malemutekid
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Tout ce qui a été posté par malemutekid
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Ça vous est déjà arrivé ? Vous connaissez des victimes ? Vous les avez déjà vus opérer à Montréal ? Des témoignages, SVP !
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Je te conseille de prendre le bus "Greyhound" (anciennement "Voyageur") qui part du premier niveau de l'aéroport. Il se gare devant le bus de la KLM. Il n'y en a pas toutes les heures ; le prix est dans les 30 $ par personne, il me semble. Tu payes directement le chauffeur, c'est lui qui te donne le ticket. Le bus te dépose à la station de bus rue Catherine à Ottawa Après avoir les formalités d'immigration et récupéré tes bagages, va te renseigner à l'étage principal de l'aérogare à un comptoir d'information. Les trains sont confortables, mais lents, rares et hors de prix. Bonne chance à vous tous.
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Bonjour, Ce message s'adresse aux Canadiens du forum, ou à ceux qui sont établis depuis longtemps au Canada. Je vois en ce moment une anglophone rencontrée il y a quelques jours sur internet, et quand elle parle de moi, elle dit "I'm dating you", "you're my date" ; ou, parlant d'un autre gars rencontré avant moi " I dated him for a few weeks"... Mais comment définir ce concept de "dating" et de "date", qui semble si fréquent en Amérique du Nord ? À quel type de relation correspond-il en Europe ? Nous nous sommes embrassés au deuxième rendez-vous et pourtant elle semble ne me considérer que comme un petit ami potentiel parmi d'autres. On dirait une sorte de compromis transitoire flou entre l'état d'ami(e) et celui d'amoureux(-se)... En Europe, cette notion me semble à peu près inconnue, mais je me trompe peut-être. À partir de quand passe-t-on du statut de "date" à celui de "girl-/boyfriend" ? Merci !
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Bonjour, je vais profiter d'un séjour en Normandie de trois semaines cet été pour faire venir mes bouquins, qui encombrent la cave de mon père. Je pense que cette solution sera bien moins coûteuse que celle consistant à racheter ceux-ci sur place. Quelqu'un connaît-il une entreprise qui expédierait mes quelques cartons par mer du Havre jusqu'à Montréal pour un prix raisonnable ? Ou peut-être existe-t-il un transporteur aérien cargo qui ferait Paris-Ottawa sans me ruiner ? Si quelqu'un peut me renseigner, merci beaucoup !
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En revenant de dîner avec des collègues vers 13h15, nous avons constaté un ralentissement sur la promenade Riverside. Les voitures n'étaient pas immobilisées à cause d'un accident, mais parce que des automobilistes s'étaient arrêtés pour aider une cane et sa progéniture à traverser la voie pour aller rejoindre la rivière Rideau. Les autres conducteurs attendaient calmement, l'air placide, derrière leur volant. Marrant de voir le fonctionnaire fédéral en costard en train de faire avancer les canetons avec un rocker baraqué comme une armoire normande. Pas de klaxon, pas d'énervement, pas d'invective... Je vois mal une telle scène se produire à Paris
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Quelqu'un connaît-il un truc infaillible pour avoir une carte de crédit canadienne ? Je suis au Canada depuis cinq ans, et pour l'instant on m'a toujours refusé ce privilège, arguant du fait que j'étais inconnu ici et qu'on ne connaissait pas ma solvabilité, donc qu'on ne prendrait pas de risque. Le problème est que justement, pour me connaître, il faudrait bien commencer quelque part ! C'est comme le coup du jeune diplômé à qui on dit qu'on ne peut pas l'engager parce qu'il n'a pas d'expérience... De plus, je n'ai jamais eu de dettes de ma vie : allez expliquer ça à une banque de ce pays, où l'endettement est une culture et un mode de vie... De fait, pour louer une van ou commander un billet d'avion par téléphone ou internet, j'utilise toujours ma carte Visa française... quand on l'accepte. Si on la refuse, je n'ai plus qu'à la fermer, et à trouver un mode de paiement moins pratique ou à renoncer tout bonnement à la transaction. Aujourd'hui j'en ai vraiment assez de ce manque de confiance, et j'ai refait une nouvelle demande, mais je suis pessimiste. Alors quelqu'un, une idée ?
