HarryHaller
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Tout ce qui a été posté par HarryHaller
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En plus de contribuer à financer nos institutions d'enseignement supérieur anglophones sur financées, ils ont aussi accès à des soins de santé gratuits, payés par les contribuables québécois.
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Vous le faites exprès, ou quoi? Ils contribuent au recul du français au Québec. Ça ne semble pas trop vous déranger, mais il y en a qui tiennent encore à ce que l'on puisse vivre en français au Québec, ce qui devient de plus en plus problématique à Montréal, où même pour des emplois non qualifiés, on réclame maintenant la connaissance de l'anglais. J'ai pas envie que l'on devienne les Cajuns du nord, à cause d'inconscients qui ne voient pas qu'ils participent à ce recul du français au Québec en alimentant un déséquilibre institutionnel pourtant flagrant: le plus gros cégep au Québec est anglophone - Dawson - l'université qui reçoit le plus de subventions au Québec est anglophone - McGill -, pis on rajoute à ça en plus des étudiants étrangers qui paient des frais universitaires plus élevés, donc qui vont encore grossir leurs coffres qui débordent déjà, devenant encore plus attractives, y compris pour des étudiants québécois francophones dont une partie va s'assimiler, comme l'a révélé l'enquête de Frédéric Lacroix - eh oui, des francophones au Québec finissent par adopter l'anglais comme langue d'usage à la maison.
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Je vais quand même en profiter pour me vider le coeur, avant de me faire vider. Je connais ce forum depuis longtemps, j'ai cessé de venir ici parce que je n'en pouvais plus de lire les commentaires vraiment odieux de certains sur le Québec et les Québécois, sans que ça fasse trop réagir la modération - par contre, ceux qui avaient le malheur de leur répondre sur le même ton se faisaient virer aussi sec. Maintenant, le forum est manifestement déserté, sauf par les trolls d'autrefois, qui continuent leur beau travail - on se demande pourquoi ils continuent de vivre au Québec, si c'est la merde ici et que les Québécois sont une bande de gros bêtas incultes et racistes. Foglia, immigrant lui-même, a écrit un jour dans une chronique que trop d'immigrants au Québec se comportent comme des trous de cul, et ce forum en est la malheureuse illustration, parmi d'autres. Que de commentaire louangeurs sur le Canada anglais j'ai pu lire ici, et que de commentaires odieux sur le Québec et les Québécois! Nos Anglos rhodésiens ne font pas mieux. Honteux. On s'attendrait à de la solidarité, on en a bien peu de Français qui, bien souvent, rêvent d'Amérique et ne voient dans le Québec qu'une porte d'entrée commode pour apprendre l'anglais sans le choc de l'immersion dans un milieu anglophone. Évidemment, on va avoir de bons petits Québécois bien colonisés qui ne verront pas le problème, même qu'ils rêvent eux aussi d'envoyer leurs enfants dans des universités anglophones, non pour apprendre l'anglais - ils le savent déjà - mais pour parler l'anglais comme les Anglos eux-mêmes, car ils y voient dans leur langue et leur culture un enfermement. Malheureusement, ça semble être aussi le cas de nombre de Français, qui croient que tout passe par l'anglais désormais, symbole surtout de l'inculture croissante à notre époque. Coupés de leur culture, dont ils ne voient pas la richesse, ils ne voient l'ouverture que dans la culture de masse américanisée qui s'impose partout et croient qu'ils vont s'ouvrir sur le monde en parlant le globish, cet anglais appauvri car sans véritable terreau culturel propre.
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Ce forum n'a pas changé... Allez, je me casse d'ici. Toujours aussi odieux.
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Mais bon, je crois que j'ai affaire à un troll, donc c'est la dernière fois que je vous réponds.
