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"L'Ouest canadien veut des immigrés, toujours plus d'immi


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Posté(e)

eh attention ( j'ai lu avec intérêt cet article du monde ) l'Ouest du Canada c'est pas aussi facile qu'on veut bien le croire !

Les employeurs sont très sélectifs , sans première expérience canadienne c'est un véritable parcours du combattant.

Surtout en Alberta , province assez fermée..

En plus vous serez en concurrence directe avec les candidats canadiens.

A moins d'être très spécialisé comme cuisinier mêtiers de la restauration , construction.....

Se faire d'abord une première expérience au Québec ou en Ontario avant de viser l'Ouest.

C'est le conseil que je peux vous donner..

khutzeymateen, candidat malheureux en Colombie Britannique et maintenant installé au Québec..

merci de ton point de vu nous sommes sur le Québec et ce n'est déjà pas forcement facile de faire reconnaitre tes compétences,donc avant d'envisager d'aller voir ce qui ce passe plus à l'ouest,on va parfaire l'expérience locale bien que les montagnes nous manquent......et qu'on regardait tout de meme.

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Posté(e)

Attention au coup de la premiere experience au Qc avant d'aller dans une autre province. Je connais un francais qui a fait un PVT a Montreal (qui a bosse 1 an a Montreal). Il est a present RP. On lui a explique a plusieurs reprises que son experience montrealaise ne compte pas ici a Toronto ou les employeurs exigent souvent une premiere experience ontarienne (hallucinant non??!!).

En meme temps le coup de la premiere experience, qqfois je me demande si c'est pas un peu la facon politiquement correcte de faire de la discrimination, parce que quand je discute avec des immigrants, je constate que selon le pays d'origine, la (sacro-sainte) premiere experience est pas tjrs aussi necessaire (et qqsoit le niveau d'etude)... Je vous laisse en tirer vos propres conclusions.

J'en profite pour mentionner que j'ai vu des annonces sur workopolis dans lesquelles il etait exige 3 ans d'experience canadienne (pourquoi pas 10 ou 25 tant qu'on y est?!), en gros pour moi ca veut dire "pas d'immigrant". Qu'en pensez-vous?

je suis d accord ave toi

  • Habitués
Posté(e)

J'en profite pour mentionner que j'ai vu des annonces sur workopolis dans lesquelles il etait exige 3 ans d'experience canadienne (pourquoi pas 10 ou 25 tant qu'on y est?!), en gros pour moi ca veut dire "pas d'immigrant". Qu'en pensez-vous?

J'aimerais voir lesquelles !

Il faut aussi comprendre qu'une certaine récitence de certains employeurs à embaucher des immigrants puisse exister. Embaucheriez-vous facilement un immigrant dont vous n'êtes pas certain de la qualité de la formation (vous ne connaissez pas les diplômes), qui parle un anglais ou un français approximatif, vous n'êtes pas sûr qu'il va rester, et... vous avez peut-être un petit préjugé ?

Pour un immigrant, passer les portes des 1ers emplois est quelquechose de difficile. Ça différencie un immigrant d'un "expat", qui la plupart du temps, arrive dans le pays étranger avec l'emploi en main, grâce à l'employeur de son pays d'origine. Beaucoup de Français ont tendance à ne pas comprendre la crainte (même si elle peut être infondée) de certains employeurs, car ils sont habitués à avoir cotoyé ou connaissent untel ou untel qui a travaillé à l'étranger, apparemment sans problème. Mais c'était sûrement un expat en "mission"...

Redflag

Posté(e)

Je t'assure que j'ai vu des annonces comme ca (evidemment je n'en vois pas tous les jours, ce n'est pas la majorite des annonces), mais ca existe et c'est interessant d'en etre conscient non?

Je ne suis absolument pas d'accord avec ton raisonnement quand il s'agit d'annonces dans lesquelles sont demandees des certifications professionnelles qui sont les memes partout sur la planete (cisco, microsoft, etc). Dans ce cas, la formation, les competences techniques et theoriques sont les memes que tu aies passe ta certif au Canada ou ailleurs et souvent la langue dans laquelle tu passes l'exam est la meme aussi (par exemple, les certif cisco ne sont dispo qu'en anglais ou japonais seulement).

