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neigeausoleil

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  1. VEOLIA Environnement est le nouveau nom de Vivendi Environnement (ex CGE qui regroupait notamment la Compagnie Générale des Eaux, Dalkia, Connex et Onyx (ex CGEA)). Le Groupe est un des leaders mondiaux en matière de services liés à l'eau, l'environnement, la propreté et l'énergie. Mais sans doute as-tu déjà cette information.
  2. Merci Nicolas! Toujours aussi prompt à aider et à faire des propositions! Le B&B, une option à tenter pourquoi pas ? C'est vrai que ça change des chambres d'hôtel, à condition de tomber sur des hôtes sympas. Sinon, j'ai finalement opté pour une réservation sur Expedia, pour ne pas changer. Bonne nuit. Nicolas
  3. Bonjour chères/chers forumistes! J'ai une question pour vous : connaîtriez-vous un site intéressant pour réserver une chambre d'hôtel, à part expedia.ca? Merci d'avance pour vos réponses et bonne journée. Nicolas
  4. Petit-Prince, Le gouverneur général est toujours nommé par le souverain sur recommandation du premier ministre (sauf erreur de ma part). C?est la pratique institutionnelle qui fait que le gouverneur est en fait choisi par le cabinet sans que le monarque ait son mot à dire. Je ne vois pas très bien ce que le rapatriement de la Constitution a changé à cet égard. Tu as raison de dire que l'institution peut paraître assez étrange, le gouverneur bénéficiant effectivement "sur le papier" des pouvoirs les plus étendus L'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867 lui réserve une place de premier plan au sein des institutions du Canada, et ce d'autant plus depuis que le monarque lui a transféré l'ensemble de ses prérogatives par lettres patentes en 1947 (sauf celui de nommer le gouverneur). Il est cependant acquis par conventions constitutionnelles (sortes de « coutumes institutionnelles ») que tous ces pouvoirs sont en pratique très strictement limités. Ainsi, les pouvoirs du gouverneur sur le plan exécutif sont exercés soit par ce dernier suivant l?avis de ses ministres soit directement par les ministres (même si en pratique il pourrait arriver que survienne un désaccord entre le PM et le gouverneur comme ce fut le cas en 1926 entre le gouverneur Byng et le PM King avec la question de la dissolution du parlement). Sur le plan législatif, le gouverneur ne pourrait refuser la sanction royale à un quelconque projet de loi. Le seul rôle important que pourrait avoir à jouer le gouverneur serait celui d?arbitre en cas de crise constitutionnelle. En tout cas, moi ça me fait plaisir de voir Michaëlle Jean à cette fonction, même si son rôle est avant tout symbolique, honorifique et protocolaire.
  5. Merci à tous! Finalement, nous avons opté pour Mont-Tremblant, et nous ne regrettons pas d'avoir fait le déplacement. Bonne soirée. Nicolas
  6. Merci MArgaux et Skydiver pour vos réponses! Bonne journée. Nicolas
  7. Bonjour à tous, Petite question pour les amateurs de beaux espaces : où iriez-vous et que feriez-vous si vous n'aviez qu'un après-midi pour vous rendre dans les Laurentides depuis Montréal, en août, avec de la famille très enthousiaste à l'idée de visiter enfin "les" Laurentides ? Toutes les réponses et vos conseils sont les bienvenus! Merci à tous Nicolas
  8. Je comprends, Nicolas, que tu sois étonnée (autant jouer le jeu jusqu'au bout!), et tu n'es pas le premier à me demander cela. Et je répondrai simplement par cette formule un peu lapidaire : parce que nous avions envie d'aller voir ailleurs! C'est certain que d'un point de vue strictement professionnel, cela nous a demandé et nous demande encore une petite dose d'abnégation, d'humilité et de persévérance. Je pense que c'est l'histoire de beaucoup de gens qui décident un jour d'émigrer à l'étranger. Et je trouve que nous avons plutôt bénéficié de conditions idéales pour entreprendre tout ça, donc honnêtement, je ne m'en plaindrai pas. C'est certain que nous jouirions aujourd'hui d'une relativement bonne situation à Paris si nous y étions restés, mais avec toujours ce regret de ne pas l'avoir fait. Le seul but professionnel ne peut pas motiver à lui seul ce genre de décisions, il faut d'autres bonnes raisons et c'est là qu'interviennent l'histoire, les désirs et la petite musique personnelle de chacun. Car c'est généralement plus facile de faire évoluer sa situation professionnelle dans son pays d'origine, même pour ceux qui y ont connu des déboires et des difficultés, en y mettant le quart des efforts que l'on doit fournir pour s'installer ici. Je pense donc que cela en valait la peine, sur bien d'autres points, ne serait-ce que pour l'expérience que nous vivons. Et notre ancrage ici n'étant pas définitif, ce sera autant de points positifs une fois que tout ce que nous avons entrepris aura été terminé et surtout... réussi. Car c'est un parcours long où l'on n'a jamais aucune garantie de résultat... Nicolas
