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Tout ce qui a été posté par La Féline
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Quelqu'un m'a dit que pour les nouveaux immigrés, rien n'est envoyé. C'est à nous de se débrouiller pour savoir où retirer les papiers, que déclarer exactement, quand les renvoyer, etc. Mais il paraît qu'il y a des organismes qui peuvent nous aider à les remplir... gratuitement. Bref, cette personne m'a dit qu'elle me donnerai des infos, alors pas de problèmes pour partager quand je les aurai. Sinon, j'imagine qu'il y a pas mal d'infos sur le web également, mais je n'ai pas le temps de surfer en ce moment. A plus !
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Salut la gang, je me fais rare sur le site mais depuis le boulot, je n'ai pas souvent le temps de prendre 5 minutes pour surfer (je ne pense pas manquer à personne, de toute façon). Je passe juste pour continuer mon journal, bilan après 4 mois : - rien ne me manque de mon pays d'origine pour l'instant (à part peut-être un bon camembert bien coulant...). J'en suis encore à mon stade de découverte alors je n'y pense pas trop. - le climat ? Ben, ça n'est pas si pire. Je m'attendais à grelotter tout le mois de janvier par -30 degrés mais il n'y a qu'à voir la belle journée de printemps qu'on a aujourd'hui pour comprendre mon enthousiasme. Je connais des québécois qui sont plus tannés que moi. - la job. Là, ça se corse. J'ai du mal à trouver mes repères et je stresse de ne pas savoir si je vais faire long feu dans la corpo ou non. J'ai vraiment envie que ça marche parce que j'aimerais pouvoir me payer un appart rien que pour moi. Mais c'est vraiment stressant car il y a habituellement 2 secrétaires dans le service et pour l'instant, je suis toute seule avec les 2 avocats qui me tombent dessus pour me bombarder de travail. Enfin, j'exagère un peu. C'est vrai qu'ils sont assez autonomes mais comme on est 4 à être nouveaux, qu'il y a du retard à rattraper, chacun met le nez dans tout et on a du mal à déterminer qui doit faire quoi au final. J'ai l'impression d'avoir 50 choses à faire à la fois et je n'ai pas assez de la journée. Quand je commence une nouvelle tâche, je n'en vois pas le bout. Puis je ne suis pas encore habituée au jargon québécois/juridique+secteur de la construction, ce qui fait que je suis toujours mal à l'aise et j'ai tendance à culpabiliser pour trois fois rien. Tout le monde me dit que je ne dois pas car ça fait beaucoup de choses à accumuler en même temps (changement de vie, changement de milieu professionnel, etc) et que c'est normal si j'ai du mal à suivre, mais moi, je ne suis pas satisfaite. Aussi, on m'a dit de me méfier du phénomène "burn out", très fréquent en Amérique du Nord. Mais bon, je pense qu'il y a encore de la marge avant que j'en arrive là. - le logement... Vivement que je sois enfin chez moi ! Il y a des gens qui ne peuvent pas vivre seuls et la colocation à long terme leur convient très bien, mais je ne suis pas de ceux là. J'avais bien précisé au départ que c'était temporaire de toute façon, le temps de me trouver un appart en fonction de mon lieu de travail. Mais c'est prévu pour mars/avril. En attendant, je supporte. Ce n'est pas que mes colocs soient hyper désagréables mais c'est d'attendre son tour pour la salle de bain, ou la cuisine, ou le téléphone, pour pouvoir se connecter à internet. Au bout d'un moment, ça pèse. Ça dépend de l'humeur aussi mais moi je le crie, vivement la liberté ! Voilà pour le tour de mes états d'âmes. Je patiente autant que je peux mais ce n'est pas facile tous les jours. Mais bon, comme je m'attendais à pire, je ne vais pas me plaindre. Ce matin, j'étais au téléphone avec ma mère et elle me disait que tout était toujours pareil, la maison, la rue, la routine. Alors je revoyais ces images dans ma tête et je lui ai répondu : "Je suis bien mieux ici ! J'ai encore été me promener au centre-ville hier et c'est tellement chouette, la variété de langues qu'on peut entendre, l'ambiance..." Non, franchement pour le moment, aucun regret ! Allez ! profitons bien de ces quelques heures de répit qu'il nous reste, avant d'entamer une autre semaine. Bye !
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Non, je n'ai pas de formation juridique et ils n'en demandaient pas. Il s'agit de la Corporation des Maîtres Électriciens du Québec et je travaille aux affaires juridiques, c'est pourquoi je suis en contact avec des avocats mais il n'y a que ce service où il y a des avocats, le reste est administratif ou commercial. Ce qui me gène quand je parle de vocabulaire, c'est le fait que je reçoive des appels d'entrepreneurs électriciens qui veulent porter plainte pour des raisons sérieuses (ou pour rien des fois) et que je ne comprends pas de quoi ils parlent, entre le jargon du bâtiment, le parlé québécois entre autre. Pour citer un exemple, un jour l'un me parlait de botin (que son annonce n'était pas parue, alors que son entreprise est dans le rouge et qu'il a un besoin urgent de publicité, etc) et je n'ai pas compris le mot botin. Quand l'avocate l'a eu au téléphone, il lui a expliqué la situation, un peu énervé, précisant que "tout le monde sait ce que c'est qu'un botin." Voilà pourquoi je peux être embarrassée. L'avocate m'a dit de ne pas m'en faire, mais moi j'aime pas ça. Puis quand je vois la masse de travail, à cause du retard accumulé, de l'absence de secrétaire, j'ai peur de ne pas pouvoir surmonter tout ça, d'être dépassée par les évènements. Mais bon, comme je l'ai dit, l'autre secrétaire revient à peu près au même moment que la fin de ma période d'essai, donc si je ne conviens pas, je le saurai...