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Bien sûr, il est loin le temps où les familles canadiennes françaises comportaient dix ou quinze enfants, où les Québécois s'agenouillaient dans leur salon le dimanche pour écouter le chapelet sur Radio Canada, où les prêtres des villages de la Beauce ou de Lanaudière réprimandaient vertement les paroissiennes qui n'avaient pas procréé... Mais en écoutant depuis deux jours RDI et Radio Canada, je suis sidéré en voyant à quel point l'information est monopolisée par la mort de Karol Wojtyla. Les journalistes québécois donnent dans le "Sa Sainteté le pape", expriment leur "émotion"... Moi qui pensais que je vivais dans une société sécularisée et moderne ! Je me considère comme agnostique voire athée, mais je ne suis pas un laïcard intégriste ; je me méfie des religions à cause des ravages qu'elles font chez les individus et dans les peuples, mais je respecte les croyances des autres. Mais alors là, les médias québécois, qui se comportent comme des cafards de bénitier, poussent un peu loin le bouchon dans le lavage de cerveau et la propagande. Le monde de Maria Chapdelaine n'est pas si loin, finalement... Heureusement qu'il y a les réseaux anglophones pour une vision un peu plus impartiale et moins réductrice...
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Bonjour à vous, D'habitude, on fréquente ce forum quand on a besoin des conseils et des tuyaux des autres. Et quand on obtient ce que l'on désire, on ne vient plus dire bonjour ou exprimer sa reconnaissance. Je suppose que c'est humain... Aujourd'hui je reviens ici pour demander à nouveau de l'aide, à vrai dire plutôt du soutien et du réconfort. À Ottawa depuis l'année 2000, Je suis devenu résident permanent en juin 2004 et j'ai emménagé dans une maison achetée au printemps fin juillet 2004 avec ma copine canadienne. Le hic est que j'avais posté il y a quelques mois un message intitulé quelque chose du genre "pourquoi est-ce que je ne supporte pas les amis canadiens de ma blonde ?". L'un d'entre vous m'avait alors dit en riant "laisse tomber ta blonde". C'est fait. J'ai fini par être usé par des différences culturelles qui m'ont miné sans que je ne dise rien pendant trois ans. Bien sûr, cette histoire se termine également pour des raisons de compatibilité personnelle, et pas seulement du fait que mon ex soit canadienne. Aujourd'hui j'envisage très sérieusement de quitter le Canada, même si ce pays m'a apporté beaucoup, notamment la résidence permanente dont je rêvais et pour laquelle j'ai sérieusement ramé. Aujourd'hui cela n'a plus beaucoup d'importance. J'ai besoin d'une grande coupure dans ma vie. J'ai pris des contacts en ce sens à l'étranger pour partir en septembre 2005. On verra bien. Voici mes deux problèmes : 1) La maison, située à l'est Ottawa, est en vente depuis la mi-novembre à un prix légèrement supérieur à celui qu'on a payé. C'est un bungalow très agréable, dans un état impeccable au RDC et avec un sous-sol fini (dans les années 70 à vrai dire). Il y a un grand jardin et un double garage. On a un agent. Il y a des visites mais aucune offre. C'est décourageant. Est-ce parce que c'est la mauvaise saison ou c'est une tendance du marché en Ontario ? J'en suis à croire que je ne vais jamais vendre. Quelles sont alors les solutions ? Demander à un investisseur privé de racheter ? Je suis prêt à perdre du fric, au point où j'en suis. On ne voit rien arriver et ça me bouffe la vie. Combien de temps vais-je encore attendre ? 