Habitués hippo Posté(e) 30 septembre 2005 Habitués Posté(e) 30 septembre 2005 Et bien, il ne sont pas soigneux avec le materiel les fonctionnaires federaux (je precise que oui, c'est la meme chose en France et que oui, c'est sans doute la meme chose au niveau des gouvernements provinciaux) je comprend pourquoi les impots sont si eleves au Canada (en tout cas pour moi, je gagne deux fois moins qu'en France et je paye trois fois plus d'impots:angry: )Un article du journal Le devoir de Quebec : Le vol coûte cher au fédéralDes centaines de moniteurs, d'ordinateurs, d'imprimantes et de caméras ont disparu à Industrie CanadaHélène BuzzettiÉdition du Devoir du vendredi 30 septembre 2005 Ottawa -- Les ordinateurs, téléphones cellulaires, blackberrys et autres appareils électroniques sont des biens qui ne font que passer dans les bureaux du gouvernement fédéral. Le vol ou la disparition de ces équipements coûteux a fait perdre des millions de dollars à Ottawa l'an passé. Et c'est le ministère de l'Industrie qui remporte la palme du plus grand détroussé.Ainsi, en 2004-2005, les ministères fédéraux se sont fait dérober pas moins de 186 ordinateurs portables et autant d'ordinateurs de bureau pour une valeur de un million de dollars. À cela s'ajoutent les quelque 200 000 $ perdus en appareils de télécommunication divers volés. Les chiffres explosent toutefois lorsqu'on comptabilise les appareils «perdus» par le ministère de l'Industrie : 782 moniteurs, 728 ordinateurs, 317 ordinateurs portatifs, 177 imprimantes, 142 téléphones cellulaires, 74 télévisions et caméras, 36 projecteurs, 26 lecteurs de microfiches ou machines à écrire, 24 blackberrys, 24 serveurs. Le tout sur une période de trois ans, contrairement aux autres ministères. Reste qu'en tout, ces pertes, de même que les quelques vols reconnus comme tels, ont coûté aux contribuables 5,64 millions de dollars. «La valeur de ces équipements représente 1,42 % de tout le matériel du ministère», relativise la porte-parole Annie Cuerrier. Outre le ministère de l'Industrie, les Travaux publics et Services gouvernementaux semblent eux aussi avoir de la difficulté à protéger leurs ordinateurs. Ils en ont perdu 57 de bureau et 14 portatifs, pour une valeur représentant 180 000 $. Ces perles ne sont pas les seules à attirer l'attention dans les livres des Comptes publics dévoilés hier. Ainsi, à Travaux publics, on a découvert cinq cas d'ex-travailleurs ou de leurs survivants recevant encore leur chèque de pension même s'ils étaient décédés. Des amis ou membres de la famille les encaissaient impunément. Ces cinq cas ont coûté en moyenne 80 000 $ chacun au gouvernement. De ce chiffre, Ottawa a renoncé à recouvrer les deux tiers ou 240 000 $. Comment cela a-t-il pu se produire ? «Des vérifications sont en cours présentement», explique le porte-parole du ministère, Mario Baril. L'an dernier, Travaux publics a vérifié tous ses pensionnés de 100 ans et plus. Cette année, il s'intéresse à ceux de 90 à 100 ans. «Il y a des pourparlers actuellement avec d'autres ministères pour permettre des échanges d'information personnelle afin que des cas comme ceux-là ne se reproduisent pas.» À l'Agence canadienne de développement international, plusieurs fonctionnaires se la sont coulée douce. En effet, 178 d'entre eux ont falsifié leurs réclamations de temps supplémentaire, dérobant ainsi au gouvernement 67 136 $. À cela s'additionnent les 4555 $ découlant de l'utilisation non autorisée de cartes de crédit du gouvernement, les 1740 $ en billets de taxi et les 220 $ recensés d'utilisation à des fins personnelles d'un téléphone cellulaire. «L'ACDI prend très au sérieux la perte de fonds publics et nous avons ouvert une enquête dans le but de récupérer ces sommes», a déclaré hier le porte-parole Clément Bélanger. Pour l'instant, ces montants figurent dans la colonne des sommes dont la récupération n'est pas prévue. Le programme d'assurance-emploi, quant à lui, a remboursé des réclamations frauduleuses totalisant pas moins de 68 millions de dollars l'année dernière. De ce chiffre, près du quart a déjà été récupéré et le reste suivra. Seule une tranche de 1,6 million est considérée comme une perte sèche.La lecture des Comptes publics révèle par ailleurs bien des travers de la population canadienne, qui n'hésite pas à se servir à même les biens publics. Ainsi Parcs Canada s'est fait chiper un tuyau d'incendie (200 $), une marche d'escalier en aluminium (300 $) et Pêches et Océans, un lampadaire de quai (800 $) ! Ah oui ! On signale aussi la perte, à Affaires indiennes, d'un... taille-crayon d'une valeur de 10 $. L'avis de recherche est lancé. Citer
Habitués MR_Nice_Guy Posté(e) 9 octobre 2005 Habitués Posté(e) 9 octobre 2005 Merci pour l'article hippo. Citer
Invité Posté(e) 9 octobre 2005 Posté(e) 9 octobre 2005 Ottawa -- Les ordinateurs, téléphones cellulaires, blackberrys et autres appareils électroniques sont des biens qui ne font que passer dans les bureaux du gouvernement fédéral. Le vol ou la disparition de ces équipements coûteux a fait perdre des millions de dollars à Ottawa l'an passé. Et c'est le ministère de l'Industrie qui remporte la palme du plus grand détroussé. Salut, Hippo merci pour l'article de presse, même au Canada, j'ai cru que ces vols se passent uniquement dans les pays de tiers monde. Citer
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