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Salut la compagnie, Je reviens ce soir de fin de semaine avec un sujet qui peut paraître idiot mais embarrassant en tout cas. Quand j'ai commencé mon job de secrétaire juridique en décembre dernier, c'était juste avant les fêtes et les bureaux étaient en plein déménagement pour travaux. Le temps de se ré-installer et de tout ré-organiser dans nos nouveaux locaux, depuis une bonne semaine, c'est bien reparti et je découvre un peu plus les tâches que j'aurai à faire. J'avoue que ça me fait un peu peur. D'abord parce qu'avec nos différences de vocabulaire, j'ai eu des situations d'incompréhension qui m'ont mis mal à l'aise. Je ne sais pas pourquoi mais je suis angoissée de pouvoir être jugée parce que je ne parle pas tout à fait comme les autres. Je suis quelqu'un d'assez introvertie et il m'arrive aussi de penser que mes silences peuvent être mal interprétés parfois. J'en ai parlé un soir avec mes colocs (car j'agis aussi comme ça avec elles, et je voulais avoir leur opinion). L'une m'a répondu que ça pouvait mettre les autres personnes mal à l'aise effectivement, l'autre m'a dit que je n'avais pas à m'en faire pour ça, qu'il suffisait d'expliquer les choses comme je l'avais fait ce soir avec elles et que tout rentrerait dans l'ordre. Ça paraît pourtant facile d'aborder les gens, mais les gens extravertis justement, ne se rendent pas compte à quel point ça peut être difficile pour d'autres et tirent des conclusions trop rapidement. Alors, je suis déjà génée d'ouvrir la bouche en temps normal mais là, quand je vois que les rares fois où je l'ouvre, on me fait répéter, ça m'embarrasse. Aussi, il y a cette histoire de tutoiement/vouvoiement. Je ne sais jamais (sauf avec les jeunes) alors un coup, c'est "tu", un coup, c'est "vous". J'ai peut qu'on me prenne pour une snob si je vouvoie, mais j'ai peur de manquer de respect si je tutoie. Ça aussi, ça met mal à l'aise, quand on ne sait pas sur quel pied danser... Enfin, pour en revenir au travail même, c'est la première fois que j'ai autant de responsabilité. D'accord, c'est ce que je voulais (d'habitude, je me plains toujours de ne faire que de l'exécutif), mais j'ai l'impression que c'est trop d'un coup, et j'ai peur de passer pour une incompétente et de rater ma période d'essai, qui se termine au moment où l'autre secrétaire doit rentrer de son congé de maternité. J'ai entendu dire qu'ici, l'incompétence et le manque de confiance en soi, c'est très mal vu. Alors, depuis ces derniers jours, je stresse et je ne sais pas trop quoi faire pour me prendre en main, me motiver et prouver que je veux vraiment garder ce poste (pour me louer un appart seule avec moi-même). Vous, vos premières expériences dans le milieu professionnel québécois ont-elles été aussi douteuses ? Comment agir avec les Québécois au travail ?
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Tout est dans la question ! Effectivement, maintenant que j'ai le travail, je songe déjà à me louer prochainement un appart "on my own" vide ou semi-meublé. Alors j'aimerais savoir où je peux bien m'équiper sans me ruiner. Peut-on se faire livrer systématiquement ? Est-ce qu'il faut payer un supplément ? Sinon, je pense utiliser les services de Communauto. Paraît que ça revient beaucoup moins cher que de se payer une voiture. Quelqu'un a déjà essayé ? A plus !
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Merci pour toutes ces réponses mais comment distinguer les cartes de fidèlité parmi tout ce qu'on nous propose ? Mettons que je sois tannée d'avoir des offres à chaque paiement et que je dise "oui" pour une fois, sans savoir que la carte que j'ai accepté est en fait une carte de crédit ? Les "ventes de trottoirs", il me semble que c'est l'équivalent de nos brocantes ou braderies françaises. Mais y a-t-il une différence avec les "ventes de garage" ?
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Salut tout le monde ! En ce beau jour de fin de semaine où beaucoup vont magasiner, j'aimerais avoir plus d'info à propos de toutes ces cartes à points qu'on nous propose à chaque achat. En effet, ça fait plusieurs fois que je vais magasiner à la Baie et qu'on me tanne pour prendre la carte Hbc, puis dans les Jean Coutu, Pharmaprix, Uniprix, on me demande si j'ai la carte Air Miles. Je fais souvent mes achats dans ces magasins mais malgré les avantages proposés, j'ai peur de me retrouver avec 50 cartes dans mon porte-feuille à ne plus savoir à quoi elles servent, pour quel magasin, etc. Aussi, il me semble qu'on a déjà parlé sur ce forum des cartes de crédits ou je ne sais plus quoi dont on paye plusieurs fois le même montant si on oublie de payer la facture à la fin du mois. Je n'ai toujours pas compris cette histoire là et je n'ai pas envie de tomber dans ce piège. Alors, de quelles cartes s'agit-il exactement ? Leurs cartes à points, c'est vraiment avantageux ou y a-t-il encore des conditions à respecter ?
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Moi je suis entièrement d'accord avec tout ce qu'a écrit Blondin. Je suis ici depuis un peu plus de 3 mois et j'ai à peu près la même vision des choses, donc je ne vais pas répéter ce qui a déjà été dit mais je confirme. C'est un bon résumé de la réalité qu'on trouve ici. Salut à tous et bonne continuation dans vos démarches !!!
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Le mot clé : Régie du Logement. A la réunion du MRCI sur les premières démarches, on nous a bien mis en garde contre les propriétaires abusifs et il paraît que lorsqu'on menace de porter plainte à la régie, ça change beaucoup de choses. Est-ce que vous avez parlé de vos intentions au propriétaire ? Juste pour voir sa réaction (à moins qu'il ne soit pas au courant)...
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Pour petit-Lion : Mais on peut rigoler quand même...
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Qu'est-ce que c'est que ces hommes qui pensent que l'immigration est typiquement masculine ? Que c'est trop périlleux la gente féminine ? D'ailleurs, vous constaterez que "immigration" est un mot féminin. Et toc ! Je me joins à la liste : moi aussi je suis partie toute seule, et 3 mois après mon arrivée, je suis assez satisfaite de mon parcours. Mais bon, je ne serai pas contre la compagnie d'un beau grand québécois...
