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nathalie beaugelus

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  1. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à hmourad dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Bonjour lamine
    Sur la page facebook du groupe, une personne a reçu hier son approbation. Elle a envoyé son dossier le 12 juillet, un peu comme toi. 
    J'espère que ton attente va finir rapidement, mon ami. 
  2. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à FASSY dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Salut tout le monde
    Je suis délivréeeeeeeeee après exactement un an de ma VM 
    J'ai reçu la brune aujourd’hui et un message me demandant de se présenter à l'ambassade pour apposer le visa la semaine prochaine.
    C'est la fin d'une étape et le commencement d'une autre bien plus excitante et challengeante.
    Merci et Courage à vous tous. 
  3. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à Cisco123 dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Bonjour les amis futurs manitobains,
    De retour de ma visite exploratoire (VE) à Winnipeg (08 mai au 20 mai 2017) je tiens à vous faire un compte rendu de ce séjour très enrichissant qui s’est soldé par une décision positive de l’agent d’immigration.
    En règlegénérale, toutes les décisions après la VE sont favorables mais ce n’est pas une balade de santé !C’est surtout parce que les ‘explorateurs’ sont bien informés et motivés.
    La première chose àaffronter, c’est la durée du vol pour arriver à Winnipeg. Le voyage est très long (Paris-Montréal-Winnipeg c’est 10 h de vol minimum sans compter les escales). Pour ceux d’entre nous qui viennent de l’Afrique il faut prévoir 24h pour arriver à Winnipeg. Ce fut mon cas (A l’aller : Abidjan -Paris- Montréal –Winnipeg/ Le  retour : Winnipeg –Ottawa- Toronto- Paris- Abidjan).
    Mon conseil est donc de prévoir une journée pour se reposer avant d’entamer la visite quoique moi-même ne mesois pas reposé. (Sic !)
    Arrivéà Winnipegle 09 mai à 10heures, j’ai commencé dès 13 h ma visite exploratoire par le quartier de Saint Boniface ou je logeais.
    A pied, j’ai parcouru la rue Langevin, l’avenue de la Cathédrale, la rue des Neurons, Provencher Blvd,Taché avenue…
    Cette promenade m’a permis de repérer la Cathédrale et l’Université de Saint Boniface,l’accueilfrancophone,  l’agence pluriel, le Centre Culturel Franco-Manitobain (CCFM), l’école Taché, le WTC ou se trouve le bureau de Brigitte,puis suis descendu à la fourche(the Forks) bordée par la rivière rouge (the Red River). De l’esplanade de la fourche non loin du Children’sMuseun(place de jeu pour enfants) et du musée des droits de la personne, j’apercevais le Down Town (centre-ville) …
    De mon point de vue, lequartier de St Boniface qui est contiguë à celui de St Vital est l’endroit idéal oùrésider pour effectuer sa visite exploratoire (VE).
    Même s’il est vrai que nous sommes dans le cadre de l’immigration francophone,je tiens à vous encourager à vous mettre à l’anglais immédiatement. Car à Winnipeg tant bien qu’il existe une communauté francophone c’est l’anglais qui règne !
    Je recommande aussi de toujours regarder la météo (http://www.accuweather.com/fr/ca/winnipeg/r3e/may-weather/48989) avant de sortiret de se vêtir en conséquence.J’ai eu la chance de faire ma VE au printemps donc il a avait du soleil mais attention tout de même il faisait froid pour moi qui suis habitué au climat tropical.
    Jeconseille aussi de faire un compte rendu chronologique de votre séjour (je notais tous mes RDV et personnes rencontrées le soir avant de me coucher). Ainsi vous être presque certain de ne rien oublier, en plus vous pourrez voir l’évolution de votre visite.
    Pour l’entretien avec l’agent d’immigration vousdevrez lui laisser une copie de votre compte rendu de visite.
    Ainsi qu’il me l’a été conseillé sur le forum, j’airassemblé mes notes quotidiennes en trois rubriques :
    1/ Découverte ou visite de Winnipeg.
    Il s’agit de relater les endroits que vous avez visités. Bien entendu l’on ne peut pas visiter en quelques jours tout Winnipeg. Cependant il y a des lieux emblématiques à ne pas manquer tels que la Fourche,le musée des droits de la personne, le Down Town, Manitoba Start, l’Université de Winnipeg, l’Université du Manitoba, le Parc d’Assiniboine et son Zoo, le Palais législatif…
    Faites des recherches sur internet (https://www.tripadvisor.fr/Attractions-g154954-Activities-Winnipeg_Manitoba.html) pour voir le top tendes lieux d’attractions de Winnipeg et choisissez ce qui vous intéresse. Rien n’est formel.
    2 / Vie sociale.
    Dans cette rubrique, vous devez expliquer à l’agent de l’immigration, les échanges que vous avez eus avec les personnes que vous avez rencontrées lors de votre séjour. Il s’agira par exemple des ressortissants de votre communauté vivant au Manitoba, des voisins, des personnes avec qui vous avez déjeuné (diner) ou pris un verre…
    Dans mon cas, puisque je logeais au gîte de la Cathédrale qui reçoit régulièrement des visiteurs, j’ai donc sympathisé rapidement avec eux et j’ai pu contacter un ressortissant de la Côte d’Ivoire qui vit à Winnipeg depuis de nombreuses années. Ça m’a beaucoup aidé.
    Vous pouvez aussi parler des salles de sport ou vous compter vous inscrire. Enfin tous ce qui vous intéressera de faire une fois installer.
    3 /Perspective professionnelle.
    C’est le point focal de la VE puisse qu’il s’agit d’une immigration économique, il faudra donc démontrer à l’agent de l’immigration que vous êtes employables au Manitoba, en termes clairs, il faut montrer qu’il y a des offres d’emploi qui correspondent à votre profil. Une fois de plus l’importance de la pratique de l’anglais.
    Il faut faire son CV sous le modèle canadien en français et en anglais.
    Je me suis inscrit sur les sites de recherche d’emplois (workopolis,indeed, pinnacle…) avant d’effectuer ma VE.
    Il ne faut pas se cantonner sur la formation professionnelle, on peut passer de militaire à agent de banque ou de l’administration, tout est possible au Canada, vous l’apprendrez une fois sur place.
    Il ne faut surtout pas manquer de visiter le CDEM, Premier choix, l’Agence plurielle, Accueil francophone, tous situés sur la rue des Neurons.
    Les agents sont très disponibles et aimables. Je recommande de visiter leur site internet (il suffit juste de faire une recherche sur Google) et prendre RDV avec les agents avant votre arrivée à Winnipeg.
    Ne vous attendez surtout pas à  décrocher un travail pendant la VE, pour moi c’est un stress inutile.Car en règle générale on vous demandera votre permis de travail ou votre Résidence Permanente et votre adresse au Manitoba. Les employeurs n’ont pas le temps d’attendre. Il y a beaucoup de travail au Manitoba,le taux de chômage est l’un des plus bas du Canada,donc les emplois se pourvoient très rapidement.
    Un bémol toutefois, il existe des cas très rares qui m’ont été relatés ou des gens en VE ont pu signer un contrat de travail. C’est l’exception qui confirme la règle.
    Enfin, je remercie tous les forumistes qui à travers leurs expériences et conseils m’ont permis de bien préparer ma VE.
    C’est grâce à vous que tous c’est bien passé pendant mon séjour à Winnipeg.
    Bon courage à tous !
     
