J'peux pas croire que je vis icitte depuis bientôt trois ans.
My god que le temps file!
Ça paraît si loin le forum, les démarches administratives, le stress de l'attente, les préparatifs de départ...
Une vie volontairement bouleversée et tellement de changements.
Pourtant on peut pas dire que je le connaissais pas ce beau pays : J'y venais régulièrement depuis 2007.
J'ai eu cette chance d'en faire un joli tour d'horizon et chaque nouvelle découverte m'ancrait un peu plus à cette terre, à ses hommes et à ses femmes.
Du fin fond du bois Mauricien, rongé par les mouches noires, jusqu'au bout du Forillon, nez à nez avec maman ours et sa progéniture, des chaleurs accablantes et moites de l'été Montréalais jusqu'au froid polaire du nord et de ses hivers implacables où t'es mieux de pas niaiser si tu veux rester en vie, pas une fois je ne me lassais de cette magie.
17 ans à faire du rock et à errer d'études ratées en petits boulots de survivant.
Tout était à rebâtir et je me suis retroussé les manches:
Après ma 14ème entrevue et 6 mois de galères on me donne enfin ma chance dans un département d'archives médicales d'un hôpital de Montréal: Je vais y passer un an et demi, à accepter tout et n'importe quoi, à la lumière triste d'un néon. Moi le nomade, le marcheur, l'auto-stoppeur, celui qui ne se préoccupait jamais du lendemain, je rentre dans le rang... ou pas.
Je me prépare un avenir en fait: Je cherche à retourner aux études et comme je ne peux me permettre le coût des formations universitaires je me tourne vers une technique au collégial. Première tentative ratée, c'est tellement contingenté que je n'ai aucune chance... Et pourquoi pas après tout? L'année suivante je persiste et signe. Arguments, rencontres, lettre de recommandation de mon employeur et... BINGO!
Je suis officiellement admis en réadaptation physique, une formation de trois années qui se rapproche de la kinésithérapie en France. J'ai débuté en octobre dernier et je m'accroche du mieux que je peux après une absence de près de 15 ans des bancs d'école. C'est difficile, le rythme est infernal et bien sur je dois en plus travailler à côté pour m'en sortir. Heureusement cette année et demi de sacrifices au travail ont porté fruit et j'ai de belles références d'emploi alors je trouve un temps partiel pas trop loin de mon Cegep et avec un horaire flexible s'il vous plait!!!
Récemment, j'ai participé à un concours de bourses d'études de la caisse Desjardins et on m'a sélectionné pour une bourse de 500 dollars ! Ça paiera mes cours d'été et un bout de ma saison de hockey yes sir!
Bref, tout ça pour dire au futur immigrant (genre masculin utilisé pour alléger le texte) que :
- oui tu vas en ch**r c'est normal, tu t'apprêtes à vivre dans un nouveau pays (nouvelle culture, nouvelle société, nouvelles lois, nouvelle langue et oui!, nouveau système scolaire, de santé...)
- oui tu vas t'intégrer sans problèmes si tu laisses tes habitudes de français derrière toi et que tu fais l'effort d'aller vers ceux qui t'ont ouvert la porte de leur pays (c'est pas rien quand même nan???!!!)
- oui on te donnera ta chance si tu persévères, que tu tires des enseignements de chaque échec ou refus et que tu en apprends plus sur ton nouveau toi chaque jour)
- oui tu peux réussir si tu as autant à donner que ce que tu es venu prendre (emprunter plutôt c'est plus poli quant à moi)
- oui la vie est dure, qu'est ce que tu crois, que c'est pleasantville icitte?
Hey mon homme le paradis, avant tout, il est en toi, nulle part ailleurs. Pis si tu veux en laisser sortir une p'tite affaire de toé je te gage que tu vas aimer ce que tu vas voir, peu importe ou tu te trouveras à ce moment là sur la mappemonde.
Je m'estime chanceux dans un sens, mais à l'instant où j'écris ces quelques lignes, je me rend compte, tout simplement, que je mérite ce qui m'arrive...