2) Mon ex, à qui j'ai fait acheter une maison et que j'ai laissé tomber, est très remontée contre moi, je la comprends, on le serait à moins que cela. Au fait oui, je sais, j'ai fait une grosse connerie, épargnez-moi les commentaires du style "mais alors pourquoi t'as acquis un bien immobilier si ça allait pas trop avec ta blonde ?"... Je suis installé chez une collègue. Aujourd'hui toute communication est très difficile entre mon ex et moi, qui a essayé de m'emmerder par tous les moyens pour me faire ch**r et assouvir une vengeance qui n'est que l'expression du chagrin qu'elle ressent. Mais voici la cerise sur le gâteau. Il y a trois jours, je reçois sur mon cell un message d'une avocate anglophone, très sèche, qui m'ordonne de ne plus faire de menaces de mort à mon ex, sinon plainte sera déposée et ma carrière sera mise en danger ! Je suis tombée des nues et j'avoue que j'ai craqué. je savais que je vivais dans une société judiciarisée, mais alors là ! il va de soi que je n'ai jamais proféré aucune menace de ce genre et que je fais profil bas depuis notre rupture. J'ai même pris des dispositions pour que mon ex soit avantagée financièrement quand la baraque sera vendue. Mais en arriver à de telles calomnies et surtout à un appel d'avocat ! Comment puis-je me protéger ? J'ai vraiment autre chose à faire de mon fric que d'engager un avocat à mon tour... Je sais que je verrai le bout du tunnel, qu'il y a des situations bien pires (on n'est pas marié, on n'a pas d'enfant, on a un boulot chacun), mais c'est pénible à vivre sur le moment... Merci de vos conseils, j'en ai besoin, et si vous cherchez une belle petite maison dans la région d'Ottawa, contactez-moi, (c'est sérieux !)
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De Gaulle avait perdu une bonne occasion de se taire... On imagine sa tronche si Pearson avait déclaré "vive la Corse libre" ou "vive la Nouvelle-Calédonie libre"...
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Je l'ai croisé une fois à mon lycée en France en 1993, où il était venu exceptionnellement parler à des élèves en cours d'anglais, mais je n'ai pas assisté à sa conférence. C'était déjà un vieux monsieur courbé et chenu... C'est vrai qu'il a surtout grandi à Chicago.
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La suppression de la dette en Alberta, c'est non seulement l'expression d'un ultra-libéralisme qui pénalise les plus vulnérables, mais aussi cela signifie l'absence d'investissement dans les infrastructures : transports, communications, hôpitaux, etc. On imagine ce que ça donnera à long terme... Vive le capitalisme sauvage !
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Chère Laurence, Pascale Nadeau, qui est liseuse de nouvelles sur RDI, c'est de ta famille ? Ou le patronyme "Nadeau" est-il fréquent au Québec et ce n'est pas le cas ? Elle a un sourire ravissant, en tout cas ! Nathalie Chung, Claudine Bourbonnais, Julie Couture et Catherine Lafrance ont également pas mal de charme...
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Pourquoi n'ai-je rien à dire aux amis canadiens...