  9. Bonjour Anatole, bonjour aux autres, Désolé pour ma réponse tardive ! Mais j?ai enfin trouvé le temps de répondre et je vais essayer d?être concis car c?est un vaste sujet. Il s?agit d?un long parcours dans lequel tu t?apprêtes à t?engager. Comme l?a dit Sofdesign et comme tu l?as certainement lu quelque part, il y a deux manières de procéder pour obtenir tes équivalences, chacune d?entre elles ayant ses avantages et ses inconvénients : soit en s?adressant au Comité des équivalences du Barreau du Québec, oit en passant par l?administration d?une des facultés de droit des universités du Québec. Tout dépend de ce que tu recherches. Tout dépend également de ton parcours et de ta formation d?origine et des exigences qu?on t?imposera en fonction de ces éléments. Dans notre cas, nous avons choisi de demander nos équivalences auprès du barreau car nous savions que nous commencerions celles-ci à Ottawa et que nous les terminerions à Montréal, en essayant de gagner du temps. Je n?ai personnellement jamais demandé d?équivalence auprès d?une université, donc ce que je peux en dire résulte plutôt des témoignages que nous avons pu recueillir et des conseils que l?on nous a donnés. Grosso modo, les avantages et inconvénients de chaque procédure pourraient être résumés comme suit (Sofdesign pourra peut-être me compléter, si tout n?est pas exact ou suffisant) : Concernant les équivalences du Comité des équivalences du Barreau du Québec, le programme de cours que l?on va te demander de suivre représente assez bien les acquis que tu dois posséder avant d?intégrer l?école du barreau. Généralement, tu n?auras pas à reprendre, par exemple, les cours de droit des obligations qui sont assez faciles à voir par soi-même. Par contre, on exigera que tu suives le cours de régimes matrimoniaux, alors que ce cours n?est pas obligatoire pour obtenir ton bac et n?est que « recommandé » pour ceux qui désirent intégrer l?école du barreau. D?ailleurs, si tu choisis finalement de demander tes équivalences pour ton baccalauréat, je te suggère fortement de prendre ce cours qui est vraiment incontournable, (n?oublie pas qu?un pourcentage considérable d?avocats exercent dans ce domaine). D?autre part, on te demande d?obtenir un certain nombre de crédits, mais tu es libre de les passer dans l?université ou les universités de ton choix. Cela a été très facile pour nous de nous faire accepter dans différentes universités et de passer de l?une à l?autre sans difficulté (nous avons même failli en choisir une troisième pour un cours qui nous manquait). D?autre part, en tant qu?étudiants libres dépendant du barreau, nous avons été acceptés dans des cours qui étaient complets là où ceux qui faisaient leurs équivalences du bac ont trouvé porte close. Cela peut se révéler important si tu es pressée et si tu as de l?énergie à revendre. Ainsi, une de nos connaissances vient de prendre six cours cet été dans quatre universités différentes ( !) alors qu?il est traditionnellement très difficile de trouver ne serait-ce qu?un ou deux cours intéressants durant cette période. Il vient tout simplement de gagner quatre mois (pas mal vu ce qu?on te demande de patienter !). Ensuite, en théorie, le barreau tient compte de ton expérience professionnelle. En pratique cependant, nous avons vu des personnes ayant exercé comme avocats pendant de très nombreuses années dans leur pays d?origine et se voir prescrire autant de crédits à faire que nous, qui n?avons pratiqué que quatre ans comme juristes à Paris. Finalement, on dit que tu auras plus de chances d?avoir un nombre assez limité de crédits à faire en passant par le barreau, comparé aux universités qui font les choses de manière plus aléatoire, en t?assimilant généralement aux autres étudiants venant de l?étranger. Personnellement, je n?ai pu vérifier si ce qu?on dit est vrai à ce sujet. Nous étions juste satisfaits de la décision qui a été rendue à notre égard, parce que plutôt raisonnable et rapide à exécuter comparé à ce que nous avons pu voir autour de nous. Tu peux trouver la demande d?admission pour juriste étranger à l?adresse suivante : http://www.barreau.qc.ca/barreau/services/.../horsQuebec.pdf ou contacter Mme Louise Bertrand au (514) 954-3460 poste 3253 qui est très gentille et pourra répondre à tes questions. Pour ce qui est des équivalences du bac auprès des universités, je dirais que leur plus grand intérêt réside dans le fait qu?à la fin, tu obtiens ton diplôme de baccalauréat ou de licence en droit. C?est important si tu n?es pas certaine de vouloir exercer comme avocate. Par ailleurs, si tu décides un jour de revenir en France, tu sais comment sont les recruteurs français quand ils voient un diplôme de type anglo-saxon (même en droit civil !) dans un CV. D?autre part, si tu désires t?ouvrir une porte sur les provinces anglophones, tu peux très bien suivre le programme national combiné LL.L./LL.B à l?université d?Ottawa et obtenir une double formation et un double diplôme en droit civil et common law. Tu peux d?autre part suivre les cours intégrés de l?université McGill qui te permettront de te familiariser avec les deux systèmes juridiques. Enfin, simple détail pratique, les frais de dossier auprès des universités sont moins élevés que ceux demandés par le Comité des équivalences du Barreau du Québec ( plus de 1000 $ pour étudier ton dossier). Pour conclure et pour rebondir sur ton précédent message, ajoutons que l?université McGill a une très bonne renommée, surtout au niveau international. On la classe souvent parmi les meilleures universités d?Amérique du Nord. Au niveau des résultats à l?école du barreau, McGill obtient des très bons résultats (au même niveau à peu près que l?université de Montréal et celle de Laval (Sainte-Foy). A savoir que l?UQAM (Université du Québec à Montréal) est à déconseiller au niveau de la formation juridique, même si cette université présente certains avantages par ailleurs. Au niveau du prix, 3000 $, je trouve ça correct (pour 30-32 crédits je suppose), c?est à peine plus que dans les autres universités du Québec. Et tu pourras éventuellement obtenir une aide financière pour poursuivre tes études. En espérant t?être utile, n?hésite pas à nous poser toute question qui te viendrait à l?esprit et nous essaierons d?y répondre, moi ou Sandra (Cynderella). Bon week-end ! Nicolas
  10. Bonjour Anatole, Tu peux demander à Laurence ou aux modérateurs que l'on te transmette mon adresse courriel personnelle, et nous ne manquerons pas de répondre à tes questions, y compris par téléphone si tu veux. Bonne journée.
