La relation avec la France et le Royaume-Uni, anciennes puissances coloniales du Canada, est une vieille histoire.
Le Canada devrait s’ouvrir au monde, et pas seulement à ses anciennes métropoles. Comme point de départ, il devrait lever les restrictions commerciales entre les provinces et obliger celles-ci à accepter des projets d’intérêt national, comme les pipelines, refusés par le Québec au nom de l’écologisme.
La mentalité de village devrait disparaitre. Le plus grand obstacle devant les tentatives de diversification commerciale entreprises par le Canada, est le Québec et la mafia du lait (qui finance le Bloc).
Ni l’Europe ni le Royaume-Uni n’accepteront des accords de libre-échange à la carte. Le système soviétique de la gestion de l’offre devrait disparaître.
Enfin, on peut rêver à des idées farfelues, comme le Canada membre de l’UE (je comprends le sentiment de trahison des Canadiens, mais cela passera). Toutefois, le destin de ce pays, par sa géographie et sa culture, est lié à celui des États-Unis.
Les Canadiens devraient abandonner leur complexe de petit frère mal-aimé et profiter de la chance d’être le voisin et le cadet du pays le plus riche et le plus puissant de la planète.
L’invitation à devenir un État américain, bien qu’impossible, montre que les Américains ont de l’affection pour les Canadiens… Les Mexicains ne recevraient jamais une telle offre. Moi, je refuserais poliment, mais je serais flatté.
Qu’est-ce qui empêche un marché commun avec les États-Unis, si ce n’est les intérêts des monopoles canadiens, qui se prennent pour les seigneurs du pays ?