     
     
     
     
     
     
     
     
  4. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à remydog dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Voila ! J'ai enfin les Brunes  Ce marathon est enfin fini !
     
    Bon courage à tous ceux qui font cette demande de RP
  5. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à OneWay dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Bonjour a Tous
    J'ai reçu un mail de la part de Brigitte, ma demande de VISITE EXPLORATOIRE a été approuvé aujourd'hui 15/05/2017 
  6. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à LaBlondinette dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Oui ils me manquent mais bon chacun doit prendre son envol.
    Et pour ma part ce ne fut pas le premier départ, donc ça a été moins dur que la première fois.
    Comme dit Redbull, une fois dans l'avion tu oublies et regarde vers l'avant.
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    nathalie beaugelus a réagi à manitotari dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Prions pour lamine ;il est armé de patience et de perseverance.
    Bon courage cher frère. 
    Tarik
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    nathalie beaugelus a réagi à Winnipeg Jets dans Un an à Winnipeg, l'heure du bilan !   
    Merci beaucoup cher Merouane pour cet agréable retour d'expérience et pour ta générosité.
    Pour le logement je pense que la meilleure option au début et de ne pas trop s'éloigner du Downtown pour ne pas se compliquer les tâches.
    Sinon après une fois que le nouveau arrivé sera placé en emploi et aura placé ses enfants, il pourra optimiser sa localisation par rapport à ces paramètres.
    Donc il faudra bien penser à un logement temporaire au début, pour cela quels sont les meilleurs options ?
    Pourra-on compter sur une aide communautaire la-dessus ? 
    Quels sont les organismes d'aide à l'installation/recherche d'emploi qu'on pourra contacter avant/dès notre installation que tu juges performants ? Parce que j'ai vu qu'il y en a beaucoup reste à savoir qui sont les meilleurs.
    Pour l'ouverture d'un compte bancaire quelle est la meilleure offre pour les nouveaux arrivants ?
    Pour l'achat des voitures aussi quelle est la meilleure option ? meme chose pour l'équipement de la maison.
    Désolé pour ce tas de questions mais je suis soucieux du détail  
    On pourra meme élaborer un guide d'installation pour notre communauté 
    Bonne chance à tous !
  9. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à mhortense dans Un an à Winnipeg, l'heure du bilan !   
    Hummmm hyperinterressant,
    Meme ci ca ne m'enleve pas toute la peur de l'inconnu en tant que femme et mere, je me demande encore et encore et encore: et si jamais on ne s'en sortait pas? Avoir ce fardeau sur les epaules, y a qu'un recit pareil pour me redonner du tonnus.
    Merci du fond du Coeur de me rassurer que je ne suis pas sur le mauvais chemin avec mes 2 gamins pour qui je fais tout ces sacrifices.
    Dieu te benisse pour ton esprit de partage.
     
  10. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à redbulldz dans Un an à Winnipeg, l'heure du bilan !   
    Nous y voilà ! Une année après notre installation à Winnipeg, voici venue l’heure du traditionnel bilan.
     