J'ai jamais réussi à être fier de moi, question de tempérament, trop plein d'humilité, gène constante ou auto-sabotage.
Mais aujourd'hui cré moé, maudit qu'j'suis fier d'être Québécois.
Un collègue et ami qui vient de s'expatrier me tanne pour que je vienne lui rendre visite à Montreal. Pourquoi pas? Je suis toujours partante pour decouvrir de nouveaux horizons.
Ni une ni deux , je reserve mon billet et ammène 3 copines avec moi. Plus on est de folles plus on rit !!!
Avant le départ j'organise un peu le périple: ce sera une semaine sur la route (Quebec, Toronto, Ottawa...) et une semaine à Montreal même.
Je ne sais pas si c'est parceque j'étais avec mes copinettes d'amour ou si c'est parceque j'ai rencontré de belles personnes avec lesquelles j'ai pu tisser des liens, mais je me suis sentie bien à Montreal. Les personnes que j'ai eu à croiser m'ont inspiré la sympathie. La vie m'a semblé plus calme, moins stressante (je suis Parisienne..enfin Francilienne donc mon quotidien c'est plutot la course et le stress). Et surtout j'ai rencontré une multitude de francais qui m'ont assuré qu'ils ne retourneraient à Paris pour rien au monde.
Les vacances c'est génial, mais j'ai une vie à Paris, il faut aller travailler et retrouver ses bonnes habitudes. A cette époque je suis une acharnée du travail, et j'adore ca... Etrangement, le retour de Montreal ne se passe pas comme les retours de mes autres voyages; je sens la nostalgie m'envahir et je me pose un tas de questions, et je revasse: "Et si je vivais la bas??!!"
Au depart, je garde ca pour moi, puis au fil des mois l'idée etant toujours dans ma tete j'echange avec les gens qui m'entourent. Les avis sont unanimes: "lance toi, tu n'a que 26 ans, tu es celibataire et tu n'as pas d'enfant, lance toi".
J'ai un peu peur, mais j'y pense serieusement...
Quelques mois plus tard, on me confie un gros projet au travail qui est une chance inouie pour quelqu'un de mon age. Je reste; ca ne se presentera pas 2 fois dans ma vie. Quelle excuse! Ca me permet de ne pas prendre LE gros risque de partir.
1 an apres mon premier voyage: je repars à Montreal 10 jours
2 ans apres mon premier voyage: j'y pense de temps en temps
3 ans apres mon premier voyage: une amie s'expatrie au Quebec; je l'envie. Un ami vient d'avoir sa residence permanente; je l'envie à mort. Pourquoi pas moi? Parceque je vais avoir 30 ans? Parceque j'ai un super boulot? Parceque je suis proprietaire d'un appartement au top? Oui mais...
A force de reflexion, a force d'introspection: je ne peux pas rester ici à me poser encore et toujours la même question, a envier les gens qui partent. Allez, je me lance....
Ce n’est pas non sans une certaine émotion que je me permet de rédiger nos 1 an de vie au Québec.
Tout a démarré pour nous il y’a 2 ans. Ma ‘’blonde’’ brune et moi (en fait surtout moi) en avions marre de la France. Petits boulots peu payant mais toujours gratifiant de vivre sans aides, la vie devenait monotone.
De plus nous étions vraiment agacé de tout ce qui se tramait là-bas, que ce soit en politique, l’administration, la mentalité des gens, toujours entendre ‘’aboyer’’ les français sur tout mais sans apporter de solution, les ‘’réactionnaires bobos’’, le racket fiscal, travailler pour les même, cet assistanat qu’on sert depuis des années à des gens qui ne font pas d’efforts pour s’en sortir...
BREF : RAZ LE BOL
Si de mon côté ce n’était pas compliqué pour moi d’être loin du peu de ‘’famille’’ qui me reste, en revanche pour Marielle c’était plus compliqué. De longs mois de discutions l’ont au final décidée à franchir le pas de partir vivre au Québec, à Québec avec moi.