  11. neigeausoleil

    drole de témoignages

    Bonjour Anatole, Nous sommes un couple de juristes partis de France pour le Québec afin d'y exercer en tant qu'avocats. Nous rentrons à l'école du barreau dans quelques jours. Si tu as des questions, n'hésite pas à nous en faire part et nous nous ferons un plaisir d'essayer d'y répondre. S&N Message de la modération : nous avons fait suivre le message en PS
  12. neigeausoleil

    Impôts !

    Tu n'es effectivement imposé sur tes revenus mondiaux qu'à partir du moment où tu acquières la qualité de résident sur le territoire du Canada. Tu n'as donc pas à déclarer les montants touchés en France avant cette date (tu dois par contre déclarer ceux reçus DE France alors que tu résidais déjà au Canada, avec la possibilité d'obtenir un crédit d'impôt à hauteur de l'impôt français éventuellement payé sur lesdits montants). Tu n'as pas à t'inquiéter, mais tu peux également contacter la direction internationale de Revenu Canada si tu veux en avoir le coeur net (la position de Revenu Québec dépend de celle de l'Agence fédérale au niveau du traitement des nouveaux résidents). A +
  13. neigeausoleil

    Montréal...

    Merci Zogu, Tu es toujours aussi précis et... complet! C'est gentil de ta part et nous y allons même de ce pas. On t'en dira des nouvelles! A bientôt. Nicolas
  14. Bonjour à tous, Est-ce que l?une ou l?un d?entre vous connaît le nom d'une boutique sympa à Montréal qui vend des reproductions d?affiches Art nouveau/Art déco (style Alfonse Mucha, Gustav Klimt ou Steinlein) ou des reproductions de tableaux d?expressionnistes (tels Modigliani ou Edvard Munch ? une reproduction, pas l?original du Cri volé tout récemment !) ou d?impressionnistes français, allemands comme Renoir ou Monet ou encore des fauvistes tels Matisse? ? Large palette, mais le plaisir va avec le choix. Merci de vos réponses, si certains ont déjà vu de telles boutiques ici. Et profitez bien de votre dimanche, surtout que le ciel est plutôt dégagé aujourd?hui? Nicolas
  15. neigeausoleil

    immigrants parisiens

    C'est vrai par contre que la référence à "Paris intra-muros" n'était pas des plus adroites ! Finalement, ça correspond bien à l'image qu'on peut avoir parfois des Parisiens. Sans rancune
  16. neigeausoleil

    immigrants parisiens

    Bonjour Claire! Ne te laisse pas impressionner, tu sais, on entend souvent la même rengaine concernant les Parisiens sur ce forum, et ces stéréotypes te suivront malheureusement jusqu'au Québec! Personnellement, étant né à Paris et y ayant presque toujours vécu avant de venir m'installer ici, tout en ayant le reste de ma famille en province, j'ai toujours eu droit aux mêmes poncifs. On me faisait même chanter "Parigot, tête de veau" quand j'étais enfant! L'éternel complexe de supériorité-infériorité (aussi bien dans un sens que dans l'autre, d'ailleurs)! A force, on s'endurcit! Faut pas en vouloir aux jaloux de jalouser ! Les autres se feront un plaisir de te répondre. Sinon, tu devrais peut-être préciser ta question, car que cherches-tu à mieux connaître ? Le Québec en général, Montréal...? Es-tu déjà venue ici ? C'est vrai que l'exercice de comparaison devient vite vain et d'une portée limitée, dans la mesure où chacun met des choses bien différentes dans la balance. Mais il est parfois utile dans le sens où les témoignages des autres permettent de conforter son choix et de se départir des clichés que l'on peut avoir en tant que touriste puis comme candidat à l'immigration. En tout cas, tu es la bienvenue pour poser les questions qui te passent par l'esprit et les forumistes se feront un plaisir de te répondre.
  17. Avis donc aux médecins étrangers qui seraient intéressés? Reste la question de l?admission... En lisant à droite à gauche, il est intéressant de situer le Québec par rapport aux autres provinces du Canada en matière d'effectifs médicaux. Le nombre de médecins par habitants est légèrement supérieur au Québec que dans le reste du Canada, qui constitue cependant un des pays occidentaux où la densité de médecins est la plus faible, selon l?OCDE et le PNUD. Mais malgré le nombre important d?omnipraticiens, le Québec est la province où le plus de patients sont à la recherche d?un médecin de famille. Quand on pense que le Québec, suite à l?accroissement très important qu?a connu le personnel médical dans les années 60-70, a décidé dans les années 80 de limiter le financement des étudiants en médecine afin de réduire les effectifs médicaux. Les outils utilisés pour maîtriser l?augmentation des effectifs du corps ont été naturellement la diminution drastique du nombre d?étudiants admis en première année de médecine et la limitation de l?immigration. Il faut dire qu?à l?époque, les problèmes d?actualité étaient plutôt la spécialisation croissante des étudiants et la répartition géographique des médecins, en particulier dans les régions. Les effectifs de la profession ont augmenté très vite jusqu?à la fin des années 80, grâce entre autres à la création de l?assurance-maladie universelle. Toutefois, il apparaît que ce sont plus les départs massifs en retraite des médecins, notamment les médecins hospitaliers du secteur public encouragés par les mesures incitatives applicables aux fonctionnaires, que la réduction des admissions en faculté de médecine et la limitation de l?immigration des médecins étrangers qui sont la principale cause de la pénurie actuelle, dont les proportions deviennent alarmantes. Ce phénomène a été amplifié par la baisse de travail de beaucoup de médecins qui n?acceptent plus les longues semaines de travail de leurs prédécesseurs, et par l?augmentation du temps partiel. Nombre de médecins se sont également tournés vers la recherche, l'enseignement ou les tâches et responsabilités administratives. Aujourd?hui encore, un quart des médecins prennent leur retraite avant 55 ans. Il a fallu attendre 1999, la forte augmentation des listes d'attente et la médiatisation du problème que l?on connaît pour que le gouvernement se décide enfin à augmenter le nombre des admissions? Et voilà!
