Chronique 7 : CERTES, Ou le petit manifeste dérisoire de féminité excédée.
Puisque certains succès télévisuels français jouent la carte sexiste sans choquer personne.
Puisque Carrie Bradshaw n’a pas inventé la poudre mais que le gouvernement canadien considère Elle magazine comme relevant du domaine de la culture.
Puisque Cannes relègue les femmes au discours d’ouverture (« Tais-toi ! » disait Bérénice Béjot hier soir), au rôle de muse ou d’ambassadrice de beauté, mais les laissent inaptes à tenir une caméra.
A ce propos, envoyé sur Facebook ce matin :
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=13834#.T7T5beJKwh4.facebook
Je me donne le droit d’écrire un papier qui tient du guide du routard, du courrier du cœur, et du manifeste féministe de vieille fille aigrie.
BREF, j’ai revu ce mec. Rencontré au début de mon périple, Bernard est tombé à l’eau avec les fontes.
Bernard est québécois. Il drague sur le net et peu en vrai. Il a le sens courtois mais il est toujours accompagné de camarades pour éviter les blancs. Bernard promet lacs et montagnes comme le dernier poète ou plus probablement l’escroc magnifique. Dans tous les cas il est fâché avec l’appareil dit téléphone.
C’était une fin de matinée à touiller des idées molles et fades. Les échos vides ricochaient dans ma caboche. Tout de suite ! Il me fallait des montagnes russes, des remue-ménages, des brouhahas, une petite aventure.
Heureusement le dimanche était beau et le printemps dans l’air. Une journée à ne rien faire ou boire un café.
Sous l’injonction, je descends sur Beaubien avec l’envie de l’improviste. Un salut chez David et Caro, ce charmant couple d’amis qui ont la délicatesse de ne pas commencer systématiquement leurs phrases par “Moi et mon chum”, est une agréable introduction à ma petite aventure.
La suite sur http://reves-en-scope.tumblr.com/
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