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Vous savez lire? On recommence donc, puisque vous semblez avoir des lacunes en la matière. Les étudiants étrangers sont une source de financement importante pour les universités - ce que ne sont pas les étudiants québécois, merci de prendre la peine de me lire, si vous prétendez me répondre. Ces universités anglophones, accueillant toujours plus d'étudiants étrangers, mieux financées et dispensant des cours en anglais sont plus attractives, et forment toujours plus d'étudiants qui vont travailler par la suite dans un milieu anglophone, et souvent se mettre à adopter l'anglais comme langue d'usage, y compris des francophones.
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Parlant de Français odieux... Imaginez-vous donc que nous sommes en Amérique, que l'anglais part donc avec trois longueurs d'avance, et on en rajoute une couche en allouant aux universités anglophones plus d'argent que les universités francophones, parce que nos élus ont peur que les pauvres Anglos martyrisés au Québec crient au génocide si on ose réduire leur financement - ils le font pour moins que ça. Universités qui, étant anglophones, sont déjà favorisée, on rajoute à ça en plus des étudiants étrangers qui veulent apprendre l'anglais, qui viennent enrichir les coffres déjà pleins des universités anglophones. Si elles sont meilleures, c'est qu'elles ont nettement plus de moyens. Rien que Mc Gill accapare 35% de toutes les subventions à la recherche québécoises. Avec les autres universités anglophones qui se taillent la part du lion, il ne reste pas grand chose pour les universités francophones.
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Les étudiants étrangers y contribuent, allô! C'est une source de financement importante pour les universités. C'est pas comme s'il manquait d'universités anglophones ailleurs au Canada, mais on dirait que ça en dérange pas mal certains qu'on puisse encore vouloir vivre en français dans un petit coin d'Amérique. C'est déjà trop, faut qu'on cherche à nous « bilinguiser » ce qui veut dire, à terme, nous louisianiser. C'est encore plus odieux quand ce sont des Français qui s'y mettent en plus, par anglomanie stupide. S'ils veulent étudier en anglais, c'est pas le choix qui manque pourtant, pourquoi venir le faire à notre barbe au Québec?
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S'ils veulent maîtriser l'anglais, y a des tas d'universités ailleurs au Canada qui les attendent. C'est justement ça le problème, les gens comme vous qui ne voient pas le problème. On a des institutions anglophones sur financées au Québec, qui contribuent lourdement au recul du français. En choisissant de venir étudier dans nos universités anglophones, ils contribuent à alimenter cette disparité entre les universités anglophones et francophones qui elles, souffrent de sous-financement, et ils leur donnent les moyens d'accueillir toujours plus d'étudiants qui vont vivre en anglais par la suite au Québec. Vous trouvez qu'on ne parle pas encore assez anglais comme ça au Québec? Réveillez cibole. Pis j'en ai marre de cette anglomanie stupide des Français qu'ils viennent nous imposer aussi au Québec, allant jusqu'à ouvrir des restos où tout est en bilingue, même si la langue officielle au Québec est le français. Gros manque de respect.
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C'est assez trou de cul de choisir de venir étudier en anglais au Québec quand on est francophone... C'est nous cracher en pleine face, avec notre argent en plus! Certains Français peuvent se montrer odieux...
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Pas toutes. Ces entreprises ont des serres où elles cultivent les plantes ornementales qu'elles vont utiliser l'été dans leurs aménagements paysagers.
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"Un contrat garantit temps plein (avec minimum 35h/semaine payées même en hiver)"
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Je ne pourrais pas répondre pour la demande en architectes, mais je sais que les compagnies d'aménagement paysager manquent de personnel. https://www.patrimoine-rh.com/blog-offres-demploi/emploi-paysagiste-quebec-immigration
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Deux grosses erreurs factuelles: le Nouveau-Brunswick situé au nord du Canada, et devenue une province francophone...
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Salaire moyen Camioneur Canada-Etats Unis - 900 dollars par semaines ?