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Bonsoir, Dans moins d?une heure, nous passons à une nouvelle année. J?en ai lu des messages de ceux qui ont eu des visas comme cadeaux de Noël, et d?autres qui en espèrent autant pour cette année 2005. Alors, à tous ceux qui attendent, qui espèrent, qui rêvent, et aussi à ceux qui savourent déjà leur rêve (comme moi !), je vous souhaite tout plein de bonnes surprises, de CSQ, de brunes, etc, une bonne installation dans le nouveau monde et tout ce que vous espérer avec. Ça fait longtemps que je n?ai pas donné de mes nouvelles alors pour ceux qui sont courageux et arrivent à lire mes longs messages, attachez vos ceintures, c?est reparti ! Il me semble que j?avais parlé de mon premier job, tombé juste avant Noël comme un cadeau, tel que je l?avais souhaité (commis à la saisie chez Provigo pour 2 semaines). Mais vous ai-je dit qu?à peine rentrée de cette première journée de travail, je trouvais un message sur mon répondeur de l?une des avocates qui m?avaient reçue en entrevue la semaine précédente, pour m?annoncer que j?étais retenue pour le poste de secrétaire juridique ? Là c?était vraiment la surprise, car j?avais été à l?entrevue sans conviction (à cause des 2 autres passées sans succès, puis je me disais, domaine juridique, ça va être trop carré pour moi, tiré à 4 épingles, etc?) et n?ayant pas eu de réponses en fin de semaine, je ne me faisais aucune illusion. Seulement l?avocate me demandait de rappeler dans la journée, alors j?ai pensé que c?était trop tard, qu?elle donnerait le poste à quelqu?un d?autre. Alors je lui ai renvoyé un courriel le soir-même pour lui expliquer pourquoi je n?avais pas pu répondre plus tôt comme elle le souhaitait. Et là, j?ai regretté ; je ne sais pas si c?est l?effet de la panique ou l?élan d?enthousiasme mais j?ai laissé une belle faute de grammaire dans le message et je ne m?en suis rendu compte qu?une fois après avoir cliqué ! Envoyer ça à une avocate qui cherche quelqu?un de compétent en orthographe et grammaire française, ça la fout mal ! Je me suis dit que tout était terminé, que j?avais tout gâché. Le lendemain, je raconte l?évènement à mes autres collègues intérimaires et elles m?ont conseillé de rappeler tout de suite, que même un message sur un répondeur est moins impersonnel qu?un courriel et que c?est une chance que je ne pouvais pas laisser passer. J?ai quand même attendu l?heure du lunch pour appeler mais entre temps, j?avais été voir discrètement sur internet, s?il y avait une réponse à mon courriel. Rien. Et quand j?ai appelé, je suis effectivement tombée sur un répondeur, non pas à cause de l?heure mais l?avocate n?était pas présente au bureau toute la matinée, voilà pourquoi je n?avais pas de réponse à mon message. Dans l?après-midi, je suis retournée voir sur internet. Et là, le gros soulagement ; la réponse que je voulais lire était bien là. J?étais tellement absorbée par ce que j?avais devant le nez que je n?ai même pas vu la chef de service passer derrière moi et me dire discrètement : « excuse-moi Céline mais ce n?est pas permis pendant les heures de travail ». Pas génial pour se faire une réputation dans le milieu professionnel mais puisque je savais que j?allais partir, ça n?avait plus d?importance. Le problème, c?était d?expliquer ça à l?agence de placement. Car l?avocate voulait me faire débuter le plus tôt possible, malgré la fermeture de la corporation pendant les fêtes. Voilà comment je suis passée en une semaine du statut d?opératrice de saisie à celui de secrétaire juridique, et d?un salaire de 12 $ de l?heure à celui de 14 $ de l?heure ! Vous devez sûrement vous demander (pour ceux qui ont lu mes messages précédents) pourquoi je m?enthousiasme autant d?un poste de secrétaire que j?aurais volontier échangé contre n?importe quoi en profitant de cette nouvelle vie. Oui mais avec les avantages dont je pourrai bénéficier, c?est tellement une bonne place et je sais que je n?en trouverai pas forcément dans d?autres entreprises, que je n?avais pas envie de laisser passer une telle occasion. Il s?agit d?un poste permanent (avec 3 mois de période d?essai) avec une assurance-médicament qui couvre même les frais dentaires et lentilles de contact, une assurance-retraite, 3 semaines de vacances assurées dès la première année (les 2 dernières semaines de juillet propres au secteur de la construction + la semaine entre Noël et nouvel an) + une 1/2 journée par mois cumulable tout au long de l?année et les 2 semaines de congés qui s?ajouteront après ancienneté. Et puis le secteur juridique, c?est un truc que je n?ai encore jamais testé. Je ne sais pas encore si c?est l?expérience qui va me faire changer d?avis sur le secrétariat mais comme première référence en terre québécoise, c?est toujours bon à prendre. En tout cas, tout est arrivé d?un coup, en une semaine, et j?envisage déjà de me prendre un appartement toute seule, à équiper moi-même, faire venir mes affaires de France, etc. Non pas que mes colocataires soient génantes mais j?ai envie d?être plus libre et d?avoir mon vrai « chez moi ». Et j?ai envie de dire que NON, le père Noël n?est pas une ordure ! Pour en revenir à l?actualité, j?ai déjà raconté mon réveillon de Noël mais pour ce soir, rien de spécial. Mes colocataires sont sorties pour fêter la nouvelle année ensemble, avec d?autres amies, mais aucune ne m?a demandé si je voulais venir. Alors c?est une soirée en solitaire mais qui ne me dérange pas plus que ça (quand je pense au même moment l?année dernière où je fêtais ça avec des amis mais j?étais la seule célibataire. J?avais envie de me casser tellement c?était déprimant de me voir parmi tous ces couples qui se bécotaient dans tous les coins de la maison !) Et je vous souhaite à tous une bonne et heureuse année 2005 ! Gros becs xx
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Allô ! Hé bien moi, j'ai réveillonné avec mes collocs, comme prévu. J'étais un peu génée car j'ai voulu magasiner l'après-midi, puis je suis partie un peu tard et je ne savais pas que les magasins fermaient à 17 heures. Je voulais absolument trouver un cadeau pour chacune mais aussi des chocolats et au moins une bouteille de vin, car elles se chargeaient de préparer le repas (moi je ne suis pas très bonne cuisinière ; j'avais fait des cookies il y a quelques semaines mais ils n'ont pas eu beaucoup de succès). Donc, j'ai trouvé les cadeaux et des boîtes de chocolats, tant pis pour le vin, et je suis rentrée vers 18 h 30. Elles m'attendaient, tout était prêt (je n'avais qu'à me mettre les pieds sous la table !) et elles m'ont avoué qu'elles commençaient à s'inquiéter, se demandant si je n'avais pas oublié qu'on devait souper ensemble ou que j'avais changé mes plans. Voilà pourquoi j'étais génée. Mais tout s'est bien passé : l'une avait fait de la soupe à la courge (délicieuse !), de la tourtière, avec de la purée et quelques haricots, l'autre avait préparée 2 salades (l'une avec des clémentines, très rafraîchissante), l'autre avec un mélange de poivrons et de noix de cajou, puis en dessert, une fondue au chocolat avec des mangues, bananes, clémentines, pommes, kiwi... La table était bien décorée, avec une belle nappe et des bougies. On a discuté d'un peu de tout, en savourant ce bon repas, et en se passant des CD de Noël, avant d'aller à la messe de minuit dans la belle petite église de la Visitation. Un premier Noël québécois très simple et convivial. J'avais mis 2 paquets près du sapin et ce matin, rien n'avait bougé. J'ai pensé que personne ne les avait vu, que j'étais la seule à avoir mis des cadeaux mais depuis ce midi, 2 autres s'y sont ajoutés. J'attends qu'on se retrouve à nouveau pour découvrir un peu tout ça. Joyeux Noël à tous !