    J’en ai parcouru des dizaines pendant que je me préparais à sauter le pas. Beaucoup de négatif en général et très peu (ou pas du tout) concernant le Manitoba. Étant méfiant de nature et pas vraiment du genre à prendre pour argent comptant ce que je lis à droite à gauche, je ne me suis pas trop attardé dans la lecture préférant me faire ma propre idée, tout en gardant à l’esprit les nombreux pièges et dangers de l’immigration. Il faut dire qu’il y en a des masses. Mais la bonne nouvelle est que la plupart sont facilement gérables avec une bonne préparation.
     
    Nous avons quitté Alger pour le Canada le 16 avril 2016 (3 ans jour pour jour après mon inscription à ce forum, un signe ?). Ce jour-là notre pays fêtait la “journée du savoir”, rien que ça ! À croire que le destin nous avait laissé quelques indices sympathiques pour nous rassurer dans notre entreprise. Je vous le dis dès maintenant : ce qui suit est positif à 100%. Loin de moi l’idée de brosser un portrait idyllique de la province, car les challenges il y en a, mais je veux surtout insister sur le fait que toute aventure bien préparée donne ses fruits.
     
    Nous avons atterri à Montréal pour 15 jours de vacances avant de rejoindre Winnipeg. Une façon pour nous de nous déconnecter de la trentaine d’années passées dans un pays que nous aimons tant et où nous avions dû laisser une bonne partie de nos cœurs chagrinés. L’immigration n’a jamais été un objectif dans notre vie, mais la venue de nos 2 magnifiques petites filles a fait naître une certaine envie de leur garantir un futur plus stable, et surtout, éviter qu’elles aient à vivre le scénario des années 90 où une partie de notre enfance a été volée. La guerre civile est passée par là avec son lot de malheurs. Les balles, les bombes, le sang... tout ça était devenu trop ordinaire, tout comme l’insécurité grandissante qui prenait des proportions ahurissantes depuis la fin des années 2000.
    Certes nous ne manquions de rien chez nous : une maison dans un quartier calme, des postes de travail avec des perspectives très motivantes, des voyages fréquents... rien qui, aux yeux de nos proches, ne justifiait une aventure aussi risquée. Étant une tête dure de nature, je pense que la frilosité et les doutes de ceux qui nous entourent m’ont surtout motivé à prouver que nous pouvions faire de grandes choses en sortant de notre zone de confort. C’est tout de même excitant de vivre 2 vies en moins de 40 ans !
     
    Notre aventure débute donc le 1er mai à bord d’un vol Westjet en direction de Winnipeg. Le repos de Montréal a été salvateur. Les idées se sont remises en place et le plan a été bien défini : installation, école et garderie, emploi, bonheur ! Nous l’avons respecté à la lettre. Je dois dire que notre aventure aurait été différente sans deux paramètres très importants : une visite exploratoire faite en 2014 pendant laquelle nous avons pu établir des contacts très prolifiques et des amis habitant sur place (que nous avions connus sur Internet pendant notre processus) qui nous ont énormément aidés à notre arrivée et qui sont devenus des membres de notre famille à part entière. C’est d’ailleurs pour cela que j’insiste auprès de tous ceux qui font une visite exploratoire afin qu’ils établissent le maximum de contacts possibles. Grâce à ça, notre intégration s’est faite en un temps record : un job trouvé après 3 jours dans l’entreprise où travaille mon amie, des places en garderie dès la 1ère semaine, une maison louée dans le mois, des voitures en très bon état achetées grâce aux conseils d’un ami... Vous pouvez toujours faire les choses seuls, mais c’est tellement plus facile quand vous êtes bien entourés !
     
    Certains vont penser que le hasard y est pour beaucoup et que le risque est très élevé. C’est loin d’être ma vision. Le risque se définit par votre niveau d’émotions et celui de votre contrôle des paramètres. Le risque n’est donc qu’une perception à laquelle le facteur chance doit être complètement étranger. Je connais beaucoup de personnes qui sont en train de préparer leur projet d’immigration avec un niveau de gestion et des risques complètement différents. Je sais dès maintenant qui aura la tâche facile et qui va galérer. L’approche face à un projet d’immigration doit être scientifique, minutieuse, excellemment bien préparée et exécutée. Je sais, je me mets à parler comme un coach personnel mais croyez-moi que ce paramètre est le plus important de tous.
    J’avais défini chaque détail de mon projet : du départ d’Alger jusqu’au 1er anniversaire de notre date d’arrivée. Et ça a marché ! En une année nous avons fait plus de choses que pendant les 10 dernières années de notre existence. Ce fut très intense, mais toujours plaisant. Et le hasard n’y est pour rien. Même si certaines choses ou visions ont changé depuis notre installation, nécessitant quelques ajustements, l’objectif et l’approche générale sont restés les mêmes. Gare donc aux approximations !
     