malemutekid a répondu à un(e) sujet de malemutekid dans Québec
Merci pour vos messages. Il est évident que la meilleure chose à faire est de se constituer son propre cercle d'amis et de faire un petit compromis de temps en temps. Je tiens à dissiper quelques ambiguités ; il est possible que mon message n'ait pas été assez clair, il est également possible que certains forumistes l'aient mal interprété. En aucun cas je n'ai affirmé dans mon message que les Canadiens (je dis "Canadiens" et non "Québécois" parce que je suis à Ottawa et que jusqu'à preuve du contraire le Québec n'est pas un État souverain) étaient tous incultes et que les Français étaient tous cultivés. Des discussions stériles et vides, J'en ai vu un paquet en France ! Et des conversations intelligentes, j'en ai déjà eu ici, malheureusement avec des gens avec qui je N,ai pâs noué de contact durable. Deuxième chose, il va de soi que quand je suis en face des amis en question, j'évite de faire "étalage de ma culture", comme Passemots semble le suggérer... Simple question de politesse et d'intelligence (c'est-à-dire d'adaptation aux gens en face de qui on est). Mais bon, c'est toujours moi qui prends sur moi, qui fais l'effort, qui écoute poliment, qui essaye de me joindre à la conversation, et ça ma blonde ne semble pas le comprendre Troisième chose, je ne demande pas des discussions d'intello ! L'intellectualisme parisien à la française, le snobisme de salon me font autant gerber que les ginos qui mettent une chaîne autour de la plaque d'immatriculation de leur Camaro ! Simplement un peu de variété dans les conversations... Quant à essayer de rencontrer des Français ici, histoire de retrouver des gens qui ont des références culturelles communes (je prends pas "culturel" dans le sens d' "intellectuel" mais dans le sens de "civilisationnel", si ce mot existe), je trouverais ça dommage. Les Français d'ici critiquent constamment le Canada ou démolissent constamment la France. Aucune vision équilibrée... J'aimerais aussi découvrir des Canadiens ! Il y en a forcément avec qui ça collerait ! Bises -
Je vais me faire taper dessus, mais il y a trop longtemps que ce que j'ai dire me pèse lourdement. J'espère que les Canadiens du forum vont avoir l'intelligence de comprendre que je ne fais que souligner ici une différence culturelle qui m'a sauté rapidement aux yeux, les premières semaines où je suis arrivé ici. En aucun cas, je ne veux faire preuve d'arrogance ou de mépris. J'adore le Canada et le pays me séduit à plus d'un titre -c'est bien pour ça que j'ai immigré-, y compris ses habitants. Mais voilà, je suis allé il n'y a pas deux jours à un BBQ chez la meilleure amie de ma blonde, où il y avait une dizaine de personnes ; je n'ai pas -une fois de plus- arrêté de regarder ma montre en me demandant désespérement quand nous allions rentrer à la maison Les amis de ma copine sont des gens sympas, accueillants, généreux... Mais à chaque fois, les conversations tournent autour de la même chose : le prix des bagnoles, des chaînes Hi-Fi, des lecteurs de DVD ou des barbecues dernier cri, les taux d'intérêt, le remboursement de l'hypothèque, la dernière game de hockey ou de football, le dernier album de Shania Twain, les enfants, le prix des gardiennes, les meilleurs terrains de camping de la région, la construction d'une cabane dans le jardin pour ranger les outils, etc., etc. Rien sur le cinéma, les bouquins, la politique internationale ou même intérieure, sur l'histoire, les jolies choses, apprécier un coucher de soleil ou un paysage, la bouffe, le cul, l'amitié, la vie, le pinard... (bon, ce que je dis fait pas mal caricature, mais quand même...) Tout est asceptisé. On se croirait dans une salle d'opération. Ce matérialisme me pèse, cette manière de ne percevoir le monde que par les cinq sens, sans aucune espèce de vie intérieure, de réflexion sur soi-même, m'afflige à un point où ma blonde et moi nous engueulons dès qu'il faut aller chez des amis à elle, ou chez sa soeur et son mari. Quand je lui ai suggéré et tenté de lui expliquer avec le plus de tact possible mes raisons, elle m'a traité d'Européen prétentieux... Suis-je le seul Français dans ce cas ? Je commence à en souffrir vraiment et je prends sur moi depuis trois ans déjà. Que faire ?