Je comprends qu'un employeur soit reticent lorsqu'on lui montre des diplomes etrangers mais dans le cas des annonces dont je parlais, ils n'exigeaient pas de diplomes en particulier mais des certif (ce qui est tres souvent le cas en informatique).

C'est sur qu'il faut un temps pour s'adapter a la culture du monde du travail ("facon de travailler") quand on arrive dans un pays, mais bon 3 ANS quand meme!!

Ca se justifie encore moins pour des boulots super techniques... (l'informatique, c'est un peu pareil partout non?)

Posté(e)
Je connais un francais qui a fait un PVT a Montreal (qui a bosse 1 an a Montreal). Il est a present RP. On lui a explique a plusieurs reprises que son experience montrealaise ne compte pas ici a Toronto ou les employeurs exigent souvent une premiere experience ontarienne (hallucinant non??!!).

Parfois, le Québec et le ROC, c'est déjà deux pays séparés... :lol:

Blague à part, je doute un peu de ce genre de réflexion, et dans ce cas précis, ça pourrait être une façon polie de ne pas reconnaître l'expérience d'avant Montréal... ;)

Redflag

Si c'etait le cas, ne serait-ce pas plus simple de lui dire qu'il n'a pas l'experience professionnelle suffisante?

  • Habitués
Posté(e)

Attention au coup de la premiere experience au Qc avant d'aller dans une autre province. Je connais un francais qui a fait un PVT a Montreal (qui a bosse 1 an a Montreal). Il est a present RP. On lui a explique a plusieurs reprises que son experience montrealaise ne compte pas ici a Toronto ou les employeurs exigent souvent une premiere experience ontarienne (hallucinant non??!!).

entièrement d'accord ; il n'ya pas que ce problème là cependant .

Pour les nouveaux arrivants au Canada et Québec par pitié bien écouter ce qui est dit lors de la première séance d'information ( à Crémazie ou a coté de Berry-Uqam) :

97 % des sociétés au Québec ce sont des PME.

En Colombie-Britannique c'est quasiment pareil ( contrairement en France par exemple ou il ya des grands groupes )

Tout marche par bouche-oreille ce qu'on appelle communément le réseautage.

Donc toute la difficulté pour le nouvel arrivant c'est de se faier connaitre sur le marché de l'emploi.

Comme quoi... parfois ça paye de ne PAS avoir d'éducation universitaire ou équivalent et seulement de l'expérience dans un métier archisimple comme ce qui s'appelait secrétaire dans le temps, et... d'être bilingue ! OK OK, vous fâchez pas...

Tout à fait : un ouvrier spécialisé , un technicien très spécialisé a plus de chances de trouver un emploi qu'un ( ce qui serait en Europe ) cadre diplomé.

Ici c'est avant tout l'expérience de travail qui prédomine.

  • Habitués
Posté(e)

Et voila, moi comme les autres nous avons tous les meme reactions.

Bon je reste a penser que la soltuion c'est de creer son entreprise. Seul qui veulent des idees ou qui en ont a partager bienvenus.

Je pense que le Canada, toute province confonfu est un etat qui continue a se construire ou chaque immigrant se doit pour reussir d'avoir l'esprit pionnier.

Bon courage a tous

  • 2 weeks later...
Posté(e)

En tout cas, cet article confirme ce que mes différents conseillers en emploi m'ont raconté : si on y est bien préparé, l'Ouest pourrait être une expérience enrichissante ... et pas qu'au niveau culturel ! :D

Je continue d'y réfléchir ...

Merci pour l'article Redflag !

Renaud

  • 1 year later...
Posté(e)
En parlant de ça...

J'aurais dû faire infirmière !

L'hôpital de Whitehorse n'arrête pas d'envoyer des annonces. Encore y'a deux minutes: "infirmière bilingue en pédiatrie" : 37$/h, travaille une semaine sur deux plein shift, puis 1 semaine de congé tranquille à la maison à se la couler douce! Vous imaginez un peu le pied? Sans compter la bouffe à la cafeteria qui est super bonne! Meilleure et moins chère qu'ici au troquet d'en face, en tout cas.