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Salut à tous ! Ça faisait longtemps que je n'écrivais plus de longs messages car rien de vraiment nouveau à signaler. J'avais dit que je souhaitais avoir un boulot comme cadeau de Noël cette année, hé bien je commence lundi ! Bon, c'est un emploi temporaire (2 semaines) pour faire de la saisie, courrier, etc, au service "transport" de Provigo/Loblaws (supermarchés locaux, pour ceux qui ne connaissent pas) mais il s'agit de ma fameuse première expérience québécoise ! Et la veille de Noël, j'aurai ma première paye ! Cé-ti-pa-bo tout ça ? Quand l'agence de placement m'a appelé vendredi pour me proposer ce poste, j'étais un peu embarrassée car j'ai une autre entrevue mercredi prochain et j'avais peur qu'on me demande une disponibilité totale. Mais non, ils sont ok pour me laisser mon après-midi. Peut-être parce que nous seront 2 intérimaires pour faire le boulot donc si je m'absente quelques heures, il n'y aura pas trop de retard. Mais on m'a dit que les employeurs ici sont beaucoup plus compréhensifs, surtout pour les travailleurs temporaires, ils se doutent bien qu'ils ont autre chose à chercher pour la fin de leur contrat. Ce qu'il y a de plus drôle dans l'histoire, c'est que mon premier job en France était aussi une mission d'intérim de 15 jours pour un poste d'opératrice de saisie au service "import/export" d'un groupement de supermarchés ! Comme quoi, quand on dit des immigrants qu'ils doivent repartir à zéro quand ils arrivent au Québec, ça ne peut pas être plus vrai !! A part ça, la neige continue de tomber et c'est magnifique ! Je suis comme une petite fille qui fait exprés de traîner les pieds dans la poudreuse quand je marche sur les trottoirs ! Je ne dirai peut-être plus la même chose dans 3 mois mais en attendant, ça m'amuse de voir tout le monde la pelle à la main le matin pour sortir les voitures. Tout à l'heure, je suis sortie acheter des décos de Noël car Marie, l'une de mes collocs qui travaille dans une pépinière, doit ramener un sapin. Et chacune y mettra sa touche personnelle. Elle et Christiane (l'autre colloc) n'ont rien de prévu pour le soir du réveillon, elles vont dans leur famille mais le lendemain seulement. Alors on va sûrement se faire une soirée à trois, se préparer de bons petits plats, aller à la messe de minuit, etc... Alors voilà, tout va bien pour le moment. Les choses avancent doucement, le mur monte une brique aprés l'autre (pour reprendre les mots d'un de mes derniers messages reçus). Vendredi prochain, je vais voir un spectacle sur Noël justement (ça me paraissait tellement féérique en voyant les extraits), le lendemain ce sera le concert de Noël de Bruno Pelletier et encore le lendemain, celui de Mario Pelchat. Et demain, le party de Noël avec toute la gang de danseurs country ! Pas de quoi s'ennuyer donc ! Bonne fin de semaine à tous !
