit de le taire même si l'affirmer serait un scoop. Bref, dans leur approche, les médias ici sont très paradoxals: d'un côté, ils veulent faire du journalisme dans les règles de l'art... mais de l'autre, ils doivent faire avec la concurrence et ultimement vendre de la pub. On a donc droit à un fragile équilibre entre ces deux pôles. Parfois, l'information prime, d'autre fois, c'est le lectorat ou l'audimat, au détriment du contenu. Le nec plus ultra, c'est quand on atteint ce moment de grâce où autant l'information que l'émotion sont présentes. Là, le boss est vraiment content...
-
On écrit "phrase"... Tu ne me détestes pas, dis? C'était pour rire. Et selon moi, plus on connaît et maîtrise une langue, mieux c'est. Et ça inclut l'orthographe.
-
Tu penses que des classes d'immersion seraient suffisantes? Tu sais, je ne demanderais pas mieux que de te croire, mais permets-moi d'en douter: s'ils fonctionnent en anglais dans la vie de tous les jours, je ne vois pas comment ils pourraient conserver ce qu'ils ont acquis sur les bancs d'école. Comme pour la langue anglaise icitte, quand on ne pratique pas et qu'on n'écoute que les médias d'une autre langue, on "perd" ce qu'on a appris au fil du temps. Ce n'est pas parce qu'ils sont capables de dire "comment ça va?" qu'ils sont bilingues! En plus, ils n'y a pas l'équivalent de la loi 101 dans le ROC, qui force les allophones à apprendre le français. Ceux-ci, naturellement, se tournent donc vers la langue anglaise. Et comme les Canadians ne font pas plus d'enfants que nous... C'est bien beau l'action, mais le mieux que l'on puisse faire, c'est conserver les acquis, comme les rares écoles francophones et autres institutions. Il a fallu que les franco-Ontariens se battent jusqu'en en cour pour conserver le seul hôpital francophone de l'Ontario, l'hôpital Montfort. Pourtant, l'Ontario, avec le Nouveau Brunswick, est une des provinces du ROC où il y a le plus de francophones! Cherchez l'erreur... En tant que Québécois, il n'y a pas grand chose que l'on puisse faire, sauf protéger la langue française du Québec. Nous n'avons pas le pouvoir de nous immiscer dans les guerres linguistiques des autres provinces et nous avons assez à faire avec nos propres compatriotes anglophones, allophones... et même francophones. Les francos hors-Québec se sentent peut-être abandonnés, mais si ce n'était pas de la bataille des Québécois, leur situation serait bien pire. C'est à cause de la montée du souverainisme que P.E.T. a imposé le bilinguisme au Canada et que certains Canadiens sont sensibilisés. Et, en passant, contente que tu sois passée à l'action. Bon move!
-
Moi aussi, à ta place, j'opterais pour la soute. Quand j'emmène mon chat en voiture chez le vétérinaire, il miaule comme un malade sans arrêt. Je n'oserais pas imposer ça à mes voisins dans un avion! Le hic, c'est que tu NE SAIS PAS comment ton chat va réagir et tu ne pourras pas changer d'avis en cours de route. Tu imagines la scène? Déjà que je ne peux supporter les pleurs d'un bébé quand il s'y met! Et le pipi de chat, ça PUE! Pense à tes voisins! Déjà qu'on est tassé comme des sardines dans un avion et que le voyage dure des heures... Dans la soute, après le petit choc du début, il va se calmer car il n'aura pas le choix. Et comme il ne te verra pas, il ne cherchera pas à "communiquer" avec toi. Et en le temps de le dire, tu le retrouveras de l'autre côté de l'océan. Et il aura survécu.
-
Dariane, tu ne peux pas trouver plus précis que ces stats, car elles concerment TOUS les habitants de chaque foutue province, à l'habitant près! On ne parle pas d'échantillonage là! Et si ces chiffres sont trompeurs, ça serait plus au niveau de ceux qui se disent bilingues (question posée lors des recensements); on pourrait revoir ces chiffres À LA BAISSE si tu veux... Ben oui, il y a une communauté francophone hors Québec, personne ne le nie. Mais de là à prétendre que c'est comme au Québec, wô les nerfs! Ça n'a RIEN à voir et ce n'est pas parce que Guille croise des francophones à Toronto qu'il faut tirer des conclusions hâtives pour autant! Les francophones du ROC sont généralement concentrés dans des régions bien précises et ça peut fausser la perception. En dehors de ces régions, la langue française fait très piètre figure. Et même dans les régions où la langue française est plus présente, on se bat pour garder les écoles et les hôpitaux ouverts (quand il y en a...). C'est ça LA RÉALITÉ! Et prétendre le contraire, c'est faire preuve de mauvaise foi et tomber dans la désinformation. Tant mieux si la langue française "survit" dans le ROC, mais elle est en baisse constante en fonction de la population. Dommage, mais c'est ça les faits. SVP ne tire pas sur le messager.
-
Pas vraiment, non, c'est pire! Pourcentage de la population totale du Manitoba dont la langue maternelle est le français: 4,3% Pourcentage de la population totale du Manitoba qui connaît le français: 9,3% À noter que 90% des Franco-Manitobains habitent la région de Winnipeg. Pour toutes les statistiques, voir l'Atlas francophone: http://franco.ca/atlas/francophonie/francais/index.cfm
-
Tu trouves qu'il se porte bien, toi? À ton avis? Faudrait d'abord que ton interlocuteur connaisse la langue, non? Et tu as seulement 12% de chance que ça t'arrive en Ontario, 10,8% dans le ROC en général.
-
Ah, l'isle-aux-Coudres! Je connais très bien cette île, mon père y ayant voué un culte au point où on y allait régulièrement, passion transmise par son propre père (donc mon grand-père). Mes parents ont même fait leur voyage de noces là-bas! On allait toujours au même hotel: l'Hotel du Capitaine, avec sa piscine à l'eau salée et ses crêpes hallucinantes du menu déjeuner. Or, je dois dire qu'à la longue, ma mère en avait ras le pompom de cette redondance, d'autant plus qu'on a vite fait le tour de l'île! Mais mon père voulait perpétuer la tradition, y étant allé souvent étant enfant, toujours au même hotel. Ce que je retiens: le traversier (j'adorais ça!); la fameuse maison croche (en sortant du traversier, on tourne à gauche et elle n'est pas très loin); le moulin; l'air salin; les algues, les moules (?) et les grosses pierres (dont une qui est peinte en rose et bleu); les vieux bâteaux échoués; les plates spectacles de danse folklorique (le dada de ma mère qui a déjà été dans une troupe); la "Roche pleureuse"; la pêche; l'artisanat.
-
Tant mieux Guille si tu croises des francophones à Toronto. Mais SVP, ne compare pas des pommes et des oranges! La situation des francophones hors-Québec est loin d'être aussi reluisante que ce que ta chronique laisse entendre. Le fameux bilinguisme dont se targue le Canada est une belle illusion. Sortons les chiffres juste pour le fun (recensement 2001): Pourcentage de la population totale dont la langue maternelle est le français: -Québec: 81,4% -Ontario: 4,68% -ROC: 4,47% Pourcentage de la population totale qui connaît le français pour pouvoir converser: -Québec: 94,6% -Ontario: 12% -ROC: 10,8% No comment... (tiens, je suis bilingue! )
-
Si je peux me permettre: je crois qu'il faisait référence aux attentats de Londres (une ville qui a le mérite d'être "globale"), gracieuseté d'Al-Qaïda, d'où l'allusion au "culte démesuré".