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Merci de vos messages. Corsuman, il y aurait de la place pour toi dans le domaine des réseaux/ télécoms en Ontario. Attention, anglais absolument obligatoire, mais est-ce la peine de le mentionner ? Je connais des Français et des Suisses qui ont fait leur trou dans le secteur, à Ottawa. Cela dit, j'ai perdu leur trace depuis bientôt deux ans et il est possible que certains aient été victimes de la crise qui a atteint les boîtes informatiques de la région
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Tout le monde en parle...au Québec
malemutekid a répondu à un(e) sujet de Laurence Nadeau dans Québec
Quant à moi, j'espère qu'il se montrera moins con que ce parisianiste puant d'Ardisson, qui s'affirme catholique mais va dans les clubs échangistes, méprise les Québécois et prie chaque 21 janvier pour commémorer la mort de Louis XVI... -
Je viens en rajouter une couche, et je n'attaque personne en particulier. Qu'on ne le prenne pas personnellement. Mais je voudrais dire que l'idée de "fait français" au Québec en prend un coup quand on voit les avantages incroyables consentis aux Anglo-québécois, notamment en matière d'enseignement supérieur, de santé, de régions déclarées bilingues... Ils ont les établissements, les institutions, les administrations les plus richement dotés, et personne au Québec ne semble y trouver à redire.... Les francophones hors-Québec n'ont pas le quart de tous ces droits.
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Bien sûr, Fortsympa, que les Alsaciens sont des Français à part entière (encore que... dans les petits bleds, quand il y a des touristes, ils prennent un malin plaisir à parler alsacien devant les Français, et à parler français face à des Allemands). Les Alsaciens qui se sont retrouvés annexés à la Prusse après 1870 pouvaient rester ou s'exiler outre-mer (Algérie, Indochine, États-Unis, etc.). une chose est sûre : administrativement, ils n'étaient plus Français et pour cette raison, je ne les incluais pas dans notre pays. Français de coeur, évidemment, ils l'étaient, aucun doute là-dessus.
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fortsympa, je n'y connais pas grand-chose, mais il me semble que ce que tu dis sur les Pieds noirs est très réducteur. je crois que le terme désigne non seulement les Français, mais tous les Européens en général installés en Algérie (Italiens, Espagnols, Maltais, Alsaciens-Lorrains, Juifs ashkénazes, etc.). De plus, contrairement à ce que tu dis, les Pieds noirs n'étaient pas des administrateurs ou des militaires détachés sur place pour représenter l'ordre colonial, mais de véritables colons qui se sont enracinés sur place dès le 19ème siècle et se considéraient à l'instar des Mulsulmans comme Algériens, ou plutôt Français d'Algérie (je crois qu'ils tenaient à cette distinction avec les Français de France). Des fonctionnaires, certes, pour certains d'entre eux, mais aussi des gens modestes pour la plupart : de petits agriculteurs, des artisans, des cafetiers, des commerçants, des ouvriers...
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Ces francophones ont chosi de vivre en anglais, c'est leur choix..... Un peu de sociolinguistique t'apprendrait que ce n'est pas leur choix, justement. La pression de l'anglais est énorme. Pendant des années, cette langue a été et continue d'être la norme linguistique pour la réussite économique et sociale. Dans ces conditions, faute d'une volonté politique réelle, ils sont OBLIGÉS de se tourner vers l'anglais. qu'on cesse de nous casser la tête avec le fait français hors Québec et qu'on arrête de vouloir culpabiliser le Québec en disant que nous laissons tomber les Francophones hors Québec....Le pays français, c'est le Québec pas dans le ROC..... Beau complexe de supériorité. Ça me rappelle les salonards parisiens centrés sur leur pays, qui affirment que le fait français n'existe qu'en France, et que ce qu'il y a ailleurs (Québec, Belgique, Acadie, Suisse romande, etc.), c'est du n'importe quoi.