    Un autre point qui a fait la différence dans notre intégration : LA POSITIVITÉ. Nous sommes restés positifs dans toutes les situations, même lorsque j’ai eu la jambe fracturée pendant un match de foot en août. Embêtant mais en rien insurmontable. On a fait du porte à porte pour la garderie et le job de ma femme. Nous ne sommes jamais restés à la maison à attendre qu’on vienne nous chercher. Au Manitoba les gens sont très serviables, mais encore faut-il oser aller vers eux. Il faut aussi éviter les ralentisseurs. Ne comptez surtout pas sur l’Accueil Francophone pour vous installer. À part le logement (et encore, quand ils daignent répondre à vos emails !) il n’y a pas grand-chose à en tirer. Élargissez vos horizons et ne restez surtout pas cloitrés entre les 4 murs de la communauté francophone. Personnellement j’ai été un peu déçu, je m’attendais à plus de solidarité. J’ai trouvé plus de dynamisme chez les anglophones et je vous conseille d’ailleurs d’aller dans ce sens, surtout en ce qui concerne l’emploi. Les réseaux francophones sont assez opaques et pas du tout faciles à manœuvrer. Votre salut est dans un réseau dynamique et varié.
     
    Parlons maintenant d’argent. On a beau répéter qu’il faut des fonds mais c’est une fois sur place qu’on se rend compte de l’importance d’un bon matelas financier. Je ne vais pas rentrer dans le détail de mes avoirs, mais si nous n’avions pas assez d’argent on aurait paniqué. Et quels que soient vos calculs, vous dépasserez toujours vos prévisions. La facture monte rapidement entre la location, les courses, les factures et toutes les dépenses d’équipement que vous aurez à faire. Ne vous étonnez pas si vous tournez à un budget de 10.000$ par mois les 2 ou 3 premiers mois. On s’était bien sûr préparés à ça en nous disant que nous pourrions ne pas trouver de boulot rapidement. Et puis il était hors de question de considérer les aides au revenu. Certains me trouvent dur sur ce point mais je ne conçois pas le fait d’immigrer dans un pays pour demander l’aumône. Le Canada nous a ouvert ses portes pour apporter une plus-value, pas pour profiter du système.
     
    En termes de logement, nous avons vite trouvé une superbe maison à St Boniface. Le proprio était très sympa et ne nous a pas trop embêtés sur les références. Le fait d’avoir vu une famille calme, qui paraissait propre a sûrement dû le rassurer. Le prix de la location était un petit peu au-dessus de notre budget alors on a négocié et on a pu avoir un petit rabais qui rendait tout le monde heureux. Pour 200$ de plus que prévu on avait une superbe maison, très grande (assez pour recevoir nos proches) et super bien située (5 minutes du boulot de ma femme et de l’école des enfants). On a tellement aimé cette maison que nous avons fini par... l’acheter !
    Oui oui, au Canada on peut acheter une maison moins d’une année après son arrivée. Ça faisait d’ailleurs partie de la liste de choses que je voulais clôturer avant de fêter notre 1er anniversaire au Canada et ça a été fait. Le 15 avril 2017 (soit un jour avant l’anniversaire de notre arrivée) nous prenions possession de la maison. Là encore, aucune place au hasard. Cela faisait plus de 2 ans que je me documentais sur la chose : construire son score de crédit, négocier avec les banques, évaluer les maisons... Après un peu plus de 6 mois de travail continu et aucun défaut de paiement, vous pouvez facilement obtenir un crédit de la banque avec seulement 5% d’apport personnel. Après il ne faut pas en faire une fixation. Un crédit est un engagement, et en Amérique du Nord les taux changent rapidement. On avait l’habitude d’avoir des taux fixes sur 20 à 30 ans. Là vous décidez vous-même sur quelle période vous voulez figer votre taux ou si vous voulez le laisser variable sur 5 ans et risquer une soudaine montée des taux. On peut aussi changer de banque à la fin du terme (très bizarre hein !). On peut donc renégocier ses taux à chaque fois. Ça demande beaucoup de discipline et une très bonne maîtrise du marché. Ce n’est pas pour rien que le taux d’endettement est très élevé ici. L’accès au crédit est très facile mais celui à l’éducation sur ce sujet ne l’est pas forcément. On peut prendre un crédit dans son supermarché, entre les rayons couches bébé et légumes. Attention donc !
     
    Question boulot j’avoue que les débuts ont été très difficiles pour moi. Déjà il y avait cette fierté qu’il fallait mettre de côté. Je passais d’un poste de manager, futur directeur d’une grande multinationale, à celui de simple exécutant. On a beau se dire qu’on est prêt à faire ce sacrifice, la claque est quand-même difficile à recevoir. En plus de cela, les relations au boulot sont totalement différentes ici par rapport à ce que j’ai connu avant. Ne vous attendez pas à ce que vos collègues vous ramènent des croissants le matin pour le débrief du week-end ou qu’ils viennent vous poser des questions sur vos dernières vacances. Limite si on vous dit bonjour quand vous arrivez. Je le prenais très mal au début, je me sentais seul, totalement perdu, limite dépressif. Heureusement ça n’a duré qu’une petite semaine. On comprend vite qu’en fait les gens sont sympas mais détestent déranger les autres. Ce qui est inconcevable chez nous est une règle ici. Ne pas dire bonjour est perçu comme un manque de respect en Europe ou en Afrique, ici c’est une marque de respect au boulot car on ne veut pas vous déconcentrer. Pour ma femme c’était beaucoup plus simple. Elle a aimé ce côté aseptisé. On fait son boulot sans familiarités et on rentre chez soi pour finir sa journée avec plein d’activités. En fait la grande différence c’est qu’ici on travaille pour vivre, on ne vit pas pour travailler. Avec 2 salaires on peut très bien vivre et profiter de la vie. Mais en même temps il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas de véritable système de retraites, que la loi vous garantit uniquement 2 semaines de congés et que vous pouvez être mis à la porte à n’importe quel moment avec une indemnité ridicule. Le jeu en vaut la chandelle, mais il faut toujours avoir un plan B, C, D... La vie est courte et il faut penser à fructifier sa présence et ne pas laisser ses enfants dans le besoin.
     