  18. SANTÉ Le Québec perd des médecins Presse Canadienne Toronto 26 août 2004 Le Québec figure parmi les provinces canadiennes qui perdent le plus de médecins au profit d'autres provinces. D'après l'Institut canadien d'information sur la santé, au cours des deux dernières années, 61 médecins ont quitté le Québec pour s'installer dans d'autres provinces. Terre-Neuve-et-Labrador en a pour sa part perdu 76, le Manitoba 89 et la Saskatchewan 92. Les lieux de prédilection pour la pratique de la médecine semblent être l'Alberta et la Colombie-Britannique, en raison des salaires plus élevés, de l'imposition plus faible et de meilleures relations, dit-on, avec les gouvernements. Depuis deux ans, 260 médecins d'ailleurs au pays ont choisi de travailler dans l'une ou l'autre de ces deux provinces.
  19. Débat très intéressant? Mais pour revenir à la question posée par Nicoco au tout début, et sans prendre parti dans ce débat très largement entamé, je mentionne juste qu?il est intéressant de lire le jugement de la Cour suprême concernant le Renvoi relatif à la sécession du Québec (ou parcourir le résumé, pour les moins intéressés, l?arrêt faisant quelques 150 pages). http://www.canlii.org/ca/jug/csc/1998/1998csc63.html Comme nombre de jugements de la Cour suprême, ce jugement n?a de juridique que son nom, mais il est intéressant à lire à plusieurs titres. La Cour devait s?exprimer sur la constitutionnalité d?une sécession décidée de manière unilatérale par le Québec, dans l?hypothèse où les Québécois voteraient en faveur de celle-ci dans le cadre d?une consultation populaire. A défaut d?être fondé en droit, la décision de la Cour relève d?une belle prouesse d?équilibrisme (bel exemple de la tradition canadienne du compromis permanent) ! En effet, déclarer purement et simplement l?inconstitutionnalité d?une telle sécession (la Cour ne pouvant répondre autrement à cette question) et refuser ainsi de reconnaître une quelconque légitimité à l?expression de la volonté des Québécois et leur droit à l?autodétermination aurait eu pour effet non seulement de donner raison aux partisans du fédéralisme en faisant la démonstration d?une partialité par trop évidente, mais également de donner des arguments supplémentaires aux souverainistes pour faire avancer leur cause. Or, en l'occurrence, si la Cour semble avoir donné satisfaction au camp fédéraliste en jugeant qu?une sécession unilatérale serait contraire aux principes fondamentaux gouvernant les règles constitutionnelles canadiennes, ce jugement n?en fut pas moins pour autant un camouflet pour les partisans de celui-ci, en ouvrant la brèche à une possible division de la fédération et surtout en imposant aux autres provinces et au gouvernement fédéral une obligation de négocier de bonne foi les conditions de la séparation du Québec du reste de la fédération, en cas de vote majoritaire en faveur de l?indépendance lors d?un referendum. L?avis rendu par la Cour a d?autre part rassuré ceux parmi les souverainistes qui redoutaient une sécession brutale et anarchique de la province, dans le prolongement des promesses des chefs souverainistes quant à la nécessaire conduite de négociations ultérieures. Cela revenait enfin à conférer une légitimité certaine à la volonté populaire exprimée par le biais du referendum (qui cela dit en passant n?a aucune valeur juridique au Canada) alors que de telles discussions étaient d?emblée exclues par les leaders du camp fédéraliste. Il faut noter que c?est l?exigence posée par la Cour quant à l?expression d?une volonté claire en faveur de la sécession, basée sur une majorité tout aussi claire et en réponse à une question non moins claire, qui a conduit le parlement à voter la loi sur la clarté pas si claire. Quel que soit l?avis de chacun sur la question, l?analyse développée par la Cour pour justifier l?illégalité d?une sécession unilatérale du Québec au regard de la Constitution canadienne et des principes de droit international est souvent déroutante, parfois intéressante quant aux principes qu?elle met en lumière et vaut la peine qu'on s'y penche un peu. Bonne lecture pour les plus courageux. Pour les moins courageux, voici les passages les plus intéressants, pêle-mêle : « Quatre principes constitutionnels directeurs fondamentaux sont pertinents pour répondre à la question posée (cette énumération n'étant pas exhaustive): le fédéralisme, la démocratie, le constitutionnalisme et la primauté du droit, et le respect des minorités. « Dans notre tradition constitutionnelle, légalité et légitimité sont liées. L?histoire constitutionnelle du Canada démontre que nos institutions gouvernementales ont su changer et s'adapter à l'évolution des valeurs sociales et politiques. Ces changements ont généralement été apportés par des moyens qui ont permis d'assurer la continuité, la stabilité et l'ordre juridique. « Les modifications de 1982 n'ont pas touché au partage des pouvoirs établi aux art. 91 et 92 de la Loi constitutionnelle de 1867. Toutefois, elles ont eu un effet important en ce que, malgré le refus du gouvernement du Québec de souscrire à leur adoption, le Québec est devenu lié par les termes d'une Constitution qui est différente de celle qui était en vigueur jusque-là, notamment quant aux dispositions régissant sa modification et la Charte canadienne des droits et libertés. « Le principe démocratique a été invoqué dans le présent renvoi au sens de suprématie de la volonté souveraine d'un peuple, potentiellement exprimée dans ce cas par les Québécois en faveur d'une sécession unilatérale. « Par démocratie, on entend communément un système politique soumis à la règle de la