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Re-salut ! Merci à tous pour vos encouragements et vos conseils. Mais je voudrais quand même répondre à vos questions et vos commentaires ; Je n'ai jamais aimé le secrétariat, ça ne date de mes derniers entretiens mais déjà avant de débuter mes études dans ce domaine, je n'aimais pas. Alors pourquoi ? Je l'ai déjà expliqué mais je recommence pour ceux qui n'auraient pas suivi : je voulais faire des études courtes, donc professionnelles ou technologiques. Entre les options proposées ; sanitaire et social, comptabilité, commercial ou administratif, j'ai procédé par élimination : je ne suis pas assez à l'aise et patiente pour faire la toilette des vieux dans les hôpitaux, je ne suis pas douée en mathématique et tout ce qui se rapporte aux chiffres, et je ne suis pas assez extravertie pour la vente, que restait-il ? L'administratif. Mais tout ce qui est production informatique, travaux sur ordinateur (courriers, tableaux, mise en page, etc), c'est la seule chose qui me branche dans ce métier. Pour le reste, je trouve que c'est vraiment faire le larbin et notre boulot n'est même pas reconnu en plus. Refaire des études, ok. Mais faudrait savoir exactement dans quoi. Je sais quels domaines m'intéressent et je pensais peut-être trouver plus d'ouvertures ici qu'en France, mais pour quel métier je ne sais pas vraiment. Et comme il faut bien payer le loyer en même temps, il me faut un boulot de toute façon. Donc, travailler ou reprendre des études, le problème est le même. Je suis inscrite dans quatre agences de placement dont Quantum. Et ce n'est pas celle qui m'appelle le plus souvent. J'ai encore appelé lundi (et à chaque fois je tombe sur des répondeurs. Sympa) mais la personne qui m'avait reçu en entrevue m'a rappelé pour me dire qu'elle n'avait QUE des postes bilingues. Pourtant d'après les tests écrits que j'ai passé, on m'a dit que j'avais un bon niveau d'anglais, mais c'est surtout l'oral qui me pose problème. J'ai bien précisé que je ne cherchais pas uniquement des postes de secrétaires mais aussi commis à l'entrée de données, par exemple (ce par quoi j'avais commencé en France), même en anglais, ça ne me dérange pas. Mais personne n'a rien à me proposer pour l'instant d'après les réponses que j'ai (quand on veut bien me rappeler). Aller à Québec, c'est justement ce que j'ai fait quelques jours après mon arrivée à Montréal. J'y suis restée presque 2 semaines et j'ai assisté aux séances du MRCI là-bas. Le but du voyage était de voir si justement il y avait plus de facilité pour moi dans cette ville plutôt qu'à Montréal, d'autant que c'est une ville qui me plaît bien plus. Mais je me suis vite rendue compte que j'allais plus facilement supporter un premier hiver et faire mon intégration à Montréal. D'abord parce que j'y connais plus de monde et je me sentirais donc moins isolée. Aussi parce qu'il y a plus d'accessibilité à Montréal, je parle au niveau transports ; en région, si t'as pas de voiture, t'es mal placé. C'est bien beau d'être proche des grands espaces mais si tu ne peux pas t'y rendre, à quoi ça sert ? Il y a les bus, mais je me vois mal attendre sur le trottoir par - 30 degrés l'hiver. Le métro, ça me rassure. Les bus qui passent toutes les 5 minutes aussi. Puis il y a bien plus d'animations à Montréal. Si je partais en région maintenant, je me sentirai plus isolée, déprimerai plus facilement, je partirai sur de mauvaises bases et serai déçue de cette expérience. Rien ne m'empêchera d'y aller plus tard, quand j'aurai bien trouvé ma place dans ce nouveau pays. Déjà ma tante dit que je vais rentrer ! Tout ça parce que je ne trouve pas de boulot au bout de 2 mois ? Elle ne me connaît pas ! J'étais consciente en partant que quelques uns dans ma famille ou mes amis ne me croyaient pas capable de faire ça. Rien que pour leur prouver le contraire, je ne suis pas prête de rentrer ! Il m'en faut plus que ça ! Ce qui me gène le plus, c'est le ton de ma mère quand je l'ai au téléphone ; je vois bien qu'elle n'a pas le moral (et j'en ai eu la confirmation par ma cousine), elle s'inquiète plus que moi quand je lui dit que je n'ai pas encore trouvé de boulot, ou que je sors le soir ("Mais tu rentres à quelle heure dans les transports ?") Bref, tout ça pour dire que j'essaie d'analyser toutes les possibilités mais ce n'est pas si facile. Hier encore, j'ai eu une entrevue pour un poste de téléphoniste. Moi qui ne suis pas branchée téléphone, surtout si je dois y rester toute la journée (9 h - 16 h, c'est trop pour moi. Et ça ne me laisse pas le temps de chercher autre chose à côté), comment prouver à l'employeur que je suis motivée ? Faut se forcer, je sais bien, mais moi je ne sais pas faire semblant. Ce n'est pas la peine d'essayer de paraître ce que je ne suis pas, je me grillerais moi-même. J'ai une autre entrevue mardi prochain, toujours pour un poste de secrétaire, mais je ne veux rien espérer d'avance, c'est comme ça que je suis déçue. C'est ce poste de secrétaire de production qui m'est passé sous le nez qui m'a vraiment sappé le moral, c'était tout ce que j'aimais ; création, mise en page, relecture, etc, pour un magazine, rien de sorcier, pas d'anglais obligatoire. Comme disait celle qui me suit dans mes démarches, en lisant l'annonce : "Mais c'est toi !" Et bien il faut croire que non... Le bénévolat, je n'ai pas encore essayé. Mais je poursuis mes cours de danse country (même s'il y a beaucoup de retraités aussi, je suis la plus jeune), ça me fait rencontrer des gens, des Québécois. L'autre jour, ma prof de danse m'a demandé de lui envoyer mon CV, pour le faire circuler parmi ses contacts j'imagine, ce que j'ai fait bien sûr. L'attente est longue et je ne sais pas vraiment comment procéder. Il y en a qui vont me dire d'envoyer le CV, de rappeler peu de temps après pour savoir s'il a bien été reçu (ou même avant d'envoyer le CV, pour prendre connaissance de l'entreprise, savoir à qui adresser la candidature, etc...), mais vu comment je me suis faite ejectée la dernière fois que j'ai appelé pour savoir où en était la décision après les tests que j'avais passé (toujours chez cette même maison d'édition), ça ne me tente plus. Il y en a d'autres qui disent de se déplacer directement, mais si c'est pour se faire dire des choses du genre : "on accepte les candidatures uniquement par courrier postal, fax ou courriel", "il faut prendre rendez-vous", "La personne n'est pas là, revenez plus tard..." et se déplacer pour rien, je ne vois pas l'intérêt. Bon, je croise les doigts quand même pour avoir de prochaines réponses positives et j'espère que j'aurai un beau cadeau de Noël !