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Je suis enfin devenu résident permanent après une procédure laborieuse par certains côtés mais en fin de compte assez rapide. Attention : je ne suis pas sûr que mon témoignage intéresse la majorité d'entre vous, car je suis un cas rare sur ce forum : j'ai immigré en Ontario et je suis ici à Ottawa depuis 4 ans sur permis de travail. Ma compagne canadienne et moi nous sommes rendus à la frontière hier après-midi, par une journée radieuse. Nous avons franchi le Saint-Laurent pour nous retrouver au poste américain d'Ogdensburg (New York), où le douanier nous a reçu de manière plutôt cordiale. Celui-ci a photocopié tous mes documents, ainsi que le passeport de mon amie -toutes ces infos allant probablement se retrouver dans les banques de données des agences de sécurité américaines :-( -puis il a établi un papier pour dire que j'étais un "refused alien", en précisant non sans humour qu'il ne fallait pas le prendre personnellement, mais que c'était simplement la procédure. Il nous a souhaité bonne chance, et après un séjour de 10 minutes aux États-Unis, nous avons repris le pont en direction du poste de Prescott (Ontario). Paradoxalement, le jeune douanier canadien qui nous a reçu ne semblait au courant de rien, et après avoir vaguement bafouillé quelques explications penaudes, il nous a envoyé voir l'agent d'immigration. Nous avons patienté quelques minutes, et celui-ci a entamé la procédure en regardant ma confirmation de résidence permanente (C.R.P.) et mon passeport et en rentrant des données son ordinateur. Il m'a demandé si j'avais été coupable d'une infraction au Canada ou en France, si j'amenais des bien avec moi (ce qui n'était pas le cas, puisque je vis ici depuis plusieurs années) et quelle était la valeur des fonds que je possédais. je lui ai montré mon relevé bancaire de la Banque de Montréal. L'agent m'a ensuite donné quelques infos sur la carte de résident permanent en me demandant à quelle adresse celle-ci devait être postée. Il m'a précisé que je devais obtenir une nouvelle carte NAS. Il a ensuite agrafé la CRP à mon passeport, qu'il avait tamponné au préalable. Je lui ai serré la main, et nous sommes partis. Nous avons ensuite donné ma fiche de déclaration douanière à la fonctionnaire de l'Agence des Douanes, et nous sommes repartis. Durée totale du processus au poste-frontière : 15 minutes. Voici maintenant mes délais : -Juin 2002 : nouvelle loi sur l'immigration. Ma profession (enseignant) n'est plus inadmissible, et je commence à constituer un dossier (ce fut laborieux, notamment pour obtenir un casier judiciaire et une lettre de recommandation d'Angleterre, où j'ai vécu un an) -fin novembre 2002 : envoi du dossier au consulat de Buffalo -7 janvier 2003 : début du traitement du dossier. -11 décembre 2003 : réception des instructions VM et empreintes GRC ; demande de renseignements complémentaires -12 décembre 2003 : prise des empreintes et envoi à la GRC -15 décembre : envoi des renseignements complémentaires -7 janvier 2004 : visite médicale à Ottawa -6 mai 2004 : demande des 975 $ (DEPE) -7 mai 2004 : envoi des 975 $ par traite bancaire -11 mai 2004 : "Décision prise" sur le site de CIC -20 mai 2004 : arrivée de la demande de passeport -21 mai 2004 : passeport envoyé à Buffalo -24 mai 2004 : arrivée du passeport à Buffalo -7 juin 2004 : passeport tamponné à Buffalo (visa valide jusqu'au 7 janvier 2005) -8 juin 2004 : passeport posté de Stoney Creek, Ontario -9 juin : réception du passeport avec le visa et la CRP -12 juin : franchissement de la frontière et retour -13 Juin : "État de la demande de résidence permanente : complétée" sur le site de CIC. "Vous êtes devenu(e) résident(e) permanent(e) le 12 juin 2004 au bureau de Prescott". Pour terminer avec ma prose : -Je conseillerais à ceux qui décident d'immigrer de venir travailler de manière temporaire au Canada avent de franchir le pas (PVT, permis de travail, stage...). C'est la meilleure manière d'avoir un aperçu sur les conditions de vie et cela évite bien des déconvenues. -Pourquoi ne pas venir en Ontario ? Il y a près de 500 000 Franco-ontariens dans la province. Bien sûr, la pression de l'anglais est énorme, et l'assimilation est indéniable. Mais on peut vivre en français de manière très correcte à Ottawa. Dans le comtés unis de Prescott-Russell (entre Ottawa et la frontière avec le Québec), 75 % de la population est francophone. On se croirait chez les voisins d'à côté. Dans les communautés du nord (Sudbury, Timmins, North Bay, Kapuskasing, etc.), la situation est beaucoup moins évidente, mais les francophones luttent avec une ardeur émouvante. Merci à ceux qui ont répondu aux quelques messages que j'ai postés depuis deux ans, notamment à O'Hana. Ce forum rend de gros services. Qu'il vive encore longtemps.