HarryHaller a répondu à un(e) sujet de sebdunga dans Routier au Canada (camionneur)
Ça peut servir aux gens qui lisent, et qui se posent les mêmes questions. -
En effet. Le Canada multiculturel où tout le monde vivrait ensemble dans le respect mutuel des différences culturelles de chacun est un mythe total, décrié déjà, dans les années 90, par Neil Bissoondath dans son livre « Le marché aux illusions ». Ce Canada-là n'a jamais existé, et n'existera sans doute jamais. Le vrai Canada, c'est un morceau de l'empire britannique qui a conservé les institutions coloniales, la langue bien sûr, et même la reine de l'empire britannique. Un Canada dominé par les anciens conquérants, qui ont conservé pas mal la même mentalité d'ailleurs, souffrant de ce que Memmi appelait le complexe de Néron - alors que les Québécois souffrent du complexe du colonisé, et ont facilement tendance à se dévaloriser. Le complexe de Néron, c'est cette nécessité pour le colonisateur de se donner une légitimité - Néron était un usurpateur -, et cette légitimité s'appuie sur un sentiment de supériorité morale. Le colonisateur a besoin de croire que le colonisé est un être arriéré, alors sa conquête est légitimée comme étant une entreprise civilisatrice. C'était très explicite dans le fameux rapport Durham, et c'est encore très présent dans le discours des Anglos sur les Québécois - et repris trop souvent par les immigrants vivant au Québec, qui s'identifient à la communauté dominante dans ce pays. C'est un discours raciste, mais pas du tout assumé, car voulant se voir comme étant à la pointe du progrès, et donc antiracistes, ils sont incapables de prendre conscience que leurs accusations constantes de racisme envers les Québécois est en réalité un discours visant à faire d'eux une tribu arriérée. Pour ceux qui croiraient que j'exagère - je lis beaucoup les journaux anglophones, je n'exagère malheureusement pas, en voici un bel exemple. Si ce n'est pas du racisme ça, je me demande ce que c'est. Je n'ai pas pu mettre le lien vers l'émission, elle a été finalement retirée du site de CTV. https://www.journaldemontreal.com/2021/08/16/les-quebecois-une-tribu
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Même ceux qui nous servent ce discours n'y croient pas vraiment eux-mêmes en réalité, c'est de la pure hypocrisie. Y a que les bobos francophones qui votent QS qui croient à ces salades.
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J'ai grandi dans un quartier multiethnique de Montréal, je pourrais vous en parler longtemps des « Sugar Sammy », qui sont malheureusement loin d'être minoritaires. Akos Verboczy, qui a bien connu cette réalité lui aussi, en parle dans son livre « Rhapsodie québécoise ». « Le premier obstacle à l’intégration des immigrants à la société québécoise se trouve justement, explique Verboczy, dans l’attitude méprisante envers la majorité francophone que cultivent les milieux anglophones et immigrants. Dans ces communautés de la prétendue diversité, le consensus veut que, « quand on n’est ni Québécois de souche ni idiot, on est contre la loi 101 et on vote Non ». Et libéral. Verboczy raconte que, dans son école secondaire, lors d’une insipide journée interculturelle consacrée à la danse, chaque communauté accueillait par des applaudissements le numéro illustrant sa culture. Toutefois, au moment de la conclusion réservée à la danse typiquement québécoise, un concert de huées se fit entendre. Cela fait penser à ce qu’on appelle, en France, « les territoires perdus de la République » » https://bityl.co/A56N
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Tant mieux en ce cas, car je suis un peu tanné que l'on assimile les Québécois à une sorte de tribu repliée sur elle-même, discours très répandu au Canada, chez les Anglos, mais aussi chez nombre d'immigrants, y compris français...