    En parlant de niveau de vie... un des plus gros budgets ici aussi a été la garderie. Compter au minimum 20$ par jour pour du full-time et 10$ pour les enfants qui y vont avant et après l’école. Le gouvernement vous offre en moyenne 500$ d’allocations par enfant mais ces dernières partent pratiquement exclusivement dans les frais de garderie. L’école ne commence pas tôt (8h45) et finit très tôt (15h45). Vous avez donc 2 choix : travailler tous les 2 et prendre la garderie ou avoir un seul salaire et faire des économies sur ce budget. Ce qui est certain par contre c’est qu’on est heureux de la qualité de la prise en charge. Pour ce qui est du système scolaire, nous n’avons pas encore assez de recul pour en juger. Notre fille de 6 ans savait déjà lire mais il est certain que les progrès étaient phénoménaux. Les enfants ont un objectif de lire 100 livres durant les 1ers mois de l’année. Tout ce que je sais c’est que c’est assez « cool ». Pas de devoirs et pas de pression. Certains s’en plaignent, mais il faut garder en tête que l’éducation des enfants passe surtout par un suivi des parents et le développement de leur culture générale. N’attendez pas que le gouvernement le fasse pour vous, et surtout n’attendez pas une seul minute pour leur ouvrir un compte REEE afin de commencer les contributions à leurs futures études.
     
    Venons-en maintenant à ce fameux hiver manitobain. Honnêtement je m’attendais à pire. Ce n’est pas tant le froid qui dérange car on est bien équipé et on fait tout en voiture, mais la longueur de la saison est assez pesante. Arrivés en février-mars, on a envie d’enlever ses bottes et ressortir ses t-shirts de l’armoire. Par contre, gros point positif : l’ensoleillement de la ville est extraordinaire. Certains me diront à quoi ça sert d’avoir du soleil quand il fait -30° ? Eh bien ça fait toute la différence, du moins pour le méditerranéen que je suis. Le soleil vous redonne le sourire, mais attention aux coups de froid. On peut se faire avoir facilement si on ne regarde pas la météo.
    On a eu plus de mal à nous habituer à la nourriture. Les légumes ne sont pas vraiment les mêmes et les prix de certains aliments sont exorbitants ! L’artichaut à 2$ pièce ou le chou-fleur à 5$ ça fait mal. Quand je pense que je les snobais avant ! Mais bon c’est le revers de la médaille. On a aussi fait le choix de nous orienter vers le bio depuis quelques mois. Vu que tous les produits, ou presque, viennent des USA, le mieux est d’éviter tout ce qui est production de masse et OGM. Ça nous coûte plus cher certes mais au moins on est sûr que nos enfants mangent sainement. Sinon oui les fromages et la pâtisserie fine nous manquent. Ce n’est pas qu’il n’y en a pas, ça existe. Mais très peu et très cher et pas forcément de bonne qualité. Compter au moins 8$ pour une petite boîte de fromage quelconque et encore quelques dollars pour un gâteau qui n’a pas très bon goût. Mais on s’y fait et le reste compense.
    On a tout de même une vie rêvée, on peut faire tout ce qu’on a envie de faire, les petites sont super épanouies et nos weekends sont de vraies vacances.
    En parlant de ça, ici le temps a une toute autre valeur. Contrairement à notre vie d’avant, ici les semaines passent très vite et les weekends très lentement. On a le temps de bien profiter de nos journées et pour la première fois de notre vie on se sent VIVRE ! C’est un sentiment très spécial et je reviens encore à ce que je disais plus haut : on travaille pour vivre et pas le contraire.
    Il y a des parcs partout, des piscines (quand elles ne sont pas gelées lol) et plein d’autres endroits où on peut juste aller se détendre. On a découvert ce qu’était une vie de famille, même si j’avoue qu’il est difficile –au départ- de se retrouver loin des siens. Vous découvrez d’autres valeurs, vous vous recentrez sur l’essentiel et comprenez bien vite que vous faisiez plein de choses sans en avoir envie. Maintenant on fait ce qui nous plaît, loin des pressions sociales. Si on ne veut pas faire à manger on ne le fait pas. Quand on invite des amis on se fait des potluck à la canadienne où chacun ramène à manger. Plus besoin de protocoles et de ces choses qui vous énervent mais que vous deviez faire juste parce que « c’est comme ça ». On fait les choses à notre façon et on aime ça !
     