J'aurais dû faire infirmière (comme mon frangin, mais ici). Registered Nurse au rayon maternité, ça m'aurait bien plu en passant.... Et puis y'a de l'ouvrage ici à Whitehorse: tout le monde fait des bébés depuis 2004. Des bébés francophones surtout, c'est pour ça que les infirmières doivent être bilingues. Et on ne rigole pas avec ces choses-là... Moi j'm'en fous, ma fille, elle est Italienne comme sa maman et elle parle déjà espagnol avec son papa. Olé.

Rien que ma blonde et moi, on aura bientôt 2,6 enfants comme ils demandent. Minimum. Parce que 3 on aimerait encore mieux: un francophone, un anglophone et un italophone pour faire plaisir à tout le monde. Des filles si possible, ou alors des gars mais alors pas jouer au hockey.

Ah si jétais infirmière, mon Liberty Diesel, nom d'un petit bonhommet, hé bien je l'aurais déjà acheté comptant!! (et content!) :blush:

quoi faire pour devenir infirmière

  • Habitués
Posté(e)
Salut la gang, :)

Y'a de la job ! Mais de ce côté-ci, c'est en anglais !

Vu dans "Le Monde" ce matin.

L'Ouest canadien veut des immigrés, toujours plus d'immigrés , par Anne Pélouas

Une chaîne de restauration rapide offrant un iPod et une bourse d'études pour attirer des serveurs ; des électriciens payés 170 000 dollars canadiens par an, des camionneurs gagnant autant que des ingénieurs... Dans l'Ouest canadien, on manque de main-d'oeuvre ! La liste des métiers en demande est longue, mais la situation va encore s'aggraver d'ici dix ans à la faveur du formidable développement que connaissent l'Alberta et la Colombie-Britannique.

La première, province de l'or noir, est déjà en situation de plein emploi. Son PIB a triplé en trois ans et des investissements de 100 milliards de dollars canadiens sont prévus d'ici dix ans dans le secteur de l'énergie ! Le gouvernement songe à supprimer ses impôts et va offrir à chaque Albertain un chèque de 400 dollars canadiens en cadeau de Noël ! Dans la province voisine, l'économie est aussi prospère, avec une croissance annuelle de plus de 3 %, un tourisme florissant et des ressources minières et forestières demandeuses de main-d'oeuvre. La rançon du succès ? Un gros problème de recrutement ! Ici comme ailleurs au Canada, avec une population vieillissante et un taux démographique insuffisant, on craint fort qu'une pénurie de personnel ne vienne freiner la croissance, alors même qu'elle devrait s'accélérer pour répondre à la demande des pays asiatiques !

"En 2016, nous aurons un taux de croissance de la main-d'oeuvre nul au Canada si nous ne forçons pas sur l'immigration", croit l'économiste Roger Sauvé. Il chiffre à 650 000 par an le nombre d'immigrants dont le Canada aurait besoin. On est loin du compte, avec 235 824 résidents permanents en 2004 et un objectif de 255 000 pour 2006. Pourtant, le ministre canadien de l'immigration, Joe Volpe, affirme que l'appel aux étrangers est "vital pour le développement économique et social du pays".

Partout au Canada, mais surtout dans l'Ouest, on cherche à attirer de nouveaux immigrants. L'Alberta vient d'adopter sa première politique d'immigration, alors que la Colombie-Britannique lorgne du côté européen pour élargir son éventail d'immigrants. En Alberta, on cherche de tout, des serveurs, camionneurs, ingénieurs, plombiers, infirmiers, pharmaciens... Pour l'exploitation des sables bitumineux, 240 000 emplois canadiens devraient être créés d'ici à 2008, dont 60 % dans cette province. "Un défi et une inquiétude" pour Total Canada, revenu en Alberta pour se lancer dans la course au pétrole des sables bitumineux et qui aura "besoin de 5 000 personnes d'ici dix ans", dit son vice-président, Yves de Clippele.

Les deux provinces ont des programmes pour choisir leurs propres immigrants. "On veut accélérer les procédures d'immigration pour ceux qui sont déjà sur place avec un permis de travail", explique Robert Vineberg, haut fonctionnaire du ministère canadien de l'immigration en Alberta. En Colombie-Britannique, le programme vise des "professions stratégiques" ou des créateurs d'entreprise (à même d'investir au moins 800 000 dollars canadiens). Aurélien Cordonnier en a profité. Ce jeune ingénieur français, sans emploi pendant plusieurs mois au Canada, est devenu testeur de jeux vidéo. "En six mois dans l'entreprise, je suis devenu programmeur et ma demande d'immigrant "provincial" a été acceptée en quinze jours !"