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Pour enseigner à la rentrée 2004, cela me semble un peu tard. Fais encore une année en France et mûris ton projet. Envoie des CV aux collèges Marie de France et Stanislas de Montréal, qui sont conventionnés avec l'Éducation Nationale. Ils auront peut-être un poste à te proposer, soit en résident, soit en contrat local. Si ta candidature est retenue, tu pourras faire une demande de permis de travail à l'ambassade à Paris. Si c'est pour un poste de résident, tu seras détaché au ministère des affaires étrangères, à l'A.E.F.E. (agence pour l'enseignement français à l'étranger), et ta carrière continuera en France. Si tu c'est poste à contrat local, demande une dispo, et là ta carrière sera gelée en France. Tu cotiseras dans le système canadien pour la retraite, ton assurance santé, et tu payeras tes impôts sur place. Attention tout de même ! Il y a à Montréal pas mal de gens qui sont résidents permanents ou de citoyens canadiens qui, s'ils font l'affaire, auront priorité sur toi... L'autre solution serait que tu fasses une demnde de résidence permanente depuis la France, tout en poursuivant ta carrière, puis que tu viennes au Canada. Là le problème du permis de travail ne se posera plus.
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N'oubliez tout de même pas que certains souverainistes avaient accusé les allophones d'être responsables de la défaite du "oui" en 1995...
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Comptes-tu quitter un jour le Canada pour retourner sur le Caillou lorsque l'île sera indépendante ? Le pays aura besoin de gens qui ont tes compétences pour marcher avec confiance vers l'avenir, et ne pas être le jouet d'une forme de tutelle, de néo-colonialisme (comme celui qui affecte l'Afrique par exemple). Tout comme le Québec, la Nouvelle-Calédonie aura besoin d'immigrants qualifiés. Le parallélisme se justifie à plus d'un titre d'ailleurs : -Le multiculturalisme (métros, mélanésiens, wallisiens, tahitiens, vietnamiens, indonésiens, etc.) -La beauté des paysages -Un pays "neuf" -Un environnement géopolitique anglo-saxon (pensons aux voisins australien, néo-zélandais, fidjien, samoan, etc.)
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Une précision : je ne doute pas du caractère imbécile et grossier des insultes proférées à l'encontre de cette dame musulmane, mais je persiste à dire que la coupable ne doit pas être, dans le fond, une raciste convaincue. On est moins raciste par conviction profonde que par ignorance ou à cause de conditions de vie défavorables. Excusez le cliché, mais la différence fait peur, et engendre l'agressivité. Quant au voile... Bon, ce n'est pas un forum sur la laïcité, et dans le fond je m'en fous. Chacun est libre de faire ce qu'il veut. Que la caissière d'origine somalienne ou djiboutienne qui me rend la monnaie au supermarché à Ottawa soit voilée, je n'en ai rien à cirer. Je lui souris pareil et lui souhaite une bonne soirée. Mais je reste convaincue qu'en dépit de tout ce qu'on peut dire sur le fait que ça protège la femme des regards concupiscents des hommes et blablabla, le voile reste... Bon je me tais, sinon ça va faire des vagues ! Et puis on sortirait du sujet.