    Winnipeg aura été pour nous un choix salutaire. On n’est pas obligé de se taper 2 heures d’embouteillages avant de rentrer chez soi. Ça change la vie ! Tout se fait en anglais certes, alors il faut y être préparé. Mais les avantages y sont tellement nombreux qu’on ne se voit pas bouger d’ici. J’ai eu l’occasion de visiter plusieurs grandes villes, mais je ne suis jamais aussi bien senti qu’ici. C’est un endroit idéal pour ceux qui veulent avoir une vie paisible, sans pression et avec plein d’avantages. Depuis notre installation je suis partie à Toronto et à Montréal à plusieurs reprises et à chaque fois j’avais cette sensation d’étouffement. Trop de monde, trop de pression, pas assez d’espaces. Winnipeg me donne l’pression de vivre en campagne avec le confort de la ville. Ça n’a pas de prix !
     
    Pour clore, nous ne regrettons absolument rien. Notre vie d’avant nous semble si loin, si différente que parfois on se demande comment on pouvait faire ceci ou cela. Le Manitoba nous a offert cette paix de l’esprit qui nous manquait et nous a permis de nous recentrer sur l’essentiel : notre famille. Nous ne nous voyons plus revenir au pays, sauf urgence familiale. Autant dire que les projets de vacances n’incluent pas l’Algérie comme destination. Les parents viennent nous voir une à deux fois par an ce qui est largement suffisant. Notre vie est désormais ici, auprès de nos amis, de nos voisins et de tout ce qui fait de nous des personnes heureuses.
    Si certains hésitent encore, dites-vous qu’une fois dans l’avion les larmes sèchent et une nouvelle vie bien plus excitante vous ouvre les bras. Gardez surtout cette belle citation de Paulo Coelho en tête : « Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine... Elle est mortelle ».
     
    Bon courage à tous
  11. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à okapi74 dans Travail difficile à obtenir depuis l'étranger   
    Mobilité francophone : dispense d’EIMT pour les travailleurs temporaires francophones 
    hors Québec
    Depuis le 1er juin, il est possible de faire une demande de permis de travail temporaire avec le nouveau volet Mobilité 
    francophone du programme de Mobilité internationale. Mobilité francophone est un programme qui vise à faciliter les 
    démarches pour les francophones qui travailleront dans n’importe quelle destination dans les provinces et territoires 
    autres que le Québec. Pour pouvoir en bénéficier il faut une offre d’emploi/promesse d’embauche dans un poste de 
    gestion, professionnel, technique ou dans un métier spécialisé, c’est-à-dire dans les catégories 0 (postes de 
    gestion), A (postes professionnels) ou B (postes techniques) de la Classification nationale des professions 
    (CNP). L’employeur n’a pas besoin d’obtenir une Etude d’Impact sur le Marché du Travail (EIMT). L’autre critère à 
    noter est que le recrutement devrait se faire par le biais d’une activité de promotion de l’immigration francophone en 
    lien avec l’Ambassade du Canada. 
    L’employeur canadien doit soumettre l’offre sur le portail des employeurs d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté 
    Canada (IRCC). Sur le portail, l’employeur partage des renseignements sur l’entreprise, le candidat et 
    l’emploi. Pour une offre dispensée d’EIMT, il faut aussi noter le titre de la dispense d’EIMT (Mobilité francophone) 
    et le code de la dispense (C16). L’employeur doit ensuite payer les frais de conformité de 230$. L’employeur recevra 
    un numéro d’offre qu’il devra transmettre au candidat. Avec le numéro d’offre, le candidat sera en mesure de remplir 
    une demande de permis de travail.
    IMPORTANT :
    -En réponse à la question « Combien de temps comptez-vous rester au Canada ? » le candidat devra sélectionner 
    « Temporairement – moins de six mois » ou « Temporairement – plus de six mois ». Pour le type de permis 
    demandé, le candidat devra sélectionner « Autre – dispensé de l’EIMT ». 
    -Même si le candidat est au Canada, il devra remplir la demande de permis de travail présentée à l'extérieur du 
    Canada [ IMM 1295 ] et indiquer comme pays de résidence son pays de résidence habituelle et non le Canada afin 
    d'obtenir la bonne liste de contrôle.
    -Les personnes qui travaillent actuellement au Canada avec une exemption d’EIMT pour les francophones peuvent 
    demander une prolongation du permis.
    Si l’offre d’emploi est d’une durée de six mois ou plus, une demande de permis de travail ouvert peut être soumise 
    en même temps pour l’époux(se) ou conjoint(e) de fait du candidat. Les enfants à charge peuvent également 
    présenter une demande pour accompagner et étudier au Canada. 
    La demande de permis de travail Mobilité francophone peut être soumise en ligne ou en format papier via un Centre 
    de Réception des Visas (CRDV). Les délais de traitement sont indiqués sur le site d’IRCC.
    Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada examinera la demande et informera le candidat de la décision. Si la 
    décision est positive le candidat recevra une lettre d’introduction pour le point d’entrée envoyée par le biais de son 
    compte MonCIC si la demande a été faite en ligne ou par courriel si la demande a été faite au CRDV. Le candidat 
    devra montrer cette lettre aux agents d’immigration lorsqu’il arrivera au Canada afin d’obtenir le permis de travail. Si 
    le candidat est au Canada au moment de recevoir la lettre d’introduction, il devra quitter le Canada et entrer à 
    nouveau pour présenter la lettre à un point d’entrée. A noter que pour les candidats exemptés de visa pour voyager 
    au Canada, l’Autorisation de voyage électronique (AVE) sera émise en même temps que la lettre d’introduction. 
    L’agent peut délivrer un permis de travail dispensé de l’EIMT qui est valide pendant la durée de l’offre d’emploi ou 
    jusqu’à l’expiration du passeport/titre de voyage, selon la première éventualité. 
    Les candidats qui souhaitent s’établir à plus long terme au Canada sont encouragés à soumettre une demande de 
    résidence permanente dès qu’ils rencontrent les critères d’éligibilité. 
    Pour plus d’information sur Mobilité francophone : 
    Sessions d’information et webconférences pour les candidats : http://www.international.gc.ca/canada-
    europa/france/visas/session_horaire-fr.asp
    Sessions d’information et webconférences pour les employeurs : 
    Tournée en Ontario et dans les provinces atlantique : http://www.immigrationfrancophone.ca/fr/recruter/activites
    Webconférences le 21 juin en français à 10h (EDT) et en anglais à 11h (EDT) 
    Inscription par courriel à [email protected], inclure nom, prénom, titre, entreprise et en 
    objet WEBCONFERENCE EMPLOYEURS
  12. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à herve03 dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Salut à tous...un pas de plus vers le Manitoba, visa pour la VE obtenu...je suis entrain de programmer le voyage avec Brigitte...le chemin est encore long et l'attente necessite de s'armer de patiente mais deja mille merci à tous les forumistes pour les conseils et la disponibilité de tout un chacun dans cet esprit de partage et d'entraide...