majorité. « La démocratie respecte les identités culturelles et collectives. Autrement dit, un peuple souverain exerce son droit à l'autonomie gouvernementale à travers le processus démocratique. « En termes institutionnels, la démocratie signifie que chacune des assemblées législatives provinciales et le Parlement fédéral sont élus au suffrage populaire. La démocratie, dans la jurisprudence de notre Cour, signifie le mode de fonctionnement d'un gouvernement représentatif et responsable et le droit des citoyens de participer au processus politique en tant qu'électeurs. « Il est vrai, bien sûr, que la démocratie exprime la volonté souveraine du peuple. Pourtant cette expression doit aussi être considérée dans le contexte des autres valeurs institutionnelles que nous estimons pertinentes dans ce renvoi. « L'assentiment des gouvernés est une valeur fondamentale dans notre conception d'une société libre et démocratique. Cependant, la démocratie au vrai sens du terme ne peut exister sans le principe de la primauté du droit. C'est la loi qui crée le cadre dans lequel la « volonté souveraine » doit être déterminée et mise en oeuvre. « Un système politique doit aussi avoir une légitimité, ce qui exige, dans notre culture politique, une interaction de la primauté du droit et du principe démocratique. Ce serait une grave erreur d'assimiler la légitimité à la seule « volonté souveraine » ou à la seule règle de la majorité, à l'exclusion d'autres valeurs constitutionnelles. « ?une constitution est placée hors de la portée de la règle de la simple majorité. « L'argument selon lequel on peut légitimement contourner la Constitution en s'appuyant sur un vote majoritaire obtenu dans un référendum provincial est superficiellement convaincant, dans une large mesure parce qu'il paraît faire appel à certains des principes qui sous-tendent la légitimité de la Constitution elle-même, c'est-à-dire la démocratie et l'autonomie gouvernementale. En bref, on avance que, puisque la notion de souveraineté populaire sous-tend la légitimité de nos arrangements constitutionnels actuels, alors cette même souveraineté populaire qui a donné naissance à la Constitution actuelle devrait aussi permettre au « peuple » , dans l'exercice de la souveraineté populaire, de faire sécession par un vote majoritaire seulement. Une analyse plus poussée révèle toutefois que cet argument est mal fondé parce qu'il méconnaît le sens de la souveraineté populaire et l'essence même d'une démocratie constitutionnelle. « Les Canadiens n'ont jamais admis que notre système est entièrement régi par la seule règle de la simple majorité. « Ces règles constitutionnelles les « lient » non pas en ce qu'elles font échec à la volonté de la majorité dans une province, mais plutôt en ce qu'elles définissent la majorité qui doit être consultée afin de modifier l'équilibre fondamental en matière de partage du pouvoir politique (y compris les sphères d'autonomie garanties par le principe du fédéralisme), de droits de la personne et de droits des minorités dans notre société. « La sécession est la démarche par laquelle un groupe ou une partie d'un État cherche à se détacher de l'autorité politique et constitutionnelle de cet État, en vue de former un nouvel État doté d'une assise territoriale et reconnu au niveau international. « La sécession est autant un acte juridique qu'un acte politique. « La sécession d'une province du Canada doit être considérée, en termes juridiques, comme requérant une modification de la Constitution, qui exige forcément une négociation. La Constitution est muette quant à la faculté d'une province de faire sécession de la Confédération, mais bien que la Constitution n'autorise pas ni n'interdise expressément la sécession, un acte de sécession aurait pour but de transformer le mode de gouvernement du territoire canadien d'une façon qui est sans aucun doute incompatible avec nos arrangements constitutionnels actuels. « La Constitution est l'expression de la souveraineté de la population du Canada. La population du Canada, agissant par l'intermédiaire des divers gouvernements dûment élus et reconnus en vertu de la Constitution, détient le pouvoir de mettre en oeuvre tous les arrangements constitutionnels souhaités dans les limites du territoire canadien, y compris, si elle était souhaitée, la sécession du Québec du Canada. « Le caractère « unilatéral » de l'acte est de première importance, et il faut bien comprendre le sens donné à ce mot. Ce qui est revendiqué comme droit de faire « unilatéralement » sécession est plutôt le droit de procéder à la sécession sans négociations préalables avec les autres provinces et le gouvernement fédéral. Le fondement juridique d'un tel acte serait une volonté démocratique clairement exprimée par un référendum dans la province de Québec. « La Constitution elle-même ne traite pas d'un recours au référendum, et les résultats d'un référendum n'ont aucun rôle direct ni effet juridique dans notre régime constitutionnel? Le principe démocratique défini plus haut exigerait d'accorder un poids considérable à l'expression claire par la population du Québec de sa volonté de faire sécession du Canada? L'expression de la volonté démocratique de la population d'une province aurait du poids, en ce sens qu'elle conférerait légitimité aux efforts que ferait le gouvernement du Québec pour engager un processus de modification de la Constitution en vue de faire sécession par des voies constitutionnelles. « Le rejet clairement exprimé par le peuple du Québec de l'ordre constitutionnel existant conférerait clairement légitimité aux revendications sécessionnistes, et imposerait aux