Lu sur Radio-Canada (2 février 2005): Emploi Québec, l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et le ministère des Relations avec les citoyens et de l'Immigration poursuivent leurs efforts pour attirer des travailleurs immigrants en Mauricie. Les immigrants constituent seulement 1 % de la main d'oeuvre mauricienne, comparativement à 10 % dans l'ensemble du Québec. Ils pourraient toutefois constituer une solution à la pénurie de main d'oeuvre que vivent déjà certains employeurs de la région. Avec le départ à la retraite des babyboomers, les besoins en main d'oeuvre sont de plus en plus grands. On prévoit ainsi que 19 000 emplois seront disponibles en Mauricie d'ici 2008. Pierre Bonenfant du bureau régional d'Immigration Québec, se rend à Montréal à chaque mois pour rencontrer des immigrants et les intéresser à la Mauricie. Le défi, dit-il, est de les attirer et de s'assurer qu'ils vont rester. Selon lui, le comité d'accueil est un outil important. « Ils vont ainsi trouver un logement. Des bénévoles vont les accompagner dans différentes activités communautaires ou sociales. On va à la banque, à l'épicerie », explique M. Bonenfant. « Il y a aussi des activités de jumelage avec la communauté québécoise d'origine et aussi avec d'autres personnes immigrantes qui sont déjà arrivées et qui vont appuyer la démarche d'intégration des nouveaux. » Originaire de Madagascar, Rufin Djaozandry est arrivé en Mauricie en 1991. Après avoir étudié à l'UQTR, il travaille à la Technopole de la Vallée du Saint-Maurice et dit être ici pour longtemps. « Pour intéresser les gens, il faut leur présenter un milieu de vie intéressant et accueillant. Il ne suffit pas seulement d'offrir un emploi à quelqu'un », affirme-t-il. Les efforts pour attirer des immigrants en Mauricie pourraient s'accentuer dans les prochains mois. Il est même question que des rencontres avec des candidats se fassent directement dans leur pays d'origine. Bonne nouvelle pour plusieurs d'entre vous!!!!! Alain