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Salut à tous ! Je reviens écrire un gros pavé ici parce qu'après un peu plus de 2 mois ici, je ne trouve toujours pas de boulot (vous allez me dire : "2 mois, ce n'est rien" je sais mais je commence à m'impatienter et m'ennuyer surtout) ni auprès des agences de placement, ni par candidatures spontanées ou réponses à des offres. Le gros problème que je rencontre, comme beaucoup de français immigrants, c'est l'anglais. En tant que secrétaire, je n'ai pas le choix. Je le savais avant d'arriver, et j'ai pensé qu'il serait facile de me remettre à pratiquer cette langue, de prendre des cours, etc, oui mais voilà, il faut que j'attende janvier pour la prochaine session, que ce soit en université, YMCA ou autre. Pourtant, les Français sont très recherchés par les entreprises Québécoises pour leur bon niveau d'orthographe et de grammaire française, m'a-t-on dit. Je comprends la nécessité de connaître l'anglais pour les échanges internationaux, surtout qu'on est tout proche des États-Unis. Mais le truc qui me chiffonne, c'est que j'ai lu la semaine dernière un article dans un journal qui disait que la langue française est justement menacée dans le milieu professionnel au Québec, parce que bon nombre de gens qui composent le personnel sont anglophones, ce qui fait que la majorité du travail se fait dans cette langue. Et si les services de l'immigration délivrent autant de visas chaque année, c'est justement pour faire venir les francophones et préserver la langue française aussi. Alors pourquoi toute cette contradiction ? D'un côté, on nous apprécie parce qu'on parle français, mais d'un autre, on nous impose de parler anglais pour décrocher le moindre job. Je vous le dis franchement ; j'aime beaucoup l'anglais, c'était ma matière préférée à l'école et j'avais un très bon niveau, reprendre des cours ne me pose pas de problème mais je ne comprends pas ce paradoxe. Même pour les petits boulots de téléphonistes, ils demandent des personnes bilingues... Alors, pour en revenir au boulot que j'ai du mal à trouver, je commence à me demander si on a vraiment besoin de moi ici. (et là, j'en vois qui sourient déjà devant leur écran en pensant : " Ha ! Ha ! Encore une qui a trop rêvé ! Qui a cru que ce serait facile. L'eldorado et tout le tintouin..." Ben non, si c'est le cas, je dois mal m'exprimer) J'ai toujours pensé que rien ne serait facile, surtout avec ce caractère de grande timide et réservée. Pourtant, j'ai trouvé facilement un lieu où me poser temporairement, avec 2 collocs québécoises, et ça se passe plutôt bien depuis un mois que j'ai emménagé, malgré ma difficulté à m'intégrer (c'est que moi française et elles québécoises, je vois bien qu'elles ont beaucoup plus de complicité entre elles 2. L'une a 33 ans, celle avec qui je discute plus, l'autre en a 45 alors les différences d'âge doivent y faire aussi). Mais pour le boulot, je n'ose pas, je suis mal à l'aise parce que dans les agences de placements, par exemple, on me demande toujours des références des derniers employeurs, et comme je n'ai pas eu d'expériences très folichonnes en France, j'ai peur de me faire griller là-dessus. Je n'ai jamais aimé le secrétariat, je ne pense pas que ça va changer un jour. Seulement, on ne peut pas être bon, compétent dans ce qu'on fait si on n'aime pas son travail. Et je ne peux pas dire ça en entrevue, je suis obligée de mentir à moitié, de jouer la comédie pour montrer que je suis motivée, mais c'est un truc que je ne sais pas faire. Alors, je me trahie toute seule et j'en arrive à me détester par moment. J'ai passé une entrevue il y a quelques semaines pour un poste d'adjointe administrative ; je trouvais déjà le gars pas très clair au téléphone puis quand je l'ai rencontré, qu'il m'a décrit le poste (différent de ce qu'il a décrit dans son courriel), les conditions, etc, ça sentait l'arnaque à plein nez. Il était pourtant prêt à m'engager et j'ai hésité aussi. Mais le même jour, j'ai répondu à une offre bien plus intéressante et j'ai été convoquée pour passer des tests en informatique et français. C'était tout à fait ce que je recherchais et les tests m'ont semblé faciles, mais pour une fois, j'ai dû me surestimer, car on m'avait promis une réponse rapide et la deuxième fois que j'ai rappelé pour avoir des nouvelles, on m'a gentillement envoyée balader en me disant que les tests n'étaient pas terminés, qu'ils n'avaient pas vu toutes les candidates, etc, alors que la date d'entrée en fonction était prévue pour ce lundi, plutôt que de me dire franchement que ma candidature n'était pas retenue... Bref, quand on dit qu'il faut rappeler sans hésiter après un envoi de CV, un test, une entrevue ou autre, que c'est preuve de motivation de la part du candidat, moi j'ai vite déchanté là-dessus. Ça semblait plutôt que je leur ai fait mauvaise impression en insistant. Aussi, je suis inscrite à un programme d'immersion professionnelle, avec subvention salariale d'Emploi-Québec, soi-disant pour inciter les employeurs à engager des nouveaux arrivants. Moi, j'ai plutôt l'impression que ça les fait fuire, peut-être à cause des délais de mise en place, des conditions, etc, mais pour le moment, ça ne joue pas vraiment en ma faveur. Du moins, je ne vois aucune différence. Bon, alors je vais retourner à mes recherches. Voir si je ne peux pas faire des papiers-cadeaux dans les grands magasins, distribuer des tracts, etc, mais au moins que je trouve quelque chose avant Noël. A plus !
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Hé oui !!! J'ai justement eu une personne du SEMO ce matin au téléphone qui a obtenu mon CV par le MRCI et qui me demandait si j'étais toujours intéressée pour venir m'installer dans la région du Saguenay. Je lui ai répondu qu'après avoir passé quelques jours à Québec et avoir longuement hésité sur ma ville d'adoption, je préfèrais rester sur Montréal dans un premier temps, d'autant plus que je pense pas trouver plus de boulot là-bas (sauf emplois saisonniers peut-être...). Il m'a répondu que c'était une fausse idée et m'a donc parlé de cette réunion d'info du 29 et même de venir faire un tour dans la région ! Comme quoi on n'a pas fini de se faire contredire quand on arrive ici !
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Cougar, j'ai acheté des chaussures intermédiaires, pour les froids "légers" on va dire (elles sont bien étanches et vont jusque - 15), maintenant je cherche des bottes plus chaudes et j'en ai vu de belles chez Pajar (il y a un dépôt sur Mont-Royal, ouvert les jeudi, vendredi et samedi seulement mais on trouve aussi la marque dans d'autres magasins de chaussures), elles sont chères (+ de 300 $ taxes comprises) mais ils ont une large gamme de choix et on m'a dit que c'est de la bonne qualité alors je vais retourner voir si je ne peux pas en dégoter à prix plus abordable.
