Je pense qu'il faut voir cette idée de partir comme une balance, qui peut pencher d'un côté (je pars) comme de l'autre (c'est mieux chez moi). Quel que soit notre pays d'origine on perd et on gagne... mais ceux qui font le choix pensent y gagner (d'autres le pensent, partent, puis reviennent chez eux, mais c'est dur de juger). Pour moi ça vaut le coup même si je fais beaucoup de suppositions. Je pars du principe selon lequel tu pars pour y gagner, et tu as toujours le choix de revenir chez toi (et ce n'est pas un échec à mes yeux car on retourne alors vers quelque chose de mieux qu'au Québec, et on sait que ce qu'on avait avant valait plus que ce qu'on pensait et que chez le voisin c'est pas mieux).