L’éternelle question : Pourquoi le Canada
L’éternelle réponse : Pour vivre loin d,Un pays dans lequel je ne me reconnais plus, pour être entouré de gens agréables, travailleurs, débrouillards. (bien évidemment je savais déja tout ceci car j’étais venu ici en visite).
Notre choix a été confirmé lorsque nous nous sommes rendus à la foire internationale de Nancy, lorsque nous avons rencontré Marc, un entrepreneur québécois, qui vendait sur son stand des produits du Canada, le sempiternel sirop d’érable mais aussi les gateaux Leclerc au beurre d’erable et les cramberriesainsi que du cidre de glace, mais surtout ce qui fait la renommée de Marc ce sont ses produits ‘’Qimmik’’ vêtements polaires de haute qualité, puis quelques maillots de hockey en petit bonus.
Admiratif des maillots hockeys, nous avons très vite engagé la conversation et cet homme est tout simplement génial. Sa grande sympathie, ses rires, sa façon d’être et de parler nous a charmé de suite. De plus cet homme incroyable connais pas mal de monde de l’OFQJ et c’est lui qui nous a orienté vers le PVT.
Nous sommes allé le revoir 3 fois dans la semaine puis une autre fois à la foire de Metz, et le plaisir de se faire reconnaitre de suite alors qu’il ne nous connaissais pas depuis longtemps est quelque chose de tràs appréciable.
Le PVT... je ne vais pas entrer dans les détails des demarches administratives, tout les PVT ont vécu les même choses, l’attente, l’angoisse d’avoir monté efficacement son dossier, ‘’est-ce que j’ai oublié quelque chose? ‘’ ….
Toujours est il que fin decembre : C’est bon, on est accepté !!!
La mission premiere : vendre tous nos biens, si on part là bas, ce n’est pas pour revenir dans quelques mois, on a fait le PVT pour s’installer provisoirement légalement avant un visa plus permanent et envisager un nouveau départ, une nouvelle vie.
Une fois presque tout vendu, la recherche de billets d’avions et d’un appart au Québec.
La chance est de notre coté, par l’intermediaire de Kijiji nous tombons sur une annonce avec une femme adorable qui sous loue son appartement pendant 5 mois ( ca nous laissera le temps de nous retourner) . On rit comme des fous au téléphone alors qu’on se parle que depuis 10min, rien n’est solennel comme quand vous voulez louer un apprtement en france.
Elle nous transfert le numero du propriétaire, le gars super sympa, il nous a jamais vu mais il nous promet de nous garder l’appartement et meme de venir nous chercher à l’aéroport de Québec.
Quelques semaines, et heures de vol plus tard nous arrivons à Québec. Nous avons quitté l’Alsace à -26degrés, il en fait -12 à Québec, youpi on va se mettre en T-shirt bientôt!!!
J’ai oublié aussi, notre petit bichon frisé nous accompagne bien évidemment dans notre nouvelle vie, lui il a moins adoré le vol, et il est très très heureux de nous revoir.
Comme prévu le propriétaire est là. On charge nos 5 grosses valises dans lesquelles sont stocké tout ce que l’on voulait garder de notre vie en France, quelques photos, mon petit bordel électronique, l’armoire complète des vêtements de Marielle et moi j’ai fais un tres gros tri de mes vêtements.
Nous emménagons Rue Père Grenier, du coté de Saint-Sauveur, saint Vallier, Saint Roch.
Certes le quartier n,est pas le plus beau mais un T2 de 55m2 chauffé, éclairé, eau, et electro inclus ca ne se refuse pas pour 420dollars. Surtout que la locataire nous a laissé son lit, plein de vaisselle, des casseroles, un canapé. En gros de quoi commencer a vivre un peu.
Le contre coup de voyage pour Marielle est un peu dur, un petit coup de blues et de stress pour starter cette nouvelle vie.
Le lendemain on est reveillé de bonne heure, direction le centre ville, la rue Saint-jean, le vieux québec, le port, notre premièere poutine,...Marielle va déja mieux, elle tombe sous le charme de la ville, moi je suis renforcé dans mes idées que je vais bien me plaire ici.