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Ooops ! J'ai cru que la question était pour moi... Plus sérieusement, il y a du pour et du contre encore à ce sujet, des histoires qui font peur ou des témoignages positifs. Pour ma part, je n'ai pas envie d'essayer et j'ai laissé ma chienne chez ma mère, définitivement. Elle me manque, c'est clair, mais je préfère l'imaginer courir dans le jardin ou dans la forêt, en France, que de l'amener ici à Montréal où elle sera malheureuse en appartement, et encore, si elle sort de l'avion en bon état... Connaissant son caractère hyper trouillard, je n'ose pas imaginer la foire qu'elle provoquerait dans les aéroports et comment elle supporterait le vol !
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Pour moi, il y a une autre réalité à laquelle je ne m'attendais pas. C'est sûr que lorsqu'on n'est pas sur le terrain, on se fit à ce qu'on lit ou ce qu'on entend. Et j'avais pris en compte les mêmes choses que toi au sujet d'être prêt à accepter un job sous-qualifié parfois dans un domaine qui n'a rien à voir avec notre formation initiale. D'une certaine façon, ça m'arrangeait car je voulais profiter de ce changement pour faire autre chose que du secrétariat, et pouvoir ainsi changer de voie sans être obligée de refaire des études. Mais quand je suis arrivée et que j'ai parlé de tout ça (aux associations d'aide à l'emploi, aux agences de placement...), on me conseille plutôt de postuler, pour un premier emploi, pour ce que je sais faire, à savoir, en ce qui me concerne, du travail de bureau. Pourtant, j'ai pensé plusieurs fois en voyant des annonces aux portes des magasins, à me lancer, bien que je n'ai jamais été vendeuse dans ma vie, même pour un petit job de vacances. Alors qui croire dans ces conditions ? Est-ce qu'on doit vraiment reprendre son boulot initial ? Est-ce que c'est vraiment mal vu de postuler pour un emploi jamais occupé ou est-ce que ça fait quand même preuve de bonne volonté ?
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Salut tous ! ça fait un petit moment que je n'ai pas pu donner de nouvelles, entre le déménagement et mes recherches d'emploi. Bon alors, par où commencer ? Oui, je suis enfin installée pour 3 mois, au moins. Je vous avais déjà parlé de mon amie qui commençait à s'impatienter de me voir traîner chez elle, et moi aussi car je ne pouvais pas déballer mes affaires. J'ai donc trouvé un appartement en collocation, dans le quartier Ahuntsic. Bon, c'est vrai que, quand on s'est habitué à un quartier tel que Mont-Royal, proche du centre-ville, ça fait un choc quand on doit se taper la ligne de métro jusqu'au terminus pour ensuite se taper 10 minutes de bus. Mais, comme je l'ai dit plus haut, ce n'est que temporaire, juste le temps de me trouver un boulot et pouvoir me payer un appartement meublé pour moi toute seule. Et quel plaisir d'avoir enfin une pièce bien à moi où je peux m'étaler comme je le veux ! Côté boulot, j'ai commencé à faire la tournée des agences de placement, avec ces tests d'informatique hyper ch.... et j'ai déjà eu des propositions mais le problème, c'est que tout le monde m'appelle en même temps, quand j'ai déjà des RDV de programmés. Par contre, j'ai une question en parlant des agences de placement ; je lisais et j'entendais dire partout que celles-ci se servent largement sur les salaires. Or, quand je pose la question, on me dit que c'est faux, voir illégal. Alors, ou je me fais mal comprendre, ou on profite de mon statut de nouvelle arrivante pour me rouler... Bref, j'ai aussi posté mon CV sur les sites emploi-Québec, Jobboom et Monster (bien qu'on me l'ai déconseillé à l'AMPE qui est plutôt pour les candidatures spontanées par téléphone, mais de toute façon, il y a toujours des infos contradictoires), et aussi sur celui du cirque du soleil, puisque je suis interéssée par le milieu artistique, domaine qui n'a pas l'air plus facile à percer ici qu'en France. Aussi, en ce qui concerne les activités, j'envisage de reprendre des cours d'anglais. Je me suis renseignée auprès de l'UQAM, McGill et la YMCA. Cette dernière me semble la plus facile d'accès, je vais passer un test cet après-midi. Aussi, je continue mes cours de danse en ligne, histoire de ne pas perdre le pied (même si j'ai bien du mal à le retrouver ! C'est pas le même rythme ici !) et de m'intégrer aussi. Le contact n'est pas vraiment facile à prendre mais je sens que ça commence à venir. Suffit que je prouve mon intérêt pour l'activité et que je m'ouvre un peu plus. Je trouve le temps long par moment mais je me dis qu'il vaut mieux ça que de brûler les étapes pour finalement être déçue. J'ai également pas mal de spectacles programmés ; après le beau Bruno Pelletier rencontré à une soirée karaoké au profit de la fondation "Rêves d'enfants", je retourne le voir pour son concert de Noël en décembre, ainsi que Mario Pelchat. Puis prochainement, les 25 ans de Starmania avec l'OSM, Génération Motown, Richard Séguin à Longueuil et Elvis en mai prochain. Voilà tout ! A part ça, toujours pas de signe de grosse déprime dû à la solitude ou choc culturel. Pourvu que ça dur... Le froid arrive, avec quelques flocons même le matin, ça ne dure pas mais que c'est bon d'assister à ses premières neiges au Québec ! (Et là vous allez me dire ; "tu veux de la neige ? T'inquiète, tu vas en avoir !! On s'en reparle dans quelques mois, voir si ça t'enthousiasme toujours autant !