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Je ne sais pas si vous vous rendez compte du contenu un peu caricatural de votre vision. Comme si les Québécois de souche se résumaient à des Tremblay. Un groupe un peu consanguin et replié sur lui-même. Dois-je vous rappeler que le Québec est, depuis un bout de temps, une terre d'immigration? Moi-même, mon arrière-grand-mère était irlandaise - beaucoup de Québécois ont des noms de famille d'origine irlandais, comme Ryan, Johnson, on trouve aussi des noms de famille italiens dans le lot - Curzi, Corbo . Le Québec est plus métissé que vous ne semblez le croire. Maintenant, des communautés plus récentes commencent à s'intégrer aux Québécois « de souche » après quelques générations. Ben oui, je sais que ça bât en brèche vos préjugés, un petit peu méprisants quand même, sur les Québécois, mais on a l'habitude... (soupirs)
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Vous lisez dans les pensées? On appelle ça un procès d'intention.
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Même quand ils parlent français et sont nés au Québec, certains ne sont pas vraiment des Québécois. Sugar Sammy est né au Québec, il a fait une partie de sa scolarité en français, pourtant, jamais tu vas l'entendre dire « nous » quand il parle des Québécois. Je l'entendais un jour en entrevue, dire en riant qu'il allait donner des spectacles dans des villes au Québec dont il n'avait jamais entendu parler, comme... Drummondville. Ça montre dans quel univers mental ce type-là vit: pas du tout celui des Québécois. C'est un Anglo qui vit dans un univers « canadian » et qui n'a pas grand contact avec la société québécoise en réalité, qu'il considère d'un point de vue extérieur et franchement méprisant - dans la même entrevue, je l'entendais parler des Québécois repliés sur eux-mêmes et sur leur langue, le discours classique de l'Anglo rhodésien qui croit appartenir à une civilisation avancée, face aux pauvres francophones unilingues et sous-éduqués vivant dans leur tribu arriérée - oubliant que les Québécois francophones sont largement plus bilingues que les Anglos dans ce pays, au passage. Ils vivent au Québéc, sont parfois nés au Québec, mais ne partagent pas grand chose avec les Québécois, vivant dans une réalité totalement parallèle.
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Bref, je ne vois pas en quoi ce serait de la discrimination que de vouloir rejoindre ce « nous », et ça va aussi passer par des contacts avec des gens faisant partie de ce « nous ». Même si on dénie aux Québécois le droit de dire « nous » - on les accuse d'être repliés sur eux-mêmes et xénophobes quand ils le font - mais, stu drôle, les mêmes qui les accusent ne trouvent rien à redire aux Canadiens qui eux, n'ont aucun complexe à dire nous. On a même eu droit, à la télévision d'état, à une série historique, « The story of us », où l'on a bien vu que ce « nous » canadien, même si M.Trudeau a prétendu que le Canada était un état « post-national » - la bonne blague -, existe bel et bien, s'attribue le beau rôle, et impose à tous ses institutions coloniales britanniques, sa langue, et ses serments à la reine. Plutôt un état qui pratique un nationalisme cocardier, comme l'observait Foglia.
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Ça dépend, et la question n'est pas d'être né ici ou non, mais d'identification. J'écoutais justement une entrevue de Djemilla Benhabib qui répétait, à plusieurs reprises « nous, les Québécois ». Manifestement, bien qu'elle soit née ailleurs et vive maintenant en Belgique, elle s'identifie aux Québécois. Par contre, des gens nés ici ne s'identifieront jamais comme des Québécois, mais par leur origine ethnique ou vont s'identifier au groupe anglophone dominant. Même s'ils font mine parfois de se dire Québécois, quand ils parlent des Québécois, ils ne disent jamais « nous », stu drôle.
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Pourtant, je connais aussi des Français qui n'ont eu aucun mal à se faire des amis au Québec. Faut pas non plus forcer les choses - c'est le meilleur moyen de susciter des résistances. Créer les occasions de rencontre, faire preuve d'ouverture et d'écoute. Parfois, on en fait simplement trop, et on n'est pas assez à l'écoute.