On commence à se renseigner les jours suivants, sur les transports en commun, où chercher un N.A.S, trouver un cellulaire, Internet, TV...
Les jours passent très vite et la reserve d’argent diminue, on imprime les CV et en avant.
Nous travaillons tous les deux dans la vente, moi de cellulaires et Marielle dans le prêt-à-porter.
5-6 CV posés et 1 ‘’dodo’’ plus tard nous avons déjà des appels pour un entretien de travail.
Je signe mon contrat 2 jours plus tard, Marielle suivra 2 jours plus tard.
Nous sommes amenés à travailler dans ce que nous aimons et faisions déjà en France...
mais payés jusqu’à 3 fois plus.
Certes on travaille 40h et alors?? on est là pour travailler, pour montrer qu’on en veut, pas pour faire les ‘’osti de maudits français téteux’’.
Je gagne jusqu’à 3600CAD par mois impôts déduits, avec mes commissions. Marielle gagne pas loin de 1600CAD, elle n’a pas de commissions.
Un loyer de 420, un Vidéotron de 135, 2 Rogers à 40 chacun 2 RTC a 75, tout le reste nous sert pour la nourriture, les sorties...
En France ce n’etait pas le cas nous étions toujours dans le négatif...
Les mois s’installent, je fais la connaissance de Jimmy, un nouvel ‘’associé aux ventes’’ à mon magasin et nous devenons très vite de vrais amis. Jimmy a 19 ans, moi 29 ans, mais son passé fait que c’est un jeune très débrouillard. Il nous montre plein d’endroits à aller voir, des petits restau sympas... Jimmy est quelqu’un qui a le coeur sur la main. C’est grâce à lui que nous avons notre premier ‘’bazoo’’, une Toyota Echo de 2001 en triste état, verte, avec un bumper raffistolé au sert-joint ( TyRap), que nous appelerons Frankenstein.
Frankenstein a du mal dans les côtes et rend l’âme quelques semaines après. Encore une fois, Jimmy est là pour nous aider à joindre les deux bouts et nous avancer la somme pour se payer un véhicule plus neuf.
Je connais ce gars depuis 2 mois et nous avons une réelle amitié. N’en déplaise à mes amis français qui liront ce billet : C’est mon premier réel ami, qui est toujours là pour nous quand ca va pas, ou pour se taper de bons délires.Sans lui beaucoup de choses n’auraient pas été possibles et nous lui en seront éternellement reconnaissant.
Nous rencontrerons par son intermédiaire d’autres personnes avec qui nous avons lié d’amitié. Et de son coté, Marielle se fait aussi des ami(e)s par l’intermédiaire de son travail.
le printemps est là, il fait 6 degrés et on sue comme des yachs, on se trimballe en T-shirt a 5 degrés, on est des fous.
Une petite parenthése concernant mon travail. Je rencontre les québécois de tout âge, dans la vente les échanges se font directement. Bien sûr mon accent ne passe pas inaperçus et je n’ai été qu’une seule fois mal accueilli par un client parce que je suis français. Tous les autres clients ont été géniaux, on se moquait meme des fois les uns les autres sur nos origines, exagérant les aprioris que chacun a sur l’autre :
‘’vous devriez nous servir en marinière et en berret’’ ‘’ je le ferai quand vous viendrez à dos d’orignal avec une bouteille de sirop d’érable’’
Je parlais de tout avec mes clients, beaucoup sont très curieux de la vie en France, si tous les ‘’on dit’’ sont vrais, etc... Et puis les gens qui avaient visité la France étaient toujours interessés de savoir où je vivais en France.
Ces gens sont extra-ordinaires et très chaleureux, certains me laissent leur carte professionnelle en me disant que si j’ai ‘’besoin de quoi’’ je n’hésite pas à appeler.
L’été est là, je suis monté en grade, je suis à présent ‘’Assistant-Gérant’’ et Marielle quant à elle a changé d’employeur et travaille pour la chaine de boutiques Mexx où elle évolue comme
‘’3ème clé’’ (imaginez nos tronches quant on nous a parlé de 3eme clé , kézako ksa??).