    Envoyé de mon SM-N915L en utilisant application mobile Immigrer.com


  13. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à LaBlondinette dans Travail difficile à obtenir depuis l'étranger   
    Il existe de nombreuses voies pour immigrer donc si ta question n'est pas précise c'est difficile de pouvoir te repondre.
     
    Les salons de recrutement sont différents des recrutements. On peut recruter par tout type de canal, pas forcement en ligne. Ca peut passer via une connexion Linkedin avec un recruteur ou de bouche à oreille. Je connais des gens qui ont trouvé des emplois depuis l Afrique dans des secteurs demandés. Donc faut pas croire qu'il y a une préférence pour un pays.
    Ceci dit le recrutement de personnes qui vivent à l étranger je disais qu'il y va un peu du coup de chance car ce n'est pas garanti. Et aussi ça ne veut ps dire que ce soit impossible. Toute personne qui parle anglais/francais et qui est diplomée peut être recruté au Canada, on lit pas mal de retours positifs de personnes sur ce forum.
     
    Si ton employeur te dit que tu dois être sur place ça veut dire certainement qu'il prefere les locaux, ce qui est tout à son honneur. Mais comme je disais tous ne procedent pas ainsi. Il y a des personnes qu'on va recruter à l etranger. C est pour ca que tu vois des salons comme journée Québec où on va chercher des profils spécifiques pour la région. Et pourquoi la France beh tout simplement parce qu'au Québec on parle le francais en majorité. Et c'est juste à 6h d'avion, et non à 24h d'avion.
     
    Pour savoir ce que c'est que le PVT, je te suggere de consulter Google, tu pourras trouver des centaines de sites internet et vidéos Youtube qui en parlent. Si tu cherches bien sur ce forum il y a un sujet qui a été dédié au PVT.
     
    J espere que c'est un peu plus clair pour toi.
  14. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à cergy95 dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Bonjour les amis,   J'ai reçu hier dans ma boite mails ma lettre de désignation. Dossier envoyé le 02/11/2016. Etape PCM ==> 5 mois. Merci à toutes les personnes qui m'ont aidé, orienté et qui étaient toujours à l'écoute.
  15. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à la balsamine dans Bilan après 6ans au Quebec   
    Bonjour à tous et à toute.
    J'aime souvent lire les récits de personnes sur ce forum et je me disais qu'il serait temps à mon tour de faire un Bilan de mon arrivée au Québec jusqu’à maintenant.
    Je m'appelle Yoaké san, comme vous pouvez le voir sur ma photo de profil je suis asiatique et je suis née Au japon dans une ville qui s'appelle Kamakura. Ayant depuis très jeune un gout pour la littérature spécialement pour la littérature française, j'ai décidé d'aller dans la meilleur place au monde pour apprendre le français. C'est donc du haut de mes 16 ans que je suis allé vivre en France pour apprendre le français. Après 4 ans de pratique j'ai appris à maîtriser selon moi les rouages de la langue de molière. Et je peux confirmer que le français fait parti des langues les plus difficiles à apprendre, pas autant que le japonais pour des occidentaux j'en conviendrai.
    Apres avoir réussi a maîtriser le français, j'ai fais un voyage de 2 mois avec l'école avec laquelle j’apprenais le français pour faire une immersion au Québec et là surprise... Il ne parle pas comme les français et n'utilise pas les mêmes mots. Donc là grosse panique, je me disais que finalement je ne maîtrisais pas si bien le français que ça. j'ai finalement réussi à m'adapter et à  les comprendre.
     