SERVICES D'AIDES À L'INTÉGRATION

L'Ouest canadien peut sembler un eldorado pour immigrants, mais pas pour tous ! Certains connaissent de sérieuses déceptions car la reconnaissance des qualifications étrangères est loin d'être au point. Des ingénieurs livrent des pizzas, des médecins conduisent des taxis, des architectes ne peuvent pas signer leurs plans... Le gouvernement canadien a lancé en avril plusieurs programmes pour faciliter cette reconnaissance, dont un pour les professionnels de la santé formés à l'étranger.

Malgré ces ratés, le modèle d'intégration des immigrants a largement fait ses preuves dans ce pays à majorité de "gens venus d'ailleurs". Selon un sondage récent, les deux tiers des Canadiens voient l'immigration comme un "enrichissement" et le multiculturalisme comme "une protection contre les extrémismes". La Colombie-Britannique est un bel exemple de réussite, avec plus du quart de sa population née à l'étranger !

Dans l'Ouest canadien, les services d'aide aux immigrants sont multiples. "Plus tôt on intervient auprès d'eux, plus on a de chances de réussir leur intégration", croit Dale Taylor, du Centre des nouveaux arrivants de Calgary. Alice Colak dirige un organisme similaire à Edmonton qui sert de "pont entre immigrants et société sur la route de l'intégration". La plupart offrent des services d'information et de soutien à court et long terme (démarches administratives, logement, emploi...) et des cours d'anglais gratuits... car "le principal handicap à l'intégration est linguistique", affirment-ils en choeur.

Certains vont plus loin. A Vancouver, on jumelle chaque année un millier de bénévoles à autant d'immigrants. "L'idée, dit Alison Dudley, du ministère du multiculturalisme, est d'aider les nouveaux arrivants dans des démarches de base et d'encourager les échanges culturels". Le gouvernement finance aussi un "programme d'antiracisme" pour que des villes mettent en oeuvre un "modèle de réponse à des incidents critiques".

A Edmonton, on mise sur l'adaptation à l'emploi, avec un programme de mise à niveau d'ingénieurs étrangers au prix de 20 000 $CAN par personne. "Ce que nous voulons, souligne le ministre du multiculturalisme de la province, Wally Oppal, c'est que les immigrants gardent leur identité mais qu'ils deviennent d'abord Canadiens." Comment ? "En les intégrant dans l'économie, la société, les institutions et en leur donnant une vraie égalité de traitement."

Paru dans l'édition du 11.12.05

Article ici.

Redflag

Merci pour cet article. Je l'ai transmis à tous les amis que je tente de convaincre depuis mon retour en France. LE MONDE étant un journal plus que serieux, peut etre prendront ils en compte ce qui est ecrit. Bien que je sois d'accord avec certains commentaires et qu'il ne faut pas croire que le tapis rouge sera automatiquement deroulé à l'arrivée des immigrants, je pense que cela laisse quand meme pas mal d'espoir. Et puis comme le dit mon meilleur ami; il faut cesser d'avoir la mentalité à la française qui consiste à voir juste le mauvais coté des choses et à avoir la crainte du risque. Il faut se donner les moyens de reussir sa vie et justement prendre des risques pour y parvenir. Bien entendu, je dis cela pour les celibataires sans enfants car je comprends les reticences des autres....En tout cas, bonne reussite à tous et que la chance soit avec vous!!!!!

  • Habitués
Posté(e)
Embaucheriez-vous facilement un immigrant dont vous n'êtes pas certain de la qualité de la formation (vous ne connaissez pas les diplômes), qui parle un anglais ou un français approximatif, vous n'êtes pas sûr qu'il va rester, et... vous avez peut-être un petit préjugé ?

Puisque ce sujet un peu ancien a été réouvert ,de rajouter que pour répondre à Redflag les références des emplois tenus en France sont extrêmement précieuses on ne le répètera jamais assez ( lettres de recommandation des anciens employeurs , certificats de travail...)

Par exemple pour postuler au MEC de Vancouver sans le citer il faut donner 3 références...

dur dur lorsqu'on débarque à Vancouver :blushing:

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