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Samedi 23 octobre, j?ai été invitée par Marie-Claire (mon hébergeuse) chez des amis, en Montérégie (cantons de l?est, pour situer), à Farnham plus exactement. En fait, elle m?avait dit qu?il s?agissait de les aider à couper des branches de pins dans leur propriété, et peut-être qu?elle ne voulait pas me laisser toute seule pour mon anniversaire, chose que je ne voulais pas non plus et c?est bien pour ça que j?ai accepté. Donc, on a pris la route vers 11 h 00 par cette belle journée ensoleillée, après avoir attendu une autre amie qu?elle devait emmener aussi et être passé à la SAQ pour acheter des bouteilles de vin et champagne (ce ne sont pas les mêmes prix qu?en France, mais un premier anniversaire québécois, ça vaut bien un petit sacrifice ! Puis ça évite d?arriver les mains vides !) Je crois qu?on était 11 en tout. Et bien sûr, il n?y avait personne de mon âge, mais j?ai été très bien accueillie. Ce sont des gens très simples (comme beaucoup au Québec) et la maison de campagne qu?ils ont reflète cette même convivialité. Il y avait déjà un couple arrivé du matin et ils avaient donc bien entamé le travail ensemble. On est arrivé pour manger, rien de typiquement québécois (à part la bière peut-être ?) ; potage citrouille ou courge, toasts grillés au poêle, pâté, jambon, tomate, salade, fromage, café. Puis on est tous partis au milieu des arbres avec sécateurs, scies et tronçonneuses pour les gars, pour tailler tout l?après-midi. J?avais un sécateur alors c?est plus rapide mais faut avoir de la poigne et j?en avais un peu ma claque sur la fin, avec des crampes dans les mains. Alors, j?ai fini par la scie. Et là vous allez deviner la suite ; « ça y est ! Elle s?est offert des doigts en moins le jour de sa fête ! » Hé ben non ! Même pas ! En tout cas, je garderai en mémoire le moment où on a décidé de s?arrêter et de reprendre le chemin de la maison (comme je n?avais pas d?appareil photo) ; les rayons du soleil illuminant de magnifiques arbres aux feuilles orangées? Marie-Claire est revenue avec des ampoules aux mains. Moi avec quelques crampes dans les doigts et des frissons qui me secouaient de temps en temps d?avoir transpiré tout l?après-midi, mais on s?est vite réchauffé auprès du poêle, pendant que quelques uns sirotaient leurs bières et d?autres préféraient une petite séance de massage. Je n?ai pris ni l?un, ni l?autre, trop abrutie par la bière de ce midi et l?exercice qui a suivi. Je n?oubliais pas ma bouteille de champagne qui attendait au frais, mais prévue pour la fin du repas. En attendant que ce repas soit prêt (spaghettis bolognaise, pour changer un peu?), je me rendais compte que j?étais encore parmi une gang de bons vivants. Des gens qui savent s?amuser, rire de trois fois rien, blaguer, etc, sans pour autant être vulgaires. Et moi, bien sûr, j?étais encore la plus discrète. Surtout quand ils ont parlé de me faire découvrir « la bascule ». Ils m?ont demandé si je savais ce que c?était, et tout en ayant une petite idée (de la balançoire ?), je leur ai répondu que non. Il a fallu que j?attende la fin du repas pour savoir exactement. En fait, il s?agit de porter la personne par les bras et les pieds et de la faire sauter en l?air autant de fois qu?elle a de bougie à souffler. Bien sûr, vu que je pèse mon poids, surtout après mangé, ils ont un peu abrégé (? 16? 18? 23?), pas de malaise donc. Puis, un moment après, ils ont éteint les lumières pour apporter les petits gâteaux aux pommes qu?ils avaient acheté et sur lesquels ils avaient planté quelques bougies, tout en me chantant des chansons de bonne fête, avant que Marie-Claire me tende un petit paquet. Il y avait une carte qu?elle avait signé et le CD de Zachary Richard dont je lui avais demandé si elle pouvait me faire une copie. L?histoire, c?est que j?écoute quelques uns de ses CD chez elle, et ce n?est pas mon truc de pirater les disques des artistes que j?aime, mais il se trouve qu?elle a 2 ou 3 disques que j?apprécie (« Cap enragé » de Zachary Richard, un autre de Beau Dommage et « Want one » de Rufus Wainwright) et comme j?ai vu qu?elle avait aussi quelques disques gravés, je me suis dit qu?elle avait peut-être un graveur ou que quelqu?un pouvait lui faire. Elle a choisi de m?acheter celui de Zachary Richard de façon symbolique car il a commencé à se faire connaître à peu près à la même période où Marie-Claire vivait en Louisiane et où elle a rencontré ses meilleures amies dont Kitty, qui m?a accueillie chez elle avec son mari en ce jour si spécial et Johanne, qui est à l?origine de ma rencontre avec Marie-Claire et de toute l?aide et soutien qui ont suivi. J?ai trouvé ça vraiment sympa, et avec l?envoi par Maman de « Lucky Luke dans la belle province », ça restera un cadeau très spécial pour moi, du coup je lui ai aussi demandé de me mettre un mot sur la pochette du CD. Voilà, fin du chapitre. On a repris la route aux environs de 22 h 30 vers Montréal, pour arriver une heure plus tard. Mon premier anniversaire au Québec n?est pas marqué par un gros gâteau illuminé de 26 bougies multicolores et pleins de cadeaux offerts par une ribambelle d?amis, mais par une belle journée ensoleillée, en pleine nature, au grand air, avec des gens respirant la joie de vivre et l?amitié qu?ils répandent autour d?eux.
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Pas d'affolement ! Je me suis également stressée pour rien du tout ! Effectivement, a l'arrivée, tu présentes ton visa puis ton formulaire. Ensuite on te remet de la doc pour la demande de la carte et NAS, les coordonnées du carrefour d'integration, ton RDV pour la reunion sur les premières démarches. Enfin, tu passes a la douane. Tu n'es pas obligé de te procurer les formulaires officiels pour déclarer ce que tu apportes ; j'ai fait un tableau excel énumérant les objets, les quantités et la valeur et tout s'est bien passé. C'est très long et assez pénible mais du moment que tu es en règle, no problem !!
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Salut ! En général, il faut compter 3 a 4 semaines suivant ton arrivée pour la carte RD, la carte d'assuré social et la carte d'assurance maladie (si tu fais tes demandes tout de suite, mais pour le numéro d'assuré social, tu peux l'obtenir au bout de 15 jours, meme sans la carte, ca te permet de pouvoir travailler). Pour le permis de conduire, si tu viens de France, tu as 3 mois pour l'échanger. Ce n'est pas toujours facile d'avoir un RDV rapidement a la SAAQ, alors vaut mieux s'y prendre a l'avance. Bon courage !
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Salut ! Moi aussi je redoute un peu ce genre d'emploi (téléphone et expression orale), mais comme tu dis, l'essentiel est de décrocher la première expérience québécoise. Je risque d'y avoir droit aussi alors je suis de tout coeur avec toi !