    De retour en France, j'ai décidé d'aller étudier au Québec car je voulais apprendre leur français qui me semblait tout droit sortie d'un autres univers.
    Je débarque a Montréal par un été de juillet 2010 où il faisait incroyablement chaud, je m'inscris à un DEC  technique de 3 ans  en génie industriel au Cégep de Trois-rivières, tout le long de mes études je réussi à me faire engager au Mac Donald de la ville de Trois-rivières.  j'y reste jusqu’à la fin de mon DEC jusqu’à temps de devenir Chef de quart et vers la fin le poste d'assistant gérant que je décline parce que je ne me voyais pas faire une carrière dans la restauration rapide.
    Après mon DEC technique, pendant 3 mois j'envoie des Cv non stop mais aucune nouvelle peut être parce que Yoaké san semble être moins compétente que Marc-andré Tremblay? je ne sais pas mais je ne me décourage pas, je trouve un emploi qui n'est certes pas dans mon domaine mais qui me permet de vivre décemment. Donc je travaille comme téléphoniste pour Immigration canada à Montréal et oui je vous ait surement eu au téléphone mes petits chanceux et chanceuses. Je suis payé moins de 38k par année.

    Pendant que je travaille chez CIC je faisais ma résidence permanente en même temps, je suis passé par le programme PEQ. Et une fois ma résidence permanente en poche je décide d'allé faire un Bac en ingénierie à l'université Laval où je sors diplôme en 2016. même pas 5 jours après la fin de mes études, Par le biais de Linkedin je me fait offrir une job de chargé de projet en ingénierie payé quand même très bien pour la femme célibataire sans enfant que je suis... environ 65000 dollars par année pour ceux qui n'osent pas me le demander. Et donc présentement je travaille comme chargé de projet en ingénierie dans une compagnie qui fabrique des Autobus et je m'y plais. 
     
    Je vois mon immigration comme réussi selon moi dans le sens où je parle bien le français ( merci la france quand même), je suis intégré. C'est sur que je mange encore mes plats japonais qui ont répugnerait certains et que je compte, et pense toujours en japonais mais bon je peux rien y changer. En tant qu'asiatique, je remarque  des différences culturelles très fortes avec les occidentaux ou les non occidentaux. Chose qui peut paraître étonnant pour plus d'un mais avant d'arriver en France ou au Québec je n'avais jamais vu une personne noir de ma vie en vrai  
     
    Donc voilà pour mon petit récit de petite immigrante asiatique du Quebec
     
     
  16. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à cicifa dans Procédures Manitoba : Le guide   
    je viens de confirmer qu'on n'aura pas besoin du TEF à l'étape fédérale.donc le TEF doit être valide jusque à l'étape  de PCM.
  17. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à cicifa dans Procédures Manitoba : Le guide   
    bonjour les amis;
    visite approuvée hier soir le 21/03/2017 pour la demande envoyée le 25/08/2016, alors je dirai pour les autres "patience" surtout pour toi lamine, ton tour viendra c'est sur.
  18. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à manitotari dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Merci katia; j'attenderai votre marie pour entraîner mon fils ;nos enfants  formeront  une équipe de soccer (maghréb united)????
  19. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à manitotari dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Presque 2ans désolé le premier contact .dossier retardé pour des raisons personnelles et professionnelles ; conseil ne suivez pas ma démarche. Les personnes ayant effectué leurs VE ont eu visa après 6 à 8 mois .
    Visite exploratoire 09/15
    PCM  12/15
    Dépôt  federal 03/16
    Dossier retourné  05/16
    Dossieer renvoyé 06/16
    AR Sydney 08/16
    IVM 09/16
    VM 10/16
    E brune 03/17
  20. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à aborigene dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Excellente nouvelle,
    Mes félicitations
     
    a+
     
  21. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à Iskonf dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Salut toute la famille. Ouf, ce fut un sacré moment d'angoisses mais avec vos encouragements et conseils divers, j'ai en fin reçu l'approbation de ma VE la nuit dernière aux environs de 22h d'ici. Je souhaite à toutes et à tous - quelle que soit l'étape à la quelle l'on se trouve, un aboutissement heureux de ce projet oh combien louable. Bye
     
  22. J'aime
    nathalie beaugelus a reçu une réaction de cergy95 dans Procédures Manitoba : Le guide   
    en tout cas je prie fortement pour qu ils ne changent pas les criteres de la procedure...
  23. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à Winnipeg Jets dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Bonjour tout le monde,
     
    AR fédéral reçu hier soir soit après 71 jours !xxxxxxxxxxxx
     
    Bonne chance à vous tous !
  24. J'aime
    nathalie beaugelus a réagi à dksnake dans Procédures Manitoba : Le guide   
    Bon, je pars CE vendredi direction Montréal pour valider ma RP et ensuite petite journée sur Winnipeg. (oui tout ça sur un long weekend)
    Ma destination finale est bien évidemment Winnipeg. Mais comme j'ai pas tout fini en France (soin pour mon épaule, et papiers), je fais juste l'aller retour afin de valider ma RP et je viendrais m'installer définitivement été 2017.
     
    Donc super content, et grosse pression, car la date approche!
  25. J'aime
    nathalie beaugelus a reçu une réaction de manitotari dans Procédures Manitoba : Le guide   
    en tout cas je prie fortement pour qu ils ne changent pas les criteres de la procedure...
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