Cependant je travaille désormais pour Jimmy qui a monté sa propre société de protection de personnes, transport d’urgence et surveillance routière et résidentielle.
Le contraste hiver-été est très grand. Même si l’hiver n’a pas été si rude que ca, l’été est vraiment caniculaire.
On en profite pour visiter ‘’les chutes’’ (Montmorency) et puis on se décide à faire le tour
de l’île d’Orléans, et c’est magnifique. Fenêtres baissées, gros soleil, le vent presque dans la face avec quelques morceaux de musique Country on se sent si bien. On est en Amérique, c’est sûr.
On prend plein d’étoiles dans les yeux, et on se dit chaque soir que ‘’on a bien fait de recommencer notre vie ici’’
Le mois d’Août sera aussi la venue de la famille de Marielle pendant quelques jours, emerveillés eux aussi par ce qu’ils visitent. Nous en profitons pour visiter Montréal avec eux également mais je suis plutôt déçu, le tour est vite fait il n’y’a pas grand chose à voir par ici.
L’automne et l’hiver s’installent et la boucle est presque bouclée, la vie suis son court. Nous avons déménagé en Septembre à Cap Rouge avant un petit détour par Ste-Foy.
Je ne parlerai pas de toute l’histoire de Visa etc.. Ca doit se passer pour tout le monde à peu près pareil.
Ce que j’ai retenu et noté de cet année pasée à Québec c’est que les gens ici, il faut les aborder avec précaution, se faire adopter et leur montrer qu’on n’est pas là pour faire nos français tanants, leur montrer qu’on est là pour travailler, vivre, respirer comme des québécois et surtout ne pas vivre entre français comme je peux le lire à mon sens trop souvent ici et pour lesquels j’ai des petits sautes d’humeur parfois de voir que les gens restent des français de base nombrilistes, trop communautaires et parfois même démago et bordés de prjugés débiles indécrottables. Je ne sais pas si beaucoup se rendent compte de la chance qu’ils ont de pouvoir vivre ici. (le problème est le même en France mais c’est un autre débat)
Pouvoir se balader dans des rues sûres, sans avoir peur de se faire agresser par une bande de fous, je n’ai plus peur quand Marielle sort seule le soir, même à l’époque de Saint-Sauveur, quartier reconnu pour ne pas être le top de la sécurité...
Lors de nos premiers déplacements en bus, nous etions parfois perdus avec notre grand ^plan RTC en main, il y’a toujours eut quelqu’un pour nous aider sans meme avoir besoin de le demander. Un gars une fois a même fait un détour dans son trajet pour nous pour que nous descendions à la bonne station.
Combien de fois en France avez vous vu cela? moi ZERO.
Enfin pour finir, oui le fromage est hors de prix, oui avoir une voiture au Quebec coute cher niveau taxes, oui l’hiver y’a des -40, oui la charcuterie n’est pas au top, oui la baguette voute 2.49CAD mais après?? Par rapport à tout ce que l’on vous apporte quand vous êtes quelqu’un de serieux....
Comme je le dit souvent, je sais pourquoi je travaille le matin quand je me leve ici, je sais que je vais avoir plein de bonnes choses en retour. En France je sais pour QUI je travaillais et ce n’était pas pour moi. (et puis, rien a voir mais... vous avez déjà parlé de la Taxe Audiovisuelle à un québecois? )
Nous aimons ce pays, je suis meme assez radicaliste dans le fait que je n’ai pas peur de dire souvent que j’ai honte d’être français et que je ferai tout mon possible pour avoir la citoyenneté unique canadienne, mais ca n’engage que moi et mon avis.
Marielel revit également de son côté et ça emplifie mon bonheur de voir que j’ai fais le bon choix pour nous deux, que le changement : C’est maintenant, mais ici
Le petit nerveux avec la grosse montre disait : ‘’ La France tu l’aime ou tu la quitte’’ c’est fait, pour notre plus grand bonheur