autres provinces et au gouvernement fédéral l'obligation de prendre en considération et de respecter cette expression de la volonté démocratique en engageant des négociations et en les poursuivant en conformité avec les principes constitutionnels sous-jacents mentionnés précédemment. « Le Québec ne pourrait prétendre invoquer un droit à l'autodétermination pour dicter aux autres parties les conditions d'une sécession: ce ne serait pas là une négociation. « Toutefois, il nous est tout aussi impossible d'accepter la proposition inverse, selon laquelle une expression claire de la part de la population du Québec d'une volonté d'autodétermination n'imposerait aucune obligation aux autres provinces ou au gouvernement fédéral. Cela reviendrait à dire que d'autres principes constitutionnels reconnus l'emportent nécessairement sur la volonté démocratiquement et clairement exprimée de la population du Québec. « En vertu de la Constitution, la sécession exige la négociation d'une modification (?).Il ressort donc clairement de l'analyse qui précède que la sécession du Québec du Canada ne peut pas être considérée un acte légal si elle est réalisée unilatéralement par l'Assemblée nationale, la législature ou le gouvernement du Québec, c'est-à-dire sans négociations conformes aux principes. Tout projet de sécession d'une province du Canada qui n'est pas entrepris en conformité avec la Constitution du Canada est une violation de l'ordre juridique du Canada. « Le principal moyen de donner effet à cette expression est l'obligation constitutionnelle de négocier conformément aux principes constitutionnels que nous avons définis.
  20. Merci! Je passe chez LCBO et j'arrive ! Nico
  21. Il est très intéressant de lire tous ces commentaires, qui sont tous authentiques et qui ne sont pas inconciliables comme certains voudraient le faire penser. C?est certain que chacun a le droit de dire ce qu?il pense de son pays d?origine, en bien ou en mal, et même de dire ce qu?il veut de son pays d?accueil (et là aussi, tant en bien qu?en mal, ce n?est pas parce qu?un pays vous accueille que vous n?avez pas le droit de le critiquer, après tout vous payez vos impôts comme tout le monde, vous faîtes partie des forces vives de ce pays et cela montre au moins que vous vous y intéressez un tant soit peu). Ne pratiquons pas de censure, dans un sens comme dans l?autre. Surtout si pour certains, critiquer le pays qu?on a quitté aide à mieux en faire le deuil, car c?est quand même d?un deuil dont il s?agit. Et concernant ceux qui ne sont pas encore partis, ceux pour qui le doute est parfois si fort qu?il ruinerait leur projet, il leur reste tant à faire et il est important pour cela qu?ils aient l?espoir d?une vie meilleure, surtout ceux qui laissent leur pays avec un goût amer dans la bouche. Par contre, ni le dénigrement ni la comparaison systématique ne peuvent être un gage d?une intégration réussie au sein de la société canadienne et, plus particulièrement, québécoise. Cependant, c?est vrai que nous avons tous eu à justifier notre départ, dans notre pays d?origine, à nos parents, nos amis, notre parton, nos collègues, notre banquier, nos voisins, notre concierge, etc., puis même aux douanes en arrivant ici, et enfin, plus fréquemment encore, dans notre nouveau pays de résidence. Ici, on vous posera à tout bout de champ, que ce soit lors d?une entrevue professionnelle, avec des nouveaux collègues, des clients, le propriétaire de votre appartement, le serveur du resto d?en bas, l?employé de Postes Canada, etc., la même question : « Pourquoi êtes-vous venus ici au Canada ? » Et il faudra se justifier. Mille fois, on cherchera à se dérober à cette question, après tout ça ne regarde que nous, mais on ne peut pas l?éviter indéfiniment. Et mille fois, on tentera d?expliquer de manière rationnelle cette décision intime que l?on a prise tout seul ou à deux, par coup de c?ur, envie, désir, besoin. Une décision qu?on a parfois du mal à s?expliquer soi-même. Chanceux sont les rares qui savent exactement ce qui les a poussés à partir et ce qui les pousse à venir s?installer ici. En général, le sentiment est plus confus. Et nos explications ne résistent pas à un examen approfondi. Surtout pour ceux qui comme nous, on laissé une bonne situation professionnelle, de bonnes perspectives d?évolution, une situation stable, un bon revenu, un confort indéniable, en sachant que leur profession est régie par un ordre, qu?il leur faudra faire deux années d?équivalences, et que même après cela il n?est pas certain qu?ils retrouvent la même qualité d?emploi, parce que l?économie du Québec n?est pas identique à celle de notre pays d?origine, et que pendant ce temps on s?attend à manger des pâtes ou presque pendant deux ans mais de l?autre côté de l?Atlantique (ce qui généralement n?est vrai que peu de temps). Et cela est d?autant plus difficile quand ces mêmes gens, tout en respectant notre décision et en étant contents pour nous, nous toisent avec cet ?il incrédule et ce profond respect qu?on voue à ceux qui s?apprêtent à mourir pour leur cause, en pensant : « faut être fou quand même ! » ou « quel courage » ou encore « moi je ne ferais pas une telle c%$*nerie si j?étais toi, mais bon tu dois avoir tes raisons ». C?est encore plus dur quand ce sont ceux qui nous accueillent qui nous le font sentir. Ici, vous entendrez souvent : « mais pourquoi êtes-vous venus ici, il n?y a pas de famine ou de guerre civile en France ? » ou encore « quitter Paris pour venir s?installer ici, faut être fou (ou tout simplement français, peut-être !) ». Lors de mon deuxième voyage de prospection, je me souviens même d?un déjeuner avec trois collègues québécois et un collègue français immigré depuis deux ans qui m?ont descendu le Québec en flèche pendant une heure en me regardant comme un illuminé et en essayant de me faire comprendre que c?était nul ici (« c?est plate, ici », « le travail, c?est pas comme en France, t?auras bien de la misère pour gagner pas grand-chose? », « attend d?avoir à trouver un médecin, on en reparlera », ou encore « si j?étais toi, je resterais en Europe, vous savez pas la chance que vous avez là-bas? »). Nous avons alors la même réaction face à ces questions : tenter de se justifier en disant tout le mal qui nous passe par la tête au sujet de ce que l?on quitte, pour mieux convaincre les autres et plus particulièrement? se convaincre soi-même, face aux doutes qu?on essaie de semer en nous. Cela marche un moment, mais les discours tout préparés, les stéréotypes et autres poncifs du genre ne dupent personne. On n?est pas aux Etats-Unis ici et les gens connaissent bien l?Europe, et en particulier la France de par le journal télévisé. On s?use vite à rabâcher le même discours. Et puis on comprend vite qu?il n?y qu?une explication qui reflète vraiment ce qu?on pense au fond de soi : « Je suis parti parce que j?avais envie de vivre autre chose, autrement et dans un autre pays. Il n?y a aucune raison en particulier qui m?a poussé à partir, ni aucune non plus à m?installer ici, si ce n?est que j?avais envie de différent, d?ailleurs et d?autre part. J?aime bien le Canada et cela faisait un certain temps que je me disait que ce pourrait être ici, cet ailleurs. Je n?ai fait aucun calcul savant, et même si on m?avait montré par a+b que j?y perdrais en venant ici, je serais venu quand même. Les choses que j?aime ici sont différentes de celles que j?aimais dans mon pays. C?est dur d?immigrer, je suis toujours assailli de doutes mais je suis content d?être ici. » Voilà, c?est tout. Et finalement, on se rend compte que c?est convaincant et que personne ne nous pose plus de question après cela. En espérant ne pas avoir été trop long (oupppss !) A plus !
  22. Salut à tous! Je voudrais juste intervenir, parce qu'à vous lire, j?ai l?impression que j'ai vraiment eu de la chance toute ma vie, que ce soit en France, au Québec ou ailleurs au Canada. Je suis étonné qu'on puisse s'extasier devant des anecdotes de passants qui s'arrêtent pour vous indiquer votre chemin ou autres histoires du même type, le genre de trucs qui me sont arrivés dans à peu près tous les pays que j'ai eu la chance de visiter et surtout en France où j'ai habité pendant 27 ans et au Québec où je réside depuis bientôt un an (mais mention particulière pour l'anecdote de JayJay, plutôt mimi ). Personnellement, j'apprécie la courtoisie, la gentillesse et la proximité des Québécois, qui ne se limitent pas à l'image d'Epinal de serveurs ou vendeurs aux sourires intéressés, ainsi que la solidarité, le savoir-vivre et la politesse des Français, derrière leur bougonnerie de façade. Que ce soit en France ou au Québec, j'ai été autant étonné par la gentillesse spontanée et désintéressée de certains que par la grossièreté, l'impolitesse, l'égoïsme et la suffisance d'autres. J'aurais des tonnes d'exemples à raconter, pas tous du même intérêt d'ailleurs. Mais j'ai autant d'anecdotes pour venir appuyer ma décision de rester ici que je pourrais en rassembler pour soutenir un jour ma décision de repartir, et ceci vaut pour également pour le monde du travail, l'administration, les amis, et tout ce qui importe dans la vie en général. On a toujours son lot de petites histoires qui permettent de justifier dans un sens comme dans l'autre nos décisions les plus intimes. L'important, c'est de se sentir bien dans sa nouvelle vie et de bien vivre son projet. Et pour vous dire la vérité, les gens les plus sympathiques, aimables et sans arrière-pensées que j?ai rencontrés n?étaient ni français, ni canadiens? Alors cessons les clichés sur les Français et les Québécois, qui ne mènent vraiment nulle part, si ce n'est à la désinformation et aux désillusions. Le seul message que je voudrais faire passer, et si j'ai un seul conseil à donner aux futurs immigrants, C'EST BIEN D'ARRETER DE TOUJOURS COMPARER SON PAYS D?ACCUEIL A SON PAYS D?ORIGINE. Cela vous aidera beaucoup dans votre immigration. Et je dis cela en particulier à destination des Français, car comme disent les Québécois, nous sommes les seuls à toujours placer un mot au sujet de la France dans nos discussions, à tout bout de champ, que ce soit pour mettre en avant ses avantages par rapport au Canada (ce qui est particulièrement apprécié ici ! ) ou pour casser du sucre toutes les cinq minutes sur la France et les Français (chose qui peut fait rire trente secondes, surtout les Québécois, mais qui a tendance à énerver, car le Québécois moyen rêve autant de Paris que le Français moyen de Montréal). Et si je peux me permettre une dernière remarque sur mon pays d?origine et mon pays d?adoption, sans faire le donneur de leçons (j?en ai grand besoin et on ne m?en donne pas toujours assez !! ) on a une fâcheuse tendance de chaque côté de l?Atlantique à considérer que notre modèle de société, nos valeurs, notre qualité de vie, notre culture, notre système de sécurité sociale ou d?assurance-maladie, bref, à peu près tout en vrac, sont beaucoup mieux qu?ailleurs. C?est un constat que j?ai fait en France pendant de longues années et que je ne pensais pas faire à nouveau ici (encore un préjugé) mais ce comportement y est pourtant tout aussi présent (je dis cela avec tout le respect et la déférence que je dois à mes amis québécois). Soyons donc tous attentifs? Salut !
  23. neigeausoleil

    Choix arrêté

    Bonjour Monikebek, Dans tes mots je retrouve ceux de mes parents vis-à vis de ma petite soeur lorsqu'elle leur a annoncé à 20 ans qu'elle voulait rentrer sur Paris. Cela faisait déjà 1 an qu'elle vivait et étudiait au Québec (Montréal), tout semblait lui sourire selon mes parents, mais elle, ne pensait chaque jour qu' aux amis qu'elle avait quitté à Paris et à la vie qu'elle y avait commencé à se construire, et considérait que tout son monde avait été sacrifié pour celui de ses parents qui ne lui avaient pas laissé d'autre choix que de s'établir avec eux au Canada. Lorsque je dis retrouver les mêmes termes c'est parce que eux aussi pensaient , mais non l'ambition de ma soeur était bien de rentrer à Paris quelles qu'en seraient les conséquence. Ma soeur est rentrée sur Paris et je peux te dire que l'esprit pionnier dont tu parles même en rentrant en France, elle l'a eu car elle a géré son projet toute seule et le fait d'être loin de ses parents (bien que celà ait été dur à plusieurs niveaux) l'a aidé à mûrir, ce petit bout de femme que ses parents pensaient encore être une enfant à montré toute sa détermination et a poursuivi à merveille son projet ... Ne te culpabilise pas pour les choix de ton fils, tu as pleinement assumé ta tâche de mère, et ne t'inquiète pas lui aussi saura assumer ses choix, vous avez fait de part et d'autre de bons choix car ce sont avant tout chacun les vôtres. La famille paternelle de mon mari vient de Bourgogne et même de Dijon. Le fait d'être ici ne nous empêcheront pas de continuer à nous voir. En outre, j'ai une soeur qui vit en Irlande, mon frère qui bosse au Luxembourg, donc pour nous que ce soit au Canada à Paris ou ailleurs si on veut se voir ce sera pareil et ce sera pareil pour ton fils si vous lui laissez assumer ses choix comme il vous a laissé assumé les vôtres. Sandra
  24. Effectivement, il ne faut pas hésiter à magasiner. En Outaouais, les conseillers de la Caisse Desjardins nous ont répondu qu'ils avaient désormais pour directive de ne plus garantir les organismes de cartes de crédit avec contre-garantie du client (dépôt d'une somme sur un compte bloqué), ce qui est faux puisque d'autres membres ont pu le faire dans des caisses d'autres régions. Par contre, la Banque Nationale du Canada a accepté de procéder de cette manière (MasterCard : $500 de marge de crédit pour $750 de dépôt ; $1.000 pour $1.500 de dépôt, etc. ). Mais notre marge de crédit ne pourra être révisée que dans un an. La Banque Royale nous a promis quant à elle une Visa après quelques mois de crédit dûment remboursé avec la MasterCard de la Banque Nationale (nous avons un compte chez les deux). On peut donc faire son shopping tout en restant prudent et raisonnable, car comme le dit si justement Flying Antoine, tout le monde vit à crédit ici (souvent avec un avoir net négatif, précisément du fait des achats de consommation courante avec la carte de crédit), avec tous les risques que cela comporte. En France, la crainte est toujours d'excéder les limites de l'admissible (retards, provisions insuffisantes, etc.) pour ne jamais être interdit bancaire, peu importe que l'on ait à payer des frais bancaires lorsque des opérations sont refusées et doivent être présentées à nouveau. Ici, si j'ai bien saisi, le moindre écart te suit et obère sérieusement ta solvabilité et ta capacité d'emprunter. A + Nicolas
  25. Merci à vous tous pour vos nombreuses réponses! Totof06, l'article que tu cites est très intéressant et permet d'avoir les idées un peu plus claires à ce sujet. Effectivement, il y a bien une option "NTSC" au niveau du paramètre "Sortie NTSC" (l'autre paramètre étant "PAL60"), mais cela ne change rien au résultat. Le lecteur est un Panasonic DVD-RV32. Les spécifications confirment que les systèmes de signaux en sortie du lecteur comprennent le NTSC (ainsi que le PAL 625/50 et le PAL 525/60). Ne peut-il pas y avoir un problème au niveau du type de sortie utilisée ? En effet, nous utilisions la prise Péritel en Europe. Ici, n'ayant pas de câble S-vidéo, nous utilisons les câbles RGB (RVB). Peut-être devrions-nous acheter un câble S-vidéo ? Si cela ne marche pas, je serais intéressé Gaspet de savoir ce qu'est plus précisément un "firmware" et quelle est la particularité du modèle que tu cites (Kiss DP450). A-t-il pour objet de pallier l'absence de sortie NTSC de ton lecteur DVD ? Merci encore pour toutes vos réponses. Sinon, merci POM pour l'info, c'est vrai que Futureshop fait des promos sur les DVD plutôt intéressantes, mais autant essayer de faire fonctionner ce qu'on possède déjà, avant de le remplacer